Les scaphandriers de Gochenée Comment je suis devenu ... - Lifras

Revue officielle de la Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques
Trimestriel - Septembre 2011
Bureau de dépôt : Bruxelles X
N° d’agrément : P301098
Que faire en cas de
givrage de détendeur?
Comment je suis devenu
océanographe
N o 221
Les scaphandriers
de Gochenée
1

Tous les plongeurs à leur poste!

Trop c’est trop...
Edito
Le comité de rédaction de l’Hippocampe espère que vous avez passé de
bonnes vacances.
Les clubs ouvrent à nouveau leurs portes pour une nouvelle saison d’entraînement.
La pratique de notre sport est de plus en plus réglementée. Même pour des
moniteurs ayant une grande expérience, il devient difficile de s’y retrouver
dans le dédale de textes et d’articles de lois. Il ne suffit plus de connaître les
réglementations qui nous sont propres, à savoir les règles établies pour nos
plongées.
Certains pays où nous avons l’habitude de plonger ont rédigé des textes de
lois qui définissent strictement la pratique de la plongée. Il faut absolument
s’enquérir de la législation applicable à chaque pays, et qui plus est, à chaque
endroit de plongée, sous peine de se retrouver devant les tribunaux.
La connaissance requise des plongeurs s’alourdit de tous ces textes.
Mais nous sommes là pour vous les enseigner, vous aider à plonger en
connaissance de cause et dans les meilleures règles de sécurité qu’il soit.
Bonne saison d’entraînement à vous tous.
Marc Hiernaux
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Sylviane Godin
sgodin@rtl.be
Robert Henry
henry.robert@skynet.be
Revue officielle de la LIFRAS A.S.B.L.
Ligue Francophone de Recherches et d’Activités Subaquatiques affiliée à la
Fédération Royale Belge de Recherches et d’Activités Subaquatiques
(membre fondateur de la CMAS)
Quatre parutions l’an : mars - juin - septembre - décembre
Siège social : Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
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Rédacteur en chef : Marc Hiernaux
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Comité de rédaction :
Luc Smit
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Régie publicitaire : Robert Henry
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Rose Kondrativ
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Correcteurs : Marie-Noëlle Donneaux - Albert Potier - Marie-Jo Dauby
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Production : Omni Publi sprl - info@omnipubli.be
Toute reproduction, adaptation ou traduction, même partielle, des articles
parus dans ce numéro, est interdite sans l’accord préalable de la rédaction.
L’Hippocampe décline toute responsabilité pour les documents et photos
qui lui sont envoyés.
Photo de couverture : Serge Di Prima
Attention!
Vos articles, photos et
publicités
de dernière minute doivent parvenir
au rédacteur en chef
bien avant
le 3 novembre 2011

6 Comment je suis devenu océanographe!
8 Désagrément du décalage horaire
10 Une journée avec les scaphandriers de Gochenée
14 Portfolio, André Wouters
16 Ma photo est-elle belle?
18 Rapport de la commission région Delta
20 Philippe Croon, un plongeur écrivain
22 Ivre de bleu
24 Sea Shepherd Belgium a fêté son lancement
26 La boutique Lifras : deux nouvelles références pour tous
28 Des vacances inoubliables
30 Journée biologie eau douce à Opprebais
32 Le 22 mai 2011... l’accident
33 Petite mise en garde pour les plongées effectuées en mer
le long des côtes ou aux abords d’îlots rocheux
34 Que faire en cas de givrage de détendeur?
38 Bio-fiches... pour mieux comprendre le jargon des biologistes
39 Epave «le Serpent»
40 Nage avec palme en mer
43 Les fiches TSA
44 Associations de Moniteurs : AMB
46 Associations de Moniteurs : CFIP
47 Associations de Moniteurs : AML
48 Agenda
49 Le coin des Kids
50 Renseignements utiles
Photo : Tony Cantamessa
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Comment je suis devenu
océanographe!
Depuis ma plus tendre enfance, le
monde sous-marin est un élément très
important de mon existence et mon
envie de l’explorer n’est pas le fruit du
hasard, car chez mes parents, la plongée
est le sujet favori des conversations.
Tout petit, je les accompagnais aux
entraînements en piscine ainsi que sur
tous leurs lieux de plongée favoris.
Pour moi, la plongée est rapidement
devenue une passion et parmi mes
jouets, mes bonshommes «Playmobil»
équipés de scaphandre à bord de zodiac
figuraient en bonne place.
J’ai annoncé alors rapidement à mes
parents que je voulais devenir photographe
sous-marin animalier.... !
Je crois que ni eux, ni moi-même, ne
pouvions alors imaginer que mon rêve
deviendrait un jour réalité.
Il faut dire que dans les années 90, la
plongée «enfants» n’était pas encore
reconnue par la fédération belge et
que c’est à l’occasion de nos vacances à
Cavalaire-sur-Mer dans le Var que mes
parents m’ont initié à la plongée.
Vers l’âge de huit ans, je découvre ainsi,
de mes propres yeux, la beauté des
fonds marins.
Ces premières aventures subaquatiques
m’ont tellement captivé que
chaque année nos vacances à Cavalaire
devenaient un rendez-vous impatiemment
attendu avec la mer et la plongée.
Je dois souligner que mon père,
Philippe, moniteur, encadrait chaque
été au club «Espadon» de Cavalaire
de Charly Oliviero, qui était alors un
précurseur dans l’organisation de la
plongée «enfants». A l’époque, ce club
possédait déjà du matériel de plongée
adapté pour les petits et était d’ailleurs
en contact avec les «Marmottes palmées»,
club pionnier de la plongée
«enfants» en Belgique.

A partir de 1995, la ligue francophone de la fédération belge
officialise la pratique de la plongée «enfants» et comme
papa devient Moniteur de plongée pour les enfants, je participe
évidemment à la classe qu’il crée au Moana dès 1997.
En 1999 et 2000, je passe en classe de plongée «adultes» et
obtiens mes niveaux 1 et 2 étoiles.
Le brevet 3 étoiles me demandera quelques années d’entraînement
en plus....
Après mes études secondaires, et afin d’associer ma passion
à mon futur métier, je choisi la géographie physique à l’Université
de Liège avec l’idée d’entreprendre, par après, un
master en océanographie.
Ma formation de géographe confirme mon envie de découvrir
d’autres cultures et mon goût des voyages. Je réalise
alors un mémoire en géomorphologie côtière sur les rivages
du centre du Vietnam pour le Laboratoire de Télédétection
d’André Ozer à l’Université de Liège en coopération avec
l’Université de Hanoï.
Il ne me restait plus qu’à associer la géographie aux connaissances
du milieu marin.
J’ai ainsi entrepris mon master en océanographie à l’Ulg
durant lequel j’ai participé à des stages : Stareso à Calvi
(Corse), Wimereux,... Mes études se sont clôturées par la
réalisation d’un mémoire sur l’archipel de Con Dao au large
du Vietnam (encore!).
Cela consistait à cartographier et répertorier les récifs coralliens
autour de ces îles et de déterminer leur rôle dans la
dynamique côtière.
Après l’université, j’ai évidement recherché un emploi qui
me permette de réaliser mon désir de travailler en milieu
marin et j’ai eu l’opportunité d’être engagé dans une entreprise
de géophysique.
De par ma profession, je suis amené à voyager très souvent
(Algérie, Angleterre, France, Maroc, Qatar, île de la
Réunion,....) et j’ai l’occasion d’être très fréquemment en mer
pour exercer le métier dont j’ai toujours rêvé.
Jean-François Roth
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Votre sac de plongée est enfin bouclé,
destination le bout du monde!
Partir est une chose mais encore faut-il
arriver en pleine forme sur place et affronter
les symptômes engendrés par ce
fameux décalage horaire qu’on appelle
aussi le jet lag !
Celui-ci commence à se faire sentir
lorsqu’on traverse plus de 4 fuseaux
horaires et va provoquer des troubles
variés : fatigue, mauvaise humeur, maux
de tête, difficultés de concentration, problèmes
digestifs et de sommeil,…
Voici quelques conseils pratiques afin
de mieux le supporter.
Avant le départ :
- Partez en forme en étant reposé.
Faites le plein d’énergie et de sommeil
et évitez les abus en tout genre…
- Commencez à adapter votre rythme
de vie à la nouvelle zone horaire
quelques jours avant de partir : si c’est
un vol pour l’Ouest, couchez-vous et
levez-vous plus tard ; si vous allez vers
l’Est, couchez-vous et levez-vous plus
tôt.
Dans l’avion :
- Régler votre montre dès que vous
montez à bord et calez vos heures
de repos et de sommeil sur le fuseau
horaire d’arrivée. Si votre vol est en
direction de l’Ouest, il est préférable
Désagréments du
décalage horaire
de rester éveillé ; si par contre vous
vous dirigez vers l’Est, essayez de dormir.
L’utilisation d’un bandeau pour les
yeux et de bouchons d’oreilles pourra
peut-être vous aider.
- Buvez régulièrement (de l’eau bien
sûr...) pour vous hydrater, l’air étant très
sec dans les avions.
- Evitez la consommation d’alcool et la
prise de somnifères dont l’action combinée
peut avoir un effet désastreux
bien connu.
- Préférez la prise d’un repas léger à
une copieuse fondue savoyarde par
exemple... bien que ce genre de plat ne
soit guère proposé par les compagnies
aériennes…
- Pensez aussi à vous lever souvent et
faire un peu de gymnastique en bougeant
vos jambes (vos altères peuvent
donc rester dans le coffre à bagages),
ce qui aura pour effet de vous détendre
et de minimiser les risques potentiels
de thrombose veineuse.
A l’arrivée :
Pour vous adapter... il faudra quand
même compter 1 jour par heure de
décalage !
- Ne pas prévoir d’activités importantes
le jour d’arrivée et différez si vous le
pouvez la première plongée au lendemain.
- Restez à l’écoute de votre corps, reposez-vous
et essayez de résister à l’envie
de dormir afin de ne pas gêner le
sommeil nocturne. Vous pouvez tout
de même vous octroyer une petite
sieste… mais de 30 minutes maximum.
- L’utilisation de somnifères à action
brève pourra dans certains cas être
faite au cours des premières nuits.
Toutefois, ils altèrent les capacités et
ne devront être utilisés que sur recommandation
et prescription médicale.
Bon voyage, et n’hésitez pas, avant
votre départ, d’en parler à votre docteur
préfèré … Il sera sûrement de
bons conseils !
Texte et photos
Dr. Veronique Mottot

L’archéologie fluviale
et la batellerie antique
Journée consacrée à l’archéologie fluviale et la batellerie
antique par Le comité archéologie de la Commission
scientifique de la LIFRAS et le Centre de Recherches
Archéologiques Fluviales
le dimanche
18 septembre 2011
Matin : visite de l’Espace gallo-romain avec ses exceptionnels
bateaux, suivi d’une présentation des travaux
du CRAF (Amay, Meusasec, Hastière, Ourthe,…)
en même temps que le repas (à prévoir)
Après midi : visite de l’Archéosite d’Aubechies avec,
entre autre, la réplique grandeur nature du chaland
gallo-romain retrouvé lors des fouilles archéologiques.
Inscription obligatoire auprès de :
Cécile Ansieau cansieau@yahoo.fr
Nombre de places limité à 30 (Ad /enf)
Prix de la journée incluant les entrées : 15€/pers.»
Organisation LIFRAS Commission scientifique
Espagne - Costa Brava
Cala Montjoi
20 ans d’expérience à votre service.
Hébergement en bungalows + centre de plongée au bord de l’eau
Hébergement en pension complète :
(boissons comprises)
38 € * plongée : 20 € *
Nombreuses activités sportives gratuites :
squash, tennis, musculation...
www.amv-voyages.fr
Tél : 0033 5 62 47 41 17
Email : amv@amv-voyages.fr
25 avenue des Arènes, BP 53387
31133 Balma cedex, France
* prix à partir de
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Une journée avec les scaphandriers
de Gochenée
Quand on pense scaphandrier, on
s’imagine une personne avec un équipement
lourd et contraignant, mais il
n’en est rien grâce aux dernières innovations
technologiques. C’est un métier
accessible à tous et chaque année,
l’école compte également des femmes
parmi ses élèves.
Un métier avec de nombreuses facettes
avec entre autre recherche, inspection,
prise de vue photo et vidéo au format
numérique, réparation et rénovation,
découpage/nettoyage avec jet HP et
lance à eau ( Galéazzi), soudure et oxydécoupage,
levage et renflouage, montage
et démontage, pose de câble et de
conduite, démolition et construction
sur des ouvrages d’arts, ports, bateaux
et milieux industriels.
Afin de mieux informer le public (plongeurs
et non plongeurs), le Centre
de Formation de Petite et Moyenne
Entreprise (CFPME) de Dinant a organisé
la journée «Portes ouvertes des
Scaphandriers» ,le samedi 4 juin sur le
site de la carrière de Gochenée.
Une journée haute en couleur avec un
joyeux mélange de curieux, de futurs
élèves venus en famille, d’anciens
d’élèves, d’élèves finissant leur cursus
et bien sûr de formateurs.
Parmi eux Thierry, l’instructeur responsable
de la section, plongeur- scaphandrier
de métier depuis plus de quinze
ans, a repris depuis 6 ans, avec ses
collègues instructeurs, une formation
pour placer le métier au plus niveau
de formation. Cela a ouvert les portes
d’un travail en Belgique et à l’étranger :
France, Maroc, Algérie, Bahamas, Côte
d’Ivoire, Madagascar, etc
Thierry, Alex, Marc, Charles-Henri et
Eric ont passé la journée entre retrouvailles
des anciens élèves de retour de
mission aux quatre coins du monde et
rencontres avec le public très intéressé.

Bien sûr aussi avec les futurs nouveaux
élèves… le plus souvent d’ailleurs pour
«rassurer» les parents.
J’en profite pour discuter avec certains,
sur leurs motivations pour ce métier
«hors du commun». Pour les uns, c’est
la prolongation de leur passion pour la
plongée loisir, pour d’autres ce sont les
perspectives professionnelles et surtout
celles de voyages et d’aventures.
Bref, chacun y trouvera son compte,
l’année n’est pas encore finie, il y a déjà
16 nouveaux inscrits pour la prochaine
rentrée et il reste de la place…
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Chef d’entreprise - Opérateur de travaux subaquatiques,
un métier qui s’apprend ici en Belgique
Programme :
Cours professionnels :
- Secourisme de plongée
- Traitements thérapeutiques
- Prévention et sécurité sur chantiers
- Technologies et gaz respiratoires
- Équipement individuel et collectif de plongée
- Outillage
- Stages en piscine
- Chantiers subaquatiques
- Interventions en milieux industriels
- Constitution des ouvrages d´arts hydrauliques
- Inspection subaquatique et NDT
- Techniques de démolition et de construction
- Techniques de découpage et de soudure
- Séminaires
- Pratique intégrative (stage carrière)
- Évaluation certificative
- Analyser les données techniques
- Gérer une entreprise d´OTS
- Travail de Fin d’Année
Gestion de base:
- Droit
- Gestion commerciale
- Comptabilité
- Gestion financière
- Fiscalité
- Gestion du personnel
- Eveil à la création d´entreprise
- Travail de Fin d’Etude
La formation compte un stage de 5 semaines (durant le
mois de mai-juin) en première année
Prérequis :
- Avoir 18 ans avant le 31 décembre
- Avoir un certificat d´apprentissage
OU
Avoir un Certificat de l´Enseignement Secondaire Inférieur
(CESI)
OU
Avoir un certificat de réussite de la 7e année de
l´enseignement professionnel et la qualification
- Avoir un brevet de plongée de minimum 6h30 en milieu
naturel
- Avoir un certificat médical d´aptitude à la plongée
Durée :
2 ans
Prochaine session :
Rentrée Septembre 2011
Horaire :
Samedi de 9h à 17h
5 semaines entières de stage de début mai à mi-juin
Prix :
1600 € pour la 1ère année et 200€ pour la deuxième, non
remboursable, à payer au plus tard le premier jour de cours
(Bancontact, virement ou espèces). Dans le cas contraire,
vous ne serez pas autorisé à participer aux cours.
Sanction :
Certificat de plongeur professionnel
Diplôme de chef d´entreprise d’Opérateur de travaux subaquatique
homologué par la Communauté française.

