Résultats aux épreuves uniques de juin 2011 - Ministère de l ...

À cause de ces facteurs, deux groupes d’élèves de classes ou d’écoles différentes peuvent
avoir des résultats identiques aux épreuves d’école, sans que l’on puisse dire si,
objectivement, ils sont de force égale. Par contre, l’épreuve unique que l’ensemble des
élèves inscrits à un même cours passent, permet d’obtenir un bon indice du rendement
relatif des différents groupes d’élèves. Il est donc possible d’utiliser les notes obtenues à
une épreuve unique pour « modérer » celles de l’établissement, c’est-à-dire pour
minimiser ou annuler l’effet des variations locales.
En procédant à la modération des notes, le Ministère compare, pour chaque groupe
d’élèves (généralement une trentaine d’élèves), les notes obtenues à l’école avec celles
qui ont été obtenues à l’épreuve unique. Par un procédé statistique, les notes de chaque
groupe d’élèves aux épreuves de l’école sont transformées de façon à être ajustées avec
celles obtenues à l’épreuve unique, et ce, en fonction de la moyenne et de l’écart type
(c’est-à-dire la dispersion des notes autour de la moyenne).
La modération peut donc modifier à la hausse ou à la baisse les notes obtenues à l’école.
Toutefois, cette pratique ne peut jamais avoir pour conséquence de faire échouer l’élève
qui aurait obtenu la note de passage à l’épreuve unique.
La note finale à l’épreuve unique et la note globale de la matière
Pour établir la note finale de chaque épreuve unique, on tient compte du résultat obtenu
au cours de l’année scolaire, note modérée, et du résultat obtenu à l’épreuve unique, note
convertie s’il y a lieu.
Lorsqu’une matière fait l’objet de plusieurs épreuves uniques ou qu’un ou plusieurs
volets de la matière sont évalués exclusivement par l’école, la note globale tenant compte
de toutes ces évaluations est établie. C’est la note globale de chaque matière faisant
l’objet d’épreuves uniques qui sert de base pour établir les notes moyennes et les taux de
réussite publiés dans le présent rapport.
7