recueil nouvelles policières volume 2

- Avez-vous vu Monsieur Luberon hier au soir ? »
- Oui, répond Monsieur Rodaux, je suis allé le voir après le
restaurant, juste après Madame Luberon. Je me suis énervé
car il ne voulait pas se décider à me vendre son zoo !
Nous nous sommes disputés et bousculés. En voulant
le frapper, mon poing est passé à travers la vitre !
Je lui ai laissé ma proposition d’achat et je suis parti
me calmer. Il a refermé la porte à clé derrière lui. »
Monsieur Rodaux avait un bandage autour de la main,
l’inspecteur se dit qu’il lui avait dit la vérité.
En relisant l'article de journal, il se demande
tout à coup comment le journaliste avait su que Monsieur
Lubéron avait dit: « On a voulu me tuer ! » juste avant
de mourir.
Même Germaine qui l'avait retrouvé n'était pas au courant !
Il appelle donc au journal et demande à parler à ce Monsieur Fouillépartout. Il
interroge le journaliste :
- Comment avez-vous pu écrire dans votre article les dernières paroles de Monsieur
Lubéron ?
- Je venais voir le directeur, répond le journaliste, pour faire un article sur le zoo.
Quand je suis arrivé, j'ai entendu une violente dispute entre un homme et Monsieur
Lubéron puis l'homme est parti en claquant la porte...il s'est passé un petit temps puis
Monsieur Luberon a poussé un cri de terreur et il est tombé. J'ai entendu les cris d'une
vieille femme qui le découvrait apparemment mort d'une crise cardiaque ! Dans mon
article, j'ai voulu dramatiser un peu et j'ai parlé d'un monstre mais c'est vrai que le cri
de la victime faisait bien peur ! »
L'inspecteur fait le point sur ce qu'il a appris, il se dit que les traces de pas
retrouvées sous la fenêtre du bureau de Monsieur Lubéron doivent bien être celles de
Monsieur Fouillépartout... Reste donc à élucider la présence du cobra sous cette
même fenêtre !
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