Félicitations Jean
Tout récemment, Jean De Bremaeker (Président de la
commission audiovisuelle) s’est vu décerné le 1er Prix de la
Ville de Strasbourg pour son diaporama «Visions furtives».
Dans la foulée, il l’a également envoyé à TACHOF en
République Tchèque pour son 33e Festival de photos
sous-marines, où son Président lui a annoncé qu’il venait
de gagner une médaille d’Or pour le même diaporama.
Le voilà déjà deux fois nominé, il espère le présenter dans
une autre compétition internationale, pour valoriser notre
LIFRAS.
Ce diaporama, tout en fondus enchaînés, est un hommage
à la femme qui se propose de poser pour le photographe,
en symbiose avec le monde sous-marin.
Le comité de rédaction
L’AMB organise un recyclage
Pratique de la navigation
orientée plongée
pour tous les moniteurs de la Lifras
Théorie : jeudi 6 octobre 2011 20h00
(Gratuit et ouvert à tous)
Auditoire Coubertin à Louvain-la-Neuve
Règlementations, sécurité, météo, repérer le lieu de
plongée, ancrer, nœuds, récupérer un homme à la mer
Pratique : samedi 8 octobre 2011 9h00
Centre ADEPS Le Ciernaux Platte Taille
Mise à l’eau
Equipement obligatoire d’un bateau
Equipement pratique pour la plongée
Instruments (sonde, boussole, GPS)
Maniement d’un bateau
12h00 : Repas au centre ADEPS
13h30 : Départ – Retour ponton
Se diriger vers un point du plan d’eau indiqué sur la
carte
Mouiller – Remonter l’ancre
Récupérer un homme à la mer (prévoyez vos combis)
Amarrage
Sortie du bateau (check list)
En option : une plongée au départ des bateaux en face
du Ciernaux
18h30 : Fin de la journée
PAF pour le samedi 8 octobre : 20 €
Inscription auprès du secrétariat de l’AMB
(Places limitées)
secretariat@amb.lifras.be
(Nom, prénom, brevet, email, GSM, objectif :
préparation brevet ou plonger autonome, coque dure
ou pneumatique, utilisation instruments ?)
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Portfolio
André Wouters
Voilà plus de 10 ans que la photo
sous-marine me permet de prolonger
ma plongée, j’ai commencé par un
jetable dans un caisson étanche puis
me suis dirigé vers un Nikonos V que
j’ai très vite noyé...
J’ai donc choisi un caisson Subal
contenant un boitier argentique
Nikon F801s. A ce jour, vu le succès
du numérique, je reste fidèle au caisson
de même marque contenant un
Nikon D90.
Je remercie au passage la commission
audiovisuelle pour les cours et
conseils, plus de temps serait nécessaire
pour évoluer mais chacun le fait
à son rythme.
André Wouters

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Ma photo est-elle belle?
Sans vouloir faire de l’élitisme et ne jurer que par les images
réalisées par les meilleurs photographes subaquatiques,
voici quelques règles simples et questions à se poser pour
analyser vos propres images et vous aider à faire progresser
votre œil photographique.
Tout d’abord il faut savoir que le spectateur qui visionne
une image n’en connait pas les conditions de prise de vue,
ni l’histoire. Il voit l’image telle qu’elle lui est présentée. C’est
cette représentation qui lui «parle» et lui transmet, ou pas
une émotion.
L’image peut avoir été travaillée avec un logiciel de retouche,
le spectateur ne le sait pas toujours et cela a peu d’importance
pour lui.
Lecture de l’image :
Notre œil, de façon inconsciente, parcourt toute image de
la gauche vers la droite et du haut vers le bas. C’est le sens
de lecture.
Par la suite, il trouve et s’attarde sur des éléments particuliers
qui l’attirent. Ces éléments renforcent l’impact de l’image ou,
au contraire, nuisent à sa lecture.
Pour une rapide analyse de l’image nous ferons appel à
CLEM. Ce n’est pas une charmante plongeuse, juste les
initiales de : Cadrage, Lumière, Exposition et Mise au point.
Cadrage :
Le cadrage peut être vertical ou horizontal. Ce cadrage est
approprié ou pas au sujet présenté?
Y a-t-il ou non, présence d’éléments perturbateurs?
Photos : Fabrice Boissier

Lumière :
La lumière est naturelle, artificielle ou mixte? L’éclairage est-il
approprié? L’éclairage artificiel est-il bien orienté et couvret-il
de façon satisfaisante le sujet principal? L’équilibre entre
lumière artificielle et lumière naturelle est-il correct?
Eclairage :
La photo est-elle bien exposée ou, souffre-t-elle d’une sous-
ou surexposition? Les particules éclairées par le flash sontelles
gênantes? Les ombres créées par l’éclairage peuvent
mettre en valeur le sujet ou perturber l’image en formant
des taches sombres.
Mise au point :
Le sujet est net ou flou? La profondeur de champ acceptable
ou inappropriée? Il peut y avoir un flou de bougé dû à une
vitesse de prise de vue trop lente.
Pour aller plus loin voici quelques notions relatives à la composition
et à la lecture d’une image.
Composition :
Une photo est composée de plusieurs éléments formant une
phrase photographique. Le sujet principal en est le centre
d’intérêt. Les attributs ou sujets secondaires renforcent le
sujet principal.
Le verbe donne le mouvement et imprime le rythme de
l’image.
Les points forts :
Une image est divisée, tant dans le sens de sa longueur que
dans celui de sa largeur, par deux lignes qui la divisent en
trois parties égales horizontalement et verticalement. C’est
la règle des tiers. Les intersections de ces 4 lignes imaginaires
(que l’on peut faire apparaitre sur l’écran de l’APN)
matérialisent les points forts de l’image.
Le sujet :
Centre d’intérêt de l’image, le sujet doit être de préférence
situé sur ou à proximité d’un point fort, pas trop centré, ni
trop proche des bords de la photo.
Les attributs :
Ces sujets secondaires mettent en évidence le sujet principal
et aident à la lecture de l’image. Leur positionnement doit
être en relation avec le sujet principal. Ils peuvent être alignés
avec lui ou positionnés sur d’autres points forts.
Le verbe :
Il est figuré par des lignes ou des surfaces optiques réelles
ou suggérées. Son rôle est de conduire l’œil vers le ou les
centres d’intérêt de l’image. La ligne oblique suggère le
mouvement et la dynamique. Ce mouvement peut être
montant ou descendant. La ligne horizontale suggère le
repos et de calme. La ligne verticale suggère les notions de
force, d’action et de profondeur. Ces notions peuvent être
fortement perturbées dans le cas ou une image comportant
de nombreuses verticales est cadrée horizontalement.
Les surfaces optiques sont la combinaison de lignes et
d’angles. Le triangle pointe en haut, élevé, pointe en bas, déséquilibre.
Le carré est synonyme de rigidité, mais renforce
l’équilibre. Les courbes et les ovales apportent de la douceur,
voire de la féminité à l’image. Elles permettent d’accepter
plus facilement le centrage d’un sujet.
Yves Kapfer
chercheursdeau.com
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Rapport de la commission région delta
(BDO) lors de l’AG de la FEBRAS le 6 avril 2011
Comme chaque année, il y a de bonnes
et de moins bonnes nouvelles de la
région Delta.
Quelques moins bonnes
nouvelles :
Une interprétation très restrictive
par les instances officielles locales
concernant la loi néerlandaise de la
protection du travail (ARBO), est appliquée
à tous les plongeurs qui plongent
dans les eaux territoriales hollandaises,
qu’ils soient professionnels ou bénévoles.
Cette loi est considérée d’application
dès qu’il y a rapport d’autorité
exercé par un plongeur envers d’autres
plongeurs accompagnants. C’est-àdire,
dans notre cas, pour tout cadre
enseignant et examinateur d’exercice
ou assurant une direction de palanquée.
La communauté des plongeurs
sportifs et récréatifs se voit ainsi imposer
par le législateur, des contraintes
administratives élaborées concernant
la prévention et l’analyse de risques à
chacune de ses plongées en Hollande.
La FEBRAS/ LIFRAS/ NELOS ainsi que la
NOB, suit en permanence l’évolution
de cette situation et tente de négocier
à haut niveau avec les autorités concernées,
pour limiter tant que possible
l’impact et l’interprétation de cette loi
sur la plongée loisir. En attendant, les
fédérations respectives ont élaboré des
formulaires ad hoc délivrés via le web,
et qui peuvent être utilisés librement
et sans obligation par leurs plongeurs
afin de leur faciliter au mieux la tâche
administrative, préparatoire à chaque
plongée.
Les autorités nationales des eaux
(Rijkswaterstaat) et le bureau des
projets de protection des digues
(Zeeweringen) poursuivront, ces cinq
prochaines années, leurs travaux
aux digues en plusieurs endroits de
Zélande. La réfection et la consolidation
des digues se feront entre autres
par le remplacement de son manteau
extérieur. Le nouveau revêtement sera
construit au moyen d’épais blocs de
béton profilés et agencés en structure
globale extrêmement résistante aux
intempéries et au ressac. En plus de
l’interdiction temporaire de plongée
à ces endroits, il en résultera hélas
un risque plus élevé de chutes pour
les plongeurs et pour les autres estivants
arpentant les digues. Les digues
concernées pour cette année sont
situées à Tholen (Gorishoek) et par la
suite à Sas van Goes.
Des scories de métaux continueront
à être utilisées comme matériaux
bon marché pour le renforcement de
la zone de froissement au pied des
digues (kreukelzone). Même si ces scories
sont apparemment considérées
(après étude par les autorités) comme
Photo : Geneviève Moreas
écologiquement neutres, elles restent
malgré tout un substrat peu colonisé
par la faune et flore. C’est une évolution
que les plongeurs suivront à la loupe
ces prochaines années.
Un projet pilote d’envergure
vient d’être clôturé aux alentours de
Strijenham où un simulateur de houle à
été utilisé sur différentes structures de
digues, afin d’améliorer la résistance de
celles-ci (revêtement, escaliers, etc..).
Une interdiction de plonger aux alentours
a été décrétée pendant deux
mois, par sécurité et par manque de
visibilité.
La zone de froissement du ressac au
pied des digues, crainte à juste titre
par les plongeurs pour le réel danger
de chute à marée basse, sera hélas une
réalité courante à l’avenir (voir article
ad hoc dans l’Hippocampe de juin
2010). Prévue pour assurer la sécurité
de la population zélandaise par le renforcement
de la stabilité des digues
lors des tempêtes millénaires et pour
anticiper la montée globale des eaux,
ces structures chaotiques de pierres,
recouvertes d’algues glissantes, sont
de véritables dangers de chute pour
les plongeurs.
L’érosion sablonneuse (Zandhonger)
des pourtours de l’Oosterschelde ainsi
que de ses bancs de sable, se poursuit
inlassablement. Elle déplace des centaines
de tonnes de substrats meubles

vers les fosses plus profondes et rend
chaque année ces pourtours de moins
en moins profonds. Elle recouvre certaines
zones de dépôts rocheux tant
appréciées par les plongeurs. Des
modèles scientifiques ont démontré
en simulation, qu’à ce rythme, si rien
n’est entrepris à l’encontre de ce phénomène
rhéologique l’Oosterschelde,
dans 60 ans, ne serait plus qu’un estuaire
sablonneux désolé, d’une profondeur
uniforme d’à peine 10 m. Les
bancs de sable médians, mais aussi les
«slikke», les «schorre» halophiles et les
terrains de fourrage pour oiseaux auront
alors pratiquement disparu.
Les bonnes nouvelles :
Un projet pilote mené par l’institut
hydrographique de Yerseke (IMARES),
tente de contrer l’érosion des bancs
de sable par l’implantation judicieuse
de récifs composés d’agglomérats de
coquillages et de coquilles vides. Ces
structures de plusieurs centaines de
mètres devraient maintenir en place
les masses de sable concernées. De
grandes quantités de coquillages pêchées
autre part en mer ou provenant
d’anciennes cultures désaffectées,
sont ainsi déversées sur place dans
des grillages métalliques de confinement.
Après corrosion de ces derniers
et colonisation de proche en proche
par la faune marine locale, il restera un
récif vivant de structure perméable et
composé de matériaux marins naturels.
Cette structure devrait empêcher
ou freiner considérablement le désensablement
des côtes.
D’autres récifs synthétiques d’envergure
sont également prévus par
déversement de substrats rocheux ou
de structures en béton, ainsi que par
des naufrages contrôlés d’épaves nettoyées
préalablement de tous contaminants
indésirables. Ces ouvrages seront
réalisés avec la participation bénévole
de la communauté des plongeurs sportifs
intéressés par ces projets. Je pense
aux parcours sous-marins récemment
réalisés en bordure des piliers du pont
de Zélande, aux abords de Zierikzee.
Mais aussi au premier projet d’épave
en cours de finalisation. Renfloué et
sécurisé d’abord à Schelphoek et remorqué
ensuite vers Scharrendijke,
dans le Grevelinge, ce vieux bétonnier
français sera coulé dans les prochaines
semaines aux abords du récif existant
en bulles de béton (Rifbolders).
Une fois posé dans sa dernière de-
meure «Le Serpent» sera équipé de
caméras sous-marines permanentes,
qui diffuseront sur le web, en temps
réel, des images vidéo de l’épave, de
sa faune et de sa flore. Ce sera sans
aucun doute, dès la saison prochaine,
une attraction sous-marine très visitée
par la communauté des plongeurs.
Depuis bientôt deux ans en service,
le by-pass sous-marin du «Katse
Heule» assure le passage d’importants
volumes d’eau de l’Oosterschelde vers
le Veerse Meer à marée montante et
inversement à marée descendante.
Ce brassage continu et contrôlé par
de gros clapets de régulation, sert à
améliorer de manière spectaculaire la
qualité de l’eau de ce lac préalablement
saumâtre, lui rendant son identité marine
d’antan. On y perçoit à nouveau
une visibilité nettement améliorée et
un biotope bien plus varié grâce à une
eau à nouveau suffisamment riche en
oxygène et en nutriments marins. Les
effets bénéfiques constatés sont tels
que le projet d’ouverture côté Mer du
Nord du Veerse Meer a été postposé
sine die par les autorités. Délaissé par
les plongeurs, le Veerse Meer devient
à nouveau intéressant pour eux, augmentant
le nombre de sites de plongée
disponibles sur substrat dur par
colonisation marine, et compensant
de ce fait quelque peu l’ensablement
d’autres endroits.
Il existe même des plans pour rouvrir
partiellement le lac du Grevelingen
à la Mer du Nord, par une centrale marémotrice
de conception nouvelle. Ceci
afin d’harmoniser des retours économiques
locaux avec l’apport d’énergie
renouvelable.
La coopération avec d’autres associations
intéressées par la nature,
pourrait servir également nos intérêts
communs. Pensons à la synergie commune
avec le «Rijke Dijk» qui regroupe
des amateurs éclairés organisant pour
leurs membres des excursions et des
promenades d’observation du biotope
littoral et supra-littoral. C’est pour eux
et pour les enfants avides de connaissances
et arpentant les rives, qu’ont
été construits les multiples petits bassins
de retenues parsemés de petits
îlots qui s’étalent à marée basse aux
pieds des digues sur le trajet côtier de
Wemeldinge.
Pour compenser, tant bien que mal,
la difficulté d’accès au rivage à marée
basse pour les estivants, plongeurs et
pêcheurs, la Commission Région Delta
a réclamé aux autorités concernées, la
mise en place de multiples escaliers
en béton, sur les digues, aux abords
des sites de plongée fréquemment
visités. Après constatation de plusieurs
défauts et incohérences majeures
dans la réalisation de ces escaliers, la
Commission Région Delta à assisté
le maître d’œuvre dans l’élaboration
d’une spécification de référence pour
un escalier type pourvu de grilles synthétiques
antidérapantes et de rampes
médianes, qui servira dorénavant de
modèle à tous les futurs escaliers sur
digues.
Ce qui n’est pas à dédaigner non
plus, ce sont les soi-disant anneaux de
rappel en inox, fixés aux sommets des
digues, que nous avons prévus pour
la fixation d’une corde. Accrochée par
les plongeurs, la corde les aidera à la
descente et à la remontée des digues
aux endroits dépourvus d’escaliers.
Par contre, les anneaux situés à côté
de certains escaliers sont eux spécifiquement
prévus pour faciliter l’accès
d’ invalides moteurs assistés par leur
aide valide, qui contrôle la descente de
la chaise roulante le long de l’escalier.
La Commission Région Delta a finalement
entamé un projet d’envergure
consistant à inventorier de manière
quantitative et qualitative la plupart
des sites de plongée en Zélande, similaire
à l’identification des pistes de
ski répertoriées suivant leur degré de
difficultés et de risques. La catégorisation
des sites de plongées se fera
suivant trois types de critères distincts :
d’une part l’intérêt et la diversification
du substrat et du biotope sous-marin
, d’autre part le degré de difficulté
technique et le risque de la plongée
(profondeur, courants, trafic maritime
et fluvial, etc…) et enfin le degré de
facilité d’accès au rivage. Ces différents
aspects seront imagés par des codes
de couleur et des symboles spécifiques
(étoiles, petit poissons, etc…), le tout
consultable sur le web. Le but ultime
sera de pourvoir chaque site de plongée
d’un poteau indicateur pourvu du
nouveau système de code (version moderne
du code barre). Celui-ci sera lisible
sur place par un I-phone affichant
en temps réel toutes les indications
utiles et les informations mises à jour
concernant le site de plongée visité.
John Maes
Délégué FEBRAS à la Commission
Région Delta.
19

20
Philippe Croon, un plongeur
écrivain…
Après 35 années d’activité, il a créé un site internet avec plus de
127 pages d’images et de textes.
Mes bulles d’air éclosent en surface.
Durant 35 ans, elles feront des ronds
dans l’eau.
Aujourd’hui, elles me chuchotent bien
des choses.
Si vous le voulez bien, je voudrais les partager
avec vous.
J’ai écrit ces articles au fil des décennies
dans l’esprit de leur temps…
PH.C.
«J’ai rencontré des dauphins
heureux»
Le dauphin développe à l’approche
des vacances un intérêt croissant. De
la période classique à nos jours, il ne
cesse d’alimenter notre imaginaire.
Mammifère de génie, parents attentifs,
êtres sociables et communicatifs, tout
en eux attire notre estime.
Les Grecs le citèrent par le biais de la
mythologie. Aimable ou sauveteur de
marin, le dauphin demeure encore
aujourd’hui une énigme de comportement.
Quelques amis plongeurs vont
vivre cette dernière dans les eaux de la
Photo : Harry Klerks
Mes bulles d’air éclosent en surface.
Durant 35 ans, elles feront des ronds dans l’eau.
Aujourd’hui, elles me chuchotent bien des choses.
Si vous le voulez bien, je voudrais les partager avec vous.
J’ai écrit ces articles au fil des décennies dans l’esprit de leur temps…
PH.C
mer des Caraïbes. Il ne s’agit que d’un
témoignage.
Il ne s’agira que d’un témoignage
Un besoin d’initiation
Le radeau glisse sur une mer bleue mâtinée
de vert. Les rayons du soleil illuminent
le sable blanc sous cinq mètres
d’eau. A perte de vue, le bord de l’île est
cerné de couleurs aux dégradés subtils.
Tous les tons émeraude sont réunis par
la palette du maître de la nature.
A bord du radeau, six personnes ont
réuni provisoirement leur destin. Cette
communauté s’est soudée en peu de
temps. Tous veulent échanger quelque
chose avec les dauphins. Nager parmi
eux n’est qu’un prétexte. Essayer un
message corporel, croiser un regard
en espérant se comprendre, ressentir
les facultés extraordinaires de l’écholocation
et découvrir, si faire se peut, les
pulsions qui les poussent vers l’homme
avec tant de générosité.
Premier contact
A une encablure, un jeune dauphin
brise la crête d’une vague. Son évent
s’ouvre et lâche un souffle puissant
malgré son jeune âge. Sa mère le suit
de près. Ils évoluent avec indolence
sans se préoccuper de notre présence.
Je nage vers le lieu où ils ont disparu.
La curiosité du jeune dauphin est la
plus vive.
Il se rapproche doucement, s’arrête
et entame une ronde dont je deviens
le centre. La mère surgit à son tour.
Intriguée par ma présence insolite, elle
se dirige vers moi en émettant des sons
étranges.
Des «clics» enchaînés les uns aux autres
forment une chaîne d’écholocation de
l’ordre de 80.000 Hrz. Le rostre de l’animal
oscille, maintenant, à vingt centimètres
de mon visage. Je soutiens un
regard. C’est un véritable échange d’expression,
d’abord attentifs et sombres,
ses yeux s’imprègnent d’une douceur
surprenante. Un voile de velours gris
m’observe en toute quiétude. Je pivote
pour suivre un nouveau venu.

