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BEP Sciences Appliquées en PDF - Editions BPI

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<strong>BEP</strong><br />

Le Nouveau<br />

Programme<br />

complet illustré<br />

Les métiers de la restauration et de l'hôtellerie<br />

Collection dirigée par Michel Mainc<strong>en</strong>t<br />

SCIENCES<br />

<strong>Appliquées</strong><br />

Brigitte ROUGIER<br />

et<br />

Alain CHRÉTIEN<br />

Alim<strong>en</strong>tation<br />

Nutrition<br />

Hygiène<br />

et Prév<strong>en</strong>tion<br />

Locaux<br />

Equipem<strong>en</strong>ts et sécurité<br />

<strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - Espace Clichy - 38, rue Mozart - 92587 Clichy cedex - Tél. : 01 41 40 81 40 - Fax : 01 41 40 81 41<br />

Site Internet : www.editions-bpi.fr Email : bpi@editions-bpi.fr


1 à 3<br />

4 à 6<br />

7 à 10<br />

11 à 12<br />

13 à 15<br />

16 à 17<br />

18 à 19<br />

20 à 22<br />

Sommaire<br />

N° FICHE PLAN CONNAISSANCES<br />

CONSTITUANTS BIOCHIMIQUES DES ALIMENTS ET NUTRITION<br />

Les Glucides : Nature et principales propriétés<br />

physico-chimiques<br />

Les Protides : Nature et principales propriétés<br />

physico-chimiques<br />

Les lipides : Nature et principales propriétés<br />

physico-chimiques<br />

Les élém<strong>en</strong>ts minéraux : Nature et propriétés<br />

Les Vitamines : Nature et propriétés<br />

L’eau. L’Osmose et la diffusion<br />

Classification des alim<strong>en</strong>ts et apport nutritionnel<br />

Equival<strong>en</strong>ces alim<strong>en</strong>taires<br />

Tables de composition des alim<strong>en</strong>ts<br />

- La prés<strong>en</strong>tation des molécules<br />

- La mise <strong>en</strong> relation des propriétés avec les applications culinaires (modes de<br />

cuisson, préparation de fonds, de sauces, de pâtes...) :<br />

■ explication ou justification de la technique<br />

■ nature des transformations subies par les constituants alim<strong>en</strong>taires sous l’effet<br />

de différ<strong>en</strong>ts facteurs (milieu aqueux, température, pH...)<br />

■ incid<strong>en</strong>ces (organoleptiques, nutritionnelles...)<br />

- L’oxydation des vitamines et les facteurs d’oxydation<br />

- Les modifications de la valeur nutritionnelle <strong>en</strong> fonction des modes de cuisson<br />

et intérêt de certaines techniques (cuisson, vapeur, sous pression)<br />

- La répartition des alim<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> groupes et leurs caratéristiques nutritionnelles<br />

- Le calcul de la valeur énergétique d’un alim<strong>en</strong>t ou d’une préparation à partir<br />

de sa composition (donnée pour 100 g)<br />

- Le calcul des équival<strong>en</strong>ces alim<strong>en</strong>taires, à l’aide d’une table de composition <strong>en</strong>tre :<br />

■ viandes/poissons/œufs (protides)<br />

■ produits laitiers (calcium-protides)<br />

■ alim<strong>en</strong>ts riches <strong>en</strong> amidon (énergie)<br />

23 à 24 Perception s<strong>en</strong>sorielle des alim<strong>en</strong>ts<br />

- La perception physiologique des saveurs élém<strong>en</strong>taires et des odeurs<br />

Qualité organoleptique des alim<strong>en</strong>ts et des préparations et rôles des organes s<strong>en</strong>soriels<br />

25 à 27 La digestion et l’absorption intestinale<br />

- Le schéma de l’appareil digestif mettant <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce les principales étapes de<br />

la digestion<br />

- La nature des substances assimilables résultant de la digestion<br />

- Les voies d’absorption des glucides et des lipides<br />

- Les principaux rôles dans l’organisme des molécules absorbées<br />

28 à 33 Besoins nutritionnels et apports recommandés<br />

• Rations alim<strong>en</strong>taires<br />

• Elaboration de m<strong>en</strong>us équilibrés<br />

Les principaux besoins nutritionnels qualitatifs de l’organisme pour :<br />

■ Les adolesc<strong>en</strong>ts<br />

■ Les adultes d’activité moy<strong>en</strong>ne<br />

- Les apports énergétiques recommandés pour un adulte d’activité moy<strong>en</strong>ne<br />

- La définition de la ration alim<strong>en</strong>taire journalière<br />

- La vérification de l’équilibre qualitatif d’un m<strong>en</strong>u d’une journée et recherche<br />

de solutions d’équilibre


N° FICHE PLAN<br />

34<br />

35 à 39<br />

40 à 42<br />

43 à 47<br />

48<br />

49 à 50<br />

51<br />

52 à 53<br />

54<br />

55 à 56<br />

57<br />

58 à 59<br />

60 à 61<br />

Diversité du monde microbi<strong>en</strong><br />

Conditions de vie des bactéries<br />

Modes de contamination <strong>en</strong> milieu professionnel<br />

Hygiène et prév<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> milieu professionnel<br />

Dispositifs réglem<strong>en</strong>taires de contrôle<br />

Ferm<strong>en</strong>tations<br />

Altérations des alim<strong>en</strong>ts<br />

Conservation des alim<strong>en</strong>ts<br />

La chaîne du froid<br />

Préparations élaborées à l’avance<br />

Intoxications alim<strong>en</strong>taires<br />

Critères microbiologiques<br />

Analyses des dangers (démarche HACCP)<br />

Parasitoses alim<strong>en</strong>taires<br />

HYGIÈNE ET PRÉVENTION<br />

CONNAISSANCES<br />

- Des exemples de différ<strong>en</strong>ts types de micro-organismes (bactéries, champignons<br />

et levures, protozoaires)<br />

- Les conditions favorables ou non à la vie et à la multiplication des microorganismes<br />

(oxygènes, température, humidité, pH, composition du milieu)<br />

- La sporulation<br />

- Les vecteurs de micro-organismes dans le milieu professionnel<br />

- Les recommandations et la réglem<strong>en</strong>tation relatives à :<br />

• l’hygiène corporelle et vestim<strong>en</strong>taire<br />

• la surveillance de l’état de santé<br />

• l’organisation des circuits propre/sale...<br />

• au conditionnem<strong>en</strong>t des productions<br />

• l’hygiène de l’outillage, des matériels, et des locaux : nettoyage,<br />

décontamination, désinfection, lutte contre les nuisibles...<br />

• la conservation et au transport<br />

• la commercialisation des productions<br />

- Les rôles des services vétérinaires<br />

- La prés<strong>en</strong>tation d’une expéri<strong>en</strong>ce de ferm<strong>en</strong>tation (alcoolique/lactique) avec :<br />

