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http://souris.graph.free.fr<br />

LA DEMOIZELLE GABRIELLE<br />

Chansons morpionnes<br />

Naïa Music<br />

La Demoizel<strong>le</strong> Gabriel<strong>le</strong> qui nous sort un album, un vrai, ça<br />

fait tout drô<strong>le</strong> quand on a l’habitude de la voir sur scène.<br />

Nous l’aurait-on assagie ? Pas vraiment. Même si c’est dans un<br />

bistrot qu’on préfère partir à sa rencontre, cette ga<strong>le</strong>tte permet<br />

d’ancrer une toute petite partie de ce que la Demoizel<strong>le</strong><br />

sait faire. « Chansons morpionnes : tout est dans <strong>le</strong> titre, ou<br />

presque. El<strong>le</strong> n’a pas la langue dans sa poche, au service d’un<br />

humain au cœur de son répertoire bien plus important que ces 11 morceaux. El<strong>le</strong> dépote, el<strong>le</strong> chante<br />

cru, aussi. Il y a un côté brut de décoffrage, un peu naïf, aussi, qui rappel<strong>le</strong> <strong>le</strong> « C’est trop faci<strong>le</strong> »<br />

du Brel des débuts. Bref, on vous conseil<strong>le</strong> vivement ce disque d’une artiste plus que prometteuse.<br />

TRANSGUNNERS<br />

Très classe<br />

www.myspace.com/transgunner<br />

Rien à jeter dans cet album pondu par un trio lyonnais qui, paraît-il,<br />

cartonne sur scène. C’est du très bon rock, varié, sûr de ses influences<br />

(<strong>le</strong>s Clash, <strong>le</strong>s Stones) qui s’autorise quelques plages moins énervées<br />

(notamment l’excel<strong>le</strong>nt « Moksha ») à côté de morceaux davantage<br />

« tubesques » comme « Cocksucker Disco » ou « Jerk ». Pour résumer :<br />

c’est excel<strong>le</strong>nt de bout en bout !<br />

MUTUELLES : c’EST par ici<br />

L’aUgMEnTaTion !<br />

Là, on y est vraiment, dans la politique de rigueur. Et encore,<br />

on n’a certainement pas tout vu : la TVA socia<strong>le</strong> rode, quelque<br />

part au-dessus de nos têtes, ce ne serait plus qu’une question<br />

de jours, paraît-il…Malgré la difficulté de la mise en œuvre,<br />

malgré <strong>le</strong>s délais ridicu<strong>le</strong>ment courts, malgré <strong>le</strong>s conséquences<br />

probab<strong>le</strong>ment désastreuses sur <strong>le</strong> plan de la consommation,<br />

même si on nous assure que la compétitivité des entreprises va<br />

être décuplée.<br />

Une taxe a déjà vue <strong>le</strong> jour, c’est cel<strong>le</strong> qui touche <strong>le</strong>s<br />

complémentaires santé. Soit une taxe de 3,5% qui s’ajoute à<br />

une précédente ponction de 3,5%, déjà, <strong>le</strong> 1er janvier 2011,<br />

passée presque inaperçue car une bonne partie en avait parfois<br />

été prise sur <strong>le</strong>s réserves des mutuel<strong>le</strong>s et des assurances.<br />

Le tollé sur cette taxe est quasiment général, et certains<br />

responsab<strong>le</strong>s commencent à exprimer tout haut ce que <strong>le</strong>s élus<br />

n’osent pas avouer.<br />

Rencontre avec Alain Dumas, président de la Mutualité<br />

Française en Aquitaine.<br />

<strong>Factotum</strong> : que va rapporter cette taxe à l’État ?<br />

Alain Dumas : dans l’absolu, entre <strong>le</strong>s deux taxations<br />

consécutives, environ 2,2 milliards d’euros. Ce qui veut dire<br />

qu’il va y avoir mécaniquement une augmentation des frais de<br />

complémentaire santé d’au moins 7% directement à la charge des<br />

assurés, soit quelque 95% de la population française.<br />

<strong>Factotum</strong> : y avait-il des solutions plus équitab<strong>le</strong>s ?<br />

