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Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Sommaire
SOMMAIRE............................................................................................................. 1
PREAMBULE ........................................................................................................... 3
INTRODUCTION....................................................................................................... 7
1 LE CONTEXTE DU PROJET ................................................................................. 9
1.1 Le bassin de la Dordogne ......................................................................... 9
1.2 L’émergence de l’entité basse Dordogne................................................... 10
1.3 Vallée ou bassin ? ................................................................................. 11
2 DIAGNOSTIC : L’EAU, LES MILIEUX ET LES ACTIVITES SUR LA BASSE DORDOGNE ........ 13
2.1 Hydrographie........................................................................................ 13
2.2 Géomorphologie.................................................................................... 13
2.3 Hydrologie ........................................................................................... 13
2.4 La qualité des eaux ............................................................................... 14
2.5 Les milieux........................................................................................... 15
2.6 La faune et la flore ................................................................................ 16
2.7 Les paysages........................................................................................ 17
2.8 Le patrimoine ....................................................................................... 18
2.9 La démographie .................................................................................... 18
2.10 L’agriculture ......................................................................................... 18
2.11 L’industrie............................................................................................ 19
2.12 Le tourisme et le patrimoine fluvial .......................................................... 19
2.13 Les loisirs nautiques .............................................................................. 20
2.14 La pêche.............................................................................................. 20
2.15 La chasse............................................................................................. 21
2.16 Les rejets et l’assainissement.................................................................. 21
2.17 Les prélèvements d’eau ......................................................................... 22
2.18 Les inondations..................................................................................... 23
2.19 La Directive Cadre sur l’Eau .................................................................... 23
3 LE PROJET DE CONTRAT BASSE DORDOGNE ....................................................... 25
3.1 L'objectif général .................................................................................. 25
3.2 La place de l’outil « contrat de rivière » dans un projet plus global de
développement durable de la basse Dordogne..................................................... 25
3.3 Le périmètre......................................................................................... 26
3.4 Le contenu du contrat............................................................................ 26
4 L’ORGANISATION TERRITORIALE..................................................................... 51
4.1 L'organisation territoriale ....................................................................... 51
4.2 Le contexte de gestion de la basse Dordogne ............................................ 51
5 RECAPITULATIF DES ETUDES PREALABLES ENVISAGEES......................................... 53
6 LES PARTENAIRES DU CONTRAT ...................................................................... 61
7 LES PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT DU CONTRAT ........................................... 63
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Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
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Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Préambule
Dans les Pays du Libournais et du Grand Bergeracois, les paysages de rivière, ponctués
de villes et de villages, témoignent d’une longue histoire et abondent d'héritages
économiques et culturels particulièrement denses, toujours vivants mais fragiles, qui
offrent des potentiels de développement durable insuffisamment utilisés.
De la rive gauche à la rive droite, les différents sites du Pays du Libournais et du Pays du
Grand Bergeracois, sont l’expression du travail des hommes. Gérer de façon durable ce
patrimoine et ce potentiel naturel et humain, c’est travailler sur la mémoire et l’identité
des territoires traversés, et répondre à l’impérieuse nécessité de préserver et mettre en
valeur cet élément vivant que constitue la rivière. C'est surtout préparer leur avenir pour
le long terme et plus largement celui des départements de la Gironde, de la Dordogne et
de la région Aquitaine.
A la suite de la proposition de création d’un syndicat mixte par M. D. Garrigue, Députémaire
de Bergerac et des élus du Pays Foyen, R. Provain, Maire de Sainte-Foy-la-Grande
et JP. Chalard, Conseiller général, les élus des deux Pays se sont réunis pour aborder
ensemble les problèmes de la rivière.
Il n’est pas neutre d’y consacrer un temps de réflexion qui tienne compte des caractères
intrinsèques de chaque territoire comme autant d’éléments constituant les deux Pays.
C’est à condition de conserver leur charme, leur originalité, mais d'abord leurs
dynamiques propres, que ces lieux pourront continuer à être des atouts pour le
développement local, l'accueil des populations, le tourisme et l’image de marque des
Pays du Libournais et du Grand Bergeracois.
L’histoire fluviale de ces deux territoires et la richesse de la navigation jusqu’au XIX ème
siècle, permettent aux deux Pays de disposer d’un patrimoine de cales, de quais, de
cités, et de bourgs et villages varié et important. Ce patrimoine propice offre des
occurrences aux loisirs nautiques, à la navigation et la mise à l’eau d’engins légers, et
permet le développement d'une navigation de plaisance, dans sa partie aval, dynamique
que renforce l’implantation de société de croisières ... Les potentiels du tourisme fluvial
reposent sur le développement des loisirs nautiques, de la baignade, du canoë, du kayak,
du transport de passagers et de la plaisance.
Malgré cette richesse et ces potentialités, force est de constater que, de nos jours, faute
de stratégie d’accueil, les usagers, quel que soit leur type de loisirs, vont pratiquer
ailleurs qu'en rivière Dordogne, sur des zones équipées et mises en sécurité.
Par ailleurs, si la rivière doit redevenir un élément fondamental et structurant du
développement des deux Pays, il convient d’y associer organiquement les nécessités de
gestion d’un milieu fragilisé par des années de désintérêt, voire d'abandon, et les
occurrences d'aménagement socio-économiques. La réappropriation de l’espace rivière et
son développement vont de pair, et passent par le maintien d’usages touristiques,
agricoles et piscicoles, … de la Dordogne, et reposent sur la forte volonté exprimée par
les collectivités locales, et sur leur engagement énergique à réhabiliter la rivière, tant
dans ses aspects environnementaux, qu'économiques, sociaux et culturels.
La qualité de l’eau, l’entretien et la gestion du lit, des berges, des paysages et du
patrimoine culturel, le maintien d’une faune et d’une flore spécifiques, sont autant de
préalables majeurs à une bonne gestion durable de l’espace valléen de la Dordogne, et à
sa mise en valeur raisonnée au bénéfice des générations futures.
Le contrat de rivière dans lequel s'engagent les Pays du Libournais et du Grand
Bergeracois se veut ainsi une action qui ouvre sur une gestion intégrée des hommes et
des milieux de la rivière, dans une perspective ouverte d'avenir et de développement
harmonieux et soutenable. Il participe ainsi à l'émergence des projets de territoires
propres à chacun de ces Pays.
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Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Les démarches de création des Pays, initiées à partir de 1999, ont permis de fédérer les
acteurs locaux du développement, mais aussi les populations elles-mêmes autour de la
volonté commune de faire émerger un projet collectif, qu'il faudra exprimer dans la
durée.
A ce titre, la réalisation de la Charte du Pays du Libournais a permis que s'exprime
notamment un engagement fort de tous en direction des espaces naturels qui
caractérisent ce territoire, et au premier rang desquels la rivière Dordogne joue un rôle
prépondérant. La gestion de ces espaces, dans leur diversité, constitue une des clés de la
stratégie d'aménagement élaborée.
Plus spécifiquement, la rivière Dordogne et l'ensemble du bassin versant qu'elle draine
constituent des facteurs d'attractivité forts pour un espace proche d'une agglomération
importante constituée autour d'une capitale régionale. C'est ainsi, que la qualité
écologique et la valeur esthétique que représente la basse vallée de la Dordogne sont
non seulement bénéfiques pour le cadre de vie des populations libournaises, mais
constituent aussi des atouts de développement économique, touristique et d'identité
culturelle. Leur protection et leur mise en valeur sont donc devenues une impérieuse
nécessité, tant pour ses enjeux d'attractivité que pour garantir à chacun des libournais
son droit à vivre dans un environnement de qualité.
La préoccupation de développement durable doit alors conduire les décideurs locaux à
favoriser l'émergence d'un "aménagement de l'environnement". La prise en compte de
l'environnement, et ici plus spécifiquement la reconsidération de l'espace rivière, n'est
pas subie mais intégrée au processus de développement local. De contrainte,
l'environnement devient un capital, le support d'un développement durable effectivement
maîtrisé. Mal identifié, un territoire banal n'est pas un espace moteur. Il ne suscite pas
l'adhésion, ni le désir de le respecter, d'y vivre ou d'y entreprendre. Préserver et
développer ce capital répond ainsi à trois enjeux majeurs pour le Pays du Libournais :
- la préservation de l'écosystème qu'induit la rivière Dordogne, dans un but de
conservation et de transmission aux générations futures,
- la valorisation de l'atout que représente la rivière Dordogne, dans un but
offensif et promotionnel,
- l'organisation spatiale dans un but de qualifier les espaces, de les gérer dans
leur diversité et d'affirmer nos volontés,
- la sensibilisation et l’éducation à l’environnement.
La Charte de Développement du Pays du Grand Bergeracois, quant à elle, a abouti à la
définition de la vallée de la Dordogne comme l’axe fédérateur du territoire, par
l’ensemble des acteurs locaux, élus et socioprofessionnels du Conseil de Développement,
sur le plan humain, par la concentration de la population dans sa vallée, sur le plan
économique et plus largement sur le plan identitaire.
La rivière est cependant restée sous-exploitée depuis qu’elle ne joue plus par elle-même
un rôle économique. L’ambition du Pays du Grand Bergeracois est de redonner un sens
concret à cette rivière qui est liée étroitement à l’histoire du territoire.
La Charte insiste pour cela sur la nécessité de favoriser une gestion concertée et durable
de cet espace, afin d’en concilier la préservation et la valorisation.
La rivière et sa vallée forment un espace multifonctionnel. Les acteurs du Bergeracois
s’attachent donc à sa valorisation en poursuivant des objectifs indissociables :
- la connaissance et, par conséquent, la protection du milieu,
- la pérennité des activités économiques attenantes,
- le développement de filières économiques durables, notamment le tourisme,
- la redécouverte et la réappropriation par la population résidente de son
patrimoine,
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- le respect d’un cadre paysager remarquable, au centre de la notion de qualité
de vie, sur laquelle s’appuie en grande partie l’attractivité du territoire.
- la sensibilisation et l’éducation à l’environnement.
A l’échelle de l’ensemble du bassin, la Basse Dordogne représente alors un enjeu
important, d'autant qu'il s’agit de la partie la plus peuplée et la plus urbanisée. Elle est
aussi le réceptacle des eaux circulant sur un territoire de 25 000 km². Elle est le passage
obligé pour les poissons migrateurs qui remontent vers leurs frayères. Elle est enfin
l’emblème d’une rivière navigable riche d’un patrimoine et d’une culture de la vie fluviale
porteuse d'un développement potentiel pour les hommes, qu'il convient d'écrire
maintenant au travers d'un contrat de rivière de la basse vallée de la Dordogne.
C’est pour cela que les deux Pays ont décidé de s’associer à l’établissement public
EPIDOR, qui depuis sa création en 1991 s’est donné pour mission d’élaborer des
stratégies de gestion et de développement des cours d’eau dans le bassin de la
Dordogne. Il vise aussi à favoriser la coordination interrégionale et interdépartementale
sur ce territoire. Par ailleurs, ce choix des Pays respecte pleinement le code de
l’environnement qui identifie les Etablissements Publics Territoriaux de Bassin comme les
organisations privilégiées pour servir une gestion coordonnée, harmonieuse et durable
des rivières.
Afin que cette chaîne de co-responsabilités soit complète, les deux Pays et EPIDOR
rappellent et confirment la mission des acteurs locaux : collectivités locales, EPCI et
associations, à qui il reviendra in fine, au-delà de leur participation aux instances
délibératives, le soin de mettre en œuvre les politiques de terrain, de définir les
modalités de la gestion et du développement durable des territoires sur lesquels ils
fondent leurs projets, dans le cadre des chartes de territoire respectives à chaque Pays.
Au regard de ces dispositions dont l'aboutissement est la mise en commun de toutes
compétences au service de la rivière, EPIDOR assurera l'animation et la mise en œuvre
du contrat de rivière basse vallée de la Dordogne, fort de son expérience de trois
contrats de rivière déjà menés sur la Haute Dordogne, la Cère et le Céou, et de plus de
dix années d’études et d’observations réalisées sur la basse Dordogne.
L’implication commune des deux Pays et d’EPIDOR est une nécessité et une garantie de
réussite pour mener à bien ce contrat de rivière, dont l’une des originalités réside dans la
dimension du territoire et dans l’importance de l’axe fluvial.
Serge FOURCAUD
Président du Pays du Grand Bergeracois
Bernard CAZEAU
Président d'EPIDOR
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Serge MORIN
Président du Pays du Libournais