• id<strong>en</strong>tification de l’ag<strong>en</strong>t de ferm<strong>en</strong>tation<br />

• énumération des facteurs favorables à la ferm<strong>en</strong>tation<br />

• énoncé des produits formés<br />

- Les principales causes d’altération des alim<strong>en</strong>ts ou des préparations et<br />

conséqu<strong>en</strong>ces sur la qualité des produits (sanitaire, organoleptique,<br />

nutritionnelle)<br />

- La mise <strong>en</strong> relation du mode d’action des procédés de conservation avec le<br />

développem<strong>en</strong>t microbi<strong>en</strong> et leurs limites<br />

- Le principe de la chaîne du froid et les moy<strong>en</strong>s techniques utilisés pour la<br />

contrôler (relevé et <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t de températures...)<br />

- La définition d’une préparation élaborée à l’avance et les conditions<br />

réglem<strong>en</strong>taires de conservation jusqu’à la remise au consommateur<br />

(température, durée de conservation)<br />

- Les principaux types d’intoxications alim<strong>en</strong>taires (bactéries, champignons,<br />

substances chimiques)<br />

- Les signes caractéristiques des intoxications alim<strong>en</strong>taires d’origine microbi<strong>en</strong>ne<br />

- Les alim<strong>en</strong>ts vecteurs fréquemm<strong>en</strong>t impliqués dans les intoxications alim<strong>en</strong>taires<br />

- Les intérêts des critères microbiologiques réglem<strong>en</strong>taires<br />

- Les dangers, règles d’hygiène, action et comportem<strong>en</strong>ts à mettre <strong>en</strong> œuvre<br />

pour une situation professionnelle donnée pour limiter les risques (démarches<br />

HACCP)<br />

- Les parasites les plus courants et précautions à pr<strong>en</strong>dre pour éviter les parasitoses<br />

62 Qualité alim<strong>en</strong>taire<br />

- Les composantes de la qualité alim<strong>en</strong>taire : aspects nutritionnel, sanitaire,<br />

organoleptique


Sommaire<br />

N° FICHE PLAN<br />

63 à 65<br />

Energie électrique et sécurité<br />

LOCAUX, ÉQUIPEMENTS ET SÉCURITÉ<br />

CONNAISSANCES<br />

- Les grandeurs caractérisant le courant électrique figurant sur la plaque<br />

signalétique d’appareils et sur les notices techniques (t<strong>en</strong>sion, int<strong>en</strong>sité,<br />

puissance)<br />

- Le calcul d’une consommation électrique pour une activité professionnelle<br />

donnée<br />

- Les risques liés au courant électrique : électrocution, court-circuit, inc<strong>en</strong>die<br />

- Les dispositifs de sécurité concernant l’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> énergie électrique des<br />

locaux professionnels : rôle d’un disjoncteur, d’une prise de terre<br />

66 à 67 Combustibles et sécurité<br />

- Les combustibles utilisés dans le secteur professionnel<br />

- Le principe de la production de chaleur par combustion et les conditions d’une<br />

combustion complète<br />

- Le principe de fonctionnem<strong>en</strong>t d’un brûleur à partir de schémas<br />

- Les risques liés au non respect des règles de sécurité (asphyxie, explosion, inc<strong>en</strong>die)<br />

68 à 70 Alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eau froide<br />

• Eau destinée à la consommation humaine<br />

- Les caractéristiques d’une eau destinée à la consommation humaine<br />

• Adoucissem<strong>en</strong>t de l’eau<br />

- Les caractéristiques et les inconvéni<strong>en</strong>ts d’une eau dure <strong>en</strong> milieu professionnel<br />

- Le principe de l’adoucissem<strong>en</strong>t d’une eau<br />

71 à 73<br />

Chauffage culinaire<br />

Production de la chaleur par effet Joule, par<br />

combustion, par induction, par micro-ondes<br />

• Applications aux équipem<strong>en</strong>ts de cuisson et de<br />

chauffage de l’eau<br />

- La comparaison des différ<strong>en</strong>ts principes de production de chaleur<br />

- Les modes de propagation de la chaleur<br />

- L’intérêt des systèmes de régulation, des systèmes de sécurité<br />

74 à 76 Production et utilisation du froid <strong>en</strong> milieu<br />

professionnel<br />

- Les changem<strong>en</strong>ts d’état physique utilisés pour produire du froid et mise <strong>en</strong><br />

œuvre dans les appareils<br />

- Les systèmes de régulation et de sécurité<br />

- Les conditions d’utilisation des divers appareils de conservation <strong>en</strong> fonction des<br />

températures atteintes ou du résultat visé<br />

77 à 81 Entreti<strong>en</strong> des locaux et des matériels<br />

- La classification, les modes d’action et les dosages des différ<strong>en</strong>ts types de produits<br />

- La sécurité liée à l’utilisation des produits<br />

- La lecture de protocoles et de plans de nettoyage de locaux (ou de matériels)<br />

82 à 84 Prév<strong>en</strong>tion des risques professionnels<br />

- Le repérage des risques liés à l’activité professionnelle<br />

• Manut<strong>en</strong>tion, chutes, coupures, brûlures,<br />

risques électriques<br />

- Les mesures de prév<strong>en</strong>tion individuelles et collectives<br />

- Les gestes et postures adaptés<br />

- La conduite à t<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> cas d’accid<strong>en</strong>t<br />

POMPIERS


<strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

Les glucides<br />

Constitution chimique, classification, sources<br />

En fonction de leur constitution chimique, on peut classer les glucides <strong>en</strong> trois groupes :<br />

Groupe Exemples de Sources Formule<br />

biomolécules chimique<br />

Fruits, miel, confiture, c’est aussi le nutrim<strong>en</strong>t issu de C n H 2n O n<br />

la digestion des glucides<br />

Fruits, miel C 6 H 12 O 6<br />

Lait<br />

Acide ribo-nucléique C 5 H 10 O 5<br />

Orge, c’est aussi le produit intermédiaire de<br />

(glucose + glucose) la digestion de l’amidon<br />

Lait C 12 H 22 O 11<br />

(glucose + galactose)<br />

Betterave sucrière, canne à sucre<br />

(glucose + fructose)<br />

Riz, pâtes, pain, céréales, fécul<strong>en</strong>ts, blé et dérivés<br />

cellulose Fibres végétales, légumes fruits, céréales (C 6 H 10 O 5 )n<br />

glycogène C’est la forme de stockage du glucose dans le foie<br />

et le muscle<br />

Rôles<br />

▲ Rôle énergétique :<br />

▲ Rôle plastique et fonctionnel : certains glucides permett<strong>en</strong>t la synthèse de membranes<br />

cellulaires, par exemple les cérébrosides des cellules nerveuses du cerveau qui sont fabriquées<br />