De nombreux chercheurs s’intéressent
vivement aux dauphins. Les diverses
théories semblent garantir les possibilités
de communication structurée entre
l’homme et, osons le dire, cet animal
doué d’un comportement si humain.
S’agit-il d’une projection de notre part?
Dans tous les cercles d’étude, les scientifiques
s’accordent à reconnaître les
pulsions d’amitié, de compassion et
surtout un amour inconditionnel pour
l’espèce humaine. C’est cette affection
spontanée qui nous les rend si cher.
Un mâle superbe entame un carrousel
autour de moi. Il sonde et se couche sur
le flanc. Je sens intuitivement son invitation.
Au raz du sable, nous valsons ensemble
durant quelques secondes.
Surface : je sors de mon maillot de bain
un poisson et l’offre au dauphin. Avec
délicatesse, le poisson est saisi et gobé
par le mâle. J’observe ses yeux. Le ton
du regard s’adoucit aussi. Serait-ce une
expression de plaisir?
Plus tard, je rencontre la famille au
complet. Je lui lance sans retenue une
pulsion de paix et de bonheur. Le mâle
incline aussitôt la tête.
Le souffle du dauphin
L’esprit vierge des incertitudes scientifiques,
je poursuis mes souvenirs.
L’eau demeure toujours trouble.
Aujourd’hui, l’observation des dauphins
sera encore aléatoire. A trois
ou quatre mètres de distance, une
ombre fonce vers moi. Je la reconnais
aisément, c’est «mon ambassadeur» du
bord de la passe. Ce dauphin dominant
aime jouer avec les nageurs. Mieux, il
dirige sa tribu vers nous. Il est reconnaissable
aux marques des hameçons
qu’il porte autour de l’évent. Du thorax
à la queue, la peau est intacte.
A-t-il eu plus de chance que ces congénères
ou est-il plus intelligent, en tout
cas il se porte mieux que les autres.
Aujourd’hui, il joue et cercle avec moi.
Après les cadeaux d’échange, il m’offre
sa bouche.
De la main, je caresse ses dents larges
et bombées, rien de tranchant dans
cet échange, comme une amitié naissante.
Plus tard, il me prendra la main
en bouche pour m’attirer dans le cercle
de ses jeux.
Douceur encore et toujours. Peu après,
alors qu’il est à trois mètres de fond, il
souffle partiellement l’air de ses poumons.
En surface, j’en perçois toute
l’odeur d’un mangeur de poisson. Quel
remugle! Démesure de la verticale, les
bulles habitent une œuvre dévorée par
la mer et mes muqueuses nasales.
Quelques heures plus tard, un groupe
de quatre dauphins enlacés vrillent
l’eau.
Un jeu? Oui, mais celui de l’amour. Un
mâle en pleine érection se frotte sur
l’une et l’autre. Quelle leçon de modestie,
et quelle santé...
Je vais chercher la caméra vidéo qui
se trouve à bord et ne retrouve que
l’eau bleue vide d’acteurs. Je ne garderai
que le souvenir de leurs ébats dans
ma mémoire.
Et puis filmer! En avais-je le droit?
En France, monsieur Mayol livre au
monde entier son espoir de la relation
fraternelle de l’homme et du dauphin.
Le milieu aquatique sert à des accouchements
pour des mères progressistes.
Au U.S.A , les travaux du Dr Smith ont révélé
des formes de communication avec
les enfants autistes.
Le Camping Le Cheslé est à
proximité de Philippeville, tout
proche du camping, on trouve
6 différents sites de plongée,
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d’Heure et dans 5 carrières!
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En mer Noire, Le professeur Charkosky
et ses collègues croient que le champ
électromagnétique du dauphin exerce
un effet puissant sur les êtres humains.
Les enfants seraient particulièrement
sensibles à l’effet apaisant provoqué
par les dauphins.
N’hésitez pas à poursuivre la lecture de
ce texte sur le site internet de Philippe
Croon :
www.souvenirs-sous-marins.be/
Du mardi au vendredi, de 10 à 13h et de 14 à 18h, samedi de 9 à 12h ou sur rendez-vous
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22
ivre
de
bleu
Comme de nombreux amateurs d’apnée,
j’ai longtemps cherché le Saint Graal, qui
ouvrirait les portes du monde marin, des
merveilles intérieures que l’on découvre
en flottant dans toutes les dimensions,
libéré de la pesanteur, ivre d’une magie
inconnue sur la terre.
Evidemment, arrivant de Méditerranée, je n’avais pas envisagé
que je trouverais un club d’apnée à… Bruxelles. Ils sont fous
ces belges ! Faire de l’apnée dans le coin c’est comme vouloir
devenir champion de bob-Slate en Jamaïque!
Et pourtant l’Apnéa Academy, c’est tout ce dont un apnéiste
peut rêver : des cours théoriques, des cours de statique, de
mental training, de yoga et de dynamique, le tout débouchant
sur les portes de la Mer Rouge dans le club d’apnée
numéro 1 mondial.
J’ai suivi toutes les étapes de cette première année avec un
immense bonheur, fait de très gros progrès, eu la chance
inespérée de croiser la route de champions grâce à l’énergie
extraordinaire de Giampiero Genovese. Rapidement, j’ai
eu le sentiment que l’aspect théorique et structuré était
vraiment la force de ces cours, mais sans doute également
leur faiblesse, si tant est qu’à petit niveau on puisse émettre
un tel avis.
C’est aussi dans cette ambivalence que je me trouve lorsque
je dois décrire mes sensations d’apnéiste pour ma première
expérience de stage. J’aspirais après les heures passées
dans les eaux turquoises du Poséidon en décembre (…) à
me libérer dans une mer chaude. La verticalité! Vers l’infini
et au-delà! Les cathédrales subaquatiques, les sculptures
coralliennes envoûtantes, portes ouvertes vers un ciel intérieur
et la découverte de songes dérobés ou la recherche
d’un éveil singulier.
Pourtant en Egypte, dès le premier jour, tout est bien plus
déstabilisant que prévu. Les heures d’entraînement nous
ont laissés ignorants de ce qui arrive quand, d’un seul coup,
on sort du milieu protégé. Après les changements de pays,
de température et d’habitudes, après la fatigue, on se frotte
pour la première fois à son matériel. On est à deux doigts de
s’étouffer dans sa combinaison, de couler avec ses plombs,
de boire la tasse avec son masque et une fois surmontée
l’épreuve de l’enfilage (quelques parures en néoprène n’y
résisteront pas!), on se jette à l’eau pour découvrir qu’avec
notre attirail on flotte mieux que la bouée à laquelle on
cherche à s’accrocher parce qu’on a le mal de mer, et se
demander par quel miracle on va pouvoir descendre.
Les gambettes s’agitent, les canards sont approximatifs, on
se retourne comme des culbutos. Ce doit être la féérie totale
pour les méduses qui nous observent dans une crise d’hilarité
heureusement silencieuse.
Autant dire adieu au formidable dialogue intérieur avec
nous-mêmes auquel j’aspirais : «- Salut toi- même! Comment
ça va depuis la piscine? Excuse-moi mais tu ne vois pas que je
pédale dans la semoule et que dans dix minutes, j’aurai une liste
de trente-trois trucs à corriger? A la revoyure!»
Nous laissons donc la barrière de corail à vingt mètres de
nous pour nous concentrer sur «le fil». Car durant tout le
stage, il semble bel et bien que la technique ait pour seule
finalité la verticalité et l’augmentation de l’aisance verticale.
Le canard est fait pour se retrouver face au fil, suivre le fil,
ne pas s’éloigner du fil. Evidemment, tout cela a pour but
de nous faire gagner des mètres – verticaux - de plaisir,
et sans les étapes fondamentales du canard, de la nuque,
du palmage, des bras tendus, du stretching, de la détente
musculaire, de la symétrie, des épaules, de la maîtrise de la

fréquence, de… c’est peine perdue. Les
remontées se succèdent sous l’œil vigilant
des moniteurs, et à chaque étape,
nous héritons d’une liste interminable
de commentaires, ou de consignes
plus simples : «prochaine descente,
concentre-toi : là-dessus.»
De jour en jour, j’attends l’instant où
nous pourrons enfin nous concentrer
sur ce que nous voulons, oublier
toutes ces contraintes, faire un canard
moyen, avoir un palmage moyen, mais
aller chercher l’apnée du côté du plaisir
et de la découverte moins guidée.
«Qu’est-ce que je sens à 10 mètres ? Je
me sens bien… je regarde parce que je
ne suis pas obligé de bosser mon demitour,
et que je peux bouger la tête, en fait.
Waouh ! On ne m’avait pas dit ça ! Est-ce
que je ne pourrais pas me déplacer un
peu à l’horizontale pour saluer le poisson-perroquet
qui me regarde puisque je
suis si bien ? Remonter sur le filin d’à côté
? Est-ce que je ne pourrais pas laisser le
temps au temps de voyager?».
Le plaisir d’apprendre est bel et bien
là, mais le plaisir de la découverte a
disparu derrière le travail et la discipline.
A force d’entendre parler de
sécurité, le sentiment de risquer la
syncope à chaque descente devient
prégnant, ce qui est aussi un peu paralysant.
Pourtant chacun est très vigilant
et explore sans prendre de risques.
L’après-midi est donc la solution pour
les poètes de l’apnée qui veulent expérimenter
la sensation, chercher un
éveil différent, devenir attentif au bruit
du cœur, au souffle, aux images intérieures…
Parallèlement, nous suivons
avec avidité le stage de pranayama –
comprendre technique de relaxation
et respiration – de Federico Mana,
éclairant et riche qui nous permet de
comprendre notre corps, de découvrir
nos poumons et les potentialités de
notre cage thoracique, complément
indispensable à la descente. Merci à
Giampiero de l’avoir invité, car nous
sommes plus d’un à avoir envie de réitérer
l’expérience peut-être lors d’un
stage d’apnée à Bruxellles.
Vers le quatrième jour, enfin, le travail
paie. L’équipement est au point
(pour ceux qui en ont encore un…)
on sait positionner ses plombs, on a
saisi qu’il faut abandonner son tuba, les
gestes techniques commencent à être
au point, les binômes de plus en plus
capables de faire un suivi harmonieux
(allez j’ose : on pourrait presque sauver
notre binôme s’il se noyait !). Le corps
se relâche, la pression tombe, nous
commençons à connaître les effets de
la profondeur, les premiers coups de
palmes énergiques, vers dix mètres, le
début du relâchement, vers 15 mètres
l’abandon progressif de l’effort, vers
20 mètres le tout début du free fall.
Liberté. Bien sûr, je connais encore mal
la durée de la remontée, la peur de ne
pas retrouver la surface dans un état de
confort plus que total reste présente.
C’est un exercice prudent, millimétré,
avec des remontées toujours prématurées
parce que l’esprit est source de
doute. On n’a rarement, voire jamais
exploré de telles profondeurs, on ne
connait pas les sensations. Rien n’est
reconnaissable, habituel. Ce ne sont
que les deux derniers jours qu’à partir
de 10 ou 15 mètres, je mesure que j’ai
largement le temps avant la surface,
et que tout devient permis. Ne rien
faire, ne plus palmer, laisser la poussée
d’Archimède faire le travail, le masque
se regonfler, savourer en profondeur,
laisser le corps fluide se fondre sans lutter
; laisser s’expanser l’espace-temps
dans les bulles, devenir impalpable,
suspendu, et quelque part, dans la dimension
verticale, entendre battre son
cœur dans celui de l’océan.
C’est le cadeau inespéré de l’apnéiste
qui s’envole dans la galaxie, les étoiles,
les bulles, et se retrouve l’espace de
quelques minutes aussi aquatique
que les poissons, aussi abandonné et
souple que l’eau, aussi aérien que le
vent. C’est le résultat du travail de l’Apnéa
Academy qui malgré ses paradoxes
– une école pour tous, fondée par un
athlète champion du monde – Pelizzari
- qui montre la voie d’une technique
très poussée, mais qui souhaite dispenser
essentiellement du plaisir. Elle
atteint ses objectifs de faire connaitre
ce sport au plus grand nombre et de le
rendre accessible et populaire.
Ce fut donc un merveilleux voyage initiatique,
riche en apprentissages, et en
humanité, en partage, et en bonheur
où chaque élève doit pourtant garder
à l’esprit la nature de son voyage
personnel, pour ne pas se perdre dans
quelques aspects de l’apnée qu’il ne
cherche pas forcément. Car il faut se
rappeler qu’il y a autant d’apnées possibles
que d’apnéistes, et que la sensation
et l’esprit sont irréductiblement
propres à chacun.
Merci à l’Apnea Academy d’avoir permis
cette expérience unique ! Merci
aussi à la LIFRAS et à ses charmants
moniteurs musculeux en combinaison
moulante de nous avoir suivis pour
passer nos premiers brevets, ce qui est
extrêmement gratifiant en fin de stage!
Bon voyage à tous!
Marie-Loraine Weiss
23

