Ville de Menton

M E N T O N
M u s é e d e P r é h i s t o i r e R é g i o n a l e
Dossier de Presse
Exposition du 10 novembre 2012 au 27 mai 2013
Musée de Préhistoire Régionale
Rue Lorédan Larchey - 06500 Menton
ouvert tous les jours sauf le mardi et les jours fériés
de 10h à 12h et de 14h à 18h - tél. 04 93 35 84 64
PAO : François Burle © Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco

Présenté par :
La mission archéologique conjointe Monaco – Mongolie,
et le Musée d’Anthropologie préhistorique de la Principauté de Monaco.
En collaboration avec :
l'Institut d’Archéologie de l’Académie des Sciences de Mongolie,
l'Institut des Langues, Littérature et Histoire de la république de Khakassie (Fédération de Russie),
le Musée national des Recherches régionales de Khakassie,
le Musée de l'Université de l'Etat de Khakassie,
et le Musée à ciel ouvert du village de Poltakovo de la République de Khakassie.
Financé par :
la Direction de la Coopération Internationale de la Principauté de Monaco.
et la Ville de Menton.
Avec le soutien de :
la Délégation permanente de Monaco auprès de l’UNESCO,
et du secteur de la culture de l’UNESCO.
Comité scientifique par ordre alphabétique :
Mme Ravdanbat Erdenetsetseg, Directrice du Musée de l'Institut d'Archéologie
de l’Académie des Sciences de Mongolie.
M. Yury Esin, Directeur du Département d’Archéologie de l'Institut des Langues, Littérature et Histoire
de la république de Khakassie (Fédération de Russie).
M. Jamiyan-Ombo Gantulga, Archéologue à l’Institut d’Archéologie de l’Académie des Sciences de Mongolie.
M. Jérôme Magail, Directeur de la mission en Mongolie du Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco.
M. Chimiddorj Yeruul-Erdene, Chef du département de l'Antiquité Khunnu à l’Institut d’Archéologie
de l’Académie des Sciences de Mongolie.
Réalisation de l'exposition :
M. René David, Archéologue et Mouleur, chercheur associé
au Musée d'Anthropologie préhistorique de Monaco,
M. François Burle, Commis-archiviste
au Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco,
Mlle Hélène Maris, Master Médiation et Ingénierie Culturelle à l'Université de Nice Sophia-Antipolis,
Mme Narmandakh Nandintsetseg, Assistante au Musée de l'Institut d'Archéologie,
de l’Académie des Sciences de Mongolie,
Mme Natalia Markova, Architecte et correspondante permanente de la mission conjointe
Monaco - Mongolie en Russie,
et M. Jérôme Magail, Anthropologue au Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco.

E x p o s i t i o n
M u s é e d e P r é h i s t o i r e R é g i o n a l e d e M e n t o n
Dossier de Presse
Que savons-nous des confédérations nomades d’Asie centrale et de
Haute-Asie qui se sont constituées au cours du I er millénaire avant notre
ère ? Certes, les anciens textes grecs et chinois évoquent les mœurs, les
coutumes et les stratégies militaires de ces puissantes civilisations des
steppes qui se montraient belliqueuses aux portes des territoires des
sédentaires. Cependant, au cœur de ces vastes étendues, se trouvent
des sites archéologiques exceptionnels qui révèlent aujourd’hui des
lieux de pouvoir que les chroniqueurs ignoraient. Pourtant, comment
ne pas soupçonner la force de ceux qui passèrent la Grande Muraille,
dont les murs qui ferment toujours la vallée de Jiayuguan raisonnent
encore de leurs galops.
Grâce à l’Institut d’Archéologie de l’Académie des Sciences de Mongolie
et à l’Institut des langues, littérature et histoire de la république
de Khakassie, les membres de la mission archéologique conjointe
Monaco - Mongolie proposent aujourd’hui au public le fruit de leurs
investigations sur ces guerriers, éleveurs et cavaliers des steppes. Ces
institutions ont permis la réalisation de moulages de collections très
diverses pour une exposition hors du commun qui présente à la fois de
l’art rupestre, des pièces archéologiques et des objets ethnographiques.