à partir du galactose.<br />

▲ Rôle mécanique : la cellule favorise le transit intestinal.<br />

Apports recommandés<br />

Les glucides doiv<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>ter de l’apport quotidi<strong>en</strong> :<br />

L’excès de glucides est transformé <strong>en</strong> graisse, laquelle est stockée dans les cellules adipeuses de la<br />

peau.<br />

fiche<br />

1a


fiche<br />

1b<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les glucides<br />

exercice 1<br />

Classer les glucides suivants : glucose, saccharose, fructose, amidon, maltose, cellulose, lactose, glycogène,<br />

galactose<br />

Glucides simples Glucides composés Glucides complexes<br />

exercice 2<br />

Relever 2 alim<strong>en</strong>ts, sources des glucides suivants :<br />

GLUCIDES 2 ALIMENTS<br />

Glucose et fructose<br />

Saccharose<br />

Amidon<br />

Cellulose<br />

exercice 3<br />

Cocher les propositions exactes :<br />

Le rôle ess<strong>en</strong>tiel des glucides est le rôle<br />

❑ Energétique ❑ Plastique ❑ Fonctionnel<br />

1 gramme de glucides libère une quantité d'énergie de :<br />

❑ 30 kJ ❑ 17 kJ ❑ 38 kJ<br />

L'énergie libérée par les glucides est principalem<strong>en</strong>t utilisée pour<br />

❑ lutter contre le froid ❑ la contraction musculaire ❑ la croissance<br />

Quel pourc<strong>en</strong>tage de l'apport énergétique recommandé par jour les glucides doiv<strong>en</strong>tils<br />

représ<strong>en</strong>ter ?<br />

❑ 55 à 58 % ❑ 40 % ❑ 20 %<br />

Un excès de glucides dans l'alim<strong>en</strong>tation représ<strong>en</strong>te un facteur de risque de :<br />

❑ Maladie infectieuse ❑ Carie d<strong>en</strong>taire ❑ Obésité<br />

FARINE


<strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les sucres<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

Les glucides<br />

▲ Le saccharose est le “sucre”, au s<strong>en</strong>s le plus courant du terme.<br />

Principalem<strong>en</strong>t extrait de la betterave à sucre ou de la canne à<br />

sucre, il a une saveur sucrée. Il se prés<strong>en</strong>te sous différ<strong>en</strong>tes formes<br />

commerciales.<br />

▲ Le glucose se prés<strong>en</strong>te sous la forme d’une poudre blanche, non<br />

cristallisable, à la saveur peu sucrée.<br />

Sucre <strong>en</strong> morceaux<br />

Sucre glace, semoule, cristallisé. Vergeoise blonde, brune, de canne.<br />

exercice 1<br />

Vous devez réaliser un caramel. id<strong>en</strong>tifier le glucide constituant le sucre que vous utilisez :<br />

❑ Glucose ❑ Amidon ❑ Saccharose<br />

Solubilité des sucres<br />

● Le sucre se dissout dans l’eau ; on dit qu’il est soluble.<br />

● Le liquide obt<strong>en</strong>u est une solution de sucre, dans laquelle le sucre est le soluté, et l’eau le<br />

solvant.<br />

● Pour une quantité de solvant donnée, il existe une quantité maximale de soluté qu’on ne peut<br />

dépasser. Lorsque la dissolution n’est plus possible, la solution est saturée.<br />

● La solubilité, <strong>en</strong> gramme par litre (g/L), exprime la masse <strong>en</strong> gramme d’un corps qu’il faut<br />

dissoudre dans un litre de solvant, pour obt<strong>en</strong>ir une solution saturée.<br />

Transformations physico-chimiques au cours des cuissons<br />

Action de la chaleur humide sur le sucre<br />

Un d<strong>en</strong>simètre permet de déterminer la conc<strong>en</strong>tration de la solution obt<strong>en</strong>ue.<br />

exercice 2<br />

Décrire les différ<strong>en</strong>tes étapes de l’action de la chaleur humide sur le saccharose aboutissant à l’obt<strong>en</strong>tion d’un<br />

caramel :<br />

1.<br />

2.<br />

3.<br />

4.<br />

fiche<br />

2a


fiche<br />

2b<br />

Applications culinaires :<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les glucides<br />

Dénominations "cuisson au…" Températures de la solution Applications culinaires<br />

Petit filet + 107 °C mousses de fruits<br />

Grand filet + 110 °C crèmes au beurre<br />

Petit boulé + 115 à + 117 °C crèmes au beurre, soufflé glacé<br />

Boulé + 120 °C fondant mou, meringue à l'itali<strong>en</strong>ne<br />

Gros boulé + 125 à + 130 °C fondant dur, caramel mou<br />

Petit cassé + 135 à + 140 °C pâte d'amande, nougat<br />

Grand cassé + 145 à + 150 °C décors <strong>en</strong> sucre<br />

Caramel clair + 155 à + 165 °C montage St-Honoré, choux<br />

Caramel + 170 à + 180 °C gâteaux de riz, de semoule<br />

Caramel foncé + 185 à + 190 °C pour colorant<br />

Action d'un acide<br />

Lors de la réalisation d’un caramel (exemple : pêches flambées) vous devez rajouter un jus de<br />

citron ou d’orange.<br />

exercice 3<br />

Justifier l’intérêt d’utiliser un acide tel que celui du citron pour réaliser un caramel : cocher les bonnes<br />

réponses.<br />

❑ Cela permet d’aller plus vite. ❑ Le caramel obt<strong>en</strong>u est plus lisse.<br />

❑ L’acide permet l’hydrolyse du saccharose <strong>en</strong> glucose non cristallisable.<br />

Les amidons<br />

L’amidon est le principal constituant<br />

▲ des céréales telles que le riz, le blé et tous ses dérivés<br />

: farines, pain, semoules et pâtes alim<strong>en</strong>taires ou<br />

le maïs (à partir duquel on obti<strong>en</strong>t une farine<br />

appelée maïz<strong>en</strong>a),<br />

▲ des tubercules telles que la pomme de terre (dont est extraite la fécule),<br />

▲ des légumineuses : l<strong>en</strong>tilles, haricots secs...<br />

Localisé dans l’amande des grains ou dans les tubercules, il constitue la réserve énergétique des plantes.<br />

Solubilité<br />

L’amidon est insoluble dans l’eau.<br />

Transformations physico-chimiques au cours des cuissons<br />

Action de la chaleur humide sur l'amidon<br />

Germe<br />

Tissu de souti<strong>en</strong> PROTÉINES (glut<strong>en</strong>)<br />

Amande : AMIDON<br />

Enveloppe : CELLULOSE et MINÉRAUX<br />

Observations :<br />

On chauffe, <strong>en</strong> le remuant, un mélange d’eau et d’amidon. amidon<br />

▲ On observe une augm<strong>en</strong>tation de volume, et la formation d’une masse compacte.<br />