24
Voilà, c’est fait!
Sea Shepherd Belgium a fêté
son lancement le 4 mai 2011
La Sea Shepherd Conservation Society
a été officiellement fondée aux Etats-
Unis en 1981. Avant cela, l’idée de Sea
Shepherd est née quand le capitaine
Paul Watson a fondé la Earth Force
Society en 1977 au Canada. L’objectif
de base pour les deux organisations
était la protection et la conservation
des mammifères marins avec comme
but premier de mettre un terme à
toutes les opérations illégales de
chasse à la baleine et au phoque, mais
Sea Shepherd a ensuite étendu sa
mission en incluant toute vie
marine.
La mission de Sea
Shepherd est de mettre
un terme à la destruction
des écosystèmes marins
et au massacre des
espèces dans le but de
conserver et de protéger
la biodiversité des océans
du monde entier.
La Sea Shepherd agit directement
sur le terrain : elle enquête,
se documente et intervient si nécessaire
afin d’exposer et de combattre les
activités illégales de haute mer.
Au-delà des discours, les membres de
Sea Shepherd mettent les mains dans
le cambouis : quelques exemples récents
de leurs actions :
- L’Opération Blue Rage 2011 le 1er
juin 2011 Sea Shepherd met le cap sur
les eaux libyennes pour soustraire les
thons rouges au braconnage : coup
d’envoi de l’Opération Blue Rage : deux
navires, le Steve Irwin, battant pavillon
hollandais, et le Brigitte Bardot, sous
pavillon australien, ont quitté le port
de Toulon à destination des eaux de
la Libye, pays désormais en guerre. La
mission de Sea Shepherd consiste à
rechercher et à intercepter les bateaux
qui braconnent le thon rouge et qui
profitent de ce conflit pour pêcher illégalement
dans cette zone une espèce
déjà très menacée.
L’équipage de Sea Shepherd est constitué
de 46 bénévoles, soit 18 femmes et
28 hommes, tous préparés à passer à
l’action malgré les risques de confrontation
avec les braconniers très hostiles
dans des eaux chaotiques.
- 23 juin 2011 : Sea Shepherd
Galápagos termine son projet d’éducation
environnementale. Près de
1000 élèves, âgés de 8 à 14 ans, et 30
enseignants ont participé aux ateliers
de Sea Shepherd durant lesquels des
vidéos sur les requins et sur le shark
finning («enlèvement des nageoires»)
ont été présentées et l’équipe de Sea
Shepherd leur a expliqué l’importance
des requins, tant dans la Réserve marine
des Galápagos que dans l’écosystème
mondial, et l’urgente nécessité
de mettre fin à la pêche des requins
pour leurs ailerons.
Phoques, baleines, dauphins, requins…..
Sea Shepherd agit pour les
sauver des chasses et massacres illégaux
dont ils sont victimes.
Aujourd’hui Sea Shepherd a
des relais en Belgique francophone…
des petits Belges qui
œuvrent à la protection de la
vie marine et qui permettent,
désormais, à Sea Shepherd
Belgium d’être bien installé
sur l’échiquier international.
N’hésitez pas à les soutenir….
Dans les prochains mois, je reviendrai
pour vous conter les aventures,
parfois bouleversantes et toujours
mouvementées, des équipages
de Sea Shepherd….
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3. POUMONS, VOIES AÉRIENNES ET VENTILATION
3.1 CAGE THORACIQUE OU THORAX
La cage thoracique est délimitée par les côtes, le sternum, la colonne vertébrale et un muscle puissant : le
diaphragme.
Les muscles respiratoires sont fixés sur les côtes (muscles intercostaux). Ils soulèvent et ouvrent cette cage
osseuse lors de la respiration.
La cage thoracique est robuste et protège plusieurs organes fragiles : les deux poumons avec au milieu le
médiastin, espace dans lequel se trouve le cœur et où passent l’œsophage, la trachée et plusieurs gros
vaisseaux.
Chaque poumon est recouvert par la plèvre viscérale. L’intérieur de la cage thoracique est, elle, tapissée par
la plèvre pariétale. Uniquement séparées par une fine couche de liquide, les plèvres viscérale et pariétale
(ou feuillets pleuraux) sont solidaires l’une de l’autre.
De ce fait, lors de l’expansion de la cavité thoracique par les muscles inspiratoires, le poumon suivra le
mouvement de la cage thoracique et augmentera son volume (inspiration). L’expiration résulte de l’élasticité
propre du tissu pulmonaire, distendu par la respiration, qui ramène la cage thoracique à son état de repos
initial.
Sang désoxygéné
Capillaire
Alvéole
CO2
O2
Sang oxygéné
Bronches
Membrane alvéolaire
Fosses nasales
Cavité buccale
Trachée
MEDECINE Ŕ ANATOMIE Commission de l’Enseignement Ŕ LIFRAS Ŕ Edition 2011 Page 1-§3
Larynx
Poumons
Propriété de la LIFRAS, reproduction interdite
Alvéoles
Bronchioles
3.2.2 AMÉLIORATIONS DU FONCTIONNEMENT
3.2.2.1 Principe de la compensation
Examinons les deux schémas suivants.
Dans le premier cas (à gauche), il faut vaincre la
pression exercée sur le bouchon. Dans le second cas,
il n’y a aucun effort de levée à exécuter. C’est le
principe de la compensation : on fait en sorte que la
pression s’exerce de part et d’autre de la surface.
Dans le cas du clapet non compensé, il faut lutter
contre la haute pression et contre le petit ressort.
Dans le cas du clapet compensé, la haute pression s’exerce tout autour du clapet et de sa tige-guide. Donc ces
forces s’annulent. Pour ouvrir le clapet, il n’y a plus qu’à lutter contre le petit ressort de rappel (destiné à
maintenir le clapet) ce qui représente une force beaucoup plus faible que celle nécessaire à la lutte contre la
haute pression plus le ressort.
Joint torique
Sie Ressort de rappel
mano
P.A.
Ressort MP
Joint torique
S ie mano
Siège
2 ème étage
Membrane
Piston
Chambre de
Compensation
Clapet percé
Siège
Pointeau
HP
Ressort MP
Schéma et coupe correspondante d’un 1 e étage de détendeur à membrane compensé (document Aqualung)
Clapet
2 ème étage HP
Schéma et coupe correspondante d’un 1 e étage de détendeur à piston compensé (document Aqualung)
Page 4-§3 Commission de l’Enseignement – LIFRAS – Edition 2011 MATERIEL
Propriété de la LIFRAS, reproduction interdite
Le manuel niveau1
En cas d’accident en mer, les secours seront appelés par le capitaine du bateau par radio VHF canal 16.
En Belgique, cas de suspicion d’accident de décompression appeler le 112 et le 080012382 (DAN HOTLINE)
VOLUME VOLUME
Pour avis médical
Coordination de l’évacuation
Préparation du centre hyperbare
11.2 ADMINISTRATION D’OXYGÈNE
10 10 LL 10 10
5 5 LL
10 10
3,3 3,3 LL
10 10
2,5L 2,5L 10 10
VOLUME
P P X X VV
40 L 40
40 L 40
20 L 40
20 L 40
13,3 L 40
13,3 L 40
10L 40
10 L 40
P X V
© M. Van Espen
En d'autres termes, plus la pression augmente (en profondeur), plus le volume diminue. Inversement, à la
remontée, la diminution de la pression aura pour effet l'augmentation du volume du gaz.
LE MANUEL NIVEAU 1 Commission de l’Enseignement Ŕ LIFRAS - Edition 2011 Page 27
3.1.2 LE MASQUE
A 100% avec un débit de 15 litres/ minutes minimum si débit constant
Ou mieux encore, 100% avec un détendeur à la demande
© Ch. De Greef
Cerveau et
membres supérieurs
1
11
10
9
8
6
4
2
5
3
7
1 Poumons
2 Oreillette droite
3 Ventricule droit
4 Oreillette gauche
5 Ventricule gauche
6 Veine cave supérieure
7 Veine cave inférieure
8 Artère pulmonaire
9 Aorte
10 Veine pulmonaire
11 Cerveau et membres
supérieurs
12 Absomen et membres inférieurs
12
Abdomen et
membres inférieurs
Page 18 Commission de l’Enseignement Ŕ LIFRAS - Edition 2011 LE MANUEL NIVEAU 1
COMPOSITION DU SANG
Pour voir sous l’eau, vous aurez aussi besoin d'un masque, voyons lequel choisir.
comporte impérativement soit un "nez" soit un bossage,
afin de vous permettre d'équilibrer les pressions de part et
d'autre du tympan. Il faut savoir que, plus on s'enfonce
dans l'eau, plus la pression augmente. Notre corps,
composé à 75% d'eau saline, comporte toutefois quelques
cavités remplies d'air ou de gaz (sinus, oreille moyenne).
Dans ces cavités, les pressions internes et externes doivent
être équilibrées, d’où l’utilité de savoir se pincer le nez (Voir chapitre 5.6)
visage sans utiliser la sangle de maintien, il devra tenir grâce à une légère aspiration par le
nez. Si vous devez aspirer trop fort c'est que le masque n'est pas adapté.
soit le plus réduit possible.
sachant que celui-ci se justifie par une plus ou moins grande longévité et par le confort que
procurent certains nouveaux silicones.
de lentilles, soit par usinage du verre.
Quel que soit le modèle que vous choisirez, il faudra qu’il
Ensuite, pour contrôler l’adaptation du masque à votre morphologie, placez-le sur votre
Qu’il comporte un ou deux verres est affaire de goût personnel, le principal est que son volume
La matière de la jupe, (silicone, transparent ou coloré, caoutchouc noir), est affaire de prix,
Porteurs de lunettes, sachez que les verres des masques peuvent être corrigés soit par collage
3.1.3 LE TUBA
Un tuba vous sera aussi indispensable.
Ici la simplicité est reine. Les tubas munis de soupapes d'évacuation ne sont pas
utiles. Ne parlons pas des modèles munis de valves empêchant l'eau d'entrer dans
la partie supérieure du tuba. Si vous en voyez, proscrivez les, ils sont
responsables de pas mal de "tasses”, si pas de noyades.
LE MANUEL NIVEAU 1 Commission de l’Enseignement Ŕ LIFRAS - Edition 2011 Page 65
3.1.4 LA CEINTURE
La ceinture de lestage mérite elle aussi quelques mots.
La matière la plus répandue est la sangle de nylon, quelquefois on trouve des sangles de caoutchouc qui
conviennent très bien aussi. Le plus important est que la boucle de celle-ci puisse être larguée rapidement
d'une seule main.
Vous trouverez facilement, sur le marché, plusieurs formes
de boucles différentes. Certaines boucles comportent un
ergot permettant d'attacher la sous-cutale de la bouteille. Il
s'agit d'une sangle équipant les vieux modèles de sanglage
des scaphandres. Ce système de sanglage, bien qu'en voie
de disparition au profit des back-pack (système de sanglage
comportant un "dossier" qui outre une plus grande stabilité,
assure aussi un plus grand confort), est encore régulièrement
utilisé. Il n'est donc pas inutile que votre boucle soit équipée
de cet ergot.
Plasma contenant les gaz dissous (O2, CO2, N2…) et les substances nutritives (sucres, graisses,
protéines), les résidus du métabolisme et les toxines à éliminer.
Globules rouges : ils contiennent l'hémoglobine qui fixe l'oxygène et le transporte (ainsi que le
gaz carbonique).
Globules blancs : ils assurent notamment la défense contre des corps étrangers tels que les
bactéries et les virus.
Plaquettes : elles assurent la coagulation du sang.
8.7 DESCRIPTION DE L’OREILLE ET FONCTIONNEMENT
L'oreille comprend l'organe de l'audition (appareil cochléaire) et l'organe de l'équilibre (appareil vestibulaire).
L'oreille se divise en trois parties:
L'oreille externe
L'oreille moyenne
L'oreille interne
A = Pavillon
B = Conduit auditif
C = Tympan
D = Osselets
E = Fenêtre ovale
F = Fenêtre ronde
G = Trompe d’Eustache
H = Vestibule
I = Canaux semi-circulaires
J = Cochlée
K = Nerf auditif
LE MANUEL NIVEAU 1 Commission de l’Enseignement Ŕ LIFRAS - Edition 2011 Page 49
r s
Ligue Francophone de
Recherches et d'Activités
Subaquatiques
Globules blancs
Plaquettes
Globules rouges
Globule rouge
Globules blancs
CMAS Belgium r
Plaquettes
12€
L’ouverture de la bonde est assez
dure car il faut vaincre la pression
que l’eau exerce dessus
L’ouverture de la bonde est facile
car la pression de l’eau est
perpendiculaire au tube plongeur
3.3.11 LES VERTEBRES
DAUPHINS A LONG BEC © J. Mallefet
La notion de vertébré, même si elle paraît simple, n‟est pas évidente car la présence d‟une colonne vertébrale
composée d‟un emboîtement de pièces osseuses ou cartilagineuses (les vertèbres) ne suffit pas à justifier
l‟existence de ce groupe. Pour certains spécialistes, le terme de vertébrés serait inadéquat mais, par facilité,
on continue à l‟utiliser. Cet embranchement contient des espèces aquatiques, terrestres et aériennes. On
estime qu‟il y a un peu plus de 50.000 espèces de vertébrés. La super-classe des poissons représente plus de
la moitié des espèces puisqu‟on en dénombre environ 28.000, il y aurait 4.800 espèces d‟amphibiens, 8.000
espèces de reptiles, environ 9.000 espèces d‟oiseaux et enfin 5.000 espèces de mammifères.
Les principales caractéristiques communes à la majorité des vertébrés sont les suivantes :
vertébrale et un crâne.
ASCIDIE © J. Mallefet
4.3 LE PRINCIPE D'ARCHIMÈDE ET LA NOTION DE FLOTTABILITÉ.
Tout le monde connaît les conséquences de la poussée d'Archimède qui permet à un morceau
de bois ou à un bateau de flotter. Le principe s'énonce comme suit.
La présence d‟un squelette interne, formé d‟os ou de cartilage, qui se compose d‟une colonne
Tout corps plongé dans un fluide subit de la part de celui-ci une poussée verticale,
orientée de bas en haut, égale au poids du fluide déplacé.
Le système nerveux est dorsal et on observe une centralisation importante des éléments
nerveux avec la présence d‟un cerveau au niveau de la tête et d‟une moelle épinière.
externe et le derme côté interne. Cette enveloppe produit des écailles, des plumes, des cornes,
des glandes, des cheveux, etc.
l‟organisme (branchies des poissons) ou seulement durant un stade du développement chez les
vertébrés terrestres.
Nous savons que le poids est une force, égale à la
La surface externe est composée par une enveloppe formée de 2 tissus, l‟épiderme côté
masse multipliée par l’accélération de la gravité. La
gravité étant appliquée tant à l’eau qu’au corps
immergé, le terme peut disparaitre et on ne
La présence d‟un pharynx, perforé d‟ouvertures latérales, présent durant toute la vie de
conserve que les masses.
Le principe d’Archimède est très facile à démontrer,
en utilisant le principe de Pascal et la notion de
pression hydrostatique que nous avons vus.
Soit une boîte parallélépipédique de masse m, de
longueur 1.0 et de largeur l plongée dans l’eau
Les systèmes circulatoire, digestif, excréteur et musculaire sont très développés.
MILIEU Ŕ LA BIOLOGIE Commission de l‟Enseignement Ŕ LIFRAS Ŕ Edition 2011 Page 63-§3
douce.
Propriété de la LIFRAS, reproduction interdite
Propriété de la LIFRAS, reproduction interdite
La pression qui s’exerce sur les côtés donne une résultante nulle. Ne subsiste alors que la pression s’exerçant
sur le fond (en C). Elle est égale à :
Phydro = h’ (en mètre de colonne d’eau)
1. MATELOTAGE
1.1 LES NŒUDS ET LES CLES
1.1.1 NŒUD EN HUIT
Pour éviter qu’une corde nous glisse des mains.
© E. Dassonville
1.1.2 NŒUD DE CABESTAN
Pour fixer un bout à une mâture, un bastingage, une bitte d’amarrage ou un organeau.
Le nœud peut être sécurisé par deux demi-clefs.
La masse d’eau correspondante est de : m = 1000 * 1.0 * l * h’, ne dépendant que de h’, hauteur de la
colonne d’eau et égale à la profondeur d’enfoncement.
C'est ici qu'apparaît la notion de poids apparent.
Le poids apparent est le poids réel moins la poussée d'Archimède.
PHYSIQUE Commission de l’Enseignement – LIFRAS – Edition 2011 Page 9-§4
Ou encore, le terme e -ln2 valant 0.5 :
p = p o + (P-p o ) (1 – 0.5 * t / T )
p: tension du compartiment au temps t
p o : tension initiale
P: pression (partielle) du gaz à la profondeur examinée
t: temps en minutes
T: période du compartiment
De façon plus simple :
© E. Dassonville
© E. Dassonville
tension = pression initiale + (gradient) *[fraction de (dé)saturation]
p = po + (P-po) * (1 – 0.5 * t / T )
Par définition, la période est le temps mis par un compartiment pour dissoudre la moitié du gaz qu'il peut
dissoudre. Ou encore, la période d'un compartiment donné est le temps mis par ce dernier pour arriver à la
demi-saturation (au « demi-remplissage »).
Dans l'exemple de la bouteille, c'est le temps qu'il faut pour remplir à moitié celle-ci. Dans notre exemple, ce
temps est d'une heure.
Psat
P2
Tension de gaz inerte
P1
0
TN2=P2-(P2-P1).e -kt
50 50 % %
P2-P1
2
En observant cette courbe, nous constatons que:
MILIEU Ŕ MATELOTAGE Commission de l’Enseignement Ŕ LIFRAS Ŕ Edition 2011 Page 1-§1
T 3xT Temps nxT
Propriété de la LIFRAS, reproduction interdite
Propriété de la LIFRAS, reproduction interdite
Figure 2 : tracé de l’évolution du remplissage (en %) ou de la vidange d’un compartiment de période T (comportement symétrique)
L'absorption (saturation) et l'élimination (désaturation) est rapide au début et diminue en
fonction du temps,
87,5% 87,5%
TN2=P1-(P1-P2).e -kt
Le temps de saturation d'un compartiment = le temps de désaturation de ce compartiment
pour un comportement symétrique. Il peut être plus long pour un comportement asymétrique.
DECOMPRESSION - LE CALCUL Commission de l’Enseignement – LIFRAS – Edition 2011 Page 5-§1
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27

28
Des vacances inoubliables…
C’est la troisième fois que je me suis
rendu aux Philippines dans le but de
faire de la plongée sous marine. J’ai
pu y visiter 4 îles, aussi bien les fonds
marins que le pays en lui-même. Les
fonds marins sont d’une exceptionnelle
beauté.
Du requin au poisson feuille en passant
aussi par le poisson grenouille, il est
possible de voir toute une variété de
faune et flore magnifique.
Après la plongée, mon côté baroudeur
m’a poussé à prendre mon appareil
photo afin de découvrir à pieds ou en
louant une moto, les paysages et la
population. J’ai ainsi pu faire des photos
de paysages magnifiques pas toujours
faciles d’accès même en moto :
des petits villages typiques, des cascades
où l’on a pu se baigner dans une
eau très fraîche ou encore des sources
chaudes provenant d’une activité volcanique
souterraine. Mais ce qui m’a
Photos sous-marines : Paris Decraemer et Luc Bernard
Photos sur terre : Tony Cantamessa
le plus touché, c’est la gentillesse et le
sourire des gens. Toujours là pour vous
rendre service et pour vous accueillir
dans leur modeste demeure. Il vous
offre l’hospitalité en vous proposant le
repas familial. Les philippins sont des
grands fervents de combats de coqs.
On peut voir des arènes dédiées uniquement
aux combats de leurs protégés.
Passionné aussi de billard à 6
trous, ils vous défient dans une partie
souvent perdue d’avance. Les filles
fréquentent régulièrement les karaokés.
Douées d’une voix à vous faire
avoir la chair de poule, elles passent
de Céline Dion à Lady Gaga. Les restaurants
vous proposent de la cuisine
américaine dans le style hamburgers
frites ou de la cuisine italienne avec
pizzas et pasta carbonara sans oublier
bien sûr les plats philippins comme le
chicken adobo, le porc sweet and sour,
le Kinilaw.
Ce pays est composé de 7107 îles avec
des paysages superbes et des gens qui
ont le sourire aux lèvres malgré les malheurs
qui s’abattent sur eux.
J’ai pu vivre en direct un incendie qui a
ravagé 3 maisons. La rue était envahie
par la population locale qui réalisait
une chaîne humaine afin de supporter
la tuyauterie amenant l’eau à la lance
incendie qui, à chaque raccord, avaient
des fuites.
J’ai pu voir la tristesse et la détresse
de +- 70 personnes qui perdaient le
peu qu’ils possédaient en quelques minutes.
Retournant le lendemain pour
voir l’ampleur des dégâts, j’ai retrouvé
ces mêmes personnes avec le sourire.
Que dire de plus, «SALAMAT» à tous les
Philippins et une expression qui fait
rire «PATAY’»
Tony Cantamessa.