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Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Introduction
De nombreux projets de mise en valeur économique et touristique émergent depuis
quelques années le long de la basse vallée de la rivière Dordogne. En effet, les
collectivités riveraines souhaitent renforcer le potentiel de développement de la rivière et
de sa vallée, notamment à travers les activités nautiques, la mise en valeur paysagère et
touristique des berges et des milieux naturels. Mais la mise en œuvre de ces projets
rencontre un certain nombre de difficultés, tant sur le plan technique, avec la nécessité
parfois de devoir coordonner les opérations sur un territoire qui concerne plusieurs
maîtres d’ouvrages, que sur le plan financier. Leur conduite nécessite par ailleurs une
articulation étroite avec les politiques de gestion de la ressource et des milieux
aquatiques. En effet, d’une part, tout le potentiel de développement envisagé autour du
fleuve Dordogne dépend avant tout de la qualité de l’environnement fluvial. D’autre part,
il apparaît essentiel de prévoir et de maîtriser l’impact des projets de développement afin
que ceux-ci restent compatibles avec les objectifs de préservation et de restauration de
la rivière.
Face à ces constats, les Pays du Libournais et du Grand Bergeracois se sont rapprochés
pour réfléchir à la manière de conduire un projet coordonné de gestion de la rivière
souhaité par les collectivités riveraines. Ce projet serait mené en concertation et en
synergie et intégrerait aux projets de mise en valeur, les aspects environnementaux
indispensables de tout projet de développement durable. Aucun outil de gestion classique
n’étant à l’heure actuelle capable de supporter ces deux volets, une solution originale a
été imaginée en ajoutant à l’outil « contrat de rivière », principalement ciblé sur les
actions de restauration du bon état écologique des cours d’eau, un programme de
développement des activités nautiques et touristiques liées à la rivière. Pour procéder à
l’élaboration du projet de « Contrat Basse Dordogne », les Pays se sont appuyés sur
l’expérience de l’établissement public EPIDOR, qui possède des compétences reconnues
en matière de gestion des milieux fluviaux et des activités aquatiques, et qui assure la
gestion de trois contrats de rivière sur la Haute Dordogne, sur la Cère et sur le Céou. Un
élément important de ce partenariat se situe dans le lien étroit qui s’établit ainsi entre les
projets de développement local de la basse Dordogne et les politiques de gestion de l’eau
du bassin versant.
Le présent document constitue le dossier sommaire du Contrat Basse Dordogne. Il
présente le contexte géographique, socio économique, politique et l’état de motivation
dans lequel s’inscrit le projet de contrat. A partir de celui-ci, il justifie une approche
centrée sur l’axe fluvial, de Limeuil, confluence avec la Vézère, au Bec d’Ambès,
confluence avec la Garonne. A l’appui d’un livret cartographique présenté en annexe, il
propose ensuite sur ce territoire un diagnostic des problématiques et des outils de
gestion en place, en liaison notamment avec les préconisations du SDAGE Adour
Garonne. Puis il expose le contenu précis d’un projet de gestion et de développement en
identifiant, pour chaque thème, les documents de référence (études, schémas,
stratégies…), les études complémentaires qui seront à réaliser dans le cadre des études
préalables au contrat, ainsi que les actions qui sont d’ores et déjà prêtes à être engagées
au sein des cadres de gestion existants. Il distingue clairement les actions relevant de la
politique classique des contrats de rivière et les actions d’une politique de développement
touristique local. Le dossier analyse enfin l’organisation territoriale et administrative du
territoire retenu et propose un cadre de partenariat pour l’élaboration et le suivi du
Contrat Basse Dordogne.
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1 Le contexte du projet
1.1 Le bassin de la Dordogne
Le bassin de la Dordogne est une entité hydrographique qui sert de référence à nombre
de procédures de gestion. Le Comité de bassin Adour Garonne possède d’ailleurs une
commission géographique Dordogne et il existe un établissement public territorial de
bassin à l’échelle de ce territoire : EPIDOR.
D’une superficie totale de 25 000 km², le bassin de la Dordogne s’étend depuis le massif
du Sancy jusqu’à l’Estuaire de la Gironde, en traversant les contreforts cristallins et
métamorphiques du Limousin, les plateaux karstiques du Quercy et du Périgord puis les
plaines d’Aquitaine. Il recoupe ainsi des problématiques assez variées. L’axe Dordogne
lui-même représente un linéaire de 475 km (cf. livret carto. p 1).
Les principales procédures qui structurent actuellement la gestion de l’eau et des milieux
sur le bassin sont :
- la mise en œuvre de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (cf. livret carto.
p 2 & 3), qui s’inscrit à l’échelle du district hydrographique Adour Garonne, dont
l’état des lieux a été réalisé à partir d’un pilotage local, au niveau du bassin de la
Dordogne ;
- les plans de gestion d'étiage (PGE) (cf. livret carto. p 4) sur le bassin Isle–Dronne
(en cours de signature) et sur le bassin Dordogne – Vézère (en cours de
lancement) ;
- la lutte contre les inondations (cf. livret carto. p 5) comprenant notamment des
actions de prévision, pilotées par le service de prévision des crues du bassin de la
Dordogne, et un plan de prévention élaboré à l’échelle du bassin versant ;
- le plan de réduction des éclusées (cf. livret carto. p 6), qui s’inscrit dans le cadre
d’un défi territorial porté au niveau du bassin de la Dordogne ;
- le plan de gestion des poissons migrateurs (cf. livret carto. p 7), élaboré par le
comité de gestion des poissons migrateurs, qui prévoit une mise en œuvre à
l’échelle du bassin de la Dordogne ;
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- la procédure Natura 2000 qui concerne l’ensemble de l’axe fluvial Dordogne, visà-vis
notamment de la conservation des populations exceptionnelles de poissons
migrateurs présentes sur le bassin ;
- l’élaboration d’une stratégie de développement touristique (cf. livret carto. p 8) à
l’échelle du bassin de la Dordogne, initiée notamment par une étude de marketing
touristique ;
- les chartes de Pays et les procédures qui les accompagnent.
Ces procédures disposent chacune de leur propre dynamique qu’il est souhaitable de ne
pas perturber en essayant de les traiter à une autre échelle. Ce ne sont donc pas sur ces
thèmes que se fonde l’idée d’un contrat de rivière sur la basse Dordogne. Il est
néanmoins essentiel d’intégrer leur existence en amont de la réflexion, de façon à
trouver la meilleure façon, pour un contrat de rivière, de les accompagner, de les relayer
et de les compléter.
1.2 L’émergence de l’entité basse Dordogne
Il existe des problématiques plus locales mises en avant par les acteurs riverains, qui
s’expriment d’une façon assez similaire sur toute de la basse Dordogne. Ces questions,
qui pourraient trouver des solutions communes sur un ensemble homogène, sont à la
base d’une dynamique cohérente aujourd’hui prête à s’engager.
L’émergence de l’entité basse Dordogne s’explique en grande partie par la cohérence
géographique de ce territoire.
La basse Dordogne offre une homogénéité certaine sur le plan physique. La Dordogne en
aval de Limeuil se distingue en effet de la partie moyenne et haute du fleuve par ses
caractéristiques de rivière de plaine, avec un lit à chenal unique évoluant dans une large
vallée et aux reliefs peu marqués. Les îles et les bras morts très développés sur la
moyenne Dordogne sont ici rares.
Sur le plan hydrographique, la basse Dordogne est aussi un ensemble cohérent (cf. livret
carto. p 9). A l’amont, deux grands sous bassins confluent : la Vézère (3 700 km²) et la
Dordogne amont (9 600 km²). Tout à l’aval, dans la partie soumise à l’influence des
marées, se déverse le sous bassin de l’Isle (7 500 km²). En dehors de ces grands
ensembles, la Dordogne ne reçoit que des petits affluents, dont le plus grand des bassins
versants n’excède pas 320 km² de superficie.
La basse vallée de la Dordogne s’individualise également par sa socio économie.
L’urbanisation et l’industrialisation y sont plus importantes que dans le reste du bassin.
Les principaux foyers se concentrent autour de Bergerac, de Libourne, ainsi que d’un
ensemble s’étendant entre Saint Loubès et Saint-André-de-Cubzac, marquant la
périphérie de l’agglomération bordelaise. L’activité agricole dominante, principalement la
viticulture et l’arboriculture, est également particulière à cette partie du bassin.
Mais l’un des principaux atouts d’une dynamique coordonnée à l’échelle de l’entité basse
Dordogne est certainement la volonté politique et la motivation des acteurs qui s’est
exprimée pour engager une action commune. Cette intention se manifeste par le
rapprochement des pays du Libournais et du Grand Bergeracois. Tous les deux sont
fortement concernés par la vallée de la Dordogne, qui occupe une partie importante de
leur territoire. Cet aspect ressort clairement des deux chartes de développement
rédigées par chacun des pays. Ils comptent maintenant s’associer pour traiter ensemble
les problématiques liées à ce territoire. Pour le faire ils souhaitent s’appuyer sur EPIDOR
qui par ailleurs est certainement l’organisation la plus à même de garantir les liens avec
les stratégies de gestion plus globales du bassin versant.
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1.3 Les Chartes de Pays et le projet de développement des
rivières
Dans le cadre des chartes des pays du Libournais et du Grand Bergeracois, les rivières
sont identifiées comme des espaces majeurs de culture, d’économie, d’environnement et
de cadre de vie. Après plusieurs années d’oubli voir d’abandon, ces espaces retrouvent
leur intérêt propre relativement au développement des territoires et à l’enrichissement
tant économique que culturel des populations.
Le projet de développement durable prôné par les deux pays est conçu selon les axes
suivants. Un tourisme s’appuyant sur les richesses environnementales de la rivière et
selon une logique de pérégrination tant sur la rivière qu’autour de la rivière. En ce sens,
la Dordogne constitue à la fois le support du tourisme, l’environnement du tourisme et
l’image de marque du tourisme ainsi promu.
Les chartes de pays établies à partir de la synthèse de nombreux débats avec l’ensemble
des forces vives des territoires ont mis en exergue l’objectif stratégique à long terme
ainsi défini. Les rivières et leurs environnements représentent aussi bien des atouts que
des risques. Ils doivent êtres considérés comme un bien commun et partagés entre les
différents usagers ce qui induit la notion de coresponsabilité.
1.4 Vallée ou bassin ?
Les principes de gestion par bassin versant mis en avant par la loi sur l’eau inciteraient,
pour traiter la problématique de la basse Dordogne, à travailler sur un territoire de
25 000 km², ce qui est très au delà de la valeur moyenne d’environ 1 000 km²
habituellement rencontrée pour la mise en œuvre de contrats de rivière. La définition
d’un périmètre pertinent doit donc reposer sur un compromis, qui concilie les impératifs
d’une analyse technique de qualité et d’une bonne opérationnalité.
Les arguments exposés précédemment individualisent clairement l’entité vallée basse
Dordogne comme un ensemble cohérent.
Les petits affluents, qui constituent le bassin versant « latéral » de la basse Dordogne,
ont une longueur qui varie entre 10 et 50 km, et une largeur qui n’excède généralement
pas quelques mètres. Leur gestion se pose de façon assez différente de celle du fleuve,
qui mesure plus de 100 mètres de large et dont le débit moyen s’élève à plusieurs
centaines de mètres cubes par seconde. De plus, les nombreux affluents (Couze, Conne,
Caudeau, Eyraud, Gardonnette, Seignal, Estrop, Soulège, Durèze, Lidoire, Engranne,
Vayres, Laurence, Virvée, Moron) offrent des contextes très différents les uns des autres
(situation de plateaux vs. situation de marais ; géologie karstique vs. géologie
alluvionnaire ; contexte rural vs. contexte urbanisé…). Les motivations locales pour y
engager des actions sont également très hétérogènes : forte volonté sur certains,
inexistante sur d’autres.
En intégrant d’emblée au projet les questions liées aux affluents, il existe un risque de se
disperser, en multipliant les problématiques traitées, et de diluer la motivation exprimée
par les partenaires. L’extension du périmètre « vallée » au périmètre « bassin » fait par
ailleurs passer la superficie du territoire de 700 à plus de 3 000 km², le nombre de
communes concernées de 102 à 340, le nombre de communautés de communes de 17 à
34 et le nombre d’habitants de 178 000 à 284 000. Ces chiffres, qui dans le cas de la
seule vallée sont déjà important par rapport aux moyennes des contrats de rivière,
deviennent démesurés dans le cas d’un périmètre étendu au bassin latéral.
Pour se doter des meilleures conditions d’entretenir une démarche dynamique, il est donc
proposé de concentrer le projet sur l’axe fluvial qui constituera l’épine dorsale du projet.
Pour traiter les problématiques qui s’y rapportent, il sera certainement nécessaire
d’intervenir sur les confluences, sur la vallée, voire de remonter sur certains affluents, en
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Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
partenariat avec les structures actives dans ce domaine. Certaines priorités, identifiées
sur certains affluents pour la mise en œuvre de la Directive Cadre européenne sur l’Eau
pourront également être prises en compte par le contrat, sur le thème principalement de
la restauration de la qualité des eaux.
Par ailleurs, les principes de gestion et de concertation mis en place autour du contrat de
vallée pourront jouer un rôle de locomotive et servir d’appui aux dynamiques connexes
qui pourront s’engager sur les affluents.
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2 Diagnostic : l’eau, les milieux et les
activités sur la basse Dordogne
2.1 Hydrographie
(cf. livret carto. p 10)
La Dordogne entre Limeuil et le Bec d’Ambès représente un linéaire de 180 km. La
superficie de la vallée représente environ 730 km², avec une largeur variant entre 2 km
et 11 km.
La basse Dordogne naît de la confluence de la Vézère (bassin versant de 3 700 km²) et
de la Dordogne amont (bassin versant de 9 600 km²).
Elle est régulièrement alimentée par de petits affluents qui drainent les plateaux bordant
la vallée. Les principaux sont d’amont en aval :
- en rive gauche la Couze (long. 30 km), la Conne (long. 23 km), la Gardonnette
(long. 24 km), le Seignal (long. 22 km), la Durèze (long. 16 km), l’Engranne
(long. 22 km), le Vayres (long. 22 km), la Laurence (long. 15 km),
- en rive droite, le Caudeau (long. 38 km), l’Eyraud (long. 21 km), l’Estrop (long.
18 km), la Lidoire (long. 49 km), la Virvée (long. 17 km), le Moron (long. 24 km).
L’Isle (bassin versant de 7 500 km²) se déverse dans la Dordogne à Libourne, dans la
partie aval, en zone d’influence des marées, à environ 40 km de l’estuaire de la Gironde.
2.2 Géomorphologie
(cf. livret carto. p 11)
Dans la partie amont de la basse vallée, la rivière forme les méandres de Limeuil et de
Trémolat, encaissés dans les calcaires du Crétacé. Ces formations occupent la bordure
occidentale du vaste massif karstique des causses du Périgord et du Quercy. Au niveau
de Lalinde, la vallée se réduit en un étroit sillon. Un peu à l’amont de Bergerac, la vallée
s’élargit dans les formations détritiques continentales du tertiaire et du quaternaire. Les
terrasses anciennes, les plus élevées, sont très étendues et bordent la vallée. La plaine
alluviale et les basses terrasses, qui bordent le cours d’eau, sont en général séparées du
lit de la rivière par un bourrelet alluvial. Dans la partie la plus aval, celui-ci a souvent été
renforcé pour former de véritables digues. Peu après Castillon-la-Bataille, la Dordogne
s’épanouit dans une vallée de plus en plus large. L’altitude de la basse vallée varie de la
cote zéro dans les zones basses jusqu’à 100 à 150 mètres aux sommets des versants.
2.3 Hydrologie
(cf. livret carto. p 12)
Le climat de la basse vallée est soumis aux influences océaniques. Le régime
hydrologique est de type pluvial avec de hautes eaux hivernales et printanières et un
étiage estival souvent sévère. Le débit moyen annuel à Bergerac est de 280 m 3 /s. La
crue maximale enregistrée est celle du 15 janvier 1962 avec 2600 m 3 /s.
Le régime subit d’importantes fluctuations artificielles, conséquence de l’activité des
barrages hydroélectriques du Massif Central. Les lâchés d’eau importants, appelés
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éclusées, peuvent se traduire par des variations importantes et rapides du débit, surtout
en hiver et au printemps, période stratégique pour la production hydroélectrique. En
période estivale, de forte fréquentation touristique, une consigne de sécurité est imposée
aux exploitants des barrages pour limiter ce phénomène. Les barrages hydroélectriques
de Mauzac, Tuilières et Bergerac quant à eux fonctionnent « au fil de l’eau » et n’ont
qu’une très faible influence sur le régime hydrologique.
A Pessac-sur-Dordogne (33), le début de l’influence de la marée se fait sentir, mais le
phénomène d’inversement des écoulements n’intervient vraiment qu’à l’aval de Castillonla-Bataille,
plus précisément en aval du site des « graviers de Vignonet ».
Cette limite correspond également à celle de l’extension amont du bouchon vaseux. Ce
dernier semble se densifier depuis quelques années. Plusieurs causes sont évoquées
(extraction de granulats, modification des débits…) mais à ce jour aucune étude n’a
expliqué le constat. Le mascaret remonte jusqu’à l’amont de Libourne, ce phénomène
spectaculaire se produit lors de la conjonction d’une forte marée montante et d’un faible
débit de la Dordogne.
Les enjeux en matière de gestion quantitative concernent deux aspects :
- les débits d'étiage : les débits de la Dordogne sont naturellement faibles en été. Le
SDAGE Adour-Garonne fixe des valeurs minimales à respecter. Sur le point de
contrôle de Bergerac, le Débit Objectif d'Etiage (débit minimum à respecter 4 années
sur 5) est de 33 m3/s et le Débit de Crise (débit à tenir en toute circonstance) est de
16 m3/s. Les objectifs et les règles de gestion dans ce domaine seront traités dans le
cadre du Plan de Gestion d'Etiage Dordogne – Vézère, qui sera engagé en 2004. Le
PGE Isle-Dronne est en cours de validation. Il prend en compte les enjeux de la
Dordogne fluvio-estuarienne.
- Les éclusées : les variations artificielles de débit et de hauteur d'eau induites par le
fonctionnement des barrages hydroélectriques de la haute Dordogne se font sentir
jusqu'à la zone d'influence des marées. La perturbation des régimes hydrologiques au
pas de temps journalier, hebdomadaire et saisonnier a des impacts sur les milieux et
les usages. Après l'étude réalisée en 2001, un programme expérimental de réduction
des éclusées et de leurs impacts est en cours d'élaboration. Il sera mis en œuvre
dans le cadre d'un Défi Territorial de l'Agence de l'Eau en 2005 et 2006.
2.4 La qualité des eaux
(cf. livret carto. p 13)
La qualité des eaux de la basse Dordogne est pour partie héritée du reste du bassin
versant. Elle est également liée aux caractéristiques d’une rivière de plaine, large et
lente. Les eaux de la Dordogne sont donc naturellement chargées en sels dissous. Les
valeurs moyennes restent toutefois assez peu élevées pour une rivière de cette
importance qui draine un bassin de 25 000 km². La teneur en nitrates est par exemple
souvent inférieure à 10 mg/l, la norme de potabilité étant de 50. En ce qui concerne le
taux de matières en suspension, très bas en certaines périodes, il peut rapidement
monter en période de hautes eaux. La température varie selon les cycles saisonniers. Elle
dépasse fréquemment la valeur de 25°C en été.
Cinq points de suivi appartenant aux réseaux classiques d’observation permettent de
disposer d’information sur la qualité des eaux de ce secteur.
14