▲ L’amidon forme, à partir de + 70 °C, une solution colloïdale qui épaissit et donne un gel<br />

appelé "empois d’amidon".<br />

▲ Selon sa nature, l’amidon absorbe de 20 à 30 fois son volume d’eau. L’eau s’infiltre <strong>en</strong>tre les mailles<br />

du réseau, et provoque l’épaississem<strong>en</strong>t. L’épaississem<strong>en</strong>t maximum est obt<strong>en</strong>u vers + 90 °C.<br />

Applications culinaires<br />

L’empois d’amidon est un ag<strong>en</strong>t de liaison qui donne de la consistance et de l’onctuosité. Les liaisons à l’amidon sont utilisées<br />

pour épaissir les potages (veloutés), réaliser des sauces à base de roux (béchamel) ou des crèmes et des pâtes de base (crème<br />

pâtissière, pâte à choux). On dilue la farine ou la fécule avec du lait, du madère ou du vin blanc (selon l’utilisation) avant de<br />

l’adjoindre à la préparation à épaissir. En effet, si les grains d’amidon ne sont pas séparés avant d’absorber de l’eau, il se forme<br />

des grumeaux.<br />

eau


<strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Action prolongée<br />

de la chaleur :<br />

Quelques gouttes<br />

d’eau iodée<br />

empois<br />

d'amidon<br />

Chauffage léger<br />

Quelques gouttes<br />

d’eau iodée<br />

empois<br />

d'amidon<br />

après<br />

cuisson<br />

prolongée<br />

et<br />

refroidissem<strong>en</strong>t<br />

Chauffage léger<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

liqueur de<br />

Fehling<br />

liqueur de<br />

Fehling<br />

empois<br />

d'amidon<br />

empois<br />

d'amidon<br />

après<br />

cuisson<br />

prolongée<br />

Les glucides<br />

exercice 1<br />

Vous réalisez une sauce béchamel. Que provoque l’action de la chaleur humide sur l’amidon ?<br />

❑ un épaississem<strong>en</strong>t ❑ la formation d’un empois d’amidon<br />

❑ la dissolution et la caramélisation<br />

exercice 2<br />

Sur un paquet de maïz<strong>en</strong>a on lit : “délayer la maïz<strong>en</strong>a dans un verre de liquide froid (eau, lait, bouillon). Puis<br />

ajouter ce mélange au liquide chaud de la sauce, ou de la soupe”. Justifier cette consigne.<br />

Observations :<br />

▲ En prés<strong>en</strong>ce d’eau iodée, l’empois d’amidon se<br />

colore <strong>en</strong> bleu violet. La couleur est d<strong>en</strong>se. Le test à<br />

la liqueur de Fehling* est négatif ; il n’y a pas de sucre<br />

réducteur (glucose) dans l’empois d’amidon.<br />

▲ Après chauffage prolongé : l’empois d’amidon<br />

s’est liquéfié. L’eau iodée provoque une coloration<br />

jaune orangé.<br />

▲ En prés<strong>en</strong>ce de liqueur de Fehling : il se produit<br />

un précipité rouge brique qui caractérise la prés<strong>en</strong>ce<br />

d’un sucre réducteur : le glucose.<br />

Interprétation : une cuisson prolongée provoque la<br />

dextrinisation de l’amidon : c’est une simplification<br />

moléculaire, plus ou moins poussée, selon la durée de la<br />

cuisson. Les étapes <strong>en</strong> sont les suivantes :<br />

amidon ➨ dextrines ➨ maltose ➨ glucose<br />

* La liqueur de Fehling est utilisée à chaud pour réaliser un test caractéristique<br />

permettant de mettre <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce un sucre réducteur. Une coloration<br />

bleue indique l’abs<strong>en</strong>ce de sucre réducteur ; une coloration rouge<br />

indique la prés<strong>en</strong>ce de sucre réducteur.<br />

exercice 3<br />

Par quoi se traduit l’action prolongée de la chaleur <strong>en</strong> milieu humide (cuisson longue) sur l’amidon (<strong>en</strong><br />

milieu légèrem<strong>en</strong>t acide, ce qui est le cas de la plupart des sauces) ?<br />

❑ un épaississem<strong>en</strong>t irréversible ❑ une dextrinisation ❑ une liquéfaction<br />

exercice 4<br />

Expliquer le phénomène de “dextrinisation”.<br />

fiche<br />

3a


fiche<br />

3b<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les glucides<br />

Les fibres alim<strong>en</strong>taires<br />

Les fibres alim<strong>en</strong>taires sont le plus souv<strong>en</strong>t des molécules de glucides complexes qui <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t dans<br />

la composition des parois des cellules végétales. Elles ne sont pas digérées par l’action des<br />

<strong>en</strong>zymes du tube digestif de l’homme. Elles subiss<strong>en</strong>t l’action des bactéries du colon, conduisant à<br />

leur dégradation plus ou moins int<strong>en</strong>se par ferm<strong>en</strong>tation.<br />

On distingue :<br />

des fibres insolubles : la cellulose et la lignine qui donn<strong>en</strong>t leur “dureté” aux végétaux.<br />

Elles rest<strong>en</strong>t <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion, se gorg<strong>en</strong>t d’eau et concour<strong>en</strong>t à augm<strong>en</strong>ter le volume des cont<strong>en</strong>us<br />

digestifs. Elles accélèr<strong>en</strong>t le transit intestinal, et réduis<strong>en</strong>t le risque de constipation. Elles diminu<strong>en</strong>t<br />

le risque du cancer du colon.<br />

des fibres solubles. Ce sont les pectines, les gommes, les mucilages, les fibres d’algues. Elles<br />

jou<strong>en</strong>t un rôle dans le métabolisme des lipides et des glucides. Elles réduis<strong>en</strong>t l’augm<strong>en</strong>tation de<br />

la glycémie après le repas.<br />

Sources de fibres<br />

Alim<strong>en</strong>ts sources T<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong> fibres alim<strong>en</strong>taires<br />

de fibres (solubles + insolubles)<br />

insolubles pour 100 g de matière fraîche<br />

All Bran de Kellogg’s 27-28 g<br />

Amandes 13-15 g<br />

Pain complet 7-8 g<br />

Pain bis 5-6 g<br />

Pois chiches cuits 5-10 g<br />

Petits pois cuits 5-6 g<br />

L<strong>en</strong>tilles cuites 4-5 g<br />

Dattes sèches 4-5 g<br />

Pain blanc 2-3 g<br />

Haricots verts cuits 2-3 g<br />

Riz complet 2-3 g<br />

Ananas 1 g<br />

exercice 1<br />

Citer des alim<strong>en</strong>ts pouvant apporter des fibres alim<strong>en</strong>taires<br />

exercice 2<br />

Quel est l’effet des fibres sur le cancer du colon ?<br />

exercice 3<br />

Citer l’effet de la cuisson sur les alim<strong>en</strong>ts riches <strong>en</strong> fibres<br />