30
C’était le 8 Juillet dernier que le navire
en béton armé «Le Serpent» a été coulé
dans le Grevelingenmeer pour servir
d’épave aux plongeurs loisirs.
Ce navire a d’abord servi pour le transport
de charbon entre l’Angleterre et
la France.
En 1970, il est coulé pour la première
fois dans le Schelphoek. Seule sa cabine
était visible depuis le rivage à
marée basse.
En Février de cette année, le navire a
été renfloué pour diverses adaptations
afin de permettre aux plongeurs de
le visiter en toute sécurité. Ainsi, les
ouvertures trop petites furent obturées
et d’autres agrandies pour permettre
l’entré sans danger. En outre, il a été
aménagé pour permettre à la faune
de s’y installer. Le navire se trouve à
Scharendijke et constitue un récif artificiel
destiné à accroître l’attrait pour
l’exploration sous-marine.
Photos : Tom en Anne Van Der Meer
Epave «le Serpent»
Quelques sites à consulter …
http://www.duikeninbeeld.tv/duiken/artikel/laatste-rustplaats-voor-de-slang/
http://www.omroepzeeland.nl/141871/2011-01-21/scheepswrak-gelicht-uit-schelpehoek.html
http://www.omroepzeeland.nl/109466/2010-07-30/scheepswrak-wordt-duikattractie-grevelingen.html

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31

32
Le 22 mai 2011...
L’accident
Le 22 mai 2011 nous perdions un ami
dans des circonstances tragiques.
Cet événement a suscité beaucoup
de questions et les médias aidant, les
théories les plus farfelues ont été avancées.
J’ai donc décidé d’écrire cet article pour
clarifier les circonstances du décès de
Vincent, moniteur de plongée, pour
que les fantasmes cessent mais surtout
pour sensibiliser les chefs d’écoles et
les organisateurs de sorties club aux
responsabilités qu’ils endossent.
Vous partez en vacances avec des
amis et vous pensez que votre séjour
va être fantastique. Vous êtes heureux.
Subitement, c’est le cauchemar,
vous perdez votre ami, les médias s’en
mêlent sans vérifier leurs sources et
vous vous retrouvez face à la justice
et aux compagnies d’assurance qui
s’interrogent et là vous devez prouver
que vous aviez pris toutes les mesures
de prévention et que la plongée se justifiait.
L’accident
Dimanche matin 22 mai, 1 e plongée à
la cale de Ploumanac’h. Je plonge avec
un débutant et un plongeur expérimenté.
La plongée est agréable car la
faune y est riche. Lorsqu’il me reste 120
bars, mon plongeur débutant dispose
d’encore 100 bars et nous sommes à
20 m. Tout va bien, je décide de faire
demi-tour et je me retrouve face à des
blocs. Je contourne un bloc rocheux
pour retrouver la passe, un deuxième,
un troisième et toujours pas de passe.
Je regarde les consommations moi 100
bars et mon compagnon 30 bars! Oups!
Nous remontons donc en surface et
fatalement nous nous retrouvons en
dehors de la cale. Après quelques instants
de réflexion, je situe l’entrée de
la cale et par confort, nous nous réimmergeons
et palmons en direction du
centre extérieur de la cale (pour éviter
de s’approcher des rochers). Après 7
min, nous nous retrouvons au point
voulu visible de la sécurité. Il nous
restait 60 m pour atteindre le bord.
Découragement ou mauvaise appréciation
de la distance restante, la tâche
semble trop ardue à mes compagnons
qui se sentent fatigués. J’ai donc préféré
demander de l’aide à la sécurité
pour les remorquer. Après 3 min, nous
étions sur le bord sans qu’il n’y ait eu
un incident de type essoufflement,
crampes ou autre. Un promeneur ayant
vu le remorquage a cru bon d’appeler
les pompiers qui sont arrivés alors que
nous étions déjà sur le parking pour
nous déséquiper.
Un incident bien banal et vous devez
vous demander pourquoi je vous le
raconte … Vous comprendrez un peu
plus loin.
Cette plongée nous a fait prendre
conscience que suivre la paroi main
gauche nous emmène non pas sur la
gauche de la cale mais bien au centre
de celle-ci. A midi, nous réexaminons
le plan du site avec Vincent en vue de
préparer la plongée de l’après-midi.
Dimanche après-midi, 2 e plongée à la
cale. Avant de s’immerger, nous évaluons
les conditions de plongée : le
temps est beau, la mer est calme et
la houle faible (pratiquement pas de
ressac sur la rampe d’accès). Je forme
les palanquées. Je décide de mettre
ensemble Franco et Vincent. Je m’entends
encore dire à Franco : «Tu vas
voir, tu vas faire une très belle plongée,
Vincent est un excellent plongeur et il
te fera découvrir la cale». Je m’immerge
à mon tour, il y a une légère houle et
la visibilité n’est pas extraordinaire de
1 à 2 m mais la Zélande nous a déjà
habitués à de biens pires conditions.
Après 45 min de plongée, nous sortons
et nous nous retrouvons confrontés
à la sécurité en branle bas de combat
car il y aurait des plongeurs en difficulté
à l’extérieur de la cale que nous
ne pouvons voir d’où nous sommes. A
peine les palmes hors de l’eau, déjà les
pompiers et la SNSM sont sur le terrain
et nous dégageons la rampe à tout de
vitesse. A ce moment là, je n’imagine
pas un seul instant le drame. J’entends
qu’il y aurait 3 voir 10 plongeurs à la
dérive. Finalement, je vois Franco en
état de choc qui descend les rochers.
Le corps de Vincent est ramené au bord
par un pneumatique, les sauveteurs
tentent une dernière réanimation mais
en vain. Par bribes, je finis par comprendre
ce qui est arrivé, ils ont pris
le même itinéraire que moi au matin.

Après une plongée de 24 minutes à
21 m, les plongeurs se sont retrouvés
en surface et ont été drossés sur les
rochers. Malheureusement, la tête de
Vincent heurte la première, ne lui laissant
aucune chance et Franco projeté
plus loin, s’est retrouvé - l’épaule démise
- coincé entre deux rochers, des
paquets d’eau le recouvrant régulièrement.
Il doit sa chance à un promeneur
qui a vu l’accident et qui mettant sa vie
en danger l’a sorti de l’eau.
J’ai l’impression que tout est irréel, un
accident avec de telles conséquences
est impensable, inimaginable, vu les
conditions de plongée.
Nous retournerons plus tard sur les
lieux pour comprendre ce qu’il en est.
Même par mer calme il y a un endroit
précis, juste en dehors de la cale, invisible
de la mise à l’eau ou un ressac
vient se briser violemment sur les
rochers. Phénomène probablement
causé par des rochers immergés peutêtre
en forme d’entonnoir déviant et
accélérant le courant. Nous n’avons pas
d’autre explication.
Dès la déclaration de décès officielle,
la gendarmerie intervient immédiatement
et l’enquête est ouverte. Le
matériel de tous nos plongeurs est
saisi (ordi, bouteille, combi, …). Notre
groupe est pris en charge par une assistance
psychologique. Nous sommes
tous convoqués le lendemain à 14h00
à la gendarmerie.
La presse locale, avide de sensationnalisme
et peu professionnelle dans
la vérification de ses sources s’est
emparée de l’accident en fournissant
un compte rendu erroné : profondeur
de 50 m, mer déchaînée, plongeurs
téméraires, vent et ressac important
…Probablement que la suspicion des
gendarmes à notre encontre a été influencée
par ces premiers indices.
Nous sommes tous auditionnés simultanément
et séparément. Une unité
d’enquêteurs plongeurs de la gendarmerie
est dépêchée de Brest. En tant
qu’organisatrice du stage et responsable
du groupe de plongée, je suis
entendue par un moniteur BEES3 (E5),
le moniteur que l’on ne voit que sur
papier et le plus haut gradé dans l’armée.
L’entrevue a donc lieu avec lui et
un autre gendarme qui servira de relais
pour confronter mes propos à ceux de
mes compagnons.
Je m’apprête donc à témoigner et
je me rends très vite compte que ce
ne sera pas un simple témoignage.
D’emblée mon enquêteur me précise
«Est-ce que vous vous rendez compte
que vous êtes sur le territoire français
et que vous êtes soumise à la législation
française?» Le ton est donné, c’est
bien d’une enquête qu’il s’agit et je suis
en audition, pas en simple déposition.
Je réalise que je vais devoir fournir des
explications sur l’organisation du stage.
Tous les points suivants ont été abordés
et chaque allégation a été vérifiée
minutieusement :
- l’organisation du stage
- le respect du code du sport
- l’expérience de plongée
- la connaissance du site
- l’évaluation du risque de la plongée
- la météo
-les moyens de décompression.
Ce fut une dure épreuve car j’ai eu le
sentiment que l’on cherchait un coupable,
plutôt qu’une explication.
Heureusement, tout était en ordre ce
qui me laisse dire….
Organisateurs, responsables de sortie,
chefs d’école êtes-vous certains d’être
complètement en ordre et bien préparés?
L’enquête
Jamais, je n’aurai imaginé que l’audition
aurait pu être aussi poussée et
axée sur des points de détail qui pour
moi n’avaient pas de lien direct avec
l’accident. Cet interrogatoire, on peut
l’appeler comme cela, a duré plus de
4 heures. J’ai choisi de relater ici les
points qui m’ont le plus marquée.
La première partie de l’interrogatoire
est axée sur mes compétences en tant
qu’organisatrice de notre stage. Leur
grande préoccupation était de savoir
si je pouvais être considérée comme
directeur de plongée. Ceci était bien
le cas étant donné que je suis monitrice
fédérale et donc assimilée à un
encadrant E2. Ensuite, j’ai dû préciser
le niveau de chaque plongeur et leur
équivalence par rapport à la France.
Chaque plongée depuis le début du
stage a été analysée du point de vue de
l’encadrement et les feuilles de palanquée
décortiquées.
L’interrogatoire se poursuit sur l’organisation
du stage, ma connaissance
du site, la météo. L’entretien, bien que
toujours resté courtois, est assez tendu
jusqu’à ce que je leur apporte la preuve
que le stage était planifié. En effet, une
semaine avant le stage, j’avais envoyé
un courriel à tous les plongeurs, en demandant
de m’en confirmer la réception.
Sur ce document, il était précisé
- les dates de début et de fin de stage
- les sites de plongée et les horaires de
marées
- la répartition des tâches (feuille de
palanquée, O 2 , bouteille de réserve,
trousse de secours, eau, déclaration
d’accident,...)
- le matériel spécifique à prendre
(lampes, chargeurs, parachutes,...)
- la validité de réépreuve des bouteilles
pour la France
- l’importance de connaître le mode
d’emploi de son ordinateur, de remplacer
éventuellement les piles et d’avoir
du matériel entretenu.
Suite à la lecture de ce document mes
enquêteurs tombent d’accord sur le
fait que le stage pouvait être considéré
comme organisé. Ils prennent une copie
des documents qui seront remis au
procureur de la République. L’enquête
prend une autre tournure, le ton est
plus détendu. Je prends conscience de
l’importance de cette préparation pour
l’aboutissement de l’enquête quant à
ma responsabilité dans cet accident.
L’interrogatoire se poursuit sur le menu
et l’organisation des repas, la consommation
d’alcool des plongeurs, leur
état de fatigue,…
J’ai été très longuement questionnée
sur la plongée du matin. Les enquêteurs
m’ont notamment demandé
pourquoi je n’avais pas précisé sur la
feuille de palanquée qu’il y avait eu un
incident au matin. C’est simple pour
moi, un incident c’est un plongeur perdu,
essoufflé,… rien de tel ne nous était
arrivé le matin.
Nous avons très longtemps discuté de
la décompression du plongeur 1. Ils
n’étaient pas d’accord sur le fait qu’il
puisse plonger à l’ordinateur même en
no déco. J’en arrive à parler du REVOD
– l’ouverture à tous les moyens de
décompression et je leur en montre
même un exemplaire. Petite discussion
sur le terme «projet» utilisé lors de
l’introduction du Revod car un projet,
selon eux, ce n’est pas d’application.
On en arrive à la table MN90 que mon
plongeur aurait, selon eux, dû utiliser
pour finalement déboucher sur la table
33

34
Lifras que mon plongeur 1* connaît.
L’un des inspecteurs analyse notre
table de plongée et subitement dit à
son collègue : «Tu peux t’arrêter là, ils
ont plongé dans la courbe de sécurité
de leur table». J’en suis restée toute
interloquée et je me pose encore aujourd’hui
la question « Mais jusqu’où
la discussion aurait été si mon plongeur
n’avait pas été dans la courbe de
sécurité de la table?» Les questions sur
cette première plongée continuent à
fuser : «Combien de fois ai-je vérifié
la consommation du 1*, regardé ma
boussole,…». «Oui, oui évidemment,
j’avais un parachute» regards interrogateurs…
«je veux dire une bouée de
signalisation».
Nous en arrivons à la plongée de
l’après-midi et les conditions de plongée.
J’ai regretté à ce moment de ne
pas disposer de la photo que vous
voyez ci-jointe car elle démontre bien
que la mer était calme, quelques petites
vaguelettes et même pas un mouton.
Mais je finis par en douter moimême.
Comment comprendre le décès
de Vincent dans ces conditions.
Il est vrai que la visibilité était médiocre.
J’explique aux enquêteurs que
nous sommes habitués à ces conditions
de plongée. Nous plongeons
régulièrement en Zélande qui est une
mer à courant et à visibilité réduite.
Et nous voici pour un petit détour sur
la géographie. Sur ces dires un des
gendarmes sort et va vérifier auprès
des plongeurs 3* à l’aide des carnets
qu’en effet ils ont bien des plongées
en Zélande.
Mes compagnons sont également
interrogés, les carnets des 3* sont décortiqués.
L’un d’entre eux avait écrit
pour la plongée du matin belle mer.
Recommandation
Dans de nombreux pays, la plongée
fait l’objet de lois ou de réglementations
qui définissent de manière
précise la pratique de celle-ci.
Nul n’est censé ignorer la loi.
De plus, certains endroits de plongée
ont une réglementation propre
(Cale de Ploumanach, Port Cros, etc).
Il convient dès lors de se renseigner
de manière précise avant de plonger,
et de toujours respecter strictement
les consignes.
Nous pourrons ainsi éviter de graves
ennuis. Le CA
L’enquêteur l’interroge «Que voulezvous
dire par belle mer?». Pour mon
plongeur 3*, mer calme. Selon le code
de l’état de la mer des vagues de 0,1
à 0,5 m. Un peu plus en arrière, l’enquêteur
découvre une plongée en
Méditerranée que ce 3* avait décrit
comme forte mer. Les questions des
gendarmes le consterne : «Quelle différence
faites-vous entre une «belle mer»
et une «forte mer». Je vous assure que
sur le moment il n’a pas pensé à en rire.
Pour le grand final, j’ai droit au code du
sport. Sur le moment, vous vous dites
«et bien heureusement que la formation
du fédéral n’est pas loin».
«Oui, j’ai plongé conformément au
code du sport. Nous disposions d’un
GSM, d’une bouteille de réserve,
d’oxygène, d’une trousse de secours
avec même de l’aspirine (pour ne pas
contrevenir à la loi française),…Le matériel
des plongeurs est entretenu.» «Et
l’eau et l’eau?» J’oubliais de le signaler,
la question du gendarme me rappelle
à l’évidence… «Oui bien entendu, nous
avions de l’eau». Au fond de moi, je me
demande bien en quoi cela aurait pu
aider Vincent.
L’interrogatoire se termine. En bas de la
déclaration, je dois signer que j’ai plongé
conformément au code du sport. En
cas de refus ou non respect du code,
selon eux, par je ne sais quelle décision
de justice, je pourrais être interdite de
plongée sur le territoire français.
Epilogue
En Belgique, si vous êtes impliqué dans
un accident de plongée a priori il n’y a
pas d’enquête sauf si la famille de la victime
porte plainte. Nous aurions tendance
à penser qu’il en est de même
dans d’autres pays mais il n’en est rien,
chaque système judiciaire à ses particularités.
En France, il en va bien autrement. S’il
y a un accident, il y a enquête. Si une
erreur ou un manquement sans lien
direct avec l’accident est détecté, vous
pouvez quant même être tenu responsable
et encourir des peines.
Jamais on n’imagine qu’un tel accident
puisse se produire. Aujourd’hui encore,
je ne l’ai toujours pas accepté. Mais cela
c’est produit et cela pourrait aussi vous
arrivez.
Dés lors :
- ne partez pas sans avoir organisé
votre stage sur papier. N’oubliez pas
de remplir les feuilles de palanquée.
Cela n’a pas sauvé Vincent mais cela
m’a peut-être évité des soucis avec la
justice. C’est tellement plus facile de
prouver que vous êtes un organisateur
responsable lorsque vous avez du
concret à montrer.
- En cas d’accident sur un site de plongée,
si vous disposez d’un appareil,
prenez des photos. Cela pourra peutêtre
vous aider.
- Si vous organisez un stage en France,
lisez le code du sport et respectez-le.
- Si vous écrivez des commentaires
dans votre carnet ou sur la feuille de
palanquée, pensez que finalement
ceux-ci peuvent être lus et interprétés
différemment de ce que vous ressentiez.
- Ne faites aucun commentaire aux
médias. (Quoique dans notre cas,
l’absence de réponse de notre part ne
les a pas empêchés de broder ce qu’ils
voulaient)
- 48h pour la déclaration d’accident
mortel, cela passe très vite.
Jacquie Van Herpe (MF 1052)
Information Officielle :
Le conseil d’administration FEBRAS s’est penché sur la problématique d’un
cross-over CMAS pour instructeur NAUI organisé sur le territoire belge.
Nous constatons, preuves à l’appui, que c’est au travers d’une organisation
allemande, CMAS Barakuda, que cette action a pu être possible. Les cartes
d’instructeur CMAS délivrées sur le sol belge sont en total contradiction avec
les règles de la CMAS.
La FEBRAS a introduit une plainte auprès de Monsieur Achille FERRERO président
de la CMAS. Dans l’attendant d’une réaction de ce dernier, les C.A de
la FEBRAS, et la LIFRAS ont décidé de ne plus reconnaitre les brevets CMAS
délivrés par Barakuda ainsi que tous les brevets NAUI. Plus aucune procédure
d’équivalence ne sera admise avec ces deux organisations. D’autres fédérations
pourraient se joindre à la FEBRAS en appliquant la même décision concernant
la non-reconnaissance de ces brevets. Jean RONDIA
Président.

