chflo 82 - BJ.qxp - Bourgoin-Jallieu

Incendie
Dans la nuit du 31 janvier, un immeuble
de Chantereine a brûlé. Nous avons
rencontré deux occupants de
l'immeuble pour les écouter et partager
leurs soucis.
Madame Eynard, 86 ans, est locataire d'un
appartement situé au 6ème étage de la
partie la plus endommagée de l'immeuble.
Profondément traumatisée, elle a été
recueillie par des amies, Madame
Emmanuelle Loup et sa fille qui l'ont
entourée avec affection et compétence.
Elles lui ont permis de trouver à se reloger
au Renouveau et l'aident à se défendre
dans la jungle des formalités auprès des
assurances.
Monsieur Vanderghote, membre du Conseil
Syndical de la copropriété, habite au 7è m e du
côté qui a été peu touché. Il peut donc
rester chez lui mais n'a plus d'ascenseur ni
de gaz pour faire la cuisine.
Tous les deux nous ont dit avoir été très
sensibles à l'efficacité des pompiers dont la
tâche était compliquée par le fait qu'ils
ignoraient les risques causés par un tel
accident (présence éventuelle d'une poche
de gaz). Les victimes ont aussi beaucoup
apprécié la solidarité des voisins à qui l'on
disait auparavant juste bonjour et qui ont
apporté, en ces moments, du café, des
couvertures, des vêtements chauds. Elles
ont été sensibles à la présence, à leurs
côtés, de Monsieur Lavergne, de Madame
Frédérique Penavaire, élus et de la Croix
Rouge.
Tous se retrouvent face à des difficultés
multiples pour reprendre le cours normal de
la vie. Les amis et la famille les ont a c c u e i l l i s
mais cette solution est provisoire.
Les experts sont venus faire un état des
lieux, de nombreuses réunions
d'information sont organisées par la mairie
et par les assureurs. À l'heure où nous
écrivons cet article, le gaz, l'ascenseur sont
remis en service ; les sociétés de nettoyage
sont à l'oeuvre. La plupart des familles
devraient pouvoir réintégrer les lieux. Il
restera de gros travaux pour remettre en
état deux appartements situés au 1er étage
et un appartement au 2 ème.
Nanou et Dodie
Tir à l’arc
L'OBPR organise, en alternance avec la
Jeune France, son concours annuel de tir
à l'arc le mercredi 15 avril à 13h30 à la
salle des sports derrière Leclerc. Si
vous voulez vous faire une idée de cette
discipline sportive pratiquée aussi par
des retraités, retenez cette date.
Interview de Monsieur Rolland président
du CESC
Le club existe depuis combien de temps
?
On est sur ce site depuis 32 ans. On a
commencé avec une quinzaine de chiens et
maintenant il y en a 115. On est ouvert à
toutes les disciplines et à tous les chiens dès
lors qu'ils sont en règle avec la loi.
Quelles sont vos activités ?
Le samedi après-midi, nous faisons de
l'éducation. On apprend aux chiens : à
marcher au pied sans tirer sur la laisse, à
revenir au pied quand on l'appelle, à obéir
aux ordres : "assis !", "couché !", "debout !",
la sociabilité complète avec les autres
chiens, le comportement avec des inconnus.
En semaine, nous avons des entraînements
uniquement pour la compétition (travail
pratique en campagne, concours
d'obéissance, agility, pistage). Cela demande
beaucoup de temps à consacrer au chien ;
les épreuves de compétition se font pendant
le week-end, souvent loin et il faut prévoir,
pour bien faire, deux séances d'entraînement
par semaine. Pour pouvoir faire de la
compétition le chien doit passer le C.S.A.U, il
pourra alors participer à différents concours.
À quel âge, vaut-il mieux venir pour
éduquer son chien ?
À 4 ou 5 ans, un chien qui a toujours fait ce
qu'il voulait est difficile à éduquer. Aussi,
nous les prenons à partir de 5-6 mois. Pour la
compétition on les prend plus tard : à 12 mois
pour l'obéissance et 16 mois pour l'agility.
Combien de temps dure l'éducation ?
L'éducation proprement dite a une durée très
variable ; cela dépend surtout du maître et de
la relation qu'il a avec son chien. Un chien
travaille et fait des progrès pour faire plaisir à
son maître. Au bout d'une dizaine de leçons
de 2 heures, un chien est capable de
marcher au pied sans tirer sur la laisse ; au
Le CESC (Club d’Éducation et de Sports Canins)
a pour but de donner aux propriétaires de chiens
les bases pour l'éducation et le bien vivre avec
son chien et le respect des autres.
bout d'un an il est capable de passer le
CSAU.
Y a-t-il des problèmes d'antipathie entre
chiens ?
Pratiquement pas, plutôt moins que chez les
humains. La socialisation du chien fait partie
de notre formation de base. Un chien de 45
kg n'aura pas le même comportement qu'un
petit chien et on leur apprend à vivre
ensemble. D'autre part, un gros chien doit
apprendre à se modérer, à ne pas sauter sur
quelqu'un pour dire bonjour. Quand on a un
chien, il faut l'éduquer ; ce n'est pas un jouet
qu'on achète un jour et qu'on abandonne à la
SPA quand il pose des problèmes.
Bien souvent le mélange de deux races
différentes donne des chiens un peu foufous
et qu'on a du mal à éduquer. Quand un
éleveur fait son travail correctement en
respectant les caractéristiques d'une lignée,
les chiens obtenus correspondent aux
aptitudes requises pour chaque style de
compétition. On n'utilise pas la même race
pour les chiens d'attaque et ceux qui font de
l'agility.
Les adhérents du club sont-ils de
Bourgoin-Jallieu ?
Ils viennent de toute la région ; les clubs
semblables au nôtre sont à Saint-Laurent de
Mure, Vienne, Rives et Grenoble. Dans la
région Rhône-Alpes, il y a 54 clubs.
Quelles sont les compétitions que vous
organisez et celles auxquelles vous
participez ?
Sur les 115 adhérents, 48 font de la
compétition et nous sommes champions de
France pour le travail pratique en campagne.
Le 14 février a lieu, à Loyette, une
compétition de pistage. Le 28 mai, nous
organisons ici, une compétition régionale
d'obéissance. Chaque automne, nous avons
organisé un challenge inter races ouvert à
toutes les races que l'on n'a pas l'habitude de
voir en compétition. En décembre, nous
avons défilé, avec les chiens, à l'occasion du
Téléthon, à Pont-de-Chéruy.
Est-ce que le personnel d'encadrement se
renouvelle facilement ?
C'est un problème ; ce sont rarement les
jeunes qui viennent vers l'éducation, ce sont
plus facilement les parents. Ce n'est pas très
évident pour un jeune de 15 ans de rester
sous la pluie toute l'après-midi. Celui qui s'y