Alim<strong>en</strong>ts sources T<strong>en</strong>eurs <strong>en</strong> fibres alim<strong>en</strong>taires*<br />

de fibres (solubles + insolubles)<br />

solubles pour 100 g de matière fraîche<br />

Son d’avoine 16-25 g<br />

Pruneaux 7-8 g<br />

Figues sèches 7-8 g<br />

Haricots blancs, rouges, cuits 7-9 g<br />

Flocons d’avoine 6-7 g<br />

Carottes 6-7 g<br />

Évolution de la consommation des alim<strong>en</strong>ts végétaux riches <strong>en</strong> fibres <strong>en</strong> France<br />

(grammes par jour par habitant)<br />

Poireaux 2-4 g<br />

Choux, épinards 1-3 g<br />

Pommes de terre 1-3 g<br />

Oranges 2 g<br />

Laitues, poires, pêches 1 g<br />

* <strong>en</strong>viron 50 % et plus de fibres solubles<br />

(Source : La sci<strong>en</strong>ce au prés<strong>en</strong>t)<br />

Années Pain Pommes de terre Légumes secs<br />

1900-1920 500 480 20<br />

1930-1940 325 410 12<br />

1960-1970 220 270 6<br />

1980-1985 170 230 4<br />

Comm<strong>en</strong>ter ces données sur les habitudes alim<strong>en</strong>taires.


<strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

Constitution chimique<br />

Les protides<br />

La molécule des protides est constituée d'atomes de carbone ……, d'hydrogène …., d'oxygène<br />

…, et d'azote ….<br />

Les protides constitu<strong>en</strong>t la seule source d'azote de l'organisme.<br />

On distingue :<br />

Protides Composition<br />

Les acides aminés<br />

il <strong>en</strong> existe une vingtaine dont la formule s’écrit R - CH<br />

COOH<br />

NH2<br />

Ils sont composés de deux acides aminés, liés par une liaison peptidique :<br />

Chaîne constituée d'un <strong>en</strong>chaînem<strong>en</strong>t de quelques dizaines d'acides aminés<br />

Chaîne allongée ou spiralée constituée d'un <strong>en</strong>chaînem<strong>en</strong>t de plusieurs c<strong>en</strong>taines<br />

à plusieurs milliers d'acides aminés. On distingue :<br />

les holoprotéines : chaîne constituée d’un <strong>en</strong>chaînem<strong>en</strong>t d’acides aminés.<br />

..... .....<br />

Exemples : albumines de l’œuf, du lait, du muscle... glutéline du maïs, le glut<strong>en</strong> du blé,<br />

globulines de l’œuf, la myosine du muscle, le collagène du tissu conjonctif.<br />

les hétéroprotéines, chaîne constituée d'acides aminés, auxquels s'ajout<strong>en</strong>t d'autres<br />

molécules non protidiques comme par exemple des colorants :<br />

l'hémoglobine du sang<br />

..... .....<br />

Autre exemple : la caséine du lait, la kératine des cheveux, l’ovovitelline de l’œuf…<br />

Rôles<br />

Expliquer chacun des rôles des protéines.<br />

exercice 1<br />

Elles ont un rôle plastique<br />

Elles ont un rôle fonctionnel<br />

Elles ont un rôle énergétique. 1 g : ........ kJ<br />

fiche<br />

4a


fiche<br />

4b<br />

Sources<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les protides<br />

Protéines d'origine : Elles ont une bonne valeur biologique<br />

Viandes Œufs Poissons Lait Yaourts fromages<br />

Protéines d' origine : elles ont une valeur biologique plus faible car elles sont<br />

défici<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> certains acides aminés indisp<strong>en</strong>sables.<br />

Les protéines végétales ne peuv<strong>en</strong>t suffire à couvrir le besoin protéique. Elles sont cep<strong>en</strong>dant très<br />

utiles <strong>en</strong> permettant de compléter à moindre prix, l’apport des protéines animales plus coûteuses.<br />

Leur association, dans un même plat, amène d’ailleurs une supplém<strong>en</strong>tation qui permet une très<br />

bonne utilisation de l’<strong>en</strong>semble. Par exemple : des flocons d’avoine au lait ont une bonne valeur<br />

biologique : sans lait, ils ont une faible valeur biologique.<br />

Céréales (blé, seigle, orge…) Légumes secs (l<strong>en</strong>tilles….)<br />

Les protéines dans l’alim<strong>en</strong>tation<br />

Au cours de la digestion, les acides aminés sont peu à peu séparés. Ils seront par la suite, rassemblés<br />

pour former les protéines spécifiques du corps humain comme dans un meccano. Notre<br />

organisme peut, dans une certaine mesure, s’il ne dispose pas de toutes les “pièces” nécessaires,<br />

opérer quelques transformations et fabriquer les nouveaux acides aminés à l’aide de ceux que<br />

l’alim<strong>en</strong>tation lui a fournis. Mais, cela lui est impossible pour une dizaine d’<strong>en</strong>tre eux : les acides<br />

aminés indisp<strong>en</strong>sables. Ils doiv<strong>en</strong>t être apportés, tout prêts dans l’alim<strong>en</strong>tation.<br />

L’efficacité porte le nom de valeur biologique. Elle dép<strong>en</strong>d du bon équilibre des acides aminés<br />

indisp<strong>en</strong>sables. En effet, <strong>en</strong> l’abs<strong>en</strong>ce d’un (ou plusieurs) acide aminé indisp<strong>en</strong>sable, des quantités<br />

de protéines théoriquem<strong>en</strong>t suffisantes rest<strong>en</strong>t mal utilisées : l’organisme gaspille les autres<br />

protéines pour trouver celles qui lui manqu<strong>en</strong>t. La qualité des protéines fournies compte autant<br />

que la quantité.<br />

Apports recommandés<br />

Aspect quantitatif : ils doiv<strong>en</strong>t fournir de l'apport énergétique quotidi<strong>en</strong>.<br />

Aspect qualitatif : ils doiv<strong>en</strong>t être pour moitié d'origine animale, et pour moitié d'origine<br />

végétale.<br />

Huit des vingt acides aminés sont indisp<strong>en</strong>sables; l’alim<strong>en</strong>tation devra les apporter chaque jour.


