chflo 82 - BJ.qxp - Bourgoin-Jallieu

Éditorial
Sous le gel matinal de nos coins
d'herbe, quelques pâquerettes et crocus
osent leurs premiers pétales… que ce
printemps qui s'annonce timidement nous
aide à vivre ces temps difficiles : les
boulots en intérim qui se font rares, les
incendies qui nous interrogent… et l'hiver
qui a semblé plus froid qu'à l'ordinaire.
Bonne fête à toutes les femmes qui se
battent pour qu'il y ait toujours quelque
chose sur la table et qui font vivre l ' a m i t i é
et la solidarité sur notre quartier.
Un grand merci aux professionnels et aux
bénévoles qui ont permis qu’à Bourgoin-
Jallieu la journée de la femme dure une
s e m a i n e . . . et au Photo Club qui a mis en
valeur notre charme irrésistible ! dommage
que les messieurs aient étés si rares à en
profiter...
Michèle Rouchouze
Conseil de Quartier
Jeudi 2 avril à 20 heures
Salle Liné
Vous pouvez encore vous inscrire
pour y participer
• en appelant le 04 74 19 11 13
• en expédiant le coupon réponse
envoyé par la mairie
Chantereine
Entre solidarté et tracas
CESC
Un chien ça s’éduque
Caf’thé
Si on se parlait !
Soirée jeux
Si on éteignait la télé !
Journal créé pour et par les habitants du quartier
Rencontre avec Nasser
Nous avons voulu revoir Nasser Yahiaoui que nous avions déjà rencontré en
avril 2004 ; depuis, que de chemin parcouru !
Tout sourire, Nasser Yahiaoui, talentueux
joueur de djembé, nous reçoit au local de
l'association “Vibrations mystiques”, mis à
disposition par la municipalité, rénové du sol
au plafond. À l'étage : atelier musical pour les
enfants, salle d'arts plastiques et salle de
répétitions. Nasser raconte : « Je reviens de la
montagne où j'animais des soirées. Chaque
jour, j'ai joué avec de nouveaux musiciens :
anglais, italiens, américains… super ! Je suis
surbooké ; parfois, je me donne un peu de
temps, mais je tourne vite en rond et j'ai besoin
de jouer. Avec un petit groupe, nous avons fait quatre spectacles dont un à la Halle Tony
Garnier, un au Summum de Grenoble en première partie de Francis Cabrel ; il est très humain,
simple et malgré 30 ans de concerts, il dit avoir toujours la “pétoche”. Nous allons redémarrer
la tournée 2009. Parallèlement, je travaille avec RH+, mon groupe de cœur. J'ai aussi un projet
avec DEZ DE DEGUE', j'adore jouer avec eux, fraîcheur et énergie garanties. »
On t'aime bien à Champ-Fleuri et au-delà, comment expliquer ton parcours ?
Beaucoup de conviction. Le chemin fut compliqué. La compétition est permanente dans ce
milieu. Moi, je marche à l'affect et quand j'ai un projet, je sais où ça va aller.
Les "10 ans de Vibrations Mystiques", au théâtre, ressemblaient à une fête de famille,
pleine de genres musicaux ; on riait, chantait, frappait dans les mains, il y avait des
fleurs et des pleurs. Était-ce un au revoir à tes amis ?
Non, 10 ans ça se fête ! Mes premiers ateliers, c'était dans un bar avec trois élèves mais j'y ai
toujours cru. Sont venus ensuite des gens de tous bords pour jouer du djembé, mais aussi
pour se rencontrer.
D'où est venue ta notoriété ?
J'ai fait un premier spectacle, puis la première partie de Jane Birkin et ça a explosé. Les fêtes
de la musique ont donné à d'autres l'envie de nous rejoindre et d'accéder aisément à la
musique. Cela fait 200 personnes environ sans compter les scolaires
qui ont goûté aux percussions. J'interviens aux collèges Pré-Bénit et Champfleuri, dans des
lycées, à l'IME… J'ai passé le diplôme d'éducateur spécialisé, option musique, pour
accompagner des jeunes en difficulté.
Lis-tu le Champflo ?