Alain Dumas : la solution la plus uti<strong>le</strong> et la plus rentab<strong>le</strong><br />

<strong>pour</strong> l’État aurait été d’augmenter la CSG. Mais on voit bien en<br />

observant <strong>le</strong> détail de ce budget que l’équité n’est pas forcément<br />

la priorité de ce gouvernement, surtout si l’on considère <strong>le</strong>s 200<br />

millions d’euros qu’auront à payer <strong>le</strong>s plus riches à côté des 2,2<br />

milliards déjà évoqués.<br />

Quel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s conséquences de ce nouveau dispositif<br />

financier ?<br />

On peut qualifier cette décision de régression dans <strong>le</strong>s<br />

garanties sur <strong>le</strong> plan de ce qui, déjà, est mal remboursé (ce<br />

qui relève notamment des domaines des dents, de la vue et de<br />

l’audition). Et <strong>le</strong>s conséquences sont pernicieuses. Qui dit manque<br />

de soins dentaire dit, surtout chez <strong>le</strong>s personnes âgées, mauvaise<br />

alimentation et, du coup, dégradation de l’état de santé général.<br />

Pourquoi ne pas avoir interpellé <strong>le</strong>s socialistes durant <strong>le</strong>urs<br />

primaires ?<br />

Tout simp<strong>le</strong>ment parce qu’on aurait pu appe<strong>le</strong>r ça de<br />

l’ingérence. En revanche, <strong>le</strong> débat doit s’inviter dans <strong>le</strong> débat des<br />

présidentiel<strong>le</strong>s <strong>pour</strong> savoir ce que <strong>le</strong>s futurs gouvernants veu<strong>le</strong>nt<br />

vraiment en matière de sécurité socia<strong>le</strong>. Nous devons absolument<br />

rencontrer <strong>le</strong>s politiques au plus haut niveau. Car, paradoxa<strong>le</strong>ment,<br />

<strong>le</strong>s élus de terrain, au niveau des Conseils Généraux par exemp<strong>le</strong>,<br />

comprennent, individuel<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong>s conséquences de ces décisions.<br />

En revanche, la discipline de groupe empêche souvent de<br />

s’exprimer au moment des votes.<br />

Y a-t-il vraiment des solutions <strong>pour</strong> conserver notre système<br />

de santé ?<br />

Oui, il y en a. Mais on en veut pas, en France, réformer la<br />

Sécurité Socia<strong>le</strong>. Le lobbying effrené d’une bonne partie des acteurs<br />

de la santé dans ce pays empêche <strong>le</strong>s choses d’avancer. Quand on<br />

taxe d’un côté <strong>le</strong>s assurés sociaux de 2,2 milliards d’euros et qu’en<br />

même temps, on augmente <strong>le</strong> tarif de consultation des médecins<br />

généralistes, on peut se poser des questions…<br />

Propos recueillis par Pierre de Nodrest<br />

Pour signer la pétition contre la nouvel<strong>le</strong> taxe sur la santé :<br />

http://www.mutualite.fr/Petition-non-a-la-taxe-sur-la-santequi-degrade-l-acces-aux-soins-des-Francais-!<br />

non a<br />

La TVa SociaLE !<br />

Jacques Le Cacheux, Professeur<br />

d’économie à l’Université de Pau, est<br />

un économiste de ta<strong>le</strong>nt, de dimension<br />

internationa<strong>le</strong>, et une université ne peut que<br />

s’en réjouir. Il a <strong>le</strong> courage de ses opinions :<br />

très «libéra<strong>le</strong>s».<br />

Dans <strong>le</strong> Sud-Ouest du 3 janvier<br />

(interview reprise par la «revue de presse» de<br />

l’université) cette bel<strong>le</strong> intelligence soutient<br />

une vieil<strong>le</strong> lune que Nicolas Sarkozy a<br />

ressortie de sa besace (il dut déjà la rembal<strong>le</strong>r<br />

en 2007), et n’a même pas osé nommer.<br />

J. Le Cacheux dit «Oui à la TVA socia<strong>le</strong>».<br />

Je ne suis pas économiste, mais cela sent<br />

l’arnaque socia<strong>le</strong> et politique. La TVA socia<strong>le</strong><br />

est un vieux rêve du MEDEF et des «libéraux».<br />

Ils voudraient transférer <strong>le</strong> financement de la<br />

Sécurité Socia<strong>le</strong>, actuel<strong>le</strong>ment assurée par<br />