Petite mise en garde pour les plongées effectuées en
mer le long des côtes ou aux abords d’îlots rocheux
Beaucoup d’entre nous plongent en
mer et s’immergent soit directement
du bord de la côte soit en mer à partir
d’embarcations.
Quel que soit le type de mer avec
courants de marées ou non, certaines
précautions sont à envisager pour
effectuer les plongées, à l’immersion,
pendant la plongée, à la remontée,
pendant l’exécution des paliers et pour
quitter l’eau.
La mer n’est pas toujours
un plan d’eau calme et plat,
plusieurs facteurs peuvent
affecter l’état de la mer :
uLes courants de marées
uLes courants générés par l’action
des vents qu’ils soient permanents ou
non.
uLes vagues elles aussi générées par
l’action du vent (fetch)
uLa houle générée par un ou des
coups de vents locaux ou éloignés.
Signalons en passant que la houle peut
être le résultat d’un coup de vent pendant
que celui-ci se déroule mais la
houle peut aussi être résiduelle c’est à
dire exister jusqu’à longtemps après le
passage de la dépression.
uLes vagues et la houle sont des
ondes progressives qui diffèrent seulement
par leur longueur d’onde,
u Les vagues : peuvent avoir des
longueurs d’ondes de quelques centimètres
à quelques mètres, elles
peuvent prendre plusieurs formes en
approchant des côtes, elles peuvent
déferler en volutes, en gonflant et de
manière déversante.
La houle : peut avoir des longueurs
d’ondes de quelques mètres à plusieurs
dizaines de mètres comme on peut
le comprendre l’énergie développée
ici est infiniment plus grande que par
celle développée par les vagues. Ceux
qui ont une certaine expérience de la
mer et se sont trouvés sur des bateaux
par temps houleux savent de quoi l’on
parle.
Le ressac : naît du mouvement de va et
vient des vagues sur la côte et donne
une alternance de courants brefs, puissants
et en sens opposés.
Par temps houleux ou avec de fortes
vagues, les trajets en bateau, les mises
à l’eau et les remontées à bord peuvent
devenir des épreuves difficiles voire
insurmontables pour des plongeurs
peu expérimentés.
La mise à l’eau : que ce soit à partir
d’un bateau ou à partir du bord doit se
faire au moyen d’un saut qui éloigne
très rapidement du bateau ou du bord.
Il convient donc de quitter le plus vite
possible le bord pour ne pas être projeté
contre celui-ci ou être assommé
par l’échelle de remontée à bord ou par
la chute d’un autre plongeur.
Pendant la plongée :
Si la plongée se déroule à proximité
d’un récif ou d’une côte, moins la plongée
sera profonde plus grand sera le
danger des vagues de la houle et du
ressac. En effet la houle ou le ressac
peuvent emporter le plongeur contre
des parois comportant des animaux
incrustés déchirer son vêtement en le
blessant, le blesser en le précipitant
contre une paroi ou le coincer dans
une étroiture.
Il est important de signaler que l’influence
de l’onde de la vague diminue
en fonction de la profondeur et devient
insignifiante à partir d’une profondeur
égale à la moitié de la longueur d’onde
de la vague.
A la remontée : il conviendra de s’éloigner
des parois rocheuses, d’effectuer
les remontées en pleine eau ou le long
d’un mouillage et en tous cas de soigner
on orientation par rapport au
retour en surface.
Il n’est pas toujours facile d’effectuer
des paliers en pleine eau. Le niveau
technique des plongeurs est quelques
fois insuffisant pour maintenir exactement
les profondeurs de paliers cependant
les ordinateurs actuels travaillent
par zônes de désaturation ce qui diminue
l’exigence de précision de profondeur
des paliers.
Il est aussi possible d’effectuer le dernier
palier de 3 m à 6 m en doublant
le temps du palier que l’on aurait du
effectuer à 3 m et en passant à l’indice
supérieur pour la plongée successive.
Il peut aussi être aléatoire d’effectuer
des paliers en pleine eau lorsque la
plongée s’effectue dans le courant.
Quelques fois il sera utile de faire les
paliers profonds accroché au rocher
mais en approchant la surface les plongeurs
devront quitter le rocher et s’éloigner
avant de faire surface.
Il est aussi important de rappeler que le
bateau de plongée ne peut récupérer
des plongeurs à proximité des récifs ou
des côtes sans encourir un abordage
ou de graves avaries.
La plongée dans des estuaires de
fleuves, des entrées de ports , près de
mises à l’eau de bateaux, à l’abri de
constructions portuaires nécéssitent
un soin particulier dans la conduite de
la plongée et dans l’orientation au fond
pour ne pas émerger hors de l’abri, en
pleine mer devant un côte rocheuse.
Ce petit mot n’a d’autre ambition que
de vous permettre de faire de belles
plongées en mer avec plus de sécurité,
belles plongées à tous et bonnes
vacances.
Wolf Gruber Moniteur National n°76
35

36
Que faire en cas de givrage
de détendeur?
Cette question souvent évoquée lors de
briefings de plongée, ne trouve pas toujours
de réponses évidentes et les solutions
envisagées font souvent peur.
2 réponses reviennent régulièrement:
• Passer sur le second détendeur et remontée
immédiate sans fermer l’arrivée
d’air du détendeur défectueux.
• Fermer la robinetterie qui pose problème,
attendre quelques instants et
ensuite rouvrir.
Etudions les 2 cas
Remontée en surface sans
fermer le robinet:
• Avantage:
– Une certaine réserve d’air reste accessible
pour le gonflage du gilet ou
du vêtement étanche et ceci avec une
durée très limitée.
•Inconvénients:
– Diminution plus ou moins rapide de
la réserve d’air (risque de panne d’air à
ne pas négliger).
– Inconfort de continuer à respirer dans
un détendeur en débit constant.
– Il peut arriver dans certains cas que
des cristaux de glace soient injectés
dans la bouche, si on continue à respirer
dans le détendeur qui givre.
– Il arrive également que l’afflux d’air
est tel au niveau du 2e étage que l’air
sort immédiatement par la valve anti
retour créant de la sorte une difficulté
d’inspiration pouvant mener à l’essoufflement.
– En cas de remontée: perte des repères
par la masse de bulles d’air entourant le
plongeur.
– Dans le cas d’un seul premier étage
avec un détendeur et octopus (plongeur
NB et 1*), les 2 détendeurs deviennent
inutilisables.
• En cas de doute et dans certaines
circonstances, garder le robinet ouvert
reste préférable mais il faut tenir
compte de ces inconvénients.
Fermeture du robinet:•
Avantages:
– Limite la perte d’air.
– La plongée peut reprendre à une profondeur
moindre après que le givrage
ait été maitrisé.
• Inconvénients :
– Si la bouteille présente une seule
sortie équipée de deux détendeurs: sa
propre réserve d’air devient inaccessible:
impossible de se stabiliser par
le gonflage du gilet ou du vêtement
étanche.
– Si la bouteille présente deux détendeurs
sur deux sorties : possibilité non
négligeable de se tromper de robinet
à la fermeture
• Le second détendeur n’est plus acces-
sible, le plongeur est donc sans air.
• possibilité de rendre inutilisables
les inflateurs des gilets et vêtements
étanches.
– Une responsabilité importante repose
sur le plongeur qui prend la décision
de fermer le robinet.
Comme on peut le lire, rien n’est simple.
Comment procéder pour
agir au mieux ?
Commençons par les précautions qui
peuvent être prises en amont.
L’alliée providentielle du givrage est
la présence d’humidité dans l’air des
bouteilles.
Cette humidité peut se retrouver dans
la bouteille suite à un gonflage avec
un compresseur n’ayant pas de filtre
adéquat ou ce dernier n’est pas en
bon état. Les clubs qui possèdent un
compresseur mis à disposition de leurs
membres doivent veiller à cette problématique,
des dispositifs de contrôle
permettant de vérifier la qualité de l’air
existant sur le marché.

Le rangement des détendeurs dans
un milieu froid et humide (cave, garage
non chauffé, abri de jardin…), la
fermeture du 1 e étage par le bouchon
d’étanchéité en ajoutant au passage
l’éventuel manque d’entretien peuvent
accentuer le phénomène.
Le plongeur veillera donc à ce que ses
détendeurs soient en parfait état et se
renseignera sur la qualité de l’air issu
du compresseur afin que l’air dans sa
bouteille soit le plus sec possible.
Dans la configuration de ses détendeurs,
le plongeur veillera à ce que l’alimentation
en air du gilet et de la combinaison
étanche ne soient pas placés sur le même
premier étage que le détendeur sur lequel
il respire habituellement.
Durant la période hivernale et sur le
site de plongée, le plongeur veillera à
prendre les précautions supplémentaires
pour éviter un givrage en surface
au moment de la mise en pression du
détendeur.
– Ouvrir lentement la bouteille.
– Eviter de faire fuser le détendeur.
– Réduire au minimum le travail du 1er
étage en évitant par exemple d’utiliser
l’inflateur du gilet au moment de la
mise à l’eau en privilégiant le gonflage
à la bouche.
– les plongeurs veilleront au cours du
briefing à vérifier en détail l’ensemble
du matériel des membres de la palanquée.
– Le chef de palanquée en accord avec
tous les membres mettra une procédure
en place avec au besoin une répétition
des gestes en surface afin que
tous comprennent.
– Cette procédure tiendra compte des
spécificités du matériel de chacun (2
détendeurs séparés ou octopus, agencement
des différents flexibles sur les
1 e étages)
– Dans l’eau, il est recommandé d’attendre
quelques instants en surface,
détendeurs immergés avant d’entamer
la descente.
Sous l’eau, les moniteurs
doivent prendre conscience
des risques accrus de givrage
durant les exercices verticaux
(usage plus important des gilets,
efforts respiratoires plus
importants).
L’accès aux profondeurs importantes
devra être mûrement
réfléchi (un givrage à
40m pourrait être plus difficilement
gérable qu’un givrage
à 15m avec d’autres conséquences).
Les procédures qui vont être
expliquées ici ne sont que des
recommandations basées sur
le bon sens et les expériences vécues ;
chacun prendra ce qui lui semble le
plus approprié pour sa situation.
Face à un givrage de détendeur
1. La première réaction est:
De fournir à la victime, une source d’air
respirable extérieure qui sera le détendeur
de réserve d’un membre de la palanquée.
De cette façon, quelle que soit la solution
que vous envisagez, la victime ne
risque pas de se retrouver sans air suite
à une fausse manœuvre.
2. La deuxième réaction est:
Se saisir du détendeur défectueux
2.1. Sans fermer le robinet: remontée vers
la surface de toute la palanquée en éloignant
le plus possible le flux de bulles
afin de conserver un champ visuel satisfaisant
pour ne pas perdre de vue l’entièreté
de la palanquée tout en gardant un
œil sur le manomètre du plongeur en
difficulté.
2.2. En fermant le robinet: remonter le
flexible jusqu’au 1 e étage et fermer l’arrivée
d’air. Attendre quelques instants,
ensuite rouvrir.
Si le givrage a été maitrisé, permettre
au plongeur de respirer sur sa deuxième
source d’air, entamer la remontée jusqu’à
une profondeur adéquate à une éventuelle
remontée contrôlée sans risque
et terminer la plongée par un palier de
sécurité.
Si le givrage recommence, refermer le
robinet et entamer la remontée.
Le plongeur devant en principe être
«équilibré» au moment de l’incident
ne devrait pas avoir de difficulté à remonter
tout en étant aidé par son (ses)
compagnon(s) de plongée.
Une solution «préventive» pourrait
être : le clapet antigivre
Il s’agit d’un accessoire composé de 2
pièces:
– Un clapet ayant une fonction de vaet-vient
(ouverture-fermeture) à placer
entre le flexible et le 2 e étage.
– Une vanne de surpression à placer sur
une des sorties MP du 1 er étage (obligatoire).
Les 2 pièces sont indissociables sous
peine d’éclatement du flexible en cas
de givrage.
En cas de givrage la fermeture du clapet
permet de maîtriser le débit constant.
Attention de bien expliquer le mécanisme
de fonctionnement aux autres
membres de la palanquée et de garder
pendant la plongée le clapet en
position «ouvert» pour éviter en cas de
demande express, la mauvaise surprise
de respirer sur un détendeur fermé.
Le comité de sécurité remercie Yves
Lheureux pour la mise à disposition de
son travail sur le givrage de détendeur
qui a permis la réalisation de cet article.
Photos : Philippe Halloin
37

%
38
r s
c o m m i s s i o n
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Bio-fiches…
Pour mieux comprendre le jargon des biologistes
La description scientifique, des plantes,
des animaux, des habitats mais aussi
de leur développement et de leurs relations
est riche d’un vocabulaire spécialisé
dont la signification échappe
parfois au non initié.
La biologie semble parfois bien incompréhensible
tant elle utilise un jargon
souvent compliqué.
C’est ce langage avec ses termes
propres que je me propose de vous
traduire à travers des «Bio-fiches» illustrées.
L’homoplasie
Le brochet… et son homologue des mers chaudes
le barracuda sont-ils de la même famille?
Et non, contrairement à la croyance
populaire et à l’apparence, le barracuda
n’est pas dans la même famille que le
brochet, auquel il n’est d’ailleurs pas du
tout apparenté.
En effet, le brochet fait partie de l’ordre
des Esociformes – famille des Esocidae
tandis que le barracuda fait partie de
l’ordre des perciformes - famille des
Sphyraenidae
Si l’on vous soutien que oui… Alors
vous pouvez poser la question qui en
découle !
Des explications claires, un peu d’étymologie
si nécessaire, des photos et
définitions simples qui vous permettront
de mieux appréhender les comportements
animaux, la génétique,
l’écologie, l’anatomie ou encore la
physiologie…
Ces fiches n’ont pas la prétention de
remplacer un cours de biologie, ni
d’être exhaustives, elles ont pour but
de vous permettre de mieux connaître,
et ce pour comprendre et apprécier le
monde subaquatique.
Savez-vous ce qu’est l’homoplasie ?
La réponse est simple, c’est un exemple
d’évolution convergente.
Un mécanisme évolutif d’acquisition
indépendante de caractéristiques similaires,
expliquant les ressemblances
de formes (morphologiques) et parfois
comportementales (éthologiques),
entre des espèces soumises aux mêmes
contraintes environnementales.
Homoplasie vient du grec ancien qui signifie
«même construction»., du préfixe
homo-(semblable, pareil) et du suffixe
-plasie (modeler, construire).
Outre l’envie de savoir qui nourrit de
nombreux plongeurs, ces articles ciblés
auront aussi pour objectif de lever certaines
confusions liées à des interprétations
parfois fantaisistes…
La première Bio-fiche proposée portera
sur l’homoplasie !
Faites le test et poser cette question à
vos amis ?
Le brochet… et son homologue des
mers chaudes le barracuda sont-ils de
la même famille ?
Ce terme regroupe les similarités chez
une ou plusieurs espèces, d’organes,
de parties d’organes, ou de séquences
d’ADN ou de protéines, lorsque l’on
peut présumer que cette correspondance
ne provient pas de l’héritage
d’un ancêtre commun.
Un autre exemple parlant d’homoplasie
est celui des ailes de la chauve-souris
et celles des oiseaux…
Savez-vous ce qu’est le mimétisme ?
Jean christophe GRIGNARD, 2011.
Retrouvez les bio-fiches sur
www.jcgrignard.com
39

40
SCUBAPRO
Videos Produits
SCUBAPRO a réalisé de nouvelles vidéos pour présenter
de manière créative la multitude de fonctions et d’avantages
de trois de ses produits phares.
Le gilet stabilisateur X-FORCE : d’innombrables fonctions
qui en font le gilet parfait pour les plongeurs passionnés
et les amateurs avertis.
Les palmes Seawing Nova : combinent la technologie
classique des palmes SCUBAPRO avec un design hydrodynamique
innovant.
La combinaison étanche Everdry 4 : confortable comme
un vêtement humide, mais qui vous garde au chaud et au
sec comme un vêtement étanche.
Chaque vidéo raconte une histoire de manière rapide
et efficace. C’est une méthode visuelle fantastique pour
faire connaitre à nos clients les nombreux avantages de
notre matériel de plongée. Tout comme notre marque
et nos produits, ces vidéos sont à la fois innovantes et
informatives. Tournées dans un style de type publicité
accrocheuse, elles sauront capter l’attention du spectateur,
même dans notre monde où tout va trop vite.
Vous pouvez la télécharger sur : http://scubapro.vline.tv/
download/Montage_Gilet_EN.wmv
Nous diffuserons également ces vidéos sur notre page
Facebook et sur notre site Internet.
Nage avec palme
en mer
C’était le dimanche 12 juin, jour ensoleillé de la Pentecôte,
que s’est disputé pour la 32 e fois le Challenge de la Mer du
Nord de Knokke à Cadzand.
Il y avait un vent sud-ouest de sorte que les nageurs
l’avaient dans le dos. De la chance donc pour un parcours
rapide.
Et en effet, le vainqueur des 12 km, Jaak Coolen du
Samantha de Maaseik, a réalisé le parcours en 1 heure 10
minutes et 39 secondes.
Encore plus remarquable, était le temps de Sharona
Performance de
Charlotte Six
Extraordinaire performance de Charlotte ce week-end à
Eindhoven. Elle a réalisé 14’11»45 sur 1500 m, ce qui est
un nouveau record de Belgique mais aussi la quatrième
performance mondiale de l’année (classements 2011 du
9/06/2011), il est clair que nous sommes à un mois des
Championnats du Monde et que les sportifs arrivent peu
à peu à leurs meilleurs niveaux...
Charlotte a battu également son record de Belgique sur
800 m surface...
Vous avez une superbe championne en votre fédération
qui peut concilier l’université et le sport de haut niveau
(2 heures d’entraînement au quotidien 6 jours sur 7)
Gheleijns d’Aquani de Nivelles, qui a parcouru, avec sa
grand monopalme, les 6 km en seulement 34 minutes
et 8 secondes !
Pour l’année prochaine, le North Sea Swimming
Association NSSA, le club organisateur de la Nelos, a déjà,
compte tenu des marées, fixé la date au 1 juillet 2012.