Oui, dès que je l'ai. Notre quartier est super et les jeunes sont dans le respect. Rares sont
les exceptions. Ici, les gens se sourient, se saluent et se parlent. Quand mes potes de
Paris viennent, ils me disent tous qu'on ne ressent aucune tension à Champ-Fleuri.
Alors, rendez-vous pour la fête de la musique ?
Oui, j'espère. On me propose souvent de jouer ailleurs mais je reste Berjallien, c'est
l'occasion de jouer devant famille et amis. J'aimerais aussi faire une belle scène sur
Champ-Fleuri.
Rassure-toi, Nasser, nous patienterons.
Michèle et Michaël Bédiant

Incendie
Dans la nuit du 31 janvier, un immeuble
de Chantereine a brûlé. Nous avons
rencontré deux occupants de
l'immeuble pour les écouter et partager
leurs soucis.
Madame Eynard, 86 ans, est locataire d'un
appartement situé au 6ème étage de la
partie la plus endommagée de l'immeuble.
Profondément traumatisée, elle a été
recueillie par des amies, Madame
Emmanuelle Loup et sa fille qui l'ont
entourée avec affection et compétence.
Elles lui ont permis de trouver à se reloger
au Renouveau et l'aident à se défendre
dans la jungle des formalités auprès des
assurances.
Monsieur Vanderghote, membre du Conseil
Syndical de la copropriété, habite au 7è m e du
côté qui a été peu touché. Il peut donc
rester chez lui mais n'a plus d'ascenseur ni
de gaz pour faire la cuisine.
Tous les deux nous ont dit avoir été très
sensibles à l'efficacité des pompiers dont la
tâche était compliquée par le fait qu'ils
ignoraient les risques causés par un tel
accident (présence éventuelle d'une poche
de gaz). Les victimes ont aussi beaucoup
apprécié la solidarité des voisins à qui l'on
disait auparavant juste bonjour et qui ont
apporté, en ces moments, du café, des
couvertures, des vêtements chauds. Elles
ont été sensibles à la présence, à leurs
côtés, de Monsieur Lavergne, de Madame
Frédérique Penavaire, élus et de la Croix
Rouge.
Tous se retrouvent face à des difficultés
multiples pour reprendre le cours normal de
la vie. Les amis et la famille les ont a c c u e i l l i s
mais cette solution est provisoire.
Les experts sont venus faire un état des
lieux, de nombreuses réunions
d'information sont organisées par la mairie
et par les assureurs. À l'heure où nous
écrivons cet article, le gaz, l'ascenseur sont
remis en service ; les sociétés de nettoyage
sont à l'oeuvre. La plupart des familles
devraient pouvoir réintégrer les lieux. Il
restera de gros travaux pour remettre en
état deux appartements situés au 1er étage
et un appartement au 2 ème.
Nanou et Dodie
Tir à l’arc
L'OBPR organise, en alternance avec la
Jeune France, son concours annuel de tir
à l'arc le mercredi 15 avril à 13h30 à la
salle des sports derrière Leclerc. Si
vous voulez vous faire une idée de cette
discipline sportive pratiquée aussi par
des retraités, retenez cette date.
Interview de Monsieur Rolland président
du CESC
Le club existe depuis combien de temps
?
On est sur ce site depuis 32 ans. On a
commencé avec une quinzaine de chiens et
maintenant il y en a 115. On est ouvert à
toutes les disciplines et à tous les chiens dès
lors qu'ils sont en règle avec la loi.
Quelles sont vos activités ?
Le samedi après-midi, nous faisons de
l'éducation. On apprend aux chiens : à
marcher au pied sans tirer sur la laisse, à
revenir au pied quand on l'appelle, à obéir
aux ordres : "assis !", "couché !", "debout !",
la sociabilité complète avec les autres
chiens, le comportement avec des inconnus.
En semaine, nous avons des entraînements
uniquement pour la compétition (travail
pratique en campagne, concours
d'obéissance, agility, pistage). Cela demande
beaucoup de temps à consacrer au chien ;
les épreuves de compétition se font pendant
le week-end, souvent loin et il faut prévoir,
pour bien faire, deux séances d'entraînement
par semaine. Pour pouvoir faire de la
compétition le chien doit passer le C.S.A.U, il
pourra alors participer à différents concours.
À quel âge, vaut-il mieux venir pour
éduquer son chien ?