<strong>le</strong>s cotisations socia<strong>le</strong>s, sur l’impôt. Ils rêvent<br />

de liquider <strong>le</strong> financement de la protection<br />

socia<strong>le</strong> par <strong>le</strong> prélèvement sur <strong>le</strong>s richesses<br />

créées par <strong>le</strong> travail, au sein des entreprises.<br />

C’est toute l’architecture des acquis de la<br />

Libération qui serait encore davantage mise<br />

à mal.<br />

Sous prétexte de diminuer <strong>le</strong>s charges<br />

des entreprises, il s’agit de <strong>le</strong>ur faire de<br />

nouveaux cadeaux, et d’en faire payer<br />

la note aux consommateurs. Nul besoin<br />

d’être économiste <strong>pour</strong> savoir que la TVA<br />

est l’impôt <strong>le</strong> plus injuste et <strong>le</strong> plus coûteux<br />

<strong>pour</strong> <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s populaires. Une hausse de<br />

2% de l’actuel<strong>le</strong> TVA à 19,6% entraînerait<br />

une ponction de 10 milliards d’euros sur<br />

<strong>le</strong>s consommateurs, plomberait <strong>le</strong> pouvoir<br />

d’achat et la demande. A quoi ont servi tous<br />

<strong>le</strong>s cadeaux fiscaux au patronat depuis des<br />

lunes, tous <strong>le</strong>s allègements de cotisations<br />

DÉBaT pUBLic LE<br />

1Er FÉVriEr 2012<br />

DE 18H30 À 20H30<br />

À L’ESpacE MÉDoqUinE<br />

224-226 coUrS gaLLiEni<br />

33400 TaLEncE<br />

A quelques mois des é<strong>le</strong>ctions présidentiel<strong>le</strong><br />

et législatives, la Mutualité Française rend<br />

publiques ses propositions <strong>pour</strong> réformer <strong>le</strong><br />

système de santé.<br />

Ces orientations, parmi <strong>le</strong>squel<strong>le</strong>s <strong>le</strong> droit à<br />

une complémentaire santé <strong>pour</strong> tous, portent à<br />

la fois sur une réforme de l’assurance maladie<br />

obligatoire, sur <strong>le</strong>s rô<strong>le</strong>s respectifs de l’assurance<br />