UNE COOPÉRATION SCIENTIFIQUE ET CULTURELLE INTERNATIONALE
Lorsque les membres de la mission conjointe
Monaco - Mongolie se sont installés au centre
de la Mongolie en 2006, sur le site de Tsatsyn
Ereg, ils découvrirent avec surprise plusieurs
dizaines de stèles ornées, dispersées sur près de
50 km 2 . Aujourd’hui, sur près de 140 monuments
dénombrés, 62 ont été répertoriés et relevés. Cet art,
peu connu, d’une esthétique exceptionnelle, a été
réalisé par des peuples dont on ignore le nom. Ils
sont les premiers nomades, éleveurs et guerriers de
Haute-Asie, apparus trois siècles avant leurs cousins
les Scythes. Les archéologues se sont alors engagés
dans une longue enquête qui les a mené jusqu’en
Sibérie. Aussi, l’exposition suit le cheminement de
leurs investigations qui tentent de décrypter les
relations entre les objets trouvés dans les fouilles et
ceux gravés sur les stèles. L’Institut d’Archéologie
de l’Académie des Sciences de Mongolie et
l’Institut des langues, littérature et histoire de la
république de Khakassie ont choisi dans leurs
collections les armes qui correspondaient le mieux
à celles figurées sur les stèles et les rochers. Avec
le concours scientifique du Musée d’Anthropologie
préhistorique de Monaco et le financement de
la Direction de la Coopération Internationale de
la Principauté, des copies exactes en résine de
ces armes ont été réalisées. Les deux institutions
ont également sélectionné des représentations
métalliques d’animaux afin d’illustrer une partie
du bestiaire des tribus nomades du I er millénaire
avant notre ère.

Abakan
Site archéologique de
Tsatsyn Ereg
Coopération avec l’Institut d’Archéologie
de l’Académie des Sciences de Mongolie
Coopération avec l’Institut des langues, littérature
et histoire de la république de Khakassie
Oulan-Bator
Après sept missions menées en Mongolie et
deux missions en Sibérie, l’équipe scientifique
invite le public à partager ses découvertes sur
les peuples guerriers que les premiers pans
de la Grande Muraille tentaient d’arrêter.
A l’instar du nomadisme, l’exposition est
itinérante et prend des allures de carnet de
voyage. Véritable immersion dans les steppes
peuplées de cavaliers, le visiteur partira
à l’aventure pour découvrir de lointains
et mystérieux territoires. Sous l’éclairage
des traditions actuelles il suivra les indices
qui lient les rythmes saisonniers d’hier et
d’aujourd’hui. Le premier fil conducteur, le
cheval, est l’animal fidèle qui accompagne
depuis 3000 ans le cavalier du berceau à l’audelà.
Le second, la yourte, montée en 2h, offre
aux éleveurs la mobilité et la protection face
aux plus terribles intempéries. Le troisième,
l’arc composite, celui du guerrier de l’âge du
Bronze, est aujourd’hui utilisé au concours de
tir de la fête nationale du Naadam.

L’exposition met en scène de magnifiques facsimilés
de «pierres à cerfs», de gravures rupestres,
d’armes et de parures. Les institutions partenaires
dans cette aventure ont souhaité montrer au public
les avantages de l’utilisation des moulages dans les
domaines de la conservation du patrimoine et de la
lutte contre le trafic illicite des biens culturels.
Les fac-similés en résine donnent la possibilité aux
chercheurs d’étudier les objets et aux visiteurs de
les toucher, les pièces originales restant à l’abri.
Ces copies fidèles sont également le moyen idéal de
faire découvrir aux aveugles et aux malvoyants des
collections souvent inaccessibles.
Aussi, afin de développer ces projets, M. René David
a formé aux techniques de moulage les archéologues
et les responsables des musées de Mongolie et de
Khakassie. Cette exposition est donc aussi le fruit
de ces initiations à la reproduction parfaite, parfois
dispensées dans les steppes les plus reculées,
d’autrefois dans les capitales Oulan-Bator et Abakan.
Musée d’Anthropologie
préhistorique
de Monaco
** ExPÉDITION AR HÉO
mUSÉE D'ANT R
C
H OPOL GIE
O
O
L GI E
QU EN MO O
N
PRÉHISTORIQUE
*
G LIE
* *
M
O
NAC
O
MISSION ARCHÉOLOGIQUE CONJOINTE MONACO-MONGOLIE
sous le Haut Patronage de S.A.S le Prince Albert II de Monaco et sous l’Égide de l’UNESCO www.archeo-steppe.com