À 4 ou 5 ans, un chien qui a toujours fait ce
qu'il voulait est difficile à éduquer. Aussi,
nous les prenons à partir de 5-6 mois. Pour la
compétition on les prend plus tard : à 12 mois
pour l'obéissance et 16 mois pour l'agility.
Combien de temps dure l'éducation ?
L'éducation proprement dite a une durée très
variable ; cela dépend surtout du maître et de
la relation qu'il a avec son chien. Un chien
travaille et fait des progrès pour faire plaisir à
son maître. Au bout d'une dizaine de leçons
de 2 heures, un chien est capable de
marcher au pied sans tirer sur la laisse ; au
Le CESC (Club d’Éducation et de Sports Canins)
a pour but de donner aux propriétaires de chiens
les bases pour l'éducation et le bien vivre avec
son chien et le respect des autres.
bout d'un an il est capable de passer le
CSAU.
Y a-t-il des problèmes d'antipathie entre
chiens ?
Pratiquement pas, plutôt moins que chez les
humains. La socialisation du chien fait partie
de notre formation de base. Un chien de 45
kg n'aura pas le même comportement qu'un
petit chien et on leur apprend à vivre
ensemble. D'autre part, un gros chien doit
apprendre à se modérer, à ne pas sauter sur
quelqu'un pour dire bonjour. Quand on a un
chien, il faut l'éduquer ; ce n'est pas un jouet
qu'on achète un jour et qu'on abandonne à la
SPA quand il pose des problèmes.
Bien souvent le mélange de deux races
différentes donne des chiens un peu foufous
et qu'on a du mal à éduquer. Quand un
éleveur fait son travail correctement en
respectant les caractéristiques d'une lignée,
les chiens obtenus correspondent aux
aptitudes requises pour chaque style de
compétition. On n'utilise pas la même race
pour les chiens d'attaque et ceux qui font de
l'agility.
Les adhérents du club sont-ils de
Bourgoin-Jallieu ?
Ils viennent de toute la région ; les clubs
semblables au nôtre sont à Saint-Laurent de
Mure, Vienne, Rives et Grenoble. Dans la
région Rhône-Alpes, il y a 54 clubs.
Quelles sont les compétitions que vous
organisez et celles auxquelles vous
participez ?
Sur les 115 adhérents, 48 font de la
compétition et nous sommes champions de
France pour le travail pratique en campagne.
Le 14 février a lieu, à Loyette, une
compétition de pistage. Le 28 mai, nous
organisons ici, une compétition régionale
d'obéissance. Chaque automne, nous avons
organisé un challenge inter races ouvert à
toutes les races que l'on n'a pas l'habitude de
voir en compétition. En décembre, nous
avons défilé, avec les chiens, à l'occasion du
Téléthon, à Pont-de-Chéruy.
Est-ce que le personnel d'encadrement se
renouvelle facilement ?
C'est un problème ; ce sont rarement les
jeunes qui viennent vers l'éducation, ce sont
plus facilement les parents. Ce n'est pas très
évident pour un jeune de 15 ans de rester
sous la pluie toute l'après-midi. Celui qui s'y

intéresse et veut devenir éducateur, on lui fait
passer des tests ; il faut avoir fait ses preuves
sur le terrain, voire même en compétition et
surtout être capable de transmettre son
savoir. Il y a plusieurs degrés de formation :
éducateur, entraîneur…
Quel est le montant de la cotisation ?
Il est de 115 Euros par an et comprend
l'assurance.
Nous avons trouvé l'ambiance dans le
club très sympa !
Oui. Le samedi, les gens arrivent à 14h30, ils
viennent signer leurs feuilles de présence,
prennent un café, discutent ; c'est la même
chose à la fin de la séance et cela crée des
liens. L'été nous nous réunissons pour des
barbecues et, en juillet, on fait un repas où on
se retrouve à 80.
Petit lexique
Voici quelques explications pour
comprendre les deux phases de la
formation : les connaissances de bases,
sanctionnées par le CSAU et les
différentes compétitions
CSAU (Certificat de Sociabilité et
d'Aptitude à l'Utilisation)
Ce certificat a pour but de s'assurer de la
sociabilité du chien et du contrôle exercé par
son maître.