maladie et du régime complémentaire ainsi que<br />

sur l’amélioration de la prise en charge des<br />

patients. El<strong>le</strong>s seront présentées lors de la<br />

conférence-débat organisée en partenariat<br />

avec la Mutualité Française Aquitaine, à<br />

laquel<strong>le</strong> participeront Etienne Caniard,<br />

Président de la Fédération Nationa<strong>le</strong> de<br />

la Mutualité Française ainsi que d’autres<br />

acteurs et décideurs régionaux.<br />

En voici <strong>le</strong> programme.<br />

18h30 - Ouverture par Alain DUMAS,<br />

Président de la Mutualité Française<br />

Aquitaine<br />

18h45 - Conférence- débat<br />

Présentation des propositions d’amélioration<br />

du système de santé par Etienne CANIARD,<br />

Président de la Mutualité Française<br />

Tab<strong>le</strong>-ronde : <strong>le</strong>s propositions de la<br />

Mutualité Française en débat<br />

Avec <strong>le</strong>s interventions de :<br />

Docteur Frédéric CORDET, représentant de<br />

l’Union Régiona<strong>le</strong> des Professionnels de<br />

Santé Médecins Libéraux d’Aquitaine<br />

Dominique GILLAIZEAU, Présidente<br />

du Col<strong>le</strong>ctif Interassociatif Sur la Santé<br />

d’Aquitaine<br />

Solange MENIVAL, Vice-Présidente du<br />

Conseil régional d’Aquitaine, en charge de<br />

la santé durab<strong>le</strong> et des formations sanitaires<br />

et socia<strong>le</strong>s<br />

Pierre TARTAKOWSKY, Président de la Ligue<br />

sur <strong>le</strong>s bas salaires (21,8 milliards d’euros<br />

dans <strong>le</strong> budget 2012), sinon à gonf<strong>le</strong>r la<br />

bul<strong>le</strong> spéculative, à accroître la logique fol<strong>le</strong><br />

et suicidaire de la rentabilité financière et de<br />

l’accumulation des profits, <strong>pour</strong> l’essentiel<br />

non réinvestis dans l’économie et l’emploi.<br />

Cette proposition de TVA socia<strong>le</strong>, en<br />

plus d’être un non-sens économique, ne<br />

peut qu’aggraver la crise. Ce n’est pas en<br />

baissant toujours plus <strong>le</strong> coût du travail que<br />

l’on crée des emplois. On nous assène cette<br />

vieil<strong>le</strong> rengaine depuis plus de 30 ans, avec<br />

<strong>le</strong>s résultats que l’on sait... La TVA Socia<strong>le</strong><br />

menacerait gravement <strong>le</strong> système actuel de<br />

Sécurité socia<strong>le</strong>, qui gère des milliards que<br />

lorgne <strong>le</strong> patronat. Faut-il rappe<strong>le</strong>r que <strong>le</strong><br />

patron de l’assureur privé Malakoff-Médéric<br />

n’est autre que Guillaume Sarkozy, frère du<br />

président? C’est donc à la logique du «tout<br />

financier» qu’il faut s’en prendre, et replacer<br />

l’homme et <strong>le</strong> travail au centre du système.<br />

Il n’y aurait pas d’argent? Les patrons du<br />

CAC 40 ont touché en moyenne 2,6 millions<br />

d’euros en 2010; Total réalise près de 15<br />

milliards de profits et ne paie quasiment pas<br />

d’impôts en France... Quant au prétexte des<br />

délocalisations, pas besoin de TVA socia<strong>le</strong><br />

<strong>pour</strong> lutter contre. Il faut de la volonté<br />

politique, et, par exemp<strong>le</strong>, mettre des visas<br />

d’entrée aux marchandises produites dans<br />

<strong>le</strong>s pays où l’on pratique <strong>le</strong> dumping salarial,<br />

comme <strong>le</strong> proposait Jean-Luc Mé<strong>le</strong>nchon,<br />

candidat du Front de Gauche. Les grands<br />

moments historiques ont prouvé que la<br />

revalorisation des salaires stimu<strong>le</strong>nt l’emploi,<br />

l’économie, la production... Jacques Le<br />

Cacheux <strong>le</strong> sait pertinemment...<br />

Donc, non à ces argumentations<br />

fallacieuses assénées en bouc<strong>le</strong>!<br />

NON A LA TVA SOCIALE<br />

10 11<br />

Jean Ortiz<br />

des Droits de l’Homme<br />

Dominique JOSEPH, membre du Conseil<br />

d’administration de la Mutualité Française.<br />

Débat avec la sal<strong>le</strong><br />

20h15 - Conclusion par Etienne CANIARD,<br />

Président de la Mutualité Française.<br />

20h30 - Clôture et cocktail.<br />

Ouvert à tous - inscription gratuite<br />

Pour s’inscrire au débat :<br />

Par internet, sur notre site www.aquitaine.<br />

mutualite.fr, dans la première colonne, tout en<br />

haut à droite de cette page<br />

Par courriel : contact@aquitaine.mutualite.fr en<br />

mentionnant votre nom, prénom, profession et<br />

coordonnées téléphoniques et en indiquant dans<br />

l’objet de votre message : inscription au débat<br />

public sur l’avenir de notre système de santé.<br />

Par téléphone au 05 56 96 00 51

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