Télécharger - Centre de ressources Loire nature
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1.3 SUCCÈS REPRODUCTEUR DES COLONIES<br />
1.3.1 Résultats globaux<br />
Les structures <strong>de</strong>s départements suivants, le Maine-et-<strong>Loire</strong>, l’Indre-et-<strong>Loire</strong> et l’Auvergne, ont<br />
pris en charge un stagiaire afin notamment d’assurer <strong>de</strong>s suivis plus précis <strong>de</strong>s colonies <strong>de</strong> sternes<br />
(Jouanneau, 2011 et Lemerle, 2011). Ces stagiaires étaient à la fois chargés <strong>de</strong> réaliser un suivi global<br />
<strong>de</strong>s colonies sur l’ensemble du territoire concerné mais également d’estimer le succès reproducteur<br />
<strong>de</strong> certaines colonies qui ont ainsi fait l’objet d’un suivi plus conséquent.<br />
Malgré ces efforts, l’estimation du succès reproducteur reste approximative et très difficile à<br />
appréhen<strong>de</strong>r surtout qu’il a été décidé <strong>de</strong> ne pas intervenir au sein même <strong>de</strong>s colonies. Par<br />
conséquent, les observations ont été réalisées <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s points proches (berges ou ponts) et avec<br />
une fréquence <strong>de</strong> comptage croissante à l’approche <strong>de</strong> l’envol <strong>de</strong>s jeunes. Globalement, il est<br />
relativement facile d’obtenir un nombre <strong>de</strong> jeunes produits par couple mais beaucoup plus<br />
compliqué <strong>de</strong> parvenir à un nombre <strong>de</strong> jeunes à l’envol par couple.<br />
Les principales causes expliquant ces difficultés sont les suivantes :<br />
- la végétation croît rapi<strong>de</strong>ment au cours <strong>de</strong> la saison <strong>de</strong>venant très gênante pour les<br />
observations aux mois <strong>de</strong> juin et juillet ;<br />
- caractère nidifuge <strong>de</strong> l’espèce : les poussins quittent rapi<strong>de</strong>ment le nid, se dispersent et se<br />
réfugient au sein <strong>de</strong> la végétation ou autre élément assurant une protection ;<br />
- pression d’observation : le suivi <strong>de</strong>s colonies nécessite une présence quotidienne en<br />
pério<strong>de</strong> d’élevage <strong>de</strong>s jeunes. D’autre part, il suffit d’un dérangement (d’origine humaine<br />
ou <strong>nature</strong>lle) à cette pério<strong>de</strong> pour faire échouer une bonne partie d’une colonie sans que<br />
l’on puisse en i<strong>de</strong>ntifier précisément la cause.<br />
Devant ces difficultés, il est illusoire d’estimer le succès <strong>de</strong> reproduction à l’échelle du bassin <strong>de</strong> la<br />
<strong>Loire</strong> sur d’aussi nombreuses colonies. Il est tout juste possible d’émettre une appréciation générale,<br />
provenant <strong>de</strong>s suivis précis (cf. paragraphe suivant), <strong>de</strong> données ponctuelles ainsi que <strong>de</strong>s avis <strong>de</strong>s<br />
ornithologues ayant réalisé les suivis.<br />
Globalement, la reproduction semble relativement bonne pour la Sterne pierregarin sur l’ensemble<br />
du bassin. De nombreux jeunes à l’envol ont été observés.<br />
Pour la Sterne naine, le constat est plus nuancé. Le nombre <strong>de</strong> couveurs et <strong>de</strong> jeunes ont été parfois<br />
importants, mais plusieurs colonies ont subi <strong>de</strong>s échecs en pério<strong>de</strong> d’incubation et d’élevage <strong>de</strong>s<br />
jeunes.<br />
Supposée favorable en raison <strong>de</strong> l’absence <strong>de</strong> crues tardives, l’année 2011 n’a sans doute pas été si<br />
productive qu’espérée. Les niveaux d’eau très bas ont sans doute généré <strong>de</strong> nombreux<br />
dérangements d’origine anthropique ainsi que favorisé la prédation par voie terrestre.<br />
Pour les trois espèces <strong>de</strong> Laridés, Mouette rieuse, Mouette mélanocéphale et Goéland leucophée,<br />
peu <strong>de</strong> données ont été récoltées. Formant souvent <strong>de</strong>s colonies importantes avec plusieurs dizaines<br />
voire centaines d’individus pour les mouettes, il n’est pas possible d’estimer le succès reproducteur<br />
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