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CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

exercice 1<br />

Citer 3 alim<strong>en</strong>ts sources de protides :<br />

Les protides<br />

Protides d’origine animale Protides d’origine végétale<br />

exercice 2<br />

Parmi les biomolécules suivantes, cocher celles qui font partie des protides :<br />

❑ Acide aminé<br />

❑ Dipeptide<br />

❑ Polypeptide<br />

❑ Amidon<br />

exercice 3<br />

Constitution chimique des protides<br />

❑ Glucose<br />

❑ Protéine<br />

❑ Acides gras<br />

❑ Alcool<br />

Repérer la nature des atomes constituant les protides <strong>en</strong> cochant les bonnes réponses :<br />

❑ Atome de carbone ❑ Atome d’oxygène<br />

❑ Atome d’hydrogène ❑ Atome d’azote<br />

Une protéine est constituée par l’<strong>en</strong>chaînem<strong>en</strong>t de plusieurs c<strong>en</strong>taines à plusieurs milliers<br />

❑ d’acides gras ❑ d’acides aminés ❑ de glucose<br />

Les acides aminés sont liés <strong>en</strong>tre eux par<br />

❑ une liaison platonique ❑ une liaison peptidique ❑ une double liaison<br />

exercice 4<br />

Relier, à l’aide d’une flèche, les protéines suivantes et l’alim<strong>en</strong>t qui les conti<strong>en</strong>t.<br />

Ovovitelline<br />

Caséine<br />

Glut<strong>en</strong><br />

Myosine<br />

Albumine<br />

Œuf<br />

Viande<br />

Lait<br />

Blé<br />

fiche<br />

5a


fiche<br />

5b<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les protides<br />

exercice 5<br />

Classer les protéines suivantes : albumine, caséine, glut<strong>en</strong>, collagène, hémoglobine, ovovitelline.<br />

Holoprotéines (protéines simples) Hétéroprotéines<br />

exercice 6<br />

Cocher les propositions exactes.<br />

Le rôle ess<strong>en</strong>tiel des protides est :<br />

❑ La formation de nouvelles cellules<br />

❑ La contraction musculaire<br />

❑ La lutte contre le froid<br />

Les protides sont des constituants énergétiques ; 1 gramme de protide libère<br />

❑ Une énergie de 30 kJ ❑ Une énergie de 17 kJ ❑ Une énergie de 37,6 kJ (38 kJ)<br />

Les protides doiv<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>ter :<br />

❑ 55 à 58 % de l’apport énergétique recommandé/jour<br />

❑ 12 % de l’apport énergétique recommandé/jour<br />

❑ 30 % de l’apport énergétique recommandé/jour<br />

exercice 7<br />

Les protides ont un rôle fonctionnel important. Citer 3 molécules indisp<strong>en</strong>sables au bon fonctionnem<strong>en</strong>t de<br />

l’organisme dont ils permett<strong>en</strong>t la synthèse.<br />

exercice 8<br />

Expliquer la notion “d’acide aminé indisp<strong>en</strong>sable”.


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CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

Action de la chaleur<br />

Les protides<br />

1. Coagulation<br />

du blanc d’œuf<br />

par la chaleur.<br />

Observations :<br />

1. Formation d’une masse compacte vers + 65 °C.<br />

2. Changem<strong>en</strong>t de coloration ; formation d’une croûte superficielle.<br />

Interprétation : sous l’effet de la chaleur, il se produit une<br />

63°C 66°C 70°C<br />

2. viande<br />

poêle ou gril<br />

prise <strong>en</strong> masse. C’est la coagulation. Elle correspond à une dénaturation de la<br />

molécule. Elle est irréversible. Les protéines coagulées devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t insolubles et form<strong>en</strong>t<br />

des agrégats ; le cuisinier parle de "floculation".<br />

Température de coagulation :<br />

● La plupart des protéines coagul<strong>en</strong>t à partir de + 65 °C : blanc d’œuf : + 64 °C,<br />

jaune d'œuf : + 64 à + 70 °C, albumine du lait : + 70 °C.<br />

● La coagulation provoque une modification de la coloration.<br />

Applications culinaires : cette propriété est utilisée pour :<br />

▲ la cuisson des œufs et de la viande :<br />

- jusqu’à + 62 ° C, la viande est rouge (viande saignante), l’albumine n’est pas coagulée ;<br />

- <strong>en</strong>tre + 62 et + 68 °C, la coagulation de l’albumine donne une coloration blanchâtre ;<br />

- au-delà de + 68 °C, elle pr<strong>en</strong>d une coloration grisâtre ;<br />

▲ les cuissons par expansion : la coagulation des protéines superficielles de la viande permet de limiter les pertes <strong>en</strong> substances<br />

nutritives (rôti, pot-au-feu).<br />

▲ Cette propriété doit être maîtrisée pour réussir certaines préparations :<br />

- la réalisation de liaisons (notamm<strong>en</strong>t au jaune d’œuf) : la coagulation dirigée du jaune d’œuf (qui conti<strong>en</strong>t des lipoprotéines),<br />

c’est-à-dire l’obt<strong>en</strong>tion d’une coagulation sans floculation, permet d’obt<strong>en</strong>ir un liquide plus épais et plus onctueux ;<br />

- l’épaississem<strong>en</strong>t du mélange lait-sucre sous l’action mécanique et sous l’action de la chaleur doit être obt<strong>en</strong>u avant la floculation.<br />

exercice 1<br />

Repérer les bonnes réponses à l’aide d’une croix.<br />

L'action de la chaleur sur les protides se traduit par<br />

❑ une augm<strong>en</strong>tation de la solubilité ❑ une coagulation<br />

❑ un changem<strong>en</strong>t de couleur<br />

exercice 2<br />

Définir la "coagulation" des protéines<br />

Ce phénomène est-il... ❑ Réversible ? ❑ Irréversible ?<br />

exercice 3<br />

Relever la température à partir de laquelle se produit la coagulation :<br />

fiche<br />

6a


fiche<br />

6b<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les protides<br />

Facteurs influ<strong>en</strong>çant la coagulation<br />

Id<strong>en</strong>tifier le facteur favorisant la coagulation des protéines dans chacune des situations suivantes :<br />

Facteurs physico-chimiques Applications<br />

Utilisation du vinaigre pour le pochage des œufs.<br />

Utilisation du vin blanc pour le pochage des œufs.<br />

Préférer les cuissons "départ eau salée" afin de favoriser<br />

la coagulation des protéines superficielles et éviter<br />

la perte de substances nutritives.<br />

Réalisation de crème anglaise.<br />

Réalisation de crème pâtissière : <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d’amidon,<br />

l’empois se forme avant la coagulation, <strong>en</strong>tourant<br />

les protéines, empêchant ainsi la floculation.<br />

exercice 4<br />

Dans certains cas, le cuisiner cherche à favoriser la coagulation, dans d'autres cas, il cherche à obt<strong>en</strong>ir un<br />

épaississem<strong>en</strong>t sans "floculation"<br />

Dans chacun des cas suivants, repérer le but recherché à l'aide d'une croix.<br />

Techniques utilisées<br />

Liaison au jaune d’œuf<br />

Utilisation de vinaigre pour des œufs pochés<br />

Cuisson à l’eau avec départ eau salée<br />

Ajout de farine dans une crème pâtissière<br />

Action prolongée de la chaleur<br />

exercice 5<br />

L'action prolongée de la chaleur lors d'une cuisson longue se traduit par :<br />

