LES OISEAUX DE LOIRE ATLANTIQUE - Le Petit Gibus

LES OISEAUX
DE
LOIRE ATLANTIQUE

LE PEUPLE AILE
En Loire-Atlantique, tu peux observer un très grand nombre d’espèces d’oiseaux dans des milieux naturels très différents.
Ceux qui vivent dans les bois ou dans les haies qui entourent les champs ne ressemblent pas aux habitants de la côte.
Leurs becs et leurs pattes sont adaptés à leur façon de vivre et de se nourrir.
Les eaux douces attirent aussi beaucoup les oiseaux. Le marais de Brière et le marais Breton, proches de la côte, et
d’autres petits marais le long des cours d’eau sont des lieux de vie idéaux pour certains oiseaux. Ils peuvent y abriter
leurs nids et y trouvent de la nourriture en abondance. Certains oiseaux se plaisent particulièrement en
Loire, d’autres dans les nombreuses rivières, les lacs et les étangs qui baignent notre département.
Petit Gibus te propose une place sur le dos de Kikiri, l’oie de Sibérie. Envole-toi avec lui
pour découvrir le peuple ailé.
Le Petit Gibus est édité par MÉDIATIC SARL de presse. Directeur de la publication, responsable de la rédaction : Georges BONNAUDET.
Rédaction : Dominique Armange - Secrétariat de rédaction : 38 rue Jules VERNE 44700 ORVAULT. Tél : 02 40 63 19 99 -
Fax : 02 40 63 15 97. Infographie et illustration : Grégory François - Photogravure : Image - Impression : Les Presses de Bretagne -
Photothèque : Association Hirondelle, Ligue pour la protection des oiseaux (délégation Loire-Atlantique), P. Chefson, J.-L. Dourin,
H. Dugué, Ph. de Grissac, J.-F. Hellio et N.Van Ingen, J.-L. Lemoigne, F. Meurgey, G. Piton, J. Pourreau.. Loi N°49956 du 16 