Il comprend les exercices suivants :
-Stabilité et sociabilité en présence et en
l'absence du maître
-Absence de réaction panique ou de
comportement d'autodéfense lorsque le
chien est tenu en laisse par un étranger en
présence et en l'absence de son maître
-Attitude aux caresses et contact par une
personne étrangère en présence de son
maître (Contrôle du tatouage).
-Pas de mauvaise réaction de l'animal, autre
que la surprise, aux bruits (En présence et en
l'absence du maître). Le bruit ne devra
jamais être provoqué à moins de 5 mètres.
Croisement avec un autre chien tenu en
laisse (1 à 2 m entre les deux chiens).
Travail Pratique en Campagne
Ces concours se déroulent sur des terrains
variés offrant des difficultés progressives.
Une palette d'exercices sur des parcours
jamais semblables, mettant en avant toutes
les qualités requises d'un chien d'utilité : le
flair, la garde, les sauts, le travail à l'eau,
l'obéissance, la sociabilité.
Obéissance
Les concours d'obéissance sont réservés
aux chiens de toutes races reconnues par la
Société Centrale Canine. Afin de promouvoir
ce programme, il a été créé trois classes
permettant ainsi d'assurer une progression
rationnelle d'une classe à l'autre.
Agility :
Discipline canine éducative, l'Agility consiste
à faire évoluer un chien sans laisse ni collier
sur un parcours composé d'obstacles divers.
Le maître guide son chien et l'encourage en
veillant à ce qu'il franchisse complètement
les obstacles, avec des zones de contact
obligées. L'Agility n'est pas une course de
vitesse mais une course d'adresse.
Accessible à toutes les races, même les plus
petites, elle suppose un chien équilibré,
sociable, parfaitement à l'écoute du maître.
Pistage français :
Les concours de pistage ont pour but de
mettre en valeur les qualités olfactives du
chien. Six catégories de difficultés différentes
sont organisées par les clubs intéressés à
l'occasion des concours.
Pistage utilitaire : il a pour but de rechercher
des personnes égarées dans la nature. Le
chien doit retrouver des indices laissés par le
disparu et la personne à la fin du parcours.
Si beaucoup de gens savent que les
pompiers ou l'armée possèdent et instruisent
ces fins limiers que sont les chiens de
recherche, peu savent que des clubs canins
en font une activité sportive.
Propos recueillis par
Janine Aernout et Dodie
Nouveau à Champ-Fleuri
Ouverture en avril
Pizzeria - Fast food
Actions de proximité
Centre Social de Champ-Fleuri
• Caf’thé
Venez partager un petit déjeuner animé et
p a r t i c i p e r à la vie de votre quartier en proposant
des idées d'animations nouvelles…
Activité ouverte et gratuite à tous.
- mardi 31 mars à 9h
• Atelier créatif
Réalisation d'une lampe décorative - sur
i n s c r i p t i o n
- vendredi 20 mars de 13h30 à 16h15
• Semaine sans écran
Programmation d'activités en cours
d'élaboration. - du 22 au 30 avril
• Remise aux normes de sécurité de la
salle tournesol du Centre Social
Accès de la salle interdite au public durant cette
période.
- du 30 mars au 24 avril
Pour toutes ces animations, renseignements et
inscriptions au centre Social de Champfleuri :
Programme du mois à venir
Les Abattoirs :
• Vendredi 20 mars - 20h30
Le jour du printemps le théâtre Jean Villar s’exporte
p o u r
" LA CHANSON DU DIMANCHE "
H u m o u r / C h a n s o n
Théâtre à 20h30 :
• Mardi 24 & Mercredi 25 mars
" UN FILS DE NOTRE TEMPS " - T h é â t r e
- Création en résidence
• Mardi 31 mars
"LES MUSES"
- Théâtre Glamrock - Compagnie la Boulangerie
Église Saint-Jean Baptiste, 20h30
• Lundi 20, Mardi 21, Mercredi 22 avril
" NOTRE-DAME DE PARIS "
Théâtre - Victor Hugo - Création en résidence
• Jeudi 23 a v r i l
“SUZANNE LANDALE” - Orgue
Médiathèque :
• Vendredi 20 mars à 20h30
“Concert de Camel ARIOUI”
Une voix qui raconte la France des immigrés,
l'Algérie des harkis(1)
• Du 3 avril au 9 mai
Exposition : " Lumières du Tibet "
Entrée Libre
• Vendredi 10 avril
“Inauguration de l’exposition” à 19h
“Chant, danse et conte” à 20h
par Tshering Wangdu.- Tout public(1)
• Mercredi 15 avril à 15h
“Projection d'une comédie”
Comment des moines décidés à suivre la coupe du
monde de foot, voient leur retraite perturbée. - Tout
public(1)
• Vendredi 17 avril à 20h
“Conférence / Dédicace”
Pour adultes (1)
• Tous les mercredis à 15 h
“L’heure du conte”
(1) - Auditorium - Sur inscription au
04.74.43.81.67

Caf’thé
Depuis octobre 2006, tous les deux mois, en principe le mardi matin, a lieu une
sympathique rencontre au nom mystérieux : le caf'thé.