But recherché<br />

Coagulation Epaississem<strong>en</strong>t<br />

Une cuisson prolongée provoque l’hydrolyse des protéines (peptonisation), c’est-à-dire<br />

une simplification moléculaire plus ou moins poussée selon la durée de la cuisson.<br />

protéine ➠ polypeptide ➠ dipeptide ➠ acide aminé<br />

Applications culinaires :<br />

▲ La cuisson réalise un début de digestion des protéines (qui devi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t plus digestes).<br />

▲ La cuisson longue des viandes de 3 e catégorie, riches <strong>en</strong> collagène, permet un att<strong>en</strong>drissem<strong>en</strong>t.<br />

Sous l’effet d’une cuisson prolongée, le collagène se convertit <strong>en</strong> gélatine.<br />

❑ Une hydrolyse des protides, c'est-à-dire une simplification moléculaire<br />

❑ Un att<strong>en</strong>drissem<strong>en</strong>t des viandes à rôtir<br />

❑ Un att<strong>en</strong>drissem<strong>en</strong>t des viandes à braiser riches <strong>en</strong> collagène<br />

❑ Une augm<strong>en</strong>tation de la digestibilité.


<strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

Constitution des lipides<br />

Les lipides<br />

Ils sont constitués d'atomes de carbone C, d'hydrogène H, d'oxygène O.<br />

Les lipides simples<br />

Ce sont des esters formés par la réaction <strong>en</strong>tre un, deux, ou trois acides gras (chaine carbonée terminée<br />

par un groupem<strong>en</strong>t acide -COOH ) et un alcool :<br />

ALCOOL + ACIDE ➜ ESTER + EAU<br />

alcool + acide(s) gras lipide + eau<br />

Les glycérides sont formés par l'association d'une molécule de glycérol (alcool) avec 1, 2, 3 acides gras :<br />

glycérol + 1 acide gras ➜ + eau<br />

glycérol + 2 acides gras ➜ + eau<br />

glycérol + 3 acides gras ➜<br />

Les triglycérides représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de 80 à 90 % des lipides.<br />

+ eau<br />

Les stérides sont formés par l'association d'une molécule de stérol (le cholestérol) avec des acides<br />

gras.<br />

Les lipides complexes<br />

Alcool + acides gras + autres molécules ➜ lipide complexe + eau<br />

Exemple : glycérol + 2 acides gras + acide phosphorique H 3 PO 4 + choline ➜ lécithines + eau<br />

Rôles<br />

exercice 1<br />

Energétique<br />

Plastique<br />

Fonctionnel<br />

Apports recommandés<br />

Les lipides doiv<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>ter de la ration énergétique.<br />

Cela correspond à <strong>en</strong>viron 1g / kg corporel / jour.<br />

L'apport doit être :<br />

Sources<br />

On distingue:<br />

- les lipides “visibles”:<br />

- les lipides “invisibles” :<br />

fiche<br />

7a


fiche<br />

7b<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les lipides<br />

Constitution chimique des acides gras<br />

Huile d’arachide<br />

Huile pour friture et assaisonnem<strong>en</strong>t.<br />

Composition :<br />

Acides insaturés : 80 à 85 %<br />

dont 20 à 30 % d’acide linoléique<br />

“ess<strong>en</strong>tiel”, moins de 0,5 % d’acide<br />

linolénique.<br />

Acides saturés : 15 à 20 %<br />

Huile d’olive<br />

Huile pour friture et assaisonnem<strong>en</strong>t.<br />

Composition :<br />

Acides insaturés : 80 à 90 % dont<br />

60 à 80 % d’acide linoléique<br />

“ess<strong>en</strong>tiel”, moins de 1 % d’acide<br />

linolénique.<br />

Acides saturés : 10 à 20 %<br />

Huile de maïs<br />

Huile pour friture et assaisonnem<strong>en</strong>t.<br />

Composition :<br />

Acides insaturés : 85 à 90 % dont 50<br />

à 60 % d’acide linoléique<br />

“ess<strong>en</strong>tiel”, moins de 1 % d’acide<br />

linolénique.<br />

Acides saturés : 10 à 15 %.<br />

Huile de tournesol<br />

Huile pour friture et assaisonnem<strong>en</strong>t.<br />

Composition :<br />

Acides insaturés : 85 à 90 % dont 60 à<br />

75 % d’acide linoléique<br />

“ess<strong>en</strong>tiel”, moins de 0,5 % d’acide<br />

linolénique.<br />

Acides saturés : 10 à 15 %.<br />

Huile de soja<br />

Huile pour assaisonnem<strong>en</strong>t.<br />

Composition :<br />

Acides insaturés : 85 % dont 53,4 %<br />

d’acide linoléique “ess<strong>en</strong>tiel”,<br />

7,4 % d’acide linolénique.<br />

Acides saturés : 15 %.<br />

Huile de colza (nouveau colza : Primor)<br />

Huile pour assaisonnem<strong>en</strong>t.<br />

Composition :<br />

Acides insaturés : 92 % dont 22,3 %<br />

d’acide linoléique “ess<strong>en</strong>tiel”,<br />

10 % d’acide linolénique, moins de<br />

5 % d’acide érucique.<br />

Acides saturés : 8 %.<br />

Les acides gras diffèr<strong>en</strong>t par :<br />

▲ le nombre de carbones (de 4 à 24 atomes de carbone) : plus le nombre de carbones de la<br />

chaîne R est petit, plus le lipide est facile à digérer. On parle d’acides gras à chaîne courte et<br />

d’acides gras à chaîne longue ;<br />

▲ la nature des liaisons dans la chaîne carbonée :<br />

Définition et propriétés<br />

Comparer le nombre de liaisons existant <strong>en</strong>tre les C. En déduire une définition et une propriété.<br />

Les acides gras saturés<br />

H HHHHHHHHHHHHHHHH<br />

H CCCCCCCCCCCCCCCCCCOOH<br />

HHHHHHHHHHHHHHHHH<br />

18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2<br />

Les acides gras insaturés<br />

H HHHHHHHHHHHHHHHH<br />

H CCCCCCCCCCCCCCCCCCOOH<br />

HHHHHHHH<br />

HHHHHHH<br />

18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2<br />

Les acides gras ess<strong>en</strong>tiels<br />

H HHHHHHHHHHHHHHHH<br />

H CCCCCCCCCCCCCCCCCCOOH<br />

HHHHH<br />

H HHHHHHH<br />

18 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2<br />

Source : on les trouve ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t<br />

Source : on les trouve ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t<br />

Source : on les trouve ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t


<strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

Les lipides<br />

exercice 1<br />

On distingue les lipides visibles et les lipides invisibles. Citer 3 alim<strong>en</strong>ts sources de chacune de ces 2 catégories.<br />