Code
station
05046000
05045000
05047000
05047600
05048210
05026000
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Nom Dépt Localisation Réseau
La Dordogne à
Pessac
La Dordogne à
Branne
La Dordogne en
aval de Bergerac
La Dordogne à
Cours de Pile
La Dordogne à
Trémolat
La Dordogne au
Port de St Pardon
15
Mise en
service
24 Pont de Pessac R.N.B. 1971
Mise hors
service
33 Pont de la N136 à Branne I.N.P. 1971 1971
24 Pont de la D4 à Gardonne R.N.B. 1971
24
Pont reliant la N660 à la
D37 à Cours de Pile
R.C.A.
(A.G.)
1975
24 Pont de la D31 à Trémolat R.N.B. 1975
33
Port de St-Pardon, aval du
confluent avec le Gestas
R.N.B. 1971
Objectif
qualité
Sur la basse Dordogne, il faut distinguer trois secteurs sur lesquels la qualité de l’eau
n’évolue pas de la même façon.
La partie amont située entre Limeuil et Bergerac est essentiellement constituée des
retenues de barrages de Bergerac, Tuilières et Mauzac. Les écoulements sont très lents
et les profondeurs importantes. Les phénomènes de décantation et de stratification
dominent, pouvant favoriser à certaines périodes le développement d’algues et de
plancton.
Sur la partie médiane, entre Bergerac et Castillon-la-Bataille, la rivière est plus courante,
les zones de radiers alternent avec des biefs plus profonds. Cette zone est propice à
l’autoépuration, les bancs de graviers jouent le rôle de filtres et la faible épaisseur d’eau
favorisent l’action des ultraviolets.
En aval de Castillon-la-Bataille, l’action de la marée permet le développement d’un
bouchon vaseux où les phénomènes d’adsorption modifient complètement les échanges
et les équilibres chimiques. Un réseau de mesure est actuellement en cours d’installation
à l’échelle du système Gironde-Garonne-Dordogne pour tenter de mieux comprendre le
fonctionnement et l’évolution de ce bouchon vaseux.
Du point de vue bactériologique, les études menées en 1994 par EPIDOR montrent que la
bonne qualité générale de la basse Dordogne peut rapidement se dégrader lors
d’épisodes particuliers, après des orages notamment. Les données de suivi régulier sont
actuellement trop rares pour bien apprécier cet aspect de la qualité des eaux.
On observe, sur la basse Dordogne, une abondance d’objets flottants, principalement des
débris végétaux issus de l’ensemble du système Dordogne. Ils contribuent avec ceux de
la Garonne à la pollution des plages de l’Atlantique et représentent une contrainte et
parfois un danger pour l’exercice des activités sur la basse Dordogne (pêche,
navigation…). Une politique d’entretien menée sur l’ensemble du bassin est de nature à
réduire le volume de ces corps flottants. Mais ceux-ci représenteront toujours un volume
suffisamment important pour causer des nuisances. Un point de collecte, placé
suffisamment en aval, permettrait d’envisager le retrait et le traitement de la plupart des
apports et résoudrait en grande partie les problèmes causés sur la basse Dordogne, sur
l’estuaire et sur le littoral.
2.5 Les milieux
(cf. livret carto. p 14, 15 & 16)
Dans le contexte d'une vallée marquée par le développement d’un tissu urbain et
industriel et par les infrastructures routières et ferroviaires, certes assez lâche mais bien
présent, les milieux d’intérêt écologique sont en grande partie situés sur ou à proximité
immédiate de la Dordogne : îlots, bras morts, forêts alluviales, prairies. Certaines parties
des coteaux présentent des boisements intéressants. Certains de ces milieux sont classés
1B
3
1B
1B
1B

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
en zone d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) ou bien en Zone
d’Intérêt pour la Conservation des Oiseaux (ZICO).
Les terres riveraines de la Dordogne en aval de Branne (33) forment des zones
facilement inondables (les zones de palus), protégées par des digues. Les palus sont des
dépressions situées au sein des méandres en dessous des plus hautes eaux de la
Dordogne. Ils sont drainés par un réseau complexe de canaux, de fossés réguliers
appelés jales ou esteys. Des vannes et des pelles assurent le drainage à marée basse des
terres détrempées par l’affleurement de la nappe phréatique et évitent la remontée des
eaux salées à marée haute. Les palus, caractéristiques du système fluvio-estuarien, sont
délimités par des bourrelets fluviaux composés de sable et de vase. Ce sont des zones
d’intérêt patrimonial au niveau végétal et animal. Nombreuses espèces d’oiseaux
migrateurs y trouvent refuge. Certains sites ont été classés par les départements en
Espace Naturel Sensible et font l'objet de plans de gestion particuliers. Par ailleurs les
orientations fixées en matière d’urbanisme par les Plans de Prévention des Risques
d’Inondation posent des règles nouvelles pour l’utilisation de ces zones, avec des
conséquences possibles pour leur future évolution.
Les berges de la Dordogne constituent des zones sensibles tant du point de vue des
milieux que des usages : protection contre l'érosion par la rivière, fréquentation
touristique. Les études réalisées ou en cours sur l'ensemble du linéaire de la basse
Dordogne montrent que les zones d'érosions sont peu nombreuses et menacent rarement
les infrastructures et les activités. Par contre, elles mettent en évidence un besoin
d'entretien régulier et adapté. La mise en œuvre de ces interventions s’avère parfois
problématique lorsqu’il s’agit d’intervenir à la fois sur le Domaine Public Fluvial (talus de
berges) et chez des propriétaires privés (sommet de berge). Chacun répond en effet à un
régime juridique et à des règles propres qui complexifient fortement les interventions.
On trouve également, dans le lit majeur, d’anciens sites d’extractions de granulats qui
forment aujourd’hui des milieux humides nouveaux, remarquables pour bon nombre
d’espèces. Leur gestion peut également constituer un enjeu environnemental important.
2.6 La faune et la flore
La basse Dordogne offre une grande richesse piscicole. On y retrouve la majorité des
espèces de la zone à brême : gardons, ablettes, brèmes, carpes, sandre, silure. Sur la
partie aval, la dynamique fluvio-estuarienne permet la présence du flet et du bar.
La basse Dordogne est surtout réputée pour ses poissons migrateurs : esturgeon,
saumon, truite de mer, lamproie marine, lamproie fluviatile, anguille, grande alose, alose
feinte. Selon leur cycle biologique ils exploitent différemment le milieu :
- Le saumon et la truite vivent et se reproduisent sur la Dordogne amont et ne font que
transiter sur la basse rivière.
- Pour la grande alose, la lamproie marine, la lamproie fluviatile et l’anguille, la basse
Dordogne constitue la limite aval de leur aire fluviale de développement.
- Pour l’alose feinte, le mulet, le flet et l’esturgeon la basse vallée comprend la totalité
de leur habitat fluvial et permet le développement de leur population.
L'équipement des barrages de Bergerac, Tuilières et Mauzac en ouvrages de
franchissement a permis la reconquête de la moyenne et haute Dordogne par le saumon,
l'alose et la lamproie. Des améliorations restent néanmoins à apporter sur ces obstacles,
vis-à-vis notamment de la dévalaison. Des démarches ont été entreprises en ce sens
dans le cadre des programmes de restauration des poissons migrateurs.
Une réflexion concerne par ailleurs l’amélioration de la connexion de l’axe Dordogne avec
son réseau d’affluents, en vue de faciliter l’accès des anguilles à leurs habitats sur le
16

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
réseau secondaire. Cette réflexion s’intègre dans le cadre plus large d’un programme
européen Interreg III, baptisé Indicang.
La présence des espèces migratrices a motivé l'inscription du lit de la Dordogne à
l'inventaire des sites Natura 2000.
Les palus de la basse vallée, abritent deux mammifères aquatiques classés espèces
d’intérêt communautaire : la loutre commune (Lutra lutra) et le vison d’Europe (Mustela
lutreola). Ces zones humides représentent aussi un site de grand intérêt pour les oiseaux
d’eau.
Sur ces mêmes secteurs, on rencontre des espèces végétales d’intérêt patrimonial telles
que l’Angélique à fruits variables (Angelica heterocarpa), la nivéole d’été (Leucojum
aestivum), la Gratiole officinale (Gratiola officinalis) et la pulicaire vulgaire (Pulcaria
vulgaris). Ces espèces sont protégées à l’échelle nationale ou communautaire.
Certaines espèces introduites perturbent le fonctionnement des milieux. Des végétaux
tels que la renouée du japon empêchent le développement de la strate arbustive des
berges, qui est essentielle pour leur stabilité. Des espèces végétales comme la jussie
posent le risque de fermeture des milieux et d’asphyxie des zones de bras mort. Parmi
les espèces animales, le ragondin et le rat musqué font l'objet depuis plusieurs années de
campagnes d'éradication en raison des dégâts qu'ils occasionnent aux cultures et aux
berges. D'autres espèces moins connues ou d'introduction plus récente représentent une
menace pour les peuplements autochtones : silure glane, écrevisse de Louisiane, crabe
chinois, grenouille taureau.
2.7 Les paysages
(cf. livret carto. p 17)
Le Plan Paysages de la vallée de la Dordogne réalisé en 1994 identifie six entités
paysagères sur la basse vallée de la Dordogne.
- "De Limeuil à Mauzac, ou la leçon de géographie" : ce sont les paysages des grands
cingles de Limeuil et de Trémolat.
- "De Mauzac à Cours-de-Pile, des terrasses sur la Dordogne" : c’est un secteur en
pleine mutation. La route en rive droite parallèle au coteau structure l’urbanisation et
l’étire le long de son axe. Les établissements industriels sont plus ou moins vétustes.
L’activité agricole est principalement présente en rive gauche. Le canal de dérivation
de Lalinde longe la rivière en rive droite.
- "De Cours-de-Pile au Fleix, l’essor de la vigne" : la Dordogne forme des méandres
dans une vallée élargie, où se développent les vergers, le maïs et les prairies. La
vigne occupe les coteaux. L’urbanisation reste diffuse et les nouvelles constructions
ont tendances à noyer le patrimoine architectural.
- Du Fleix à Castillon-la-Bataille, entre vergers et vignobles : La vallée s’inscrit entre
deux coteaux s’évasant peu à peu vers l’aval. Les points élevés constituent des
belvédères. Le paysage est animé et diversifié du point de vue agricole. On retrouve
un patrimoine rural vernaculaire abondant constitué de nombreux ports et petits
aménagements en bordure de rivière.
- "De Castillon-la-Bataille au pont de Cubzac entre vignobles et marais" : le fond de la
vallée se caractérise par le paysage des palus où subsistent les traces d’un bocage de
chênes et de frênes. Les bords de la Dordogne sont occupés par de nombreux petits
ports attenants aux villages. Sur ce linéaire, la Dordogne a contribué à façonner le
terroir exceptionnel constituant l'ancienne Juridiction de Saint-Emilion, inscrit en 1999
au Patrimoine Mondial de l'UNESCO au titre des paysages culturels.
17

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
- "De Cubzac-les-Ponts au Bec d’Ambés la Dordogne de l’estuaire" : c’est un paysage
marqué par l’ambiance marine et la dissymétrie de la vallée avec les coteaux viticoles
au nord et la plaine de l'Entre-Deux-Mers au sud, marquée par de grandes
installations industrielles.
2.8 Le patrimoine
La basse vallée de la Dordogne est marquée d’une histoire forte qui se traduit aujourd’hui
par la présence de nombreux sites qui retracent les différentes époques.
Ainsi, des villas gallo-romaines aux bastides (Montcaret, Libourne, Sainte-Foy-La-Grande,
Lalinde), la basse vallée de la Dordogne dispose d’un vaste patrimoine architectural.
Ces éléments sont complétés d’un vaste réseau de quais (Bergerac, Tuilières, Castillon-
La-bataille, Flaujagues, Branne, Génissac…), témoins de l’activité marchande de la
Dordogne.
De nombreux châteaux fortifiés ou non selon qu’ils sont issus des guerres ou de la
culture de la vigne (Limeuil, Château de Barrail, de Cadillac-en-Fronsadais, de Vayres, de
La Rivière, de Baneuil ou de Badefols), surplombent la rivière.
Enfin, il faut y ajouter l’impressionnant patrimoine issu des traditions, des métiers liés à
la rivière ou du développement des populations riveraines (demeures, chais, hangar à
tabac, papeterie…).
2.9 La démographie
(cf. livret carto. p 18)
La basse vallée de la Dordogne compte environ 180 000 habitants, soit une densité
comprise entre 70 hab./km² dans la zone amont et 100 hab./km² en aval. L’urbanisation
est plutôt diffuse. Mais elle prend une place croissante dans la vallée au fur et à mesure
que l'on s'approche de Libourne et de l'aire d'influence de Bordeaux. Les deux tiers des
communes ont moins de 1 000 habitants. On trouve deux villes de plus de 20 000
habitants (Bergerac et Libourne) quelques gros bourgs (Lalinde, Sainte-Foy-la-Grande,
Castillon-la-Bataille) et de nombreux villages. La plupart des villages sont construits sur
les anciennes terrasses, à l’abri des crues de la rivière, laissant place aux cultures dans la
plaine. La plaine alluviale et les basses terrasses connaissent un habitat plus diffus.
2.10 L’agriculture
L’activité agricole occupe une place prépondérante dans l’économie de la vallée. Elle est
fondée à l’amont sur la polyculture et l’élevage. Vers l’aval, à partir de Bergerac, la vigne
prend une place prédominante aux côtés du maraîchage et de l’arboriculture. La
maïsiculture se développe et vient souvent remplacer les prairies humides des palus.
Sur la basse Dordogne, l’agriculture est aussi une activité majeure pour la gestion des
espaces et des paysages. Les terrains qui bordent la rivière sont en effet principalement
agricoles. Une grande partie des enjeux de mise en valeur de l’espace fluvial est donc en
lien avec l’activité agricole.
Si l’impact du développement des cultures irriguées reste modéré sur l’axe Dordogne, il
est parfois déterminant sur des petits affluents qui peuvent subir des prélèvements
supérieurs à leur capacité en été. Ces problèmes de déficit estival de ressource en étiage
trouveront des solutions dans la mise en œuvre des plans de gestion d’étiage (PGE)
engagés sur les sous-bassins Isle Dronne et Dordogne Vézère. Dans ces procédures
néanmoins, les plus grandes difficultés consistent à établir les objectifs d’étiage réalistes
18

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
et suffisamment précis, par sous bassins. Etant donnée la faible couverture des affluents
par le réseau de mesure des débits, les connaissances sont certainement aujourd’hui
insuffisantes pour alimenter correctement les réflexions du futur PGE.
2.11 L’industrie
On rencontre dans la basse vallée une industrie basée sur l’agroalimentaire (conserverie,
vinification), la chimie et la papeterie. Le développement de ces activités suit celui de
l’urbanisation le long de l’axe Bergerac – Libourne et en périphérie de l’agglomération
Bordelaise. L’industrie reste assez dispersée et les entreprises sont souvent de petite
taille (conserverie agroalimentaire, coopératives agricoles…). Il existe toutefois des
foyers industriels plus importants au pourtour des agglomérations de Bergerac, de
Libourne et d’Ambès.
Il existe, sur la basse Dordogne, une exploitation hydroélectrique alimentée par trois
barrages au fil de l’eau (usines EDF de Bergerac, Tuilières et Mauzac). Ces barrages
peuvent provoquer des nuisances en concentrant les objets flottants qui dérivent du
bassin amont et qui sont régulièrement relargués à l’occasion de chasses périodiques.
Barrage Volume de la retenue en
m3
Puissance en KW Production Annuelle en
MW/h
Mauzac 1 250 000 18 500 63 000
Tuilière 150 000 37 400 37 400
Bergerac 10 000 1 500 9 200
L’exploitation industrielle des granulats est également assez développée dans le lit
majeur de la Dordogne. Les sites sont exploités pendant une durée limitée. Leur
réhabilitation après exploitation constitue un enjeu important pour les milieux, les
paysages et la mise en valeur touristique de la basse vallée.
2.12 Le tourisme et le patrimoine fluvial
(cf. livret carto. p 19)
La basse vallée possède un potentiel touristique important. Les paysages de la basse
vallée sont riches et diversifiés. Le long passé de la navigation marchande a laissé un
important patrimoine architectural (quais, ports, embarcadères, bastides, bourgs, canal
de Lalinde). Ce patrimoine constitue un point d’attrait pour le tourisme lié au fleuve.
Cependant, il nécessite souvent des investissements importants pour sa conservation et
sa remise en état.
Sa mise en valeur, associée au développement de la navigation, est perçue par les
acteurs locaux comme un élément déterminant pour la navigation de plaisance sur la
basse Dordogne.
Le Pays du Libournais a engagé dès 2003, une étude visant à réaliser un audit des sites
et établir un programme de réhabilitation dans un double objectif de développement des
activités fluviales et de conservation du patrimoine.
La promotion touristique de la basse Dordogne s'inscrit dans celle de l'ensemble de la
vallée. Une étude de marketing touristique de la vallée de la Dordogne a été réalisée par
EPIDOR en 2004. Les réflexions, qui ont associé les services des départements et des
régions concernés, donneront lieu à des actions de communication et de mise en marché
à différentes échelles.
19