Pourquoi ce nom ?
Tout d'abord, parce que le Caf'thé permet de se
retrouver autour d'un bon petit déjeuner ;
ensuite, parce que l'on va pouvoir "cafter" :
raconter ce qui se passe, évoquer ce qu'on
aimerait comme activités au Centre Social,
s'informer sur ce qui va s'y passer, poser des
questions, échanger.
Agnès Durand, conseillère en Économie
Sociale Familiale, travaille au Centre Social,
depuis 7 ans ; elle s'occupe de tout ce qui
concerne l'animation familiale, en lien avec
Monsieur Ferjani ; elle tient une permanence
conseil, sur rendez-vous, pour tout ce qui est
le quotidien, les dossiers administratifs, le
budget, la préparation des vacances… ; pour
tout ce qui ne relève pas de ses compétences,
elle peut vous indiquer les collègues capables
de répondre à vos questions. Elle s'occupe
aussi de l'animation globale : soirées et
activités du Centre Social, Festy Family…
Les participantes :
Wafa qui aime bien les sorties, Inacia et L i s e
qui participent à "Jeudis Découvertes", Amel qui
avait organisé la Fête des Voisins au Chopin,
Jeanine et Dodie, de l'équipe du Champflo,
Faouzia, souvenez vous ! la lauréate du
concours de cuisine, Jeanne, dynamique
habitante des Peupliers qui a fleuri le bas de
son immeuble, Amel, Anna, Christiane,
Françoise, Hadda, Hafida, Imene, Sarah et
Yvonne. Elles sont toutes venues, conviées
par le Centre Social ou invitées par une amie
qui leur a vanté ce temps propice aux
échanges.
Questions posées :
Jeanne a entendu dire que le Centre Social
allait être agrandi ; on lui répond que ce projet
n'a pu être réalisé car la municipalité lui a
préféré la construction de la Maison des
Services de la Grive, quartier qui n'avait pas
de Centre Social.
Soirée jeux en famille
De nombreuses activités étaient proposées au centre social durant ces vacances, l’une
d’entre elles avait retenu notre attention :
Vendredi nous sommes arrivées en même
temps qu'une "envolée de moineaux" Marwan,
Mohamed-Ali, Sabrina, Shérine, Ramzi, Dounia,
Samy, avec Amel, Linda et Wafa leurs mamans
ainsi qu'Agnès et Fatima du Centre Social ; on
était 15 personnes de 67 à 5 ans !
Sur les tables : des jeux. Par quoi commencer ?
Nous optons pour un jeu commun, avec deux
équipes qui s'affrontent. C'est un jeu de mime.
Chaque membre de l'équipe à tour de rôle doit
faire deviner à l'autre équipe ce qu'il est, en le
mimant. Que fais-je ? Qui suis-je ? Quel
personnage ? Quel animal ?...
Essayer de mimer que vous êtes un arbre ?
Marwan s'est planté devant nous, bien enraciné,
mais "la lueur" nous est venue lorsqu'il a
déployé ses bras comme les branches de l'arbre
! et transformez-vous en chèvre sans émettre un
son ! Nous y sommes tous passés… C'était un
peu dur pour Samy aussi Agnès lui a trouvé un
jeu plus adapté à son âge. Quand on commence
à se lasser d'un jeu, on passe au suivant. Nos 2
équipes s'affrontent toujours. Cette fois nos
talents artistiques sont mis à l'épreuve. Il faut
dessiner ce que l'on doit deviner.