Test de matériel :
Ordinateur de plongée
Les différents modes de décompression
sont des sujets qui ont déjà fait
couler beaucoup d’encre. S’il est clairement
établi que l’ordinateur est le
mode de décompression par excellence
dans le cadre de la plongée de
loisir et sportive, il reste souvent aux
nouveaux plongeurs à faire un choix
difficile : quel ordinateur choisir ?
Comme déjà abordé dans un précédent
article, lors de mon séjour en Egypte
pour les essais de matériels pour le
magazine «Plongeurs International»,
nous avons également eu l’occasion
de tester une série d’ordinateurs ayant
comme point commun d’être des entrées
de gamme dans chaque marque.
Il s’agissait de produits entrant souvent
en ligne de compte pour un premier
achat.
De nombreuses marques proposent
des ordinateurs «haute gamme» ayant
une foule de fonctions.
Mais qui parmi nous, utilise l’ensemble
des fonctions de son ordinateur? La
plupart des plongeurs se contentent
habituellement de suivre les indications
de profondeur, de temps et les
paramètres de compression.
Rares sont les plongeurs qui effectuent
une planification avant la mise à l’eau
ou qui utilisent un modèle multi-gaz en
vue d’optimiser la durée de la décompression.
Nous avons donc utilisé les ordinateurs
comme le plus grand nombre d’entrenous
le fait : Sans lire le mode d’emploi
au préalable (même si ce n’est pas recommandé!)
et en suivant simplement
les indications fournies, parfois avec
quelques conseils d’un autre plongeur
qui connaît déjà le modèle.
Pour chaque machine, nous avions environ
une heure avant la plongée pour
la découvrir. C’est donc de manière
intuitive qu’il nous a fallu voyager dans
les menus pour découvrir les fonctionnalités
et adapter les paramètres de
nitrox et de conservatisme. Didier était
bien entendu disponible pour nous
fournir de l’aide en cas de nécessité.
La plongée était ensuite réalisée sans
contrainte particulière imposée par
l’organisation. J’ai donc fait les mêmes
types de profils que lors de nos plongées
avec des amis ou les membres de
mon club.
Seule différence, pour avoir une décompression
réaliste et conforme à ses
propres plongées, chaque testeur avait
emporté avec lui son propre ordina-
teur qui a servi de ligne de conduite de
décompression.
Les ordinateurs en test sont ensuite
passés de poignets en poignets au fil
des plongées. Il était donc impossible
de suivre à la lettre leurs paramètres
de décompression. Nous avons donc, à
chaque plongée, réalisé la décompression
la plus contraignante.
Les notes d’appréciation ont porté sur
la qualité du bracelet, la présentation
des données, la lisibilité de l’écran
et la navigation dans les menus. Les
ordinateurs présentés utilisaient des
modèles de calcul différents soit RGBM,
Buhlmann et autres. Ce type de paramètres
n’est pas entré ne ligne de
compte dans les cotations. Mais qui
d’entre-nous en tient vraiment compte
au moment de l’achat?
C’est donc sur ces bases que nous
avons entamé nos tests.
Depuis que je plonge avec un ordinateur,
j’ai toujours utilisé des modèles de
la marque Uwatec – Scubapro Aladin.
C’est donc avec curiosité que j’ai testé
les autres marques.
Mon choix personnel s’est porté sur
le modèle Sunto Zoop. C’est certainement
celui-là que j’aurais emporté si
j’avais pu en garder un. Il présente les
fonctionnalités utilisées de manière
habituelle dont le nitrox jusque 50%.
De plus, elles sont facilement accessibles
via le menu. L’écran est facile à
lire en plongée et les indications indispensables
sont clairement visibles.
Sans entrer dans des considérations
plus techniques tel que l’opportunité
du palier profond ou du modèle de
calcul, le Sunto Zoop m’a convaincu
par sa simplicité. N’oublions pas que
nous testions un ordinateur «Premier
achat»,…
Plus de détails dans le numéro 110 du
magazine «Plongeurs International» de
juillet/août.
Je vous retrouve prochainement pour
un autre article concernant un test de
phares à Led.
Philippe PITTIER
MN 284
41

42
Les Fiches TSA
Description :
Deux plongeurs attendent couchés sur le fond, ils respirent
sur les scaphandres.
Le plongeur 1 reçoit un message, sous la forme de code de
blocs de couleurs et de formes différentes, il devra transmettre
ce code couleur au plongeur 2 qui à son tour devra
le transmettre au plongeur 3.
L’épreuve se termine lorsque le plongeur 3 revient en petite
profondeur avec le bon code couleur / forme.
Matériel :
- deux scaphandres
- formes de couleur (deux séries, une en surface, l’autre au
fond à la grande profondeur)
- un récipient contenant les blocs de couleur
Didactique :
Cet exercice favorise fortement :
- la gestion du passage d’embout à 3 plongeurs.
- l’apnée
- la coordination
- la communication
- la réflexion

LE TEST Du PSy : illustration de l’exercice
COMMuNICATION
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Association de Moniteurs
Des formations pour tous
1. JOURNEE D’INITIATION A LA NAVIGATION
POUR LES MONITEURS LIFRAS
Cette journée est ouverte à tous les moniteurs de la Ligue et
se déroulera 8 octobre 2011 à 9h00.
Au programme de cette journée: Mise à l’eau, équipement
obligatoire d’un bateau, équipement nécessaire pour la
plongée, utilisation des instruments pour repérer un site de
plongée, maniement du bateau, amarrage, Départ-Retour
ponton, Mouiller-Remonter l’ancre, Récupérer un homme
à la mer…
En option : une plongée au départ des bateaux.
PAF : 20 € (avec repas chaud)
2. COURS THÉORIQUE NITROX
Un cours théorique Nitrox (en deux parties) sera organisé les
7 et 14 octobre 2011 à partir de 20h00
aux auditoires Pierre de Coubertin - Louvain-la-Neuve.
Inscriptions : roland.thiebault@proximus.be
3. COURS DAN POUR TOUS
PLONGEURS ET
NON PLONGEURS
Les cours et examens permettant d’obtenir le CFPS complet
(volets RCP et O2 Provider) sont organisés par l’AMB :
- Le Basic Life Support Provider permet de réaliser les gestes
de réanimation de base
- L’Oxygen Provider est axé sur les secours immédiats (O2)
en cas d’accident de plongée
Nous donnons également les cours :
- Advanced Oxygen First Aid qui permet aux O2 Providers
de compléter les techniques de BLS et RCP ainsi que d’apprendre
les techniques «avancées» de réanimation.
- AED Automated External Defibrillation, destiné à l’utilisation
d’un défibrillateur externe automatique pour les
personnes victimes de crise cardiaque.
- BLS et AED peuvent être combinés en une seule formation.
- HMLI First Aid for Hazardous Life Marine Injuries, axé sur les
techniques de secourisme dans le cadre des lésions causées
par la faune marine.
Ces cours font référence aux normes de RCP et AED d’octobre
2010 conformément aux directives de l’ERC
(Conseil Européen de Réanimation)
Pour tout renseignement complémentaire et inscriptions
concernant les activités de l’AMB : secretariat@amb.lifras.be
Nouveau
On-Site Neurological
Assessment for Divers
C’est un module avancé pour ceux qui disposent déjà
d’un brevet DAN Oxygen First Aid en cours.
Le module prévoit la révision de la maladie de décompression,
et plus en particulier les symptômes dus à
l’atteinte du système nerveux central.
Les connaissances et compétences pour réaliser un examen
neurologique sur site sont développées.
Vous apprenez à évaluer les éléments suivants: fonctions
mentales, nerfs, fonctions motorisées (force), toucher
et sentiment, balance et coordination. NEURO est
un module mélangeant l’approche théorique et la mise
en situation, comme toutes les formations DAN.
Ceux qui sont intéressés par ce cours, peuvent prendre
contact avec le secrétariat de l’AMB
secretariat@amb.lifras.be

CALENDRIER DES COURS THEORIQUES 2011
DATE HEuRES COuRS ORATEuR LOCAL
Lundi 26 septembre 19h30 ADMINISTRATION I José GARCIA RCAS
Jeudi 29 septembre 19h30 ADMINISTRATION II José GARCIA RCAS
Jeudi 6 octobre 19h30 DECOMPRESSION Gregory JONES Inn R Green
Mardi 11 octobre 19h30 ORGANISATION GENERALE Vincent LEROY RCAS
Mercredi 19 octobre 19h30 MERS A COURANTS - ZELANDE Wolf GRUBER Inn R Green
Vendredi 28 octobre 19h30 TABLES + ORDINATEURS + REVOD Christian VAN ACHTER Inn R Green
CONTACT :
Sylviane GODIN - 0475-87.99.95 - s.godin@amb.lifras.be
Jean-Pol RICHARD – 0495-27.08.24 (Uniquement soir et WE) - jean-pol.richard@lifras.be
NOUVELLES ADRESSES DES COURS:
Inn R GREEN : Route de Lennik, 1041 - 1070 Anderlecht
RCAS : 1A Rue des Hippocampes - 1080 Molenbeek-Saint- Jean (juste à côté de la piscine).
Contacts AMB
Christian Van Achter : Président : c.vanachter@amb.lifras.be
Marc Lycops : Vice-président : m.lycops@amb.lifras.be
Roland Thiébault : Secrétaire : roland.thiebault@proximus.be
Johan Schoups : Trésorier : johan.schoups@ibz.fgov.be
Serge Vanden Eijnde : serge.ve@chello.be
Sylviane Godin : Responsable Internet /Cours :
s.godin@amb.lifras.be
Jean-Pol Richard : Cours : jean-pol.richard@lifras.be
Marc Allemeerch : Responsable formation MF :
m.allemeerch@amb.lifras.be
Marc Hiernaux : Administrateur : m.hiernaux@amb.lifras.be
CONSULTEZ REGULIEREMENT LE SITE DE L’AMB POUR
TOUTES INFORMATIONS UTILES
www.amb.lifras.be
PLONGEES SUR EPAVES OU
SUR PORT-CROS
A PARTIR DU 01/09/2011 AU
CIP LAVANDOU
5 jours-5 nuits : 493 € avec 10 plongées
5 nuits - 5 petits déjeuners -10 repas
une gratuité plongée pour 11 plongeurs
une gratuité plongée-hôtel pour 15 plongeurs
Semaines dans un hôtel 2** à 2‘ à pieds du CIP. (*)
Plongées sur le Parc National de Port-Cros et les plus
fameuses épaves mythiques de la côte d’azur.
* centre de plongée à 5 mètres des bateaux.
* gonflage NITROX. ( 9 € par bloc)
* local pour entreposer le matériel avec douche.
* sites exceptionnels avec des bancs de barracudas, mérous
à profusion, dentis, daurades, murène et congres
sans oublier les rencontres de plus en plus fréquentes
avec les diables des mer de méditerranée (raies mantas
eh oui !!!) et les dauphins. (La Gabinière, Pointe du vaisseau,
pointe de Montremian, en tout une vingtaine de
sites ). Sans oublier les épaves du Donator, Le Grec, le
Rubis, le Togo (en tout, une quinzaine d’épaves).
* loc blocs, détendeurs, stabs 3€, combis 4€.
Gonflage au centre compris.
Contact : CIP LAVANDOu-SuR LE PORT - 83980 LE LAVANDOu
Tél : 04-94-71-54-57 Fax : 04-94-15-13-09
Web: www.cip-lavandou.fr Mail : info@cip-lavandou.fr
(*)Pour vos prestations hébergement et restauration, nous agissons comme intermédiaire en
fonction du mandat que vous nous confié pour agir en votre nom.
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Association de Moniteurs
Bonjour à tous,
Centre de formation
d’instructeurs de plongée
Nous vous invitons à visiter régulièrement le site de CFIP www.cfip.lifras.be pour
vous tenir informés sur les éventuels changements dans le planning des activités.
Planning des cours AM - MC 2011.
Jours Dates Heures Cours
Merc. 14/09/2011 19h30 Lois Physiques
Merc. 21/09/2011 19h30 Types de Décompression
Merc. 05/10/2011 19h30 Moyens de Décompression
Merc. 12/10/2011 19h30 Faune et flore
Merc. 19/10/2011 19h30 Faune et flore
Merc. 26/10/2011 19h30 Navigation
Merc. 02/11/2011 19h30 Matériel
Merc. 09/11/2011 19h30 Accidents ou Incidences de la pratique
de la plongée sur le corps humain
Tous les cours se donneront au local du CFIP, à l’Ecole Saint Ferdinand,
Rue des Etangs Derbaix n°2 7033 Cuesmes
Cours Nitrox.
Les cours Nitrox peuvent être dispensés sur base d’inscription de minimum 5
candidats.
Inscriptions : sur le site
www.cfip.lifras.be
Cours DAN Oxygène Provider
Les cours DAN Oxygène Provider et
DAN BLS Provider pour l’obtention du
CFPS, peuvent être dispensés sur base
d’inscription de minimum 4 candidats.
Inscriptions sur le site
www.cfip.lifras.be
Pour tous renseignements vous pouvez
contacter :
P.Finet : 0477/227.896
D.Arts : 0495/508.602
M.Backx : 0473/971.949
E.Larmusiau : 0475/866.022
F.Mercie : 0475/500.870
A.Neroni : 0477/264.497
S.Vandamme : 0477/808.942
E.Dassonville : 0478/393.779
P.Demets : 0477/666.052
B.Willame : 0475/717.256
Bonnes plongées à tous,
Pour le CFIP,
Finet Patrice,
Président

Association de Moniteurs
C’est la rentrée!
Les activités de l’AML reprennent!
www.amlplongee.be
Formation MF-MN
- Les entraînements du mardi à la Gombe pour la préparation
des brevets MF/MN continuent jusqu’au 13/09/2011.
Formation AM-MC
Une séance de formation continuée, accessible à partir du
brevet AM/MC aura lieu le 13 septembre 2011 à la Gombe.
Elle est destinée à tout qui souhaite parfaire sa technique
tant sur les remontées de type sauvetage (utilisées en cas
de victime inconsciente sur le fond), que sur les remontées
techniques (en cas d’incident avec une victime consciente,
type ivresse, narcose, panne d’air, etc.).
Rendez-vous à 18h30 pour les inscriptions - Briefing à 19h.
A l’issue de la plongée, un repas convivial (6,00€) permettra
de partager vos impressions. Merci d’ avance de bien vouloir
vous inscrire via le site de l’AML (dernière inscription le vendredi
soir précédent la participation.
Toutefois attention, vu que nous travaillons avec un traiteur,
toute commande restera redevable même en cas de désistement.
- Les cours de théorie pour la préparation de l’examen théorique
AM/MC reprennent également à la rentrée:
Exercices Profonds
- Journée exercices Profonds à Vodelée en collaboration
avec la LISA : le 23 octobre 2011.
Inscription via le site AML www.amlplongee.be
Soirée AML
- Soirée AML le 15 octobre 2011 à la Gombe (date à confirmer).
Invitation cordiale à tous les moniteurs.
Voir le site www.amlplongee.be .
Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez
contacter :
Présidente : Martine Pasque : martine.pasque@gmail.com
Secrétaires : Sabine Willem et Antoine Deleau :
adeleau@voo.be
Responsable formation MF-MN / Nitrox :
Philippe Pittier :phil090906cath@skynet.be et
Isabelle Bongartz :isa.bongartz@hotmail.com
Responsable formation AM-MC :
Alain Broca : alain.broca@skynet.be et
Michel Hody : mhody@yahoo.fr
Responsable DAN : Sabine Willem : sabine.willem@steria.be
Trésorier : Vincent Dethioux : vdethioux@gmail.com
Webmaster : formations@amlplongee.be
Cours théorique AM/MC 2011
Date Matières Chargé de cours
19/09/2011 Administration et
Assurances
Patrick Demesmaker
3/10/2011 Matériel-notion
de trimix
Jean-Luc Raeven
10/10/2011 Médecine
- Anatomieaccidentsmécaniques
Martine Pasque
17/10/2011 Médecine-Acc.
mécaniques
(suite)- acc.
toxiques
Martine Pasque
24/10/2011 Médecine-ADD Philippe Pittier
31/10/2011 Médecine-
Dangers plongée
libre-contre-indications
Martine Pasque
7/11/2011 Révision AML
Adresse des cours : Espace Beaufays, voie de l’air pur 227 à
4052 Beaufays à 20 heures précises
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Agenda
18/09/2011 : NAP - Doortocht van het
Schulensmeer
18/09/2011 : TSA à Lessine
18/09/2011 : Journée archéo - fluviale et ba
tellerie
24/09/2011 : Com.scientifique, journée biolo
gie eau douce à Opprebais
25/09/2011 : Com. apnée, sortie La Gombe
26-30/09/2011 : Stage MF/MN Enseignement
02/10/2011 : NAP Beker van het Zilvermeer, Mol
09/10/2011 : HSA Championnat de Belgique
22/10/2011 : HSA Stage National
23/10/2011 : HSA Championnats de Belgique
07/11/2011 : limite d’inscription AM/MC
examen théorique
13/11/2011 : Enseignement, collège
18/11/2011 : NAP Doortocht van het
Schulensmeer, Lummen
19/11/2011 : COF - Promotion plongée et dis
ciplines sportives à La Louvière
20/11/2011 : HSA Championnat de Belgique
20/11/2011 : AM/MC, examen théorique
26/11/2011 : HSA Stage National
27/11/2011 : HSA Championnats de Belgique
04/12/2011 : Enseignement - AG Moniteurs
(à confirmer)
12/12/2011 : Randonnée de la mer du Nord,
Cadzand
N’hésitez pas à consulter l’agenda sur le site
www.lifras.be
Le club de plongée Atoll
Tubize est profondément
peiné de devoir annoncer
le décès de son président
Vincent Delaunoy, survenu
en Bretagne le 22 mai
dernier. Vincent était également
membre du Comité
Juridictionnel de la Lifras
Décès d’Eliane Geesbergen
Un grand merci à tous les presents
pour un dernier hommage
à notre secrétaire du
CORAIL DIVING CLUB -SEC-
TION ENFANTS - de la part
d’André, son époux, sa fille
Sophie et ses petits-enfants.