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
2.13 Les loisirs nautiques
(cf. livret carto. p 20)
De par la nature du cours de la Dordogne, les usages nautiques prennent différentes
facettes selon les secteurs :
- Sur la Dordogne de Limeuil à Bergerac, les retenues des barrages de Mauzac et de
Bergerac sont utilisées par des gabares, pour le motonautisme, la voile et l’aviron.
Les biefs offrent aussi des possibilités de navigation collective. En outre, la présence
du canal de Lalinde constitue un élément fort qu'il reste à valoriser.
- Sur le secteur médian, de Bergerac à Castillon-la-Bataille, la Dordogne offre des
possibilités de navigation légère à partir d’embarcations individuelles ou de petites
tailles (canoë-kayak, aviron). On retrouve la navigation collective sur les biefs.
- La portion estuarienne (en aval de Castillon-la-Bataille) est adaptée à l’activité de
plaisance. Un développement des programmations de Tour Opérateur sur des
péniches hôtels est envisagé. La navigation de ce secteur est effectuée avec la
marée, elle est tributaire du mascaret. Le phénomène du mascaret attire depuis
quelques années les surfeurs et canoéistes, en particulier sur le site de Saint-Pardonde-Vayres.
L’activité de baignade, la plupart du temps spontanée, concerne différents sites répartis
sur l’ensemble du linéaire. Un schéma interdépartemental des loisirs nautiques sur la
Dordogne a été réalisé par EPIDOR en 1998. Il sert de cadre de cohérence à l'élaboration
des plans départementaux de randonnée nautiques. Le PDRN de la Dordogne a ainsi été
élaboré en 2000.
L’implantation d’un stade d’eaux vives pour la pratique familiale et sportive du canoë et
du kayak est à l’étude sur le barrage de Mauzac.
2.14 La pêche
(cf. livret carto. p 21)
Il existe une activité de pêche professionnelle sur la basse Dordogne. Si cette activité
marque un certain déclin sur l’ensemble du territoire français, la Dordogne apparaît
comme une zone relativement dynamique qui concentre encore un assez grand nombre
d’entreprises de pêche. Celles-ci sont réparties en deux organisations :
- l’association agréée départementale des pêcheurs professionnels en eau douce de
la Gironde (AADPPEDG), qui regroupe environ 80 entreprises.
- L’association agréée interdépartementale des pêcheurs professionnels du bassin
de la Garonne (AAIPPBG), qui compte environ 30 entreprises.
La production piscicole globale représente un chiffre d’affaire de 5 à 10 millions d’euros
sur l’ensemble Gironde-Garonne-Dordogne. Le métier de pêcheur s’inscrit parfois dans le
cadre d’une pluriactivité, surtout dans le secteur amont, en complément d’activités
agricole, touristique, d’élevage piscicole… La pêche professionnelle fait partie du
patrimoine culturel de la région au travers des techniques et de la gastronomie.
L’exploitation porte principalement sur les poissons migrateurs dans la partie aval, et sur
les espèces sédentaires à l’amont. Cette activité souffre de différents problèmes parmi
lesquels la dégradation du milieu naturel, le déclin et les aléas de certains stocks et le
manque de valorisation des produits de la pêche.
La pêche de loisir est pratiquée sur l’ensemble du linéaire. Seize associations agréées de
pêche et de protection des milieux aquatiques (AAPPMA) sont concernées par la basse
Dordogne. Leur action est coordonnée par les fédérations départementales de pêche de
la Dordogne et de la Gironde. Deux associations de pêcheurs amateurs aux engins et
20

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
filets rassemblent les pratiquant de cette activité qui prend des formes très diverses
selon les secteurs de la rivière (carrelets, nasses, filets,…). Des plans départementaux de
gestion piscicole (PDGP) sont en cours de réalisation sur les deux départements.
La pêche de loisir intéresse essentiellement les locaux. Néanmoins, le développement du
tourisme vert induit la présence en été d'une clientèle potentielle pour des produits pêche
que les fédérations tentent actuellement de développer, autour notamment d’espèces
phares comme l’alose ou le mulet.
2.15 La chasse
L’activité chasse le long de la rivière Dordogne concerne, dans le département de la
Gironde, 39 associations de chasse, qui regroupent plus de 3 000 chasseurs. 24 sont des
Associations Communales de Chasse Agréées (ACCA) et 15 de Associations de Chasse
Sociétés de Chasse type 1901.
La chasse du gibier d’eau, qui dépend des milieux aquatiques et humides et qui est de ce
fait concernée par la problématique du Contrat de Basse Vallée, se pratique différemment
selon les espèces recherchées :
• Les anatidés et la Foulque macroule sont chassés principalement à la tonne
(hutte fixe avec appelants disposés sur une mare naturelle ou artificielle) et à la
passée du matin et du soir. 157 tonnes (déclaration préfectorale obligatoire)
sont recensées le long de la Dordogne, de l’Isle aval et du Moron.
• Les limicoles, Vanneau huppé et Pluvier doré sont chassés depuis des affûts ou
également à la passée dans les secteurs de prairies humides.
• La Bécasse des bois et le Râle d’eau sont chassés au chien d’arrêt dans les
boisements humides et les roselières, alors que la Bécassine des marais est
chassée « devant soi » avec ou sans chien d’arrêt dans les marais et prairies
humides.
Des actions de conservation ont été réalisées par les acteurs cynégétiques (ACCA, FDC
33 et Fondation Nationale pour la Protection des Habitats Français de la Faune Sauvage)
sur les communes de Prignac et Marcamps, et de Cézac dans la vallée du Moron : 3
territoires ont été acquis, pour une superficie d’une trentaine d’hectares.
De plus, en 2004, 102 hectares de marais ont été entretenus le long de la Dordogne et
du Moron, par des travaux de fauche réalisés par plusieurs associations de chasse que la
Fédération subventionne au titre de l’entretien de zones humides abandonnées. En effet,
le phénomène de déprise agricole due à l’abandon des activités d’élevage, comme la
fauche et le pâturage, conduit à un vieillissement des milieux humides et à une perte de
diversité floristique et faunistique.
2.16 Les rejets et l’assainissement
(cf. livret carto. p 22)
2.16.1 Les rejets domestiques
Environ 60% des communes possèdent un équipement de collecte et de traitement des
eaux usées. Cette valeur est dans la moyenne de l’équipement du bassin de la Dordogne.
Parmi ces communes, l’assainissement n’est pas toujours achevé et certains équipements
peuvent parfois présenter des dysfonctionnements, notamment par temps de pluie (eaux
parasites).
De gros investissements restent donc à réaliser pour l’atteinte des objectifs prescrits par
la directive cadre européenne sur les eaux résiduaires urbaines qui prévoit
21

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
l’assainissement complet de toutes les agglomérations de plus de 2 000 habitants à
l’horizon 2005. Des aménagements complémentaires restent également à faire pour
limiter les concentrations en éléments bactériologiques des rejets de stations d’épuration
en particulier dans les secteurs où des activités aquatiques ont lieu (baignade, nautisme).
Des services publics d’assainissement non collectif (SPANC) doivent être mis en place
avant le 31 décembre 2005. On constate un important retard général dans ce domaine.
2.16.2 Les rejets agricoles
En matière d’impact agricole sur la qualité des eaux, l’élément principal et le mieux
connu est certainement la pollution organique provoquée par l’activité viticole, très
développée dans toute la basse vallée. Ces pollutions interviennent à des périodes
précises et leur impact est très variable selon les milieux qui les reçoivent. Elles peuvent
être assez rapidement assimilées par la Dordogne mais peuvent très lourdement affecter
les plus petits cours d’eau. Des solutions sont en train de se mettre en place sur ce
thème.
Le second point concerne l’usage des produits phytosanitaires, qui n’est d’ailleurs pas
uniquement lié à l’agriculture. Les différentes activités agricoles engendrent l’usage d’une
grande variété de produits phytosanitaires. Ces pollutions sont aujourd’hui très mal
cernées, du fait notamment de la grande variété des substances qui rend difficile leur
détection et du fait du faible nombre de mesures effectuées sur ce thème.
Enfin, l’apport diffus de substances nutritives pour les cultures ne semble pas affecter
fortement la rivière Dordogne sur cette zone. Des analyses complémentaires seraient
toutefois nécessaires pour le confirmer.
2.16.3 Les rejets industriels
L’équipement des installations industrielles en système d’épuration des eaux a fortement
progressé au cours de ces dernières années sur la basse Dordogne. Le niveau
d’assainissement des industries a progressé de façon importante au cours de ces
dernières années mais il n’est pas homogène dans toutes les entreprises. Des
investissements importants restent à engager sur certains sites pour améliorer le
traitement des effluents.
2.17 Les prélèvements d’eau
(cf. livret carto. p 23)
En Mm 3 AEP Industrie Irrigation Total
Nappe captive 3.963 0.059 0.107 4.129
Nappes phréatiques et sources 0.601 0.107 1.763 2.471
Nappes superficielles 0.014 1.373 5.575 6.962
Total 4.5781 1.539 7.445 13.562
Les débits de la Dordogne sont soutenus, en été, par le débit réservé induit par les
barrages amont sur la Dordogne et la Vézère. Ils ne semblent pas fortement affectés par
les prélèvements en rivière et nappes d’accompagnement.
Sur l’axe Dordogne, l’alimentation en eau pour les différents usages ne connaît pas de
difficulté d’ordre quantitatif, ce qui n’est pas le cas sur certains affluents. On constate
néanmoins une baisse régulière du niveau de la nappe éocène dans plusieurs secteurs de
la basse vallée. Cette évolution s’inscrit dans le contexte de l’abaissement très fort de
22

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
cette nappe constaté autour de Bordeaux et qui a motivé la mise en œuvre du SAGE
Nappes Profondes en Gironde.
Sans qu’un lien soit établi entre les prélèvements effectués en Gironde et la baisse de la
nappe sur la basse vallée, il est nécessaire d’assurer une gestion cohérente à l’échelle de
cet aquifère (cf. groupe de liaison interdépartemental du SAGE Nappes Profondes).
Du point de vue qualitatif, les enjeux concernent principalement la nappe alluviale de la
Dordogne. Mais cet aquifère est actuellement peu sollicité pour l’eau potable. Plusieurs
captages ont en effet été transférés vers l’éocène au cours des dernières années en
raison de la dégradation de la qualité. Les nitrates et les produits phytosanitaires
d’origine agricole sont à l’origine de cette dégradation. Des actions sont en cours
(périmètres de protection) pour sécuriser les derniers captages existant sur source et en
nappe.
2.18 Les inondations
La partie aval du territoire de la basse vallée, qui est soumise à la fois aux inondations
d’origine fluviale et aux crues d’origine maritime, est le secteur le plus sensible aux
inondations. En aval de Branne (33), les zones de palus, facilement inondables, sont
protégées par des digues dont la gestion est partagée par les propriétaires, privés
(agriculteurs et riverains) ou collectivités, parfois regroupés en Associations Syndicales
Autorisées (ASA) ou en Syndicats comme sur la presqu’île d’Ambès (SPIPA). Le contexte
de gestion de ces digues et des réseaux de canaux et de fossés réguliers qui assurent le
ressuyage des terres est assez complexe. En pratique, cette gestion est souvent
déficiente, par manque de coordination et par manque de moyens. Elle est source de
risques et de conflit lorsque surviennent des évènements hydrologiques importants.
En matière d’urbanisme, les règles sont fixées par les Plans de Prévention des Risques
d’Inondation. La mise en œuvre des PPRI est largement engagée sur la basse vallée de la
Dordogne. De nombreuses communes sont fortement concernées par le risque
d’inondation. Le renforcement des contraintes liées aux PPRI change le potentiel de
développement des zones les plus exposées. De nouvelles réflexions restent à mener sur
l’aménagement, la gestion et la valorisation de ces territoires.
Pour cadrer et orienter les stratégies de lutte contre les inondations, une étude de
définition d’un plan d’aménagement et de prévention des inondations a été engagée par
EPIDOR à l’échelle du bassin de la Dordogne. Ce projet s’inscrit dans la mise en œuvre de
la circulaire dite « Bachelot » du 1 er octobre 2002.
2.19 La Directive Cadre sur l’Eau
La Directive Cadre européenne sur l’Eau (DCE) constitue désormais la référence en
matière de gestion de l’eau et des milieux aquatiques et constituera la base des
programmes d’action de la plupart des partenaires. L’état des lieux réalisé dans ce cadre
découpe la basse Dordogne en trois masses d’eau :
• la Dordogne du confluent de la Vézère au confluent du Couzeau (entre Lalinde et
Tuilières) ;
• la Dordogne du confluent du Couzeau au confluent de la Lidoire (à Castillon-la-
Bataille) ;
• la Dordogne en aval du confluent de la Lidoire.
Cet état des lieux individualise 8 des 14 principaux affluents de la basse Dordogne (dont
la longueur est supérieure à 15 km). Il décrit également trois petits affluents
supplémentaires.
23

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Les principaux problèmes relevés concernent surtout les affluents, en relation notamment
avec l’activité agricole et viticole, mais aussi dans certains cas, à cause d’insuffisances en
matière d’assainissement domestique. La pression de prélèvement, pour l’irrigation ou
pour l’eau potable apparaît aussi problématique sur certains affluents.
Néanmoins, à l’heure actuelle, l’état des lieux DCE ne définit clairement aucune priorité
d’action. Seules sont proposées des « questions importantes » auxquelles il faudra
répondre à l’échelle du bassin Adour Garonne pour atteindre les objectifs de la DCE.
24

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
3 Le projet de Contrat Basse Dordogne
3.1 L'objectif général
Il s’agit de traiter les problématiques et de mettre en valeur l’axe fluvial Dordogne, en
cohérence avec la DCE et le SDAGE Adour Garonne, dans un esprit de développement
durable. Pour cela, le projet prévoit d’accompagner et si besoin de décliner les stratégies
déjà existantes, en même temps que d'élaborer les siennes propres.
En effet, les schémas de gestion et de développement définis à l’échelle du bassin
versant de la Dordogne ou à l’échelle des départements apportent d’ores et déjà, sur
certains thèmes, des stratégies, des préconisations et des propositions qui ont appuyés
cette réflexion. C’est le cas dans le domaine de la qualité des eaux, de la gestion des
débits, de la restauration des poissons migrateurs, de la mise en valeur des paysages, de
la conservation des milieux naturels et du développement touristique.
Le contrat envisage également de soutenir des initiatives locales et de développer des
stratégies spécifiques à la basse vallée. Pour ce qui concerne les projets de mise en
valeur, ils devront afficher clairement le respect de l'espace de la basse vallée dans les
dispositifs d’aménagement. Ainsi, le développement des loisirs nautiques doit être pensé
et conçu selon un même mode opératoire favorisant l’identité de la basse vallée et réalisé
dans le respect des caractéristiques environnementales de la Dordogne. Le contrat doit
permettre un développement économique harmonieux et soucieux de la Dordogne et les
stratégies de mise en valeur touristique reposent sur la nécessaire complémentarité à
établir entre terroir et rivière. Il s’agit également de favoriser l’instauration de bonnes
pratiques, chaque usage devant être respectueux des autres. Le contrat est susceptible
de répondre à ces besoins en permettant la réalisation des aménagements nécessaires
au développement de nouvelles pratiques touristiques. Il doit également permettre de
soutenir les filières économiques qui participent à la gestion de la rivière telles que la
pêche professionnelle.
Enfin et de manière transversale, l’éducation à l’environnement doit être appréciée
comme un processus dans lequel les individus et les collectivités prennent conscience de
leur environnement. Il s’agit notamment de contribuer à :
• aider à faire clairement comprendre l’existence te l’importance des éléments relatifs
aux différents milieux (économique, social, politique et écologique) ;
• donner à chaque individu la possibilité d’acquérir les connaissances nécessaires, le sens
des valeurs environnementales, les attitudes respectueuses de l’environnement,
l’intérêt actif pour protéger et améliorer l’environnement ;
• inculquer de nouveaux modes de comportement.
• développer un ou des lieux de ressources afin de diffuser, échanger et débattre de
l’environnement.
3.2 La place de l’outil « contrat de rivière » dans un projet plus
global de développement durable de la basse Dordogne
Les Pays du Libournais et du Grand Bergeracois ont souhaité développer un projet global
et cohérent qui allie des actions à caractère environnemental et des actions de
développement touristiques liées à la rivière. La démarche et la méthode des contrats de
rivière sont apparues tout à fait adaptées pour élaborer et conduire un tel projet. Le label
« contrat de rivière » dresse un cadre global, lisible et reconnu par les partenaires. Mais
le texte de la circulaire du 20 janvier 2004, relative aux contrats de rivière et de baie, ne
25