Il reste des jeux à découvrir et le temps passe
vite. Des mamans ont découvert le jeu " abalone
". Elles l'ont trouvé génial. Une autre équipe n'a
pas pu terminer " la guerre des moutons " …
On ne vous dit pas tout, on recommencera.
Vous êtes invités à une autre soirée jeux de
société qui aura lieu, sans doute, en avril dans
le cadre de la semaine sans écran.
Jouer : "c'est le travail des enfants" dit Maria
Montessori. Pour jouer : il faut constituer un
groupe, communiquer avec les autres, respecter
les règles du jeu ; on ne peut pas jouer si on
triche. Jouer ça éveille nos sens, en même
temps ça nous permet d'acquérir des
connaissances, d'entrer dans l'imaginaire.
Quand on joue, on est acteur, on ose, on prend
des risques. Jouer en famille place adultes et
enfants dans une position qui relativise les
rapports d'autorité : nous sommes tous soumis
à la même règle. Nous nous rendons
disponibles à l'enfant, nous prenons du temps
pour lui. Mais surtout nous y trouvons tous du
plaisir.
Jeanine Magne
Commission de rédaction : Janine AERNOUT, Marie-Odile AUBERY, Michaël BÉDIANT, Armand BONNAMY, Marie Madeleine BOUGNOUX, Hannaâ BOULANOUAR
Françoise CEESAY, Michel DEGROISE, Marie-Pierre DELCHER, Michèle DUBUS, Monique FRANÇOIS, Christophe LEENHARDT, Jeanine MAGNE, Nanou et Gilles
MAILLER, Marie France MARMONIER, Gérard MITHIEUX, Bianda PERRIN, Michelle ROUCHOUZE, Hamida SEBA, Raymond VIAL, sous la direction du CCQ
Jeanne évoque aussi le problème de la
circulation des autocars, des places de
stationnement insuffisantes pour les habitants
et tous ceux qui viennent au Centre Social.
Agnès lui répond que ce genre de q u e s t i o n s
seraient à poser lors d'un Conseil de Quartier ;
ces Conseils devraient redémarrer bientôt et
permettre aux habitants du quartier de
s'exprimer.
Informations sur les activités prévues par
le Centre Social :
Agnès, au-delà de la plaquette diffusée à
l'accueil du Centre Social, donne des
précisions et répond aux différentes questions
: les vacances de février, le carnaval, la soirée
jeux, la semaine de la femme…
Jeanine Magne, Marie-Odile
Permanence juridique sur votre quartier
Depuis deux ans, la Confédération Syndicale des
Familles assure une permanence mensuelle.
- Vous souhaitez des informations et des conseils
concernant votre logement (bail, loyer, maîtrise des
charges locatives, travaux, voisinage…)
- Vous avez des questions sur vos droits et devoirs
en tant que locataires
- Vous souhaitez connaître les conséquences de la
nouvelle loi Boutin pour les locataires des parcs HLM
Notre juriste vous reçoit individuellement pour e n
parler avec vous et rechercher des solutions :
le mardi 24 mars de 14h30 à 16h30
au Centre S o c i a l.
Par ailleurs, une nouvelle permanence au Chopin,
Allée C, Appartement 46 sera assurée à partir du
mois de mars 2009. Les locataires en seront
avertis par voie d'affichage.
Nouvelle Association à Bourgoin-Jallieu
Rétina France Nord Isère pour les
personnes atteintes de maladies visuelles,
non voyantes et mal voyantes
La permanence se tiendra :
- le 1er mercredi de chaque mois
- de 14 heures à 17 heures
- au local de l"association FNATH, situé au
Centre Commercial de Champfleuri, entre le
cabinet médical et la boulangerie.
Les personnes responsables:
- Mme ESCOFFIER LAPORTE Monique - Tél.
04.74.94.30.88
- Mme FRANCOIS Myriam.
Pas de permanence pendant les vacances
scolaires.
“Le Champflo”
- est sur Internet, le 10 de chaque mois, sur le site :
Bourgoinjallieu.fr
- sera distribué dans les boîtes aux lettres à
compter du 21 avril et du 18 mai
- pour nous écrire, contacter :
Centre Social - Tél : 04 74 93 36 44