recueil nouvelles policières volume 2

SIGONCE, PIERRERUE, CORBIERES
Nouvelle policière
ÉPISODE 1
Depuis 2 ans et 6 mois je vais au lycée du Mondor qui est spécialisé dans les
sciences. A propos, je m’appelle Jean-Marc, j’ai 18 ans et je suis en terminale. Mes
amis s’appellent Frédéric, Martine et Julia et nous sommes inséparables. Cette
histoire a débuté un vendredi. La veille, le jeudi, tout était encore normal. Nous avons
fait archéologie avec notre professeur monsieur Blum, c’était passionnant ! Il nous a
expliqué comment vivaient les habitants de l’Atlantide. Puis nous avons fait sciences
physiques avec notre enseignante Anne-Marie, celle qui nous appelle le groupe des
quatre. Juste avant le cours de SVT, le directeur du lycée, monsieur Mitrand nous a
donné deux heures de colle pour avoir fait les pitres pendant le cours d’archéologie.
Ensuite nous sommes allés manger et comme tous les jeudis, nous sommes rentrés
chez nous.
Le vendredi donc, Julia est passée me prendre chez moi et nous sommes partis au
lycée. Nous avons croisé devant le portail monsieur Mitrand. Julia m’a dit :
- Regarde, il est bizarre le directeur !
Je me suis retourné et j’ai eu le souffle coupé. Il était devant le portail, les yeux
cernés, complètement décoiffé et, vous allez rire, le sac à main de sa femme en
bandoulière. Julia discrètement m’a soufflé :
- Referme la bouche et ne rigole pas !
Nous nous sommes précipités dans la cour en cherchant Frédéric et Martine afin de
leur expliquer notre rencontre. Mais eux aussi avaient une nouvelle à sensation. Il y
avait un nouvel élève nommé Jimmy à l’allure très bizarre.
- Mais pourquoi est-il tout en noir m’a demandé Martine ?
Je lui ai répondu qu’il devait être gothique.
La journée a continué pour nous avec un sentiment que ce n’était pas un jour
ordinaire. Notre professeur d’archéologie était absent et le remplaçant était étrange
car il avait une mèche blanche au milieu de ses cheveux roux. Nous étions en train de
discuter de ce nouveau professeur en nous dirigeant vers la salle de sciences
physiques quand nous avons entendu un cri strident. Un cri comme vous n’en avez
jamais entendu !
-Vite ! nous dit Julia, Anne-Marie a des problèmes.
La salle de la classe était ouverte, nous sommes rentrés et nous avons découvert la
pagaille la plus totale. Les chaises et les tables étaient renversées, les feuilles de
classeur volaient. Les éprouvettes étaient cassées par terre.
Et plus aucune trace d’Anne-Marie !!!!!!
C’est à partir de ce jour que tout a commencé !
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