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
fait référence explicite qu’aux actions de restauration du bon état écologique des cours
d’eau. Les actions de mise en valeur sont seulement considérées comme des actions
d’accompagnement.
Le contrat basse Dordogne est un projet qui dépasse l’ambition d’un contrat de rivière
classique. Il est constitué des actions habituelles aux caractéristiques environnementales
affirmées auxquelles s’ajoute un volet particulier qui concerne des actions tournées vers
le développement d’activités touristiques durables.
3.3 Le périmètre
Le contrat vise prioritairement l’axe fluvial entre Limeuil (24) et le Bec d’Ambès (33) qui
est le territoire de référence. Les actions se développeront dans cette zone, sur
l’ensemble du lit majeur de la basse Dordogne, mais seront aussi amenées à s’étendre, à
partir des confluences, dans certains bassins versants jugés stratégiques pour l’atteinte
des objectifs environnementaux du contrat. Cette extension se justifiera pour certains
thèmes comme celui de la qualité des eaux, et sera précisée par les études préalables.
En ce qui concerne les aspects quantitatifs, ils seront pris en compte dans le cadre d’une
autre procédure déjà engagée par l’Etat, EPIDOR et l’Agence de l’Eau Adour Garonne : le
PGE Dordogne-Vézère. Cette procédure aboutira à la formulation de recommandations
avec lesquelles le contrat devra rester compatible et cohérent.
3.4 Le contenu du contrat
Chaque thème qu’il est proposé de développer dans le contrat fait l’objet d’une fiche
action présentée ci-après. Chaque fiche présente le contexte, l’objectif recherché par le
contrat, les documents et études de référence, la nature des actions qui pourront se
développer dans le contrat, les partenaires à impliquer sur ce thème et les études qui
seront à engager dans le cadre des études préalables au contrat.
Chaque fiche sera référencée selon la nomenclature des contrats de rivière prévue dans
la circulaire du 30 janvier 2004 1 relative aux contrats de rivière et de baie. Le volet D
constitue un volet particulier du Contrat Basse Dordogne, qui regroupe des actions de
développement touristiques liées à la rivière et qui s’ajoute aux actions du contrat de
rivière proprement dit.
Volet A :
Volet B1 :
Volet B2 :
- Lutte contre la pollution
- Objets flottants
- Lit mineur et berges
- Zones humides
- Paysages
- Pêche
- Poissons migrateurs
- Faune exotique
- Inondations
Volet B3 :
Volet C :
Volet D
(hors
nomenclature
contrat de
rivière) :
26
- Etiage
- Eau potable
- Animation
- Patrimoine fluvial
- Voies vertes et voies bleues :
loisirs nautiques, itinérance et le
tourisme fluvial
- Stade d’eaux vives de Mauzac
1 Volet A : les travaux de lutte contre la pollution en vue de la restauration de la qualité des eaux (superficielles, souterraines et, le cas
échéant, de la mer) avec les programmes d’assainissement des eaux résiduaires et des eaux pluviales urbaines, les programmes de
dépollution des industries et, le cas échéant, des zones portuaires, de maîtrise des pollutions diffuses d’origine agricole,
Volet B 1 : les travaux de restauration, de renaturation, d’entretien et de gestion des berges, du lit, du littoral et des zones inondables, de
mise en valeur des milieux aquatiques, marins et des paysages, de protection des espèces piscicoles, nécessaires pour la restauration du bon
état écologique des cours d’eau,
Volet B 2 : les actions de prévention des inondations et de protection contre les risques concernant les zones urbanisées (travaux et mesures
réglementaires) et le cas échéant de prévention des submersions marines,
Volet B 3 : les travaux d’amélioration de la gestion quantitative de la ressource (optimisation de la gestion des prélèvements, soutien des
étiages, débits réservés) ainsi que la protection des ressources en eau potable,
Volet C : la coordination, l’animation, le suivi et la réalisation du bilan du contrat.

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Volet A
Lutte contre la pollution et
restauration de la qualité
des eaux
Lutte contre la pollution
Objets flottants
27

A
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
LUTTE CONTRE LA POLLUTION ET RESTAURATION DE LA QUALITE DES EAUX
LUTTE CONTRE LA POLLUTION
Contexte :
La qualité des eaux de la Dordogne est globalement bonne. On observe néanmoins des dégradations
sur certains points, notamment sur des affluents directs de la Dordogne, qui peuvent perturber ou
menacer certains usages et notamment les activités aquaphiles (baignade, nautisme).
A l’échelle du bassin et du district hydrographique Adour Garonne l’état des lieux réalisé dans le cadre
de la Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE) identifie les principaux problèmes sur l’axe
Dordogne et sur une partie de ses affluents, sans toutefois définir de priorités d’intervention. Une
stratégie est par ailleurs en cours d’élaboration pour la restauration d’une qualité d’eau baignade à
l’échelle du bassin de la Dordogne.
Objectif :
• Participer à la mise en œuvre de la DCE et du SDAGE sur la
Dordogne et sur les affluents prioritaires.
• Mettre en place un traitement des effluents adapté aux usages
actuels et aux objectifs de développement des activités
aquaphiles sur la basse Dordogne.
• Se doter d’instruments d’évaluation de la qualité des eaux plus
précis.
Type d’actions :
• Elaboration des Schémas Communaux d’Assainissement (SCA)
non réalisés.
• Amélioration des réseaux d’assainissement (réduction des eaux
claires parasites).
• Construction ou amélioration de stations d’épuration.
• Mise en place de traitements tertiaires destinés à améliorer la
qualité bactériologique des rejets des stations existantes.
• Mise en place de réseaux complémentaires d’observation de la
qualité des eaux (baignade, phytosanitaires…).
• Actions d’animation concernant la mise en œuvre des SCA, la
mise en place des SPANC, la connaissance, la sensibilisation et
l’accompagnement des filières professionnelles (industrielles,
agricoles, hôtellerie de plein air…).
• Actions de sensibilisation des populations (événementiels,
expositions, …)
Partenaires :
Collectivités locales, MISE, DDASS, DRIRE, AEAG, CG, SATESE,
Région, EPCI, chambres consulaires (CCI, CA, CM), campings,…
Besoins en études préalables :
Projets prêts à démarrer :
• Bilan des données disponibles sur l’état de la
qualité des eaux et sur son évolution.
• Besoin de données complémentaires sur la
qualité des eaux au niveau des confluences
(Libourne…).
• Bilan des installations d’assainissement des
collectivités, industrielles et agricoles et de leur
fonctionnement.
• Elaboration d’une stratégie de lutte contre
toutes les formes de pollution des eaux
(domestique, industrielle et agricole) sur la
basse Dordogne et ses affluents prioritaires.
28
Doc. de référence :
• Etat des lieux DCE (Agence
de l’Eau / Etat – en cours).
• Etude de la qualité
bactériologique des eaux de
la Dordogne (EPIDOR).
• Bilans des suivis
départementaux de la qualité
des eaux (SATESE).
• Bilans des réseaux de
mesure et des équipements
(Agence de l’Eau).

A
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
LUTTE CONTRE LA POLLUTION ET RESTAURATION DE LA QUALITE DES EAUX
OBJETS FLOTTANTS
Contexte :
La basse Dordogne collecte les débris végétaux issus de l’ensemble du bassin amont. Ils sont la
cause de plusieurs problèmes : dépôts sur les plages atlantiques, embâcles, dégradations des
installations fluviales, risques pour la navigation. Le SDAGE encourage la mise en œuvre d’une action
collective pour récupérer et éliminer les objets flottants.
Objectif :
• Réduire les quantités de matériaux flottants sur la basse vallée.
Type d’actions :
• Conception et mise en place d‘un système de récupération sur le
barrage de Tuilières.
• Mise en place et mise en œuvre d’un plan de collecte et
d’élimination (déchets collectés à Tuilières et retour de la barge
Le Coulobre sur la Dordogne).
• Actions d’information et de sensibilisation (en liaison avec les
actions berges).
Partenaires :
EDF, Etat, CG, Région, AEAG, EPCI, Syndicats de traitement des
déchets (SMBGD / SMD3), Réseau Ferré de France, VNF, DDE…
Besoins en études préalables :
• Evaluation des quantités et des rythmes de
collecte des déchets.
• Elaboration d’un plan de collecte et
d’élimination.
29
Projets prêts à démarrer :
Doc. de référence :
• Etude sur le statut juridique
des objets flottants (étude
EPIDOR).

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
30

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
VOLET B1
Gestion des berges, du lit et
des zones inondables
Lit mineur et berges
Zones humides
Mise en valeur des milieux et
des paysages
Paysages
Pêche
Protection des espèces
Poissons migrateurs
Faune exotique
31

B1
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
GESTION DES BERGES, DU LIT ET DES ZONES INONDABLES
LIT MINEUR ET BERGES
Contexte :
La Dordogne a fait l’objet de nombreuses extractions de granulats qui ont profondément déstabilisé le
lit. Elles ont notamment provoqué une incision qui renforce à certains endroits l’instabilité des berges.
Elles ont également détruit de nombreux habitats vitaux pour les poissons et notamment les poissons
migrateurs.
Mais globalement le lit de la basse Dordogne reste stable et évolue peu, même s’il existe des
problèmes sur certains secteurs, qui engendrent ponctuellement de véritables reculs des berges.
Suite à l’arrêt des extractions, les habitats des poissons migrateurs se sont restaurés et la partie
périgordine du lit est protégée par un arrêté de protection de biotope. L’ensemble du lit mineur est par
ailleurs désigné au titre de Natura 2000. Pour toute intervention dans le lit, une étude d’incidence
particulière sur ces points doit donc s’ajouter aux procédures classiques d’autorisation de travaux en
rivière.
Les problèmes de berges sont parfois provoqués ou aggravés par de mauvaises pratiques
(plantations, protections sauvages par déversement de remblais…) et par le développement
d’espèces exotiques : renouée du Japon et canne de Provence (fragilisation des berges, altération
des paysages). La végétalisation des îlots peut également être à l’origine de désordres constatés sur
les berges. Le développement d’espèces aquatiques exotiques (jussie, élodée, égéria) peut provoquer
la fermeture des milieux et constituer une gêne à la navigation.
Objectif :
• Mettre en œuvre une gestion des berges et du lit conciliant la
protection des zones riveraines et les enjeux économiques,
écologiques et paysagers.
• Améliorer l’organisation et la coordination entre les maîtres
d’ouvrage.
• Contribuer à la lutte contre l’installation des espèces végétales
invasives aquatiques et des berges.
Type d’actions :
• Travaux de restauration des berges sur des sites prioritaires.
• Opérations de faucardage et d’arrachage visant à contenir
l’expansion de la jussie, de l’élodée et l’égéria et acquisition de
matériel adapté.
• Opérations d’arrachage des foyers de renouée du Japon et de la
canne de Provence (voir actions berges).
• Travaux de traitement des îlots et des problèmes de dynamique
fluviale.
• Campagnes d’information et de sensibilisation des riverains sur
les bonnes pratiques d’entretien des berges (fiches techniques,
réunions publiques, démonstrations…).
• Animation auprès des maîtres d’ouvrage pour promouvoir une
organisation et une mobilisation collective de moyens (équipes,
matériel…).
• Actions de sensibilisation des populations (événementiels,
expositions, …)
Partenaires :
Collectivités locales, CG 24 et 33, ASA, riverains, VNF, DDE, EDF,
SEPANSO, CDT 24 et 33…
Besoins en études préalables :
• Définir une stratégie et des modes de lutte
contre les espèces végétales invasives.
32
Doc. de référence :
• Schéma de gestion des
berges de la Dordogne entre
Mauzac et Bergerac
(EPIDOR).
• Schéma de gestion des
berges de la Dordogne entre
Bergerac et Ste Terre
(EPIDOR, en cours).
• Schéma de gestion des
berges de la Dordogne
soumises à la marée
(EPIDOR).
• Etude bathymétrique du lit de
la Dordogne et de l’Isle aval
(EPIDOR).
Projets prêts à démarrer :
• Aménagements expérimentaux prévus par les
schémas de gestion des berges.
• Initier des campagnes d’arrachage des foyers
de jussie et d’élodée.
• Initier des campagnes d’arrachage d’égéria sur
la retenue de Bergerac.

B1
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
GESTION DES BERGES, DU LIT ET DES ZONES INONDABLES
ZONES HUMIDES
Contexte :
Il existe des milieux qui constituent un patrimoine naturel sur la basse vallée de la Dordogne : la
rivière, les bras morts ou couasnes, les boisements alluviaux, les marais ou palus et les prairies
humides. Ils abritent des espèces emblématiques comme la loutre, le vison d’Europe, l’esturgeon,
l’anguille et les autres poissons migrateurs ainsi que des végétaux d’intérêt communautaire (angélique
à fruits variables) ou encore une faune aviaire migratrice (bécasse). Par ailleurs, certains espaces
comme les gravières méritent d’être restaurés et mis en valeur.
Plusieurs procédures et outils de gestion sont susceptibles d’intervenir ou d’interférer dans ce
domaine : Natura 2000, zones vertes du SDAGE, Espaces Naturels Sensibles des départements…
Objectif :
• Mettre en œuvre une gestion des espaces conciliant les
fonctions écologiques (habitats, espèces remarquables), le rôle
hydrodynamique et hydrologique (expansion des crues,
dissipation d’énergie), le maintien d’activités et le développement
urbain.
• Restaurer les milieux dégradés et en particulier les anciennes
gravières.
Type d’actions :
• Inventaire complémentaires, identification des habitats et des
espèces d’intérêt, notamment les espèces protégées.
• Conventions de gestion (palus, boisements).
• Contrat d’entretien multipartenaires.
• Acquisition de terrains (palus, boisements).
• Travaux d’entretien et d’aménagement (esteys, palus, couasnes,
gravières).
• Actions d’information et de sensibilisation des riverains et
collectivités sur les rôles et les intérêts des zones humides ainsi
que sur les utilisations qui peuvent en être faites.
Partenaires :
Collectivités locales, CATER, ASA, CREN Aquitaine, FDP, FDC,
CSP, ONC, ONF, CRPF, MISE, VNF, SEPANSO, CREN, CDT 24
et 33…
Besoins en études préalables :
• Synthétiser les données concernant les zones
humides de la basse Dordogne.
• Définir une stratégie de gestion des zones
humides en adéquation avec les autres enjeux
concernant les berges et le lit mineur, les
inondations, la lutte contre les espèces
invasives, les activités riveraines…
33
Projets prêts à démarrer :
Doc. de référence :
• Etude des milieux naturels
remarquables de la vallée de
la Dordogne (EPIDOR).
• Inventaires ZNIEFF (DIREN /
Museum d’Histoire Naturelle)
• Politiques et plans de gestion
des Espaces Naturels
Sensibles (CG 24 et 33).
• Plan de gestion des marais
du Moron (GEREA).
• Inventaire des zones
humides de la Gironde (ONC
et FDC 33).
• Plan d’aménagement
paysager de l’autoroute A89
(ASF).

B1
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
MISE EN VALEUR DES MILIEUX ET DES PAYSAGES
PAYSAGES
Contexte :
La basse vallée est un large couloir alluvial qui tend à rejoindre à Garonne et former l’Estuaire de la
Gironde. Large de 150 à 200 mètres, le fleuve coule dans une ample vallée de 4 à 8 km. La Dordogne
y dessine des sinuosités très douces ou des parcours plus rectilignes. Elle est bordée de part et
d’autre, de villes, de bourgs et de hameaux s’inscrivant dans un paysage typiquement rural. Parmi
ceux-ci, les paysages de l'ancienne Juridiction de Saint-Emilion, inscrits au Patrimoine Mondial de
l'UNESCO, s'imposent à tous, à la fois comme paysage relique (conservant des témoignages
remarquables et uniques de l'Histoire) et comme paysage vivant (issu du terroir et des efforts
séculaires des habitants). Ces paysages pluriels sont partie prenante de la valorisation de la rivière
Dordogne, mais ils font l’objet de nombreuses dégradations. Les décharges sauvages ou l’utilisation
d’essences étrangères au milieu contribuent à une perte de la qualité paysagère de la rivière. Par
ailleurs, le paysage doit permettre des « fenêtres » sur la rivière et sur les terres selon qu’elles ont
pour angle de vue la berge ou l’eau. Elles doivent favoriser le spectacle de la nature et inviter à la
découverte des sites terrestres.
Objectif :
• Mettre en valeur les sites paysagers remarquables de la vallée
de la Dordogne en cohérence avec les actions développées en
matière d’itinérance touristique.
• Veiller au maintien en état du paysage et à son entretien régulier.
Type d’actions :
• Sensibilisation des propriétaires riverains (publics /privés).
• Conduire un partenariat avec la chambre des métiers dans la
gestion des déchets : problématique des déchets en berges.
• Réalisation d’aménagements paysagers favorisant les
ouvertures entre le fleuve et les rives.
• Actions de sensibilisation des populations (événementiels,
expositions, …)
Partenaires :
Collectivités locales, VNF, CDT 33 et 24, SMNG, CAUE, DIREN,…
Besoins en études préalables :
• Recensement des sites et identification des
projets d’aménagement paysager.
34
Projets prêts à démarrer :
Doc. de référence :
• Plan paysage vallée de la
Dordogne (EPIDOR).
• Etude des paysages du
département de la Gironde.
• Vignoble et villages de
l'Ancienne Juridiction de
Saint-Emilion – Dossier de
présentation en vue de
l'inscription sur la liste du
patrimoine mondial de
l'UNESCO au titre de
paysage culturel (SIVOM de
l'ancienne Juridiction de
Saint-Emilion).
• Projet de territoire
(Communauté de
Communes de la Juridiction
de Saint-Emilion).
• Plan d’aménagement
paysager de l’autoroute A89
(ASF).

