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Conception et réalisation d'un syst`eme d'instrumentation ... - CoDE

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1.2. LE CONTRÔLE LOCAL DES APPAREILS DE MESURE<br />

chaque canal de transmission contrôlé. Notons que bien que 31 adresses soient disponibles,<br />

GPIB limite à 14 le nombre d’appareils adressables sur un même bus à un moment donné.<br />

Lors de l’utilisation, certains appareils sont dédiés uniquement à écouter <strong>et</strong> d’autre à<br />

parler. On parle de modèle talker–listener. Ceci perm<strong>et</strong> de réaliser une communication sans<br />

nécessiter l’existence d’un contrôleur global pour tout le système : lorsqu’un appareil parle,<br />

tous les autres écoutent. Lorsqu’un appareil désire parler, il le signale sur le bus <strong>et</strong> devient<br />

l’unique Contrôleur en Charge du bus. Lorsqu’un instrument ém<strong>et</strong>, les messages peuvent<br />

êtres envoyés pour toute la ligne ou adressés à un appareil particulier.<br />

IEEE 488.1 : Interface électrique<br />

L’interface électrique présentée par les appareils compatibles GPIB repose sur un modèle<br />

de transmission des informations en parallèle. Les 16 lignes utiles sur le connecteur se divisent<br />

comme suit : 8 bits sont alloués à la transmission bidirectionnelle des informations,<br />

3 au handshake <strong>et</strong> 5 perm<strong>et</strong>tent la signalisation de l’état du bus <strong>et</strong> l’envoi d’évènements.<br />

C<strong>et</strong>te interface est largement décrite dans les documents [6], notons seulement qu’il est<br />

toujours possible de réinitialiser un périphérique ou le bus entier via une des lignes ainsi<br />

que détecter les erreurs éventuelles par le changement d’état de la ligne correspondante.<br />

IEEE 488.2 : Messages<br />

La normalisation IEEE 488.1 décrit un modèle de mise en oeuvre d’un bus d’interconnexion<br />

pour les instruments mais ne fournit aucune information quant à la normalisation<br />

des messages entre appareils. Certains détails, tels l’utilisation ou non du r<strong>et</strong>our à la ligne<br />

comme fin de communication, pouvait m<strong>et</strong>tre à mal l’interopérabilité voulue par GPIB. De<br />

même, les commandes les plus utiles ou les plus courantes (remise à zéro, extinction, identification,<strong>et</strong>c.<br />

) ont souvent été implantées par les constructeurs de manière non uniforme,<br />

m<strong>et</strong>tant ainsi au point un s<strong>et</strong> de commande propre à chaque compagnie, voire à chaque<br />

appareil. Afin de standardiser la mise au point de logiciels de contrôle, Tektronix a proposé<br />

en 1985 une formalisation standard qui fût adoptée en 1987 sous la norme IEEE 488.2.<br />

Le nouveau standard spécifie un format unique d’envoi de messages, un s<strong>et</strong> de commandes<br />

de base commun ainsi qu’une structure générique perm<strong>et</strong>tant d’interroger l’appareil sur<br />

son statut. Par exemple, l’envoi de la commande ’ *IDN ?’ indique à l’appareil qu’il doit<br />

renvoyer son identification.<br />

Conclusion<br />

L’utilisation d’un standard électrique <strong>et</strong> la définition d’un format commun d’envoi de<br />

messages ont permis la mise au point de bibliothèques de fonctions accélérant ainsi le<br />

développement de logiciels de contrôle. Ces bibliothèques existent en accès libre [2] <strong>et</strong> ont<br />

ainsi pu servir de base au contrôle des instruments utilisés pour la mise en oeuvre <strong>et</strong> la<br />

commande des appareils, selon un schéma décrit dans la seconde partie de l’ouvrage.<br />

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