Lipides visibles Lipides invisibles<br />

exercice 2<br />

Quel est le rôle ess<strong>en</strong>tiel des lipides ?<br />

exercice 3<br />

Quelle action principale assure l’énergie libérée par l’utilisation des lipides par notre organisme ? Cocher la<br />

bonne réponse.<br />

❑ La contraction musculaire ❑ La thermorégulation ❑ La croissance<br />

exercice 4<br />

Cocher les propositions exactes.<br />

A. Les molécules de lipides sont constituées des atomes suivants :<br />

❑ Atomes de carbone ❑ Atomes d’hydrogène ❑ Atomes d’oxygène ❑ Atomes d’azote<br />

B. La molécule d’alcool <strong>en</strong>trant le plus souv<strong>en</strong>t dans la constitution d’une molécule de lipide est :<br />

❑ Le glycérol ❑ Le cholestérol ❑ L’éthanol<br />

C. Un triglycéride est un lipide simple constitué de :<br />

❑ 3 acides gras + du glycérol ❑ 3 acides + du glycérol ❑ 3 acides gras + 1 glycéride<br />

D. 1 gramme de lipides libère une quantité d’énergie égale à :<br />

❑ 30 kJ ❑ 17 kJ ❑ 38 kJ<br />

E. Quel pourc<strong>en</strong>tage de l’apport énergétique recommandé par jour les lipides doiv<strong>en</strong>tils<br />

représ<strong>en</strong>ter ?<br />

❑ 55 à 58 % ❑ 12 % ❑ 30 %<br />

F. Un excès de lipides dans l’alim<strong>en</strong>tation représ<strong>en</strong>te un facteur de risque de<br />

❑ maladie infectieuse ❑ carie d<strong>en</strong>taire ❑ obésité ❑ maladie cardio-vasculaire<br />

fiche<br />

8a


fiche<br />

8b<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS <strong>Editions</strong> <strong>BPI</strong> - REPRODUCTION INTERDITE<br />

Les lipides<br />

exercice 5<br />

A l’aide de flèches, associer chaque type d’acide gras à la constitution de sa chaîne carbonée.<br />

exercice 6<br />

Selon la constitution de leur chaîne carbonée, on différ<strong>en</strong>cie les acides gras saturés et les acides gras insaturés.<br />

Relever un exemple de chaque type d’acide gras et de deux corps gras dans lesquels on les<br />

trouve, appelés corps gras “source”.<br />

Exemple<br />

Source<br />

Acide gras saturé Chaîne carbonée avec une double liaison<br />

Acide gras mono-insaturé Chaîne carbonée sans double liaison<br />

Acide gras ess<strong>en</strong>tiel Chaîne carbonée avec plusieurs doubles liaisons<br />

Acide gras saturé<br />

Acide gras insaturé<br />

Acide gras mono-insaturé Acide gras ess<strong>en</strong>tiel<br />

exercice 7<br />

Vous travaillez dans un c<strong>en</strong>tre de vacances offrant une prestation diététique. Vous disposez de deux huiles. Les<br />

cli<strong>en</strong>ts souhait<strong>en</strong>t une alim<strong>en</strong>tation riche <strong>en</strong> acides gras ess<strong>en</strong>tiels.<br />

HUILE D’ARACHIDE<br />

Valeur nutritive : 100 % lipides dont :<br />

Acides gras insaturés :<br />

- 80 à 85 % dont 20 % d’acide linoléique<br />

- moins de 0,5 % d’acide linolénique<br />

Acides gras saturés :<br />

- 15 à 20 %<br />

A. Préciser la signification de l’expression “acides gras ess<strong>en</strong>tiels” :<br />

B. Citer le rôle des acides gras ess<strong>en</strong>tiels :<br />

C. Nommer l’acide gras ess<strong>en</strong>tiel cité sur chaque étiquette :<br />

HUILE DE COLZA<br />

Valeur nutritive : 100 % lipides dont :<br />

Acides gras insaturés :<br />

- 92 % dont 23,2 % d’acide linoléique<br />

- 10 % d’acide linolénique<br />

Acides gras saturés :<br />

- 8 %<br />

D. Quelle est l’huile la mieux adaptée aux souhaits des cli<strong>en</strong>ts de ce c<strong>en</strong>tre de vacances ?


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Miscibilité<br />

CONSTITUTION BIOCHIMIQUE DES ALIMENTS<br />

Les lipides<br />

La miscibilité est la propriété de ce qui est "miscible", c’est-à-dire qu’on peut<br />

mêler à un autre corps pour former un tout homogène.<br />

1. 2.<br />

huile<br />

+<br />

eau<br />

huile<br />

+<br />

solvant<br />

Applications culinaires :<br />

Le dégraissage des bouillons : après refroidissem<strong>en</strong>t, on ôte les graisses figées qui se sont accumulées <strong>en</strong> surface. Elles ne sont pas<br />

miscibles à la phase aqueuse du bouillon.<br />

L’écrémage du lait : les corps gras du lait remont<strong>en</strong>t <strong>en</strong> surface.<br />

Le détachage des taches grasses : on utilise un solvant, puis on absorbe le solvant et la tache à l’aide de terre de Sommières.<br />

Emulsion<br />

Huile + vinaigre<br />

Séparation<br />

des deux<br />

phases<br />

liquides<br />

émulsion<br />

instable<br />

Une émulsion est un<br />

Emulsion instable<br />

Huile<br />

+ vinaigre<br />

+ jaune d’œuf<br />

HUILE<br />

EAU<br />

Obt<strong>en</strong>tion<br />

d’une<br />

émulsion<br />

instable<br />

Agitation des deux tubes puis repos<br />

On agite un mélange<br />

d'huile et d'eau<br />

Observations :<br />

1. On mélange de l’huile et de l’eau. Après repos, on<br />

assiste à la séparation de deux phases.<br />

2. On mélange de l’huile et un solvant : du trichloréthylène<br />

ou de l’éther (tous les deux étant des produits<br />

toxiques). La solution est limpide ; il n’y a qu’une seule<br />

phase.<br />

Interprétation :<br />

Observations :<br />

● On mélange 5 cm 3 de vinaigre et 5 cm 3 d’huile. On<br />

agite le mélange. La dispersion de l’huile <strong>en</strong> fins globules<br />

est temporaire, et est due à l’action mécanique. Si<br />

on att<strong>en</strong>d, la séparation <strong>en</strong> deux phases liquides se produit.<br />

L’émulsion était instable.<br />

● On réalise le même mélange, mais <strong>en</strong> ajoutant 1/2<br />

cuillère à café de jaune d’œuf ou de moutarde. On<br />

agite : on obti<strong>en</strong>t une émulsion stable dans le temps.<br />

Les lécithines du jaune d’œuf, ou la moutarde, jou<strong>en</strong>t<br />

le rôle d’émulsionnant.<br />

Emulsion instable d'huile dans l'eau<br />

SÉPARATION DES DEUX<br />

Emulsion instable d’eau dans l’huile<br />

PHASES LIQUIDES<br />

fiche<br />

9a

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