B1
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
MISE EN VALEUR DES MILIEUX ET DES PAYSAGES
PECHE
Contexte :
La rivière Dordogne bénéficie de ressources piscicoles qui sont le support de multiples activités
halieutiques. Celles-ci sont tournées vers les poissons migrateurs sur la partie aval et vers les
espèces de poissons d’eau douce sur la partie amont. La pêche professionnelle alimente le marché
local et la restauration. La pêche de loisirs revêt un caractère traditionnel et culturel important.
Certaines formes de pêche sportive sont susceptibles d’attirer une clientèle touristique.
Objectif :
• Valoriser les différentes filières de la pêche présentes sur la
basse Dordogne.
• Mettre en valeur et promouvoir les produits de la pêche fluviale.
Type d’actions :
• Actions de promotion (vente, dégustation, …) des produits de la
pêche professionnelle.
• Actions de développement du tourisme pêche.
Partenaires :
FDP 24 et 33, AAIPPBG, AADPPEDG, CSP, CDT 33 et 24…
Besoins en études préalables :
• Stratégie de mise en valeur touristique des
filières et des activités de pêche sur la
Dordogne.
35
Projets prêts à démarrer :
Doc. de référence :
• Plans Départementaux de
Gestion Piscicole de 24 et 33
(en cours de réalisation).
• Bilan de la pêche
professionnelle en Dordogne
et perspective de
développement (AAIPPBG).
• Bilan des sessions rivière
partage de l’eau organisées
sur l’Isle aval (AADPPPEDG)
• Schéma départemental de la
pêche de loisir (FDAPP 33).

B1
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
PROTECTION DES ESPECES
POISSONS MIGRATEURS
Contexte :
Huit espèces de poissons migrateurs fréquentent le bassin de la Dordogne. Certaines d’entre elles ne
font que traverser la basse Dordogne pour accéder à leurs zones de reproduction situées en amont
(salmonidés), d’autres y effectuent toute la partie dulcicole de leur cycle biologique (esturgeon,
lamproies marine et fluviatile, aloses vraie et feinte, anguille).
Les habitats des poissons migrateurs présents dans le lit périgourdin de la Dordogne sont jugés
d’assez bonne qualité. Ils sont protégés par un arrêté de biotope. La Dordogne est également
concernée par la procédure Natura 2000 en grande partie pour les populations de migrateurs qu’elle
abrite.
Les barrages présents sur le cours de la Dordogne ont été équipés de passes et d’ascenseur à
poissons pour rétablir des conditions satisfaisantes de libre circulation. Toutefois, certains de ces
ouvrages restent à améliorer, notamment pour la dévalaison des poissons. Des aménagements
complémentaires seront également nécessaires pour la montaison sur le barrage de Mauzac, si un
débit réservé est rétabli au droit du barrage. Un projet est pour l’instant engagé pour la réalisation d’un
ouvrage mixte, de type rivière artificielle, dans le cadre d’un stade d’eaux vives. Le rétablissement de
la connexion entre l’axe fluvial et certains affluents apparaît par ailleurs comme un élément important,
en particulier pour l’espèce anguille.
Objectif :
• Développer la culture liée aux poissons migrateurs.
• Garantir la prise en compte des poissons migrateurs dans tout
projets concernant la gestion du fleuve.
• Trouver des relais opérationnels pour la mise en œuvre des
stratégies de gestion élaborées à l’échelle du bassin versant.
Type d’actions :
• Mise en place et amélioration des dispositifs de franchissement
des obstacles (montaison et dévalaison), incluant les besoins
particuliers de l’anguille.
• Actions d’animation auprès des acteurs de l’aménagement et du
développement local pour une meilleure connaissance et une
meilleure prise en compte des besoins des poissons migrateurs.
• Actions de sensibilisation des populations (événementiels,
expositions, …)
Partenaires :
Collectivités locales, DDAF 24 et 33, CSP, FDP 24 et 33,
AAIPPBG, AADPPEDG, EDF…
Besoins en études préalables :
Aucune étude prévue.
36
Projets prêts à démarrer :
Doc. de référence :
• Plan de gestion des poissons
migrateurs du COGEPOMI
Garonne Dordogne Charente
Seudre Leyre.
• Objectif Retour aux Sources
(EPIDOR).
• Atlas des poissons
migrateurs de la Dordogne
(EPIDOR).
• Suivis des migrations à
Tuilières (MIGADO).
• Suivis de la reproduction des
aloses et des lamproies sur
la basse Dordogne
(MIGADO).
• Plans Départementaux de
Gestion Piscicole de 24 et 33
(en cours de réalisation).
• Programme de suivi
d’abondance des anguilles
Indicang (IFREMER).

B1
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
PROTECTION DES ESPECES
FAUNE EXOTIQUE
(flore exotique : cf. fiche lit et berges)
Contexte :
Plusieurs espèces animales et végétales perturbent le fonctionnement des écosystèmes aquatiques et
sont à l’origine de nuisances. Le cas des espèces végétales est traité dans la fiche « berges et lit
mineur ». De nombreuses espèces animales sont également source de difficultés : ragondin et rat
musqué (dégâts aux cultures et aux digues), écrevisse de Louisiane (dégâts sur les esteys), grenouille
taureau (perte biodiversité), vison d’Amérique (menace sur vison d’Europe), silure (équilibre
piscicoles). Certaines seulement sont classées nuisibles (ragondin et rat musqué, vison d’Amérique).
Des actions sont parfois engagées en vue de leur régulation (inventaires, campagnes de
destruction,…). Elles concernent des échelles de territoires variées et ne sont pas toujours
coordonnées. La régulation des ragondins et des rats musqués revêt un enjeu sanitaire car ils sont
vecteurs de la leptospirose.
Objectif :
• Mettre en place des actions coordonnées de lutte contre
l’expansion des espèces invasives à l’échelle de la basse vallée.
Type d’actions :
• Mise en place de campagnes de piégeage coordonnées des
ragondins et rats musqués à proximité des embarcadères.
• Réaliser des campagnes de destruction de la grenouille taureau
et de l’écrevisse de Louisiane.
• Réaliser des campagnes de pêche ciblées pour appréhender les
effets de la présence du silure.
Partenaires :
ragondins et rats musqués : EPCI, FDGDON, FDC, ONC, ASA,
DDAF, CG… / grenouille taureau : Cistude Nature, CSP,
SEPANSO, ASA… / silure : FDP, Pêcheurs professionnels, CSP,
DDAF…
Besoins en études préalables :
• Synthèse des informations et des données
disponibles sur la présence du silure et sur ses
impacts possibles.
37
Doc. de référence :
• Stratégie de lutte contre les
ragondins et les rats
musqués du bassin versant
de la Dordogne (étude
EPIDOR).
• Cartographies des espèces
végétales invasives (études
Cemagref / EPIDOR).
• Schéma de gestion des
berges de la Dordogne
(études EPIDOR).
• Etude de la répartition des
grenouilles taureau et
stratégie d’action (étude
Cistude Nature).
• Plan de gestion du Vison
d’Europe (mission vison
DIREN Aquitaine).
Projets prêts à démarrer :
• Installation d’un réseau opérationnel pour
mener la lutte contre le ragondin et le rat
musqué.
• Développer les campagnes de lutte contre la
grenouille taureau.

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
38

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
VOLET B2
PREVENTION ET PROTECTION
CONTRE LES INONDATIONS
Digues
39

B2
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
PREVENTION ET PROTECTION CONTRE LES INONDATIONS
INONDATIONS
Contexte :
La sensibilité de la basse vallée de la Dordogne aux inondations varie d’un secteur à l’autre. Entre
Limeuil et Le Fleix, les inondations restent limitées aux bordures du lit mineur. En aval, les
débordements s’étendent sur les anciens méandres de la plaine alluviale. A partir d’Eynesse, elles
peuvent toucher la majeure partie de la plaine alluviale. En aval de Branne, la Dordogne est endiguée
sur la quasi totalité de son cours. A proximité de l’estuaire, les inondations peuvent avoir une origine
fluviale mais aussi marine. Certaines digues vétustes manquent d’entretien et risquent de se romprent
en cas de forte crue, augmentant ainsi la gravité des inondations. Leur gestion, fractionnée en
fonction des syndicats de propriétaires, manque de coordination et nuit à l’efficacité globale du
système de protection contre les inondations.
Les communes les plus exposées de la basse Dordogne disposent d’un Plan de Prévention des
Risques d’Inondation. Par ailleurs une étude sur la prévention des inondations est engagée à l’échelle
du bassin dans le cadre de la circulaire Bachelot du 1 er octobre 2002.
Objectif :
• Favoriser l’épanchement des crues en maintenant quand cela
est possible une gestion de terrains inondables.
• Disposer d’un diagnostic fiable sur l’état du dispositif de
protection contre les inondations (digues, vannes, esteys…).
• Restaurer le dispositif de protection contre les inondations et
améliorer son fonctionnement (suppression des points faibles sur
les digues, efficacité des vannages et esteys pour le ressuyage
des terrains).
• Valoriser les espaces inondables.
Type d’actions :
• Etude de l’état et du fonctionnement hydraulique des systèmes
de protection contre les inondations (digues, vannages, esteys).
• Travaux de restauration et d’entretien des ouvrages de
protection contre les inondations (digues, vannages, esteys).
• Mise en œuvre de pratiques de gestion et de valorisation des
zones inondables et engagement de réflexions sur
l’emplacement des digues et sur la reconquête d’espaces pour
l’expansion des crues.
• Animation auprès des maîtres d’ouvrage pour promouvoir une
organisation et une mobilisation collective de moyens en vue de
la gestion et de l’entretien des dispositifs de protection contre les
inondations et de gestion des zones inondables.
• Actions de sensibilisation des populations (événementiels,
réalisation d’expositions, …)
Partenaires :
Collectivités locales, Conseil Général 33, DDE, SMN, ASA,
CATER, SPIPA, FDC 33, CDT 24 et 33…
Besoins en études préalables :
• Inventaire des systèmes de protection contre
les inondations.
• Description sommaire du fonctionnement des
systèmes de protection contre les inondations
(analyse des réseaux d’esteys).
• Analyse de l’organisation et des modes de
gestion en place.
• Etude sur les perspectives d’aménagement et
de développement dans les zones inondables
de la basse Dordogne.
40
Projets prêts à démarrer :
Doc. de référence :
• Cartographies informatives
des zones inondables (DDE).
• PPRI des communes.
• Etude de définition du plan
de prévention des
inondations du bassin de la
Dordogne (EPIDOR).

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
VOLET B3
GESTION QUANTITATIVE
Etiage
Eau potable
41

B3
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
GESTION QUANTITATIVE
ETIAGE
Contexte :
Les débits de la Dordogne sont naturellement faibles en été. L’impact des activités de la basse
Dordogne sur les débits du fleuve reste modéré au regard de l’importance de ce territoire par rapport à
l’ensemble des bassins amont (Isle, Vézère, Dordogne amont). Sur les petits affluents en revanche,
certaines difficultés peuvent être directement reliées aux activités présentes sur les bassins versants.
Un Plan de Gestion d’Etiage (PGE) vient d’être adopté sur le bassin Isle-Dronne. Un second PGE doit
prochainement être engagé sur le bassin Dordogne-Vézère, couvrant le territoire de la basse vallée et
de ses affluents.
Objectif :
• Alimenter les réflexions du PGE Dordogne-Vézère pour la
définition des objectifs d’étiage.
• Appuyer la mise en œuvre du PGE Dordogne-Vézère lorsque
celui-ci sera adopté.
Type d’actions :
• Etude du fonctionnement hydrologique des principaux systèmes
affluents et mise en place de systèmes de mesure
hydrométriques (échelles).
• Actions d’animation destinées à favoriser la participation du
comité de rivière aux débats du PGE Dordogne-Vézère.
• Mise en œuvre des prescriptions du PGE sur les zones
prioritaires identifiées par celui-ci.
Partenaires :
Collectivités locales, Conseil Général 24 et 33, DDAF, Chambres
d’Agriculture…
Besoins en études préalables :
• Premier bilan de l’hydrologie des bassins
affluents à l’étiage.
42
Doc. de référence :
• Protocole du PGE Isle-
Dronne (EPIDOR).
• Etude PGE Dordogne-
Vézère (EPIDOR, en cours).
Projets prêts à démarrer :
• Réaliser de campagnes de mesure de débits
aux principales confluences de la Dordogne.

B3
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
GESTION QUANTITATIVE
EAU POTABLE
Contexte : Sur la basse Dordogne, l’enjeu de l’AEP se situe principalement au niveau de la nappe
profonde de l’éocène. La gestion de cette nappe, qui dépasse très largement le périmètre du contrat
de rivière est actuellement envisagée dans le cadre du groupe de liaison des nappes profondes mis
en place par le SDAGE en lien avec le SAGE nappes profondes de Gironde. Il n’existe pas de
captage en rivière. De rares captages existent toutefois sur des sources ou en nappe alluviale de la
Dordogne pour lesquels une protection durable reste parfois à mettre en place.
Le schéma départemental d’AEP de la Dordogne est en cours d’approbation (début 2005), celui de la
Gironde a été actualisé récemment, à l’occasion de l’élaboration du SAGE nappes profondes.
Objectif :
• Protéger les captages AEP situés sur les sources ou sur la
nappe alluviale en cohérence avec les Schémas
Départementaux d’AEP de la Dordogne et de la Gironde.
• Développer les économies d’eau potable.
Type d’actions :
• Mise en œuvre des prescriptions des SDAEP et notamment des
périmètres de protection réglementaire sur les captages, des
diagnostics des réseaux…
• Actions d’animation et de sensibilisation sur l’eau potable, les
économies d’eau…
Partenaires :
Collectivités locales, CG 24 et 33, SIAEP…
Besoins en études préalables :
Aucune étude prévue.
43
Doc. de référence :
• SDAEP 24 et 33.
• SAGE nappes profondes.
Projets prêts à démarrer :

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
44

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
VOLET C
COORDINATION ET SUIVI
Animation
45

C
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
COORDINATION ET SUIVI
ANIMATION
Contexte :
Le contexte territorial interdépartemental, les enjeux fluviaux et la présence d’un Etablissement Public
Territorial de Bassin (EPIDOR) désignent naturellement ce dernier pour assurer l’animation du Contrat
de Rivière Basse Vallée de la Dordogne. EPIDOR dispose également d’une grande expérience de
l’animation de ce type de procédure puisque cette structure assure déjà l’animation de trois contrats
de rivière.
Objectif :
• Assurer un relais entre les partenaires du contrat de rivière.
• Faciliter l’élaboration des projets et favoriser leur mise en œuvre
dans le cadre du programme d’action.
• Favoriser l’implication de la population locale et en préparant les
acteurs du bassin à la gestion de l'eau de façon collective.
Type d’actions :
• Coordination des actions : assurer le suivi des travaux, la
cohérence des actions.
• Animation du Comité de rivière.
• Suivi technique, financier et administratif du Contrat de rivière
(tableau de bord).
• Accompagnement et sensibilisation des maîtres d’ouvrages.
• Actions de communication et sensibilisation du grand public.
• Actions d’éducation à l’environnement.
• Participation aux consultations sur la DCE et sur la révision du
SDAGE.
Partenaires :
Partenaires du comité de rivière.
Besoins en études préalables :
Aucune étude préalable.
46
Projets prêts à démarrer :
Doc. de référence :
• Guide de l’animation réalisée
par l’ARPE Midi Pyrénées.
• Bilan des sessions rivière
partage de l’eau organisées
sur l’Isle aval
(AADPPPEDG).
• Bilan des sessions rivière
partage de l’eau organisées
sur la Dordogne entre
Limeuil et Libourne
(Conservatoire des rives de
la Dordogne).