Le coin des kids
Merci à Sarah Willame
pour son super dessin!
Toi aussi envoie-moi un dessin ou
raconte-moi tes souvenirs de vacances
avec des photos des poissons que
tu as vus!
Vrai ou faux?
1 : Il mange ses petits
2 : les plus grands font plus de 2,5m
3 : on le trouve en Antarctique
1 : vrai 2 : vrai 3 : faux
Qui suis-je?
Poisson chat
Mon nom scientifique est :
Ameiurus melas
Je fais partie de la famille des :
Siluriformes
Description :
Ils sont nommés poissons-chats en
référence à leurs barbillons, qui ressemblent
aux moustaches d’un chat.
Le poisson-chat le plus lourd est le
poisson-chat géant du Mékong de
l’Asie du Sud-Est et le plus long est le
Silure glane de l’Eurasie.
Les poissons-chats sont détritivores
(espèces qui se nourrissent de matières
mortes tombées au fond).
Il existe deux types de poisson-chats,
un type doté de plaques osseuses et
un type sans écaille.
En Asie, de nombreuses espèces de
poissons-chats représentent une
véritable source de nutriments. Plusieurs espèces
de Clariidés) et de Pangas (Pangasiidae)
sont largement cultivées en Afrique et en Asie.
L’exportation de ces espèces notamment en
provenance du Viêt Nam, Pangasius bocourti,
a rencontré les pressions de l’industrie du poisson-chat
des États-Unis. En 2003, le Congrès des
États-Unis a adopté une loi empêchant l’importation
de poissons étiquetés comme «poissonchat».
49

50
CONSEIL
D’ADMINISTRATION
Président : Jean RONdiA
Rue Groeselenberg, 37
1180 Bruxelles
Tél. : 02 374 85 40
Fax : 02 375 61 90
E-mail : rondia.jean@skynet.be
Vice-président : Jean MOiNY
Rue Marexhe, 23a
4530 Villers-le-Bouillet
Tél. : 085 21 36 28
E-mail : moiny.jean@skynet.be
Trésorier :
Jean-Robert dElObbE
Avenue Napoléon, 20
1420 Braine-l’Alleud
Tél. - Fax : 02 384 86 56
E-mail : jrdelobbe@skynet.be
Administrateurs :
Albert bASTiN
Rue A. Renard, 25
4420 Montegnée
Tel. - Fax : 04 233 81 14
Gsm : 0477 83 09 41
E-mail : a.bastin.lifras@gmail.com
fabienne dESCAMpS
Route d’Obourg, 73
7000 Mons
Gsm : 0496 927 277
E-mail : fabydesc@skynet.be
Robert HENRY
Avenue Docteur Terwagne, 46
1310 La Hulpe
Gsm : 0475 76 77 85
E-mail : henry.robert@skynet.be
Marc HiERNAux
Rue des Alliés, 20
1190 Bruxelles
Tél. : 02 522 30 48
Gsm : 0475 460 965
E-mail : marc.hiernaux@skynet.be
Vincent lEROY
Kievitlaan, 214
1800 Vilvoorde
Tél. : 02 465 75 21
E-mail : vincent.leroy@lifras.be
Marc lYCOpS
Rue Puccini, 104
1070 Anderlecht
Tél. : 02 523 60 57
Fax : 02 706 52 22
Gsm : 0473 81 68 62
E-mail : 12958@lifras.be
Maria del pilar RuiZ lOpEZ
Rue G. Stocq,18
1050 Ixelles
Tél. : 02 649 57 95
Gsm : 0477 74 38 17
E-mail : pilarruiz@skynet.be
COMMISSION APNéE
Président : Alexis SERVAES
E-mail : alexisservaes@gmail.com
Gsm : 0477 43 72 17
Trésorière : Caroline duNNEbEil
Gsm : 0494 14 32 70
E-mail : christel@apnee.be
Secrétaire : Marc HAuWAERT
Gsm : 0497 52 72 60
COMMISSION
ENSEIGNEMENT
Directeur technique fédéral et
Président:
Jean-luc dAllONS
Rozenstraat, 4
1600 Sint-Pieters-Leeuw
Tél. : 02 377 65 52
Gsm : 0496 39 02 89
E-mail : jl.dallons@skynet.be
8874@lifras.be
Trésorier : Gregory Jones
Gsm : 0476 87 51 06
E-mail : gregory.jones@skynet.be
COMMISSION MéDICALE
Président : dr Henry de bROux
Rue Bollinckx, 17
1070 Bruxelles
Gsm : 0475 44 29 17
E-mail : henry.debroux@swing.be
COMMISSION SCIENTIFIqUE
Présidente : Valérie MAJERuS
Bois du Chétois, 5
5101 Lives-sur-Meuse
Gsm : 0495 51 07 92
E-mail : val.majerus@yahoo.fr
Secrétaire : Michel HOdY
E-mail : mhody@yahoo.fr
Trésorier et président comité spéléologie
: Marc VAN ESpEN
Rue Konbel, 101/0H
1150 Bruxelles
E-mail : marc.ve@belgacom.net
Présidente comité archéologie :
Cécile ANSiEAu
E-mail : cansieau@yahoo.fr
Président comité biologie :
Jérôme MAllEfET
E-mail : Jerome.Mallefet@uclouvain.be
Président comité décompression :
didier ARTS
E-mail : easy.engine@skynet.be
COMMISSION
NAGE AVEC PALME
Président : dominique ANdRé
Rue du Béguinage, 15
1476 Houtain-le-Val
Tél. : 067 77 17 02
Gsm : 0477 47 69 92
E-mail : fc478095@skynet.be
Vice-Présidente / secrétaire :
Directeur technique :
Véronique HENNART
Gsm : 0477 77 56 76
E-mail : v.hennart.r@hotmail.be
COMMISSION HOCkEY
SUBAqUATIqUE (HSA)
Président :
Romain AldERWEiREldT
rue au Laines, 48
1000 Bruxelles
Gsm : 0475 85 98 24
E-mail : romain@buwh.be
Vice-président :
Valérian MATHONET
E-mail : valerian@buwh.be
Gsm : 0486 11 82 18
Secrétaire et résorier :
Roland Vancoillie
E-mail : secretariat@macareux.be
Gsm : 0474 97 26 78
COMMISSION
TECHNIqUE
AUDIOVISUELLE
Président : Jean dE bREMAEkER
Avenue E. Bénès, 199 bte 3
1080 Bruxelles
Tél. - Fax : 02 411 54 68
Gsm : 0476 54 13 08
E-mail : jean.debremaeker@skynet.be
Trésorier : Jean-pierre dupONT
Gsm : 0475 44 49 97
E-mail : jp.dupont@intelecs.be
Secrétaire : paule VAN MEllAERT
Gsm : 0473 32 95 28
E-mail : 15628@lifras.be
COMMISSION DES
TECHNIqUES
SUBAqUATIqUES ET
D’ORIENTATION (TSA)
Président :
Jonathan Van Haudenhuyse
E-mail : jonathan_TSA@lifras.be
Gsm : 0477 567 983
Secrétaire : Georges TON-qUANG
E-mail : georges.ton.quang@gmail.com
Gsm : 0477 91 49 04
Trésorier : Thibault HAYT
Email : thibault_tsa@lifras.be
Tel. : 02 569 06 15
COMMISSION FéMININE
présidente : brigitte ROSE
Avenue des Genêts, 16
1342 Limelette
Gsm : 0476 66 93 06
E-mail : brigitte.rose@skynet.be
Vice-Présidente : Arlette MiCHAux
E-mail : amichaux@skynet.be
Secrétaire : Christine plAk
Gsm : 0496 96 90 75
E-mail : krisha@skynet.be
Trésorière : fabienne dEkEYSER
E-mail : f.dekeyser@gmail.com
COMMISSION PLONGéE
ADAPTéE
Président : philippe kOOb
Gsm : 0485/ 12 52 17
E-mail : phkoobplg@skynet.be
Secrétaire : Myriam kRiER
Gsm : 0496 418923
E-mail : myriam.krier@skynet.be
CONSEIL JURIDICTIONNEL
Président : Régine bOONE
Gsm : 0496 555 496
E-mail : blue.sky@scarlet.be
Secrétaire : Marie-Noëlle donneaux
Gsm : 0479 88 97 57
E-mail : mndonneaux@gmail.com
CONSEIL D’HONNEUR
Président : Alain NORRO
Rue Joseph Lepage, 10
4250 Geer
Tél. : 019 58 88 34
E-mail : a.norro@skynet.be
Fédération Royale Belge de
Recherches et d’Activités
Subaquatiques A.S.B.L.
Siège social :
Rue Jules Broeren, 38
1070 Bruxelles
Conseil d’administration :
président :
Jean RONdiA
Rue Groeselenberg, 37
1180 Bruxelles
Tél. : 02 374 85 40
Coprésident :
Willy VANdER plAS
Boekenberglei, 185
2100 Antwerpen
Tél. : 03 366 18 22
Administrateurs :
Jean-Robert dElObbE
Avenue Napoléon, 20
1420 Braine-l’Alleud
Tél. - Fax : 02 384 86 56
E-mail : jrdelobbe@skynet.be
Ronny dE MEERSMAN
Trésorier
Koning Boudewijnlaan, 39
9160 Lokeren
Gsm : 0475 701 976
fabienne dESCAMpS
Route d’Obourg, 73
7000 Mons
Gsm : 0496 927 277
E-mail : fabydesc@skynet.be
Vincent lEROY
Kievitlaan, 214
1800 Vilvoorde
Tél. : 02 465 75 21
E-mail : vince.cas@skynet.be
Guy bOSMANS
Abeelstraat, 9
2221 Booischot
Tél. : 015 22 56 72
John REMuE
H. Hooverplein, 13
3000 Leuven
Tél. : 016 23 49 00
Secrétariat administratif :
Rue Jules Broeren, 38
1070 Bruxelles
Tél. : 02 521 70 21
Fax : 02 522 30 72

Ligue Néerlandophone de
Recherches et d’Activités
Subaquatiques A.S.B.L.
Affiliée à la Fédération Royale
Belge de Recherches et d’Activités
Subaquatiques
Siège social :
Brusselsesteenweg, 313 - 315
2800 Mechelen
Conseil d’administration :
président :
Willy VANdER plAS
Boekenberglei, 185
2100 Antwerpen
Tél. : 03 366 18 22
Coprésident et responsable
enseignement:
John REMuE
Relation CMAS
H. Hooverplein, 13
3000 Leuven
Tél. : 016 23 49 00
Administrateurs :
Guy bOSMANS
Responsable boutique
Abeelstraat, 9
2221 Booischot
Tél. : 015 22 56 72
Ronny dE MEERSMAN
Trésorier
Koning Boudewijnlaan, 39
9160 Lokeren
Gsm : 0475 701 976
ivo HubERT
Stijn Streuvelslaan, 24
2630 Aartselaar
Gsm : 0475 49 87 24
Ronny MARGOdT
Relations publiques
Steenovenstraat, 24
8490 Varsenare
Gsm : 0473 96 13 50
Herwig VAN VOTTHEM
Sergierstraat, 24
2020 Antwerpen
Gsm : 0495 55 85 19
Secrétariat administratif :
Brusselsesteenweg, 313 - 315
2800 Mechelen
Tél. : 015 29 04 86
Fax : 015 20 61 58
Mme luce dE SMET
E-mail : secretariaat@nelos.be
SECRéTARIAT ADMINISTRATIF LIFRAS
Rue Jules Broeren, 38 à 1070 Bruxelles
Tél. : 02/521 70 21 - Fax : 02/522 30 72
www.lifras.be
E-mail : lifras@lifras.be
(secrétariat et boutique)
katia VAN dE VEEGAETE : katia@lifras.be
Muriel VAN blOMMEN : muriel@lifras.be
Viviane SCHAERlAEkEN : viviane@lifras.be
Jours et heures d’homologation :
Lundi de 9h30 à 11h30
Mercredi de 9h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h00
Vendredi de 13h30 à 16h00
EN CAS D’ACCIDENT :
Appelez le 100
(d’un portable le 112)
ENSUITE, contactez le DAN
Numéro vert
De belgique : 0800 12 382
En dehors de nos frontières : +32 2 262 22 82
Attention! En Zélande, formez le 112
OBLIGATIONS :
Pour tout accident corporel : examen médical dans les 3 jours.
Décès : immédiatement (en tous cas dans les 48 heures), envoyer une déclaration à :
ARENA, rue Joseph II, 36-38 à 1000 Bruxelles
Tél. : 02/512 03 04 - Fax : 02/ 512 70 94
et au secrétariat LIFRAS (à l’attention de Mme Katia Van de Veegaete)
Autres : déclaration à expédier au plus tard dans les 15 JOURS
accompagnée d’un CERTIFICAT MÉDICAL (faute de quoi elle n’est
pas prise en considération) uniquement au secrétariat LIFRAS.
Accident à l’étranger :
ASSISTANCE : contacter le +32 3 253 69 16
RAPPATRIEMENT : prévenir le +32 3 253 69 15
Conseils ICE - In Case of Emergency
Voici un conseil intelligent et vital à faire suivre !
Très souvent lors d’accidents de la route, les ambulanciers ont remarqué que les
blessés ont un téléphone portable sur eux. Toutefois, lors des interventions, ils ne
savent jamais qui contacter dans ces listes interminables de contacts.
Les ambulanciers ont donc lancé l’idée que chacun d’entre nous encode dans le
répertoire de son téléphone portable sous le même pseudonyme la personne à
contacter en cas d’urgence. Le pseudonyme international connu est « ICE », « In Case
of Emergency ».
C’est sous ce nom qu’il faut encoder le numéro de la personne à contacter. Ce contact
pourra alors être utilisé par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers
secours. Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées, vous pouvez utiliser
ICE1, ICE2, ICE3, etc.
Facile à faire, ça ne coûte rien et ça peut apporter beaucoup !
Si vous croyez en l’utilité de cette convention, faites passer le message afin que l’ICE
entre dans les mœurs.
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SCUBAPRO lance une ligne premium TEK
Cela fait plus de 40 ans que SCUBAPRO conçoit et
fabrique du matériel de plongée de première
qualité. Notre expérience, l’expertise de nos ingénieurs
et notre perpétuel engagement envers le matériel de
plongée de haute qualité sont les facteurs qui nous
ont permis de présenter la ligne TEK qui comprend un
harnais, des vessies de flottabilité et des accessoires,
des détendeurs, des combinaisons, des ordinateurs,
des palmes… Chaque pièce importante de l’équipement
nécessaire pour une plongée vraiment TEK.
Notre ligne TEK répond à un segment très particulier et
exigeant du monde de la plongée, et nous sommes
fiers de présenter ce matériel qui a subi tous les tests
possibles, et dont les qualités dépassent les attentes de
performance les plus grandes.
Que vous soyez un plongeur professionnel exigeant,
que vous cherchiez à dépasser les limites de la plongée
loisir traditionnelle en recherchant des environnements
difficiles, ou que vous vouliez simplement vous équiper
pour le voyage, SCUBAPRO a le matériel qu’il vous faut.
scubapro.com