le journal du Projet n°3 (PDF : 265 Ko) - La Duchère

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EDITO HUBERT JULIEN-LAFERRIÈRE MAIRE DU 9 EME ARRONDISSEMENT Le 9ème arrondissement est un territoire en mouvement. Après Vaise, c’est maintenant La Duchère qui voit arriver les transformations, les rénovations, les nouvelles constructions. Le défi est de taille. Nous l’avons gagné sur Vaise, nous le gagnerons sur La Duchère. Dans les deux cas, il s’agissait de mettre un coup d’arrêt aux difficultés grandissantes, à une image dégradée pour redonner dynamisme et attractivité à un quartier riche de nombreux atouts. Construire de nouveaux logements pour renouveler la mixité, rénover et créer des services publics de qualité, aujourd’hui avec le Centre d’Examen de Santé, dans quelques années avec de nouvelles écoles, une nouvelle bibliothèque, un nouveau gymnase, une halle d’athlétisme , une salle des fêtes et des familles… Ce nouveau visage prend forme dès 2004, car les constructions nouvelles sont lancées : programme Eiffage, SACVL, OPAC du Rhône ou du Grand Lyon. Les transformations des espaces publics ont débutés, avec la rénovation d’aires de jeux, l’installation de bancs ou de terrains de sport de proximité. Dans quelques années, la Duchère deviendra un point de référence dans l’Ouest lyonnais : un pôle sportif et de loisir d’excellence, un pôle de services publics de qualité, mais surtout un espace où chacun pourra trouver sa place, jeunes ou plus âgés, familles modestes ou plus aisées. A Vaise ou à La Duchère, c’est la ville de demain que nous créons ensemble, c’est le 9ème qui bouge et se transforme pour rayonner au cœur de Lyon. FONDS D’INITIATIVES LOCALES (FIL) PARENTS–ENFANTS : DES LIENS RENFORCES PAR LE FIL LE FONDS D’INITIATIVES LOCALES PERMET DE FINANCER DES PROJETS MENÉS PAR DES HABITANTS. GROS PLAN SUR UNE ACTION QUI UTILISE L’EXPRESSION ARTISTIQUE POUR RENFORCER LES LIENS PARENTS ENFANTS. Ce vendredi soir, dès la sortie des classes, une quinzaine d’enfants accompagnés de leurs mamans se rendent à la Maison Municipale de l’Enfance (MME). Le temps d’un goûter et tout le monde se met à la confection de fleurs en perles de corail. Les mamans doivent elles-mêmes apprendre la technique auprès de Béatrice, l’une des mères à l’origine du projet, avant de pouvoir aider leurs enfants. " J’ai voulu partager mon expérience " explique Béatrice. UNE IDÉE, UN GROUPE DE MAMANS La volonté de quelques mères de famille de l’école des Fougères a permis de développer l’idée initiale. Agnès raconte : " En tant que parents d’élèves élus, nous avons constaté combien il était difficile de mobiliser d’autres parents. D’autre part, Béatrice nous avait montré que le travail avec les enfants pouvait être passionnant et créatif. Nous avons donc construit un projet pour rapprocher les parents entre eux et consolider le lien avec leurs enfants. Cela ne va pas toujours de soi. Tout cela à travers une action conviviale plutôt que lors de réunions autour d’une table. " LE SOUTIEN DE LA MAISON DE L’ENFANCE " Les mamans sont venues nous expliquer leur idée raconte Emmanuelle, animatrice à la Maison Municipale de l’Enfance, en charge de l’encadrement du groupe. Nous avons mis les locaux à disposition et aidé à monter le dossier. " Des habitants ne peuvent en effet percevoir directement les aides sans être constitués en association ou bénéficier du portage d’une structure existante. Le Fonds d’Initiatives Locales et le Lion’s Club ont financé cette action. CRÉER DES LIENS, FAIRE CONNAÎTRE LE LIEU Si l’expérience est trop récente pour en tirer un bilan, les participantes à cette deuxième séance, souvent averties par bouche-à-oreille, apprécient : " J’accompagne Mélissa ma petite fille et cela m’intéresse autant qu’elle. Et puis on a le temps de bavarder avec les mamans " assure Fifi, tout en démêlant un fil. Egalement à l’ouvrage sous les yeux attentifs de son fils Anthony, Chrystelle évoque " un moment de distraction et le plaisir de confectionner des objets…" Un premier pas qui ne doit pas rester sans suite. " Nous espérons que le travail en atelier se poursuivra à la maison, indique Agnès. D’autre part, pour certaines mamans, c’est l’occasion de découvrir la MME. Ce n’est pas seulement un lieu où on dépose son enfant avant de s’en aller, mais un lieu pour construire cette mixité sociale dont tout le monde parle. " LE FONDS D’INITIATIVES LOCALES (FIL) : A QUOI SERT-IL ? Il permet aux habitants de bénéficier rapidement de petits financements pour soutenir leurs projets. Ces initiatives doivent avoir une dimension collective, des retombées positives sur le quartier et ses habitants : repas ou fêtes de quartier, tournois sportifs, réalisation de plaquettes d’information, etc. QUI A DÉJÀ ÉTÉ FINANCÉ EN 2003 ? COMMENT ET COMBIEN PEUT-ON DEMANDER ? Il faut déposer un dossier à la mission GPV. L’aide ne peut pas dépasser 1500 euros par action et s’élève généralement à 150/450 euros. Les habitants présentent leur projet au comité de gestion de fonds composé des financeurs (Etat, FASILD, Ville de Lyon et GPV). Il valide ou non le projet. > LE CERCLE DE LOISIRS ET DE DÉCOUVERTES DUCHÉROIS : après-midi de loisirs et d’échanges autour des jeux de société et de la musique > LE COLLECTIF 260 : communication auprès des locataires de la barre 260 > LA MAISON DE L’ENFANCE : expression artistique parents-enfants > LE GTI : animation sur l’environnement > LE GROUPE HISTOIRES FAMILIALES : voyage d’échange à Villejuif > HABITER BALMONT : soirée café concert le 21 juin 2003
DEMOLITION - RECONSTRUCTION LA RECONSTRUCTION DES LOGEMENTS EN MARCHE TOUS LES LOGEMENTS SOCIAUX DÉMOLIS SUR LE QUARTIER SERONT RECONSTITUÉS. DE NOUVELLES OFFRES DE LOGEMENTS SERONT PROPOSÉES. CERTAINS PROJETS SONT DÉJÀ TRÈS AVANCÉS. APERÇU. PROJET EIFFAGE PERSPECTIVE DEPUIS L’AVENUE BEN GOURION CHIFRES DU RELOGEMENT AU 1 ER MARS 2004 FAMILLES RELOGEES : 57 % DONT 43 % ONT DEJA DEMENAGE ET 14 % ONT UN ACCORD EN COURS FAMILLES A RELOGER : 43 % RÉPARTITION PAR ARRONDISSEMENT DES LOGEMENTS SOCIAUX QUI SERONT RECONSTRUITS SUR LYON LYON 1° : 10 LYON 2° : 0 LYON 3° : 63 LYON 4° : 24 LYON 5° : 0 LYON 6° : 72 LYON 7° : 93 LYON 8° : 6 LYON 9° : 208 1° 2° 3° 4° 5° 6° 7° 8° 9° EIFFAGE CONSTRUIT UN PROGRAMME MIXTE DE LOGEMENTS SOCIAUX ET PRIVÉS La société de construction EIFFAGE finalise un programme de logements sur un site proche du stade de la Sauvegarde (carrefour Ben Gourion / Juttet). Sur les 68 logements, la moitié permettra l’accession à la propriété. L'autre moitié, est destinée à la location, dont un tiers sera en logement social. Les travaux démarreront en 2005 pour se terminer en septembre 2006. L’OPAC DU GRAND LYON RECONSTRUIT L’ALLÉE 205 L'OPAC du Grand Lyon vient d'obtenir le permis de construire pour la réalisation du nouveau pignon de la barre 200. L’allée 205 va être reconstruite. Des locaux d'activités sont également prévus en rezde-chaussée. Ils abriteront notamment le relais d'assistantes maternelles "Baby Duch" qui est actuellement dans l'immeuble 210. L'OPAC DU RHÔNE RECONSTITUE SON PATRIMOINE Pour reconstituer une part des les logements sociaux démolis, l'OPAC du Rhône vient d'acheter le bâtiment des logements de fonction des gendarmes, vide depuis le transfert de la gendarmerie sur Limonest. Après des travaux de réfection, 25 nouveaux logements sociaux seront proposés aux locataires nécessitant un relogement. LA SACVL CONSTRUIT UN NOUVEL IMMEUBLE BOULEVARD DE BALMONT. Ce nouvel immeuble viendra à la perpendiculaire de la barre 320 et comprendra 42 logements, des rez-de-chaussée commerciaux destinés à reloger les commerçants de Balmont. ACTUALITE HABITANTS DE LA BARRE 260 ET MISSION GPV ASSOCIÉS " Nous sommes là depuis 40 ans et connaissons bien les locataires de la barre 260. Pour certains, quitter leur appartement est une souffrance. " Et parfois les personnes n’osent pas exprimer leurs difficultés. Depuis 4 mois, au cours de réunions mensuelles, les membres du collectif 260 se chargent donc d’alerter le GPV et de pointer les difficultés. " Les gens nous expliquent leurs problèmes et nous essayons de les aider à trouver des solutions " expliquent-ils. " Quelquefois, ce sont des départs précipités, alors que les nouveaux appartements ne sont pas terminés. " Le point sur le relogement réalisé avec le GPV en parallèle aux réunions interbailleurs permet d’aborder ces questions. " Par exemple, celle des loyers " indique un membre du collectif. " Celui de la barre 260 était payable à terme échu et le nouveau est dû par avance. Pour la plupart des personnes, il est impossible de payer deux loyers le même mois. " Ce point a d'ailleurs été clarifié récemment auprès de la SACVL. Parfois, il s’agit simplement de dissiper des incompréhensions, de clarifier des informations, de rassurer. Ce à quoi est plus sensible une population âgée. Mais le travail porte ses fruits. "Nous avons constaté que le relogement d’une trentaine de familles pose réellement question" explique Nathalie Berthollier de la mission GPV. A tel point que le collectif 260, souhaite qu’une mission d’accompagnement social soit mise en place. " Nous souhaitons qu’il y ait une aide psychologique pour ces familles fragilisées, souvent parce qu’elles sont âgées, malades ou handicapées ". … Affaire à suivre. 3
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