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
VOLET D
(hors nomenclature contrat de rivière)
Développement touristique
Patrimoine fluvial
Voies vertes et Voies bleues : loisirs nautiques, itinérance et tourisme fluvial
Stade d’eaux vives de Mauzac
47

D
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE
PATRIMOINE FLUVIAL
Contexte :
La Dordogne a joué un rôle économique et culturel majeur dans la civilisation et l’animation de toute la
vallée. Elle a été une voie de communication privilégiée entre le Haut Pays et Bordeaux. Le bateau
facilitait les déplacements et dès l’époque gallo-romaine, il permettait les contacts de toute nature. Les
négociant de Burdigala expédiaient des vins venus des pays méditerranéens vers les cités installées
le long du fleuve : la villa gallo-romaine du Canet près de Sainte-Foy-La-Grande s’étendait le long de
la Dordogne. Ses propriétaires étaient en contact avec diverses parties du monde. On festoyait aux
huîtres fraîches et au vin importé. En l’an 848, les normands remontèrent la Dordogne sur leurs
drakkars. Ils furent anéantis en 889 par les troupes du Vicomte de Turenne et des abbés de Beaulieu.
Dès le XIIIe siècle, les bastides furent édifiées le long du fleuve, profitant ainsi de la pêche et du
commerce qui se faisait par bateau, car la voie fluviale était bien plus sûre et régulière que les
chemins. Des ports réglementés par des chartes furent aménagés à cet effet. Les paroisses riveraines
aménagèrent des peyrats pour faciliter l’accostage et le chargement des bateaux à fond plat. Ce n’est
là qu’un bout de l’histoire de la basse vallée qui composait un monde original à part entière. C’est
l’ensemble de ces éléments historiques comprenant à la fois des édifices, des lieux et des pratiques
agricoles mais également les traditions et cultures locales que les territoires souhaitent redécouvrir et
mettre en valeur.
Objectif :
• Favoriser la découverte du patrimoine de la basse vallée.
• Affirmer les caractères identitaires liés aux pratiques, à l’histoire
et aux usages de la rivière.
• Sauvegarder, protéger et mettre en valeur le patrimoine lié à la
Dordogne.
Type d’actions :
• Recueil des mémoires collectives sur le fleuve.
• Identification d’un concept de transmission de ces mémoires.
• Réhabilitation restauration, entretien et développement des
ouvrages bâtis et notamment des infrastructures portuaires.
• Mise en œuvre des panneaux Gironde à Fleur de Pierre.
• Manifestations populaires centrées sur le fleuve.
• Evaluation du patrimoine archéologique et naturel
• Actions de sensibilisation des populations (événementiels,
expositions, …)
Partenaires :
Collectivités locales, VNF, CDT 33 et 24, CRTA, CAUE, DRAC,
Université de Bordeaux, Musée d’Aquitaine, Conservatoire des
rives de la Dordogne, Maison du Fleuve PSF, Musée de la
Batellerie de Bergerac, CIVRB, Bâtiments de France…
Besoins en études préalables :
• Recensement des patrimoines et identification
des projets de restauration.
48
Doc. de référence :
• Etude de marketing
touristique de la vallée de la
Dordogne (EPIDOR).
• Etude de « Valorisation des
thématiques liées à l’espace
fluviomaritime » (ADDTF33).
• Programme Gironde à fleur
de pierre (Conseil Général
33).
• Etudes de l’Association pour
le Développement du
Tourisme Fluvial et transfert
d’expérience sur le
département de la Dordogne.
Projets prêts à démarrer :
• Restauration et mise en valeur des quais et
cales.
• Jardin de la lamproie (Ste Terre)

D
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE
VOIES VERTES ET VOIES BLEUES :
LOISIRS NAUTIQUES, ITINERANCE ET TOURISME FLUVIAL
Contexte :
La rivière Dordogne est un patrimoine auquel les communautés riveraines vouent un fort attachement. Ceci
s’explique par le poids historique des activités liées au fleuve et par leur importance dans le développement de la
vallée. Autrefois classée navigable sur tout son cours, la Dordogne a conservé ce statut à l’aval de Bergerac. La
gestion du Domaine Public Fluvial incombe sur ce parcours à l’établissement public Voies Navigables de France.
Le tourisme fluvial est perçu par les acteurs locaux comme un atout déterminant de la basse vallée.
La pratique des loisirs nautiques est généralement facile et accessible au plus grand nombre sur la basse vallée
de la Dordogne. Celle-ci dispose de nombreux sites de baignade ou de location d’embarcations légères, activités
qui se pratiquent de façon plus ou moins organisée voire complètement spontanées. Dans les logiques de
développement des territoires et de respect des milieux et des usages, il est possible d’organiser ces pratiques
pour mieux en contrôler les impacts et de les développer pour diversifier l’offre touristique de la basse vallée.
L’attraction de la Dordogne dans le développement des pratiques de loisirs n’est plus à démontrer. Toutefois, la
mise en œuvre d’itinéraires le long des voies d’eau est rendue difficile par les contextes physiques et
réglementaires des rivières. Par ailleurs, il est impératif pour la basse vallée de constituer des liens physiques
entre la rivière et le reste du territoire. En effet, les populations touristiques ne sont pas toutes concentrées le long
de la voie d’eau mais sur l’ensemble des territoires. Il convient alors de créer les conditions permettant
l’interactivité des milieux facilitant ainsi leur accessibilité.
Objectif :
• Favoriser l’accès et la découverte du fleuve et de la vallée, ainsi que
l’itinérance nautique et terrestre le long de l’axe fluvial.
• Développer les liens entre la rivière et le reste du territoire.
• Favoriser l’implantation d’activités liées au tourisme fluvial.
• Organiser, développer, qualifier et aménager les lieux d’accueil et
d’activité le long de la rivière (baignade, navigation collective, canoë,
voile, aviron, pêche, découverte, sensibilisation…) notamment au
regard des conditions de sécurité et de préservation de
l’environnement.
• Accompagner et développer les clubs nautiques dans le
développement de leurs pratiques et leur implication touristique.
• Valoriser les pratiques de glisse sportive sur le mascaret.
Type d’actions :
• Création d’itinéraires de randonnée nautique et aménagement des
parcours de navigation par balisage et signalisation de secteurs
difficiles.
• Création d’itinéraires terrestres et aménagement des liaisons.
• Aménagement de lieux d’accueil (haltes nautiques, quais
d’accostage, cales, haltes pique-nique, belvédères, sentiers
d’interprétation, maisons de la rivière…) au regard des impératifs du
paysage et de l’environnement fluvial.
• Entretien régulier des lieux d’accueil.
• Développement des dispositifs d’animation, promotion, formation et
d’accueil touristiques (communication -SIG, Site Internet,
multimédia-, sites de formation, promotion, mise en réseau…).
• Mise en œuvre d’une programmation festive, populaire et culturelle
favorisant la découverte et l’appropriation de la rivière.
Partenaires :
Collectivités locales, OTSI, EPCI, VNF, CDT 33 et 24, CRTA, SMNG,
CAUE, CDCK, FDP…
Besoins en études préalables :
• Définition d’un concept et de circuits d’itinérance douce.
• Etablissement de prescriptions techniques, paysagères
et environnementales des aménagements fluviaux, des
aménagements d’accueil et des itinéraires.
• Définition d’une stratégie et d’outils de promotion et de
communication.
• Etablissement d’un plan de formation à destination des
acteurs du tourisme.
49
Doc. de référence :
• Plan paysage vallée de la Dordogne
(EPIDOR).
• Etude de marketing touristique de la
vallée de la Dordogne (EPIDOR).
• Schéma départemental de
développement du tourisme fluvial
(Conseil Général 33).
• Chartes Pays du Libournais et du
Grand Bergeracois.
• Plans départementaux de randonnée
pédestre (CG33 et 24).
• Plan départemental des pistes et
itinéraires cyclables (CG33).
• Schéma régional des vélo routes et
voies vertes.
• Plan interdépartemental des loisirs
nautiques du bassin de la Dordogne
(EPIDOR).
• Schéma départemental de la pêche
de loisir (FDAPP 33).
• Etude bathymétrique du lit de la
Dordogne et de l’Isle aval (EPIDOR)
• Etude des Nœuds de Réseaux
(ADDTF33).
• Etude de stratégie touristique
territoriale Limeuil Trémolat Mauzac
Lalinde (CG24).
• Schéma directeur convention
interrégionale Dordogne (EPIDOR).
Projets prêts à démarrer :
• Balisage du chenal de la navigation.
• Restauration et mise en valeur quais et cales.
• Jardin de la lamproie (Sainte-Terre)
• Passerelle de Saillans
• Base de loisirs nautiques de Dagueys
• Pôle Environnement Pays du Libournais
• Voie verte et d’un site d’accueil CdC 3 vallées
• Programme d’animation château de Limeuil

D
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE
STADE D’EAUX VIVES DE MAUZAC
Contexte :
Dans le cadre du renouvellement de la concession du barrage de Mauzac, EDF a l'obligation de
régulariser le débit réservé de l'ouvrage au titre du code de l’environnement. Il est aussi tenu, en vertu
de l'article L.432-6 du Code de l'Environnement, d'équiper celui-ci pour améliorer le franchissement
des poissons migrateurs, aujourd'hui considéré comme déficient.
Compte tenu des caractéristiques de débit et de dénivelé particulièrement intéressantes pour
développer une activité nautique sur le site, le Conseil Général de la Dordogne a envisagé la
possibilité d'implanter un stade d'eaux vives sur le barrage de Mauzac.
EPIDOR a assuré la conduite d'une étude d'avant projet sommaire et l'animation d'un groupe
technique comprenant des experts en matière d'hydraulique, d'hydrologie et de poissons migrateurs et
les principaux partenaires du projet.
Objectif :
• Offrir au public un site sécurisé afin de pratiquer les sports d’eau
vive.
• Améliorer le franchissement du barrage de Mauzac par les
poissons migrateurs.
• Aménager un site de niveau international aux pratiquants des
sports d’eau vive.
Type d’actions :
• Conception et réalisation du stade d’eau vive.
Partenaires :
Conseil Général 24, CDT 24, Conseil Régional Aquitaine, CRT,
FFCK, DDJS, DRJS, EPIDOR, Agence de l’Eau, CSP, MIGADO,
Commune de Mauzac, CC Entre Dordogne et Louyre…
Besoins en études préalables :
• Etude juridique, sécurité, économique et
environnementale.
50
Doc. de référence :
• EDF/SIRA Ingéniérie, 1997.
Stade d'Eau Vive de Mauzac
(Dordogne), Avant Projet
Sommaire.
• Agence Technique
Départementale Dordogne,
1999. Site de Mauzac :
création d'un parc olympique
d'eau vive.
Projets prêts à démarrer :
(projet déjà inscrit au CPER 2000-2006).

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
4 L’organisation territoriale
4.1 L'organisation territoriale
(cf. livret carto. p 24 & 25)
La basse vallée de la Dordogne (Limeuil –le Bec d’Ambès) est située dans la région
Aquitaine, à cheval sur deux départements : la Dordogne et la Gironde. Sur environ
40 km de long, c’est la rivière qui sert de frontière aux deux départements.
Deux pays couvrent environ 80% du territoire : le Grand Bergeracois, et le Libournais.
Trois autres pays sont concernés : la Haute Gironde, le Cœur Entre-Deux-Mers et
l’Agglomération Bordelaise.
Seize communautés de communes sont concernées par le territoire : Cadouin, Territoire
de la truffe, Entre Dordogne et Louyre, Bassin Lindois, Trois Vallées du Bergeracois,
Bergerac Pourpre, Dordogne – Eyraud – Lidoire, Pays Foyen, Castillon – Pujols,
Juridiction de St-Emilion, Libournais, canton de Fronsac, sud Libournais, Secteur de St-
Loubès, Cubzacais, Canton de Bourg. Deux secteurs ne sont pas regroupés en
communautés : le Brannais et le Vélinois.
Cent deux communes sont concernées par le territoire.
4.2 Le contexte de gestion de la basse Dordogne
Sur tout le territoire, la Dordogne appartient au Domaine Public Fluvial.
Elle a été rayée de la nomenclature des voies navigables en amont de Bergerac. La
gestion de ce secteur est assurée par la DDE de la Dordogne pour le compte du Ministère
de l’Ecologie et du Développement Durable.
Toujours classée navigable de Bergerac au Bec d’Ambés, sa gestion incombe à
l'établissement public Voies Navigables de France. Dans la pratique, les services de l’Etat
ont un rôle d’opérateurs locaux pour VNF :
- la DDE de la Dordogne pour la partie allant de Bergerac à Saint-Pierre d’Eyraud ;
- le Service Maritime de Navigation de la Gironde basé à Libourne pour la partie allant
de Saint-Pierre d’Eyraud au Bec d’Ambès.
51

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
52

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
5 Récapitulatif des études préalables
envisagées
Etude de définition d’un programme de
restauration de la qualité des eaux
Description sommaire de l’étude
53
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
A
Coût
prévisionnel
65 000 €
Il s’agira de réaliser un bilan des données disponibles sur l’état de la qualité des eaux et sur son
évolution (état des lieux DCE, études EPIDOR, données RNB, DDASS), de recueillir et d’analyser
les bilans de fonctionnement des installations d’assainissement domestiques industrielles et
agricoles (données AEAG, SATESE, Chambres de Commerce et d’Industrie, Chambres
d’Agriculture). Ce bilan sera complété par une campagne complémentaire de mesure de la qualité
des eaux (physico-chimique et bactériologique) menée sur l’ensemble de l’axe de la basse
Dordogne, et sur les confluences du fleuve et des principaux affluents. Ce travail sera réalisé sur
l’ensemble du bassin de la Dordogne aval en vue d’établir une stratégie de lutte contre la pollution
domestique, industrielle et agricole sur l’axe Dordogne et sur des affluents prioritaires. Cette
stratégie devra tenir compte de la cartographie des activités présentes sur le territoire. L’étude
comprendra également la proposition d’un programme d’investissement sur les cinq ans du contrat
de rivière. Elle permettra de dresser le cadre de la complémentarité entre les actions spécifiques
du contrat de rivière et les actions sortant du périmètre mais pouvant contribuer au respect de la
DCE ou à l’amélioration générale de la qualité des eaux.
Partenaires financiers pressentis
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Généraux 24 et 33
Conseil Régional d’Aquitaine
Etude de définition d’un système de
récupération des objets flottants et
élaboration d’un plan d’élimination
Description sommaire de l’étude
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays, MISE 24 et 33, DDASS 24 et 33, DRIRE
Aquitaine, Chambres consulaires, SATESE,
syndicats viticoles…
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
A
Coût
prévisionnel
30 000 €
Il s’agira d’estimer les informations sur la quantité et la nature des déchets susceptibles d’être
collectés et traités à partir d’une plateforme de collecte des objets flottants à Tuilières, site
pressenti comme le plus adapté à ce projet. L’étude devra ensuite envisager les solutions
techniques à mettre en œuvre sur le site de récupération et structurer toute la filière de transport,
de traitement et d’éventuelle valorisation des déchets, qui sont essentiellement composés de
végétaux.
Partenaires financiers pressentis
Agence de l’Eau Adour Garonne
Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de
l’Energie
Conseil Général 24
Conseil Régional d’Aquitaine
EDF
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays Grand Bergeracois, MISE 24, DRIRE
Aquitaine, SMBGD/SMD3…

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Etude de définition d’une stratégie de
lutte contre les espèces végétales
envahissantes
Description sommaire de l’étude
54
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
B1
Coût
prévisionnel
10 000 €
A partir des inventaires existants et des observations des acteurs de terrain et des chantiers déjà
mis en œuvre sur la basse Dordogne, il s’agira de définir les modes d’intervention (techniques,
périodes, opérateurs, territoires…) pour la régulation des plantes aquatiques exotiques
envahissantes à l’échelle de la basse Dordogne. L’étude identifiera les sites à traiter et proposera
des schémas interventions adaptés. Elle envisagera une stratégie de sensibilisation et d’animation
auprès des acteurs locaux.
Partenaires financiers pressentis
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Général 24 et 33
Conseil Régional d’Aquitaine
Etude bilan des informations disponibles
sur la présence du silure et sur les
conséquences de son expansion
Description sommaire de l’étude
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays Libournais et Grand Bergeracois,
Cemagref, CC Bergerac Pourpre…
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
B1
Coût
prévisionnel
2 000 €
Il s’agira d’effectuer la collecte des informations disponibles sur la colonisation du silure dans la
Dordogne (données pêche professionnelle, enquête pêcheurs aux lignes, statistiques MIGADO). A
partir de l’expérience acquise sur d’autres bassins versants, l’étude tentera d’appréhender les
conséquences possibles de la présence du silure sur la basse Dordogne. Elle définira les voies
d’action possibles pour limiter, si nécessaire, l’expansion de l’espèce ou diminuer ses impacts sur
les écosystèmes locaux et dressera les pistes d’investigations complémentaires à mener pour
mieux connaître la situation.
Partenaires financiers pressentis
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Général 24 et 33
Conseil Régional d’Aquitaine
Etude de définition d’un programme de
gestion des zones humides de la basse
Dordogne
Description sommaire de l’étude
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays Libournais et Grand Bergeracois,
Fédération de pêche, pêche professionnelle,
CSP…
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
B1 / B2
Coût
prévisionnel
40 000 €
Il s’agira de collecter et de synthétiser les données disponibles sur les zones humides présentant
un intérêt écologique (forêts alluviales, couasnes, prairies humides, habitats d’espèces rares,…) ou
hydraulique (champs d’expansion des crues, palus), ainsi que les anciens et actuels sites
d’extractions en lit majeur. A partir d’une analyse de l’évolution récente de ces milieux et des
pressions qui s’exercent sur eux, il s’agira de définir des stratégies et des modes de gestion
adaptées à chacun des types de milieux rencontrés. Ces stratégies devront être cohérentes avec
les politiques engagées sur la gestion des berges et du lit mineur, la lutte les inondations, la lutte
contre les espèces invasives, la mise en valeur des paysages. Elles devront intégrer, autant que
possible, le maintien, voire le développement d’activités dans les zones humides telles que par
exemple l’itinérance touristique, la pêche professionnelle (grossissement des anguilles,
reproduction piscicole), la chasse au gibier d’eau, la recherche scientifique et les activités
naturalistes et culturelles, l’élevage extensif de bétail. L’étude comprendra la proposition de projets
d’aménagement ou de gestion sur les sites les plus propices.
Partenaires financiers pressentis
Europe
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Général 24 et 33
Conseil Régional d’Aquitaine
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays, CREN Aquitaine, ONC, ONF, CRPF,
Fédération de pêche, CSP, VNF, SEPANSO,
Chambres d’Agriculture, CDT 24 et 33…

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Etude sommaire de l’état et du
fonctionnement des systèmes de
protection contre les inondations de la
basse Dordogne
Description sommaire de l’étude
55
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
B2
Coût
prévisionnel
40 000 €
Il s’agira de collecter et de compléter les inventaires et les descriptifs existant de l’état
des digues de la basse Dordogne. L’étude analysera de façon sommaire le
fonctionnement et l’état d’entretien des réseaux d’esteys. L’organisation en place pour la
gestion de ces systèmes ainsi que les modes de gestion pratiqués seront analysés. A
partir de cet état des lieux, l’étude définira des stratégies d’intervention, si nécessaires
adaptées aux particularités des différentes zones du bassin. Des voies d’action seront
définies : rénovation d’ouvrages prioritaires clairement défectueux, restauration de zones
d’épanchement des crues, études hydrauliques complémentaires sur les réseaux les plus
complexes, meilleure organisation des gestionnaires d’ouvrages, formation et conseil
technique auprès des gestionnaires d’ouvrage…
Partenaires financiers pressentis
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Général 24 et 33
Conseil Régional d’Aquitaine
Etude bilan de l’hydrologie estivale des
bassins affluents de la basse Dordogne
Description sommaire de l’étude
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays, DDE 33, VNF, Chambres d’Agriculture,
SPIPA, ASA…
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
B3
Coût
prévisionnel
3 000 €
Il s’agira de réaliser une première série de mesures des débits des principaux affluents
de la basse Dordogne au niveau de leur confluence, en période d’étiage estival. Ces
mesures auront pour but de fournir les informations nécessaires aux analyses menées
dans le cadre du PGE du bassin Dordogne-Vézère. Elles permettront au comité de rivière
de participer efficacement aux débats dans le cadre du PGE Dordogn- Vézère.
Partenaires financiers pressentis
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Général 24 et 33
Conseil Régional d’Aquitaine
Etude préalable à l’aménagement
paysager et à la mise en valeur du
patrimoine fluvial de la basse Dordogne
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays, MISE 24 et 33, Chambres d’Agriculture…
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
B1 / D
Coût
prévisionnel
50 000 €
Description sommaire de l’étude
Il s’agira d’effectuer un inventaire précis des sites pouvant s’intégrer dans un projet de
mise en valeur du fleuve. Ces sites seront d’une part les patrimoines architecturaux,
archéologiques ou paysagers de la vallée, et d’autre part les points noirs paysagers qu’il
faudra résorber. Pour chaque site et en référence qu plan paysage de la vallée de la
Dordogne, seront proposés des principes et des actions de préservation, d’éventuelle
restauration et d’aménagement. L’étude envisagera également les principes
d’aménagement paysagers qui devront être suivis dans les éventuels aménagements
touristiques des autres volets du contrat.
Partenaires financiers pressentis
Europe, Etat, Agence de l’Eau Adour Garonne,
Conseil Général 24 et 33, Conseil Régional
d’Aquitaine
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays, CAUE, CDT, CRT, VNF…

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Etude juridique, sécurité, économique et
environnement préalable à la réalisation
d’un stade d’eaux vives à Mauzac
Description sommaire de l’étude
56
Maître
d’ouvrage
Conseil
Général 24
Volets
concernés
D
Coût
prévisionnel
80 000 €
Il s’agira d’analyser les volets économique, sécurité, juridique et environnemental du projet qui
permettront de déboucher sur des propositions et des scénarios chiffrés pour la gestion et le
fonctionnement du site, prenant en compte les différentes contraintes d’utilisation (sécurité,
juridique, environnement).
Partenaires financiers pressentis
Conseil Général 24
Conseil Régional d’Aquitaine
Etude de définition d’un projet de
développement du tourisme fluvial sur
la basse Dordogne
Description sommaire de l’étude
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays du Grand Bergeracois, CRT, CDT 24,
FFCK, DRJS, DDJS 24, EDF, AEAG, CSP,
MIGADO, Commune de Mauzac, CC entre
Dordogne et Louyre…
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
D
Coût
prévisionnel
90 000 €
L’étude vise à concevoir et à organiser le développement du tourisme lié à la rivière Dordogne, en
privilégiant les activités de loisirs aquatiques, de découverte et d’itinérance douce sur et autour du
fleuve.
Il s’agira pour l’essentiel d’effectuer la synthèse partagée des programmes et projets en cours ainsi
que des schémas en vigueur afin d’atteindre les objectifs de cohérence, de lisibilité économique et
d’assurer un développement soucieux de la préservation du milieu. A partir des études existantes
sur les paysages, sur le patrimoine fluvial, les loisirs nautiques et du tourisme fluvial, réalisées à
l’échelle du bassin ou de la basse vallée, l’étude proposera des interventions coordonnées avec les
projets de mise en valeur des Pays. Elle prendra en compte les actions identifiées par les chartes
des Pays et les programmes soutenus par les départements de la Gironde et de la Dordogne et la
Région Aquitaine.
L’étude réalisera une synthèse des ressources (patrimoine, paysages, sites, faune et notamment
poissons, gastronomie, batellerie, pêche professionnelle…) et des possibilités offertes par le
territoire (baignade, navigation, découverte, pêche…). Elle étudiera une stratégie de mise en
valeur de ces éléments.
L’étude analysera les réseaux d’itinérance existant (identification des lieux de jonction, déficit de
liaison…) et proposera un projet global d’itinérance douce propre à la thématique fluviale, sur tout
le territoire de la basse vallée. Elle prospectera les parcours potentiels nautiques et terrestres
(voies bleues et voies vertes) en fonction des contraintes naturelles et de l’attrait de la rivière. Elle
étudiera les questions techniques et juridiques pour la réalisation du projet : maîtrise d’ouvrage
des travaux, gestion foncière (ex. réflexion sur la requalification du chemin de halage), coût
estimatif d’investissement et d’entretien… Le projet ne devra pas se focaliser sur une itinérance en
site propre mais privilégier une réflexion sur l’inter modalité entre les modes d’itinérance. L’étude
veillera à définir des tronçons en boucle à partir des voies d’eau, à établir des liaisons avec les
autres parcours existants sur d’autres thématiques (vignoble, histoire…) ainsi qu’à associer un
réseau d’hébergements aux itinéraires.
L’étude établira des prescriptions techniques, paysagères et environnementales pour les
aménagements fluviaux, des aménagements d’accueil et des itinéraires susceptibles d’être
développés (haltes nautiques, quais d’accostage, cales, haltes pique-nique, belvédères, sentiers
d’interprétation, maisons de la rivière…). On cherchera à favoriser l’utilisation des infrastructures
existantes et leur intégration paysagère. On veillera à la prise en compte systématique de la
récupération des déchets des bateaux.
Elle proposera un plan de formation à destination des acteurs du tourisme. Elle analysera les outils
de communication et de promotion harmonieuses à développer à partir des outils déjà mis en
place par les partenaires.
Partenaires financiers pressentis
Europe, Etat, Conseil Général 24 et 33, Conseil
Régional d’Aquitaine, VNF
Autres partenaires à associer au pilotage
Pays, CDT, CRT, UDOTSI, DDE…

Intitulé
Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Animation du contrat basse Dordogne
Description sommaire de l’étude
57
Maître
d’ouvrage
EPIDOR
Volets
concernés
C
Coût
prévisionnel
10 000 € +
70 000 €/an
Il s’agira de mettre en œuvre des moyens d’animation pour accompagner le comité de
rivière dans la coordination et le suivi de la phase préalable du contrat basse Dordogne.
Partenaires financiers pressentis
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Général 24 et 33
Conseil Régional d’Aquitaine
Pays
Autres partenaires à associer au pilotage
Comité de rivière.

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Tableau de synthèse des études préalables : actions classiques contrat de rivière
Intitulé de l’étude
Etude de définition d’un programme de restauration de la
qualité des eaux
Etude de définition d’un système de récupération des objets
flottants et élaboration d’un plan d’élimination
Etude de définition d’une stratégie de lutte contre les espèces
végétales envahissantes
Bilan des informations disponibles sur la présence du silure et
sur les conséquences de son expansion
Etude de définition d’un programme de gestion des zones
humides de la basse Dordogne
Analyse sommaire de l’état et du fonctionnement des
systèmes de protection contre les inondations de la basse
Dordogne
Bilan de l’hydrologie estivale des bassins affluents de la
basse Dordogne
Etude préalable à l’aménagement paysager et à la mise en
valeur du patrimoine fluvial de la basse Dordogne
Volet
58
Partenaires financiers
Montant
prévu
(en K€) Europe Etat CG 24 CG 33
CR
Aquit.
A 65 X X X X
AEAG Autre
A 30 X X X X ADEME
B1 10 X X X X
B1 2 X X X X
B1/B2 40 X X X X X
B2 40 X X X X X
B3 3 X X X X
B1/D 50 X X X X X X
Animation du contrat basse Dordogne C 10+70/an X X X X Pays
TOTAL A/B/C 250+70/an

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
Tableau de synthèse des études préalables : volet touristique
Intitulé de l’étude
Etude de définition d’un projet de développement du tourisme
fluvial sur la basse Dordogne
Etude juridique, sécurité, économique et environnement
préalable à la réalisation d’un stade d’eaux vives à Mauzac
Volet
TOTAL D 170
59
Partenaires financiers
Montant
prévu
(en K€) Europe Etat CG 24 CG 33
CR
Aquit.
Autre
D 90 X X X X X VNF
D 80 X X

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
60

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
6 Les partenaires du contrat
Les membres de droit du comité de
rivière
DIREN Aquitaine
Agence de l’Eau Adour Garonne
Conseil Supérieur de la Pêche
Les services et les établissements
publics de l’Etat
Préfecture de la Dordogne
Préfecture de la Gironde
Service Maritime et de Navigation
DDE 24
DDE 33
Voies Navigables de France
DDAF 24
DDAF 33
DRT Aquitaine
DRIRE Aquitaine
DRAC Aquitaine
DRASS
GRAPP
ONC
DDASS 33
DDASS 24
Bâtiments de France
Les usagers et acteurs socio
professionnels
Syndicat du canal de Lalinde
Syndicat de Protection contre les Inondations
de la Presqu’île d’Ambès (SPIPA)
ASA et autres syndicats
CCI Libourne
CCI Dordogne
Chambres des Métiers 24, 33
Chambres d’Agriculture 24, 33
Syndicats viticoles
Pôle de développement touristique des
vignobles de Bergerac
Pôle de développement touristique des
Bastides
UDOTSI 24, 33
EDF
Fédération de Pêche (FDP) 24, 33
Fédération de Chasse (FDC) 24, 33
Pêche professionnelle 24, 33
Comités Départementaux de Canoë Kayak
(CDCK) 24, 33
Conservatoire des rives de la Dordogne
SEPANSO
Association Navidor
Association Le Mascaret
61
Les porteurs du contrat
Pays du Grand Bergeracois
Pays du Libournais
EPIDOR
Les collectivités
Conseil Régional d’Aquitaine
Conseil Général de la Dordogne
Conseil Général de la Gironde
Pays de la Haute Gironde
Pays Cœur Entre Deux Mers
Pays Agglomération Bordelaise
CdC de Cadouin
CdC du Terroir de la truffe
CdC Entre Dordogne et Louyre
CdC du Bassin Lindois
CdC des Trois Vallées du Bergeracois
CdC du Bergerac Pourpre
CdC Dordogne – Eyraud – Lidoire
CdC du Pays Foyen
CdC de Castillon – Pujols
CdC Juridiction de St-Emilion
CdC du Libournais
CdC du canton de Fronsac
CdC du sud Libournais
CdC du Secteur de St-Loubès
CdC du Cubzacais
CdC du Canton de Bourg
Communes riveraines non regroupées
Comité Régional du Tourisme (CRT) Aquitaine
Comités Départementaux du Tourisme (CDT)
24, 33

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
62

Contrat de rivière Basse Dordogne – Dossier sommaire – 28 Janvier 2005
7 Les perspectives de développement
du contrat
Dans l’hypothèse de son agrément, susceptible d’être délivré par la commission de
planification du comité de bassin Adour Garonne, le 28 janvier 2005, le contrat de rivière
pourrait se développer suivant les étapes et les échéances suivantes :
• L’un des Préfets concernés par le territoire se verra mandaté par le Préfet de Bassin
Adour Garonne pour suivre et coordonner la procédure du contrat de rivière. L’une de
ses premières missions consistera à constituer le comité de rivière, assemblée de
débat, de coordination et de pilotage des actions du contrat. Une fois constitué, le
comité élira son Président.
• Une cellule d’animation sera mise en place pour assister le comité de rivière et pour
accompagner l’ensemble du projet jusqu’à son terme.
• Les études préalables prévues dans le présent dossier seront ensuite engagées, sous le
contrôle du comité de rivière. Autour de chaque étude, des comités techniques pourront
être instaurés pour assister le maître d’ouvrage et pour coordonner les contributions
techniques des différents partenaires. Toutes les études sont prévues d’être achevées
en juin 2006.
• Le dossier définitif sera constitué au fur et à mesure de la validation, par le comité de
rivière, des conclusions et des propositions formulées par les études. Le dossier définitif
comprendra trois grands volets :
1- la présentation du territoire,
2- une synthèse des études préalables,
3- un programme d’actions, sur 5 ans, détaillé année par année, sous forme de fichesactions,
précisant les opérations retenues, le montant des investissements, les maîtres
d’ouvrage ainsi que les partenariats techniques et financiers prévus pour chaque action
(nature du financement, taux et modalités d’intervention prévisionnels,…). Il est
important qu’une forte mobilisation des porteurs de projets ait lieu pendant
l’élaboration de ce programme. Le dossier définitif devrait être présenté devant la
commission de planification à la fin de l’année 2006.
Dès lors, la signature du contrat de rivière par les partenaires (Pays du Libournais et du
Grand Bergeracois, EPIDOR, Etat, à travers l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, Conseil
Régional, Conseils Généraux) vaudra engagement pour un soutien à la réalisation des
opérations et sur un principe de participation à leur financement.
• Le contrat entrera dans sa phase de réalisation sur la période 2007-2011. Les maîtres
d’ouvrage pourront alors réaliser leurs actions en bénéficiant de la programmation
établie par le contrat, de l’engagement des partenaires financiers et du conseil de
l’animateur du contrat. Tout au long du contrat, le comité de rivière pourra décider
d’ajuster ou de modifier le calendrier et le contenu des actions ou d’identifier de
nouvelles priorités. Chaque année, une évaluation de l’avancement du contrat sera
réalisée par le comité de rivière.
• Pendant toute la durée d’élaboration du dossier définitif, les actions urgentes ou déjà
prêtes à être engagées pourront voir le jour au titre des programmes de financement
existants (Vision 2000, par exemple), sou sréserve qu’elles s’intègrent totalement dans
le projet global. Elles bénéficieront de la dynamique du contrat de rivière et pourront
être appuyées par le comité de rivière qui, reconnaissant leur cohérence avec le projet
de contrat, pourra favoriser leur mise en oeuvre.
63

Pays du Grand Bergeracois
EPIDOR
Etablissement Public Territorial du Bassin de la Dordogne
BP 13, 24250 Castelnaud-la-Chapelle
Tél : 05.53.29.17.65
Fax : 05.53.28.29.60
Mél : epidor@eptb-dordogne.fr
www.eptb-dordogne.fr
EPIDOR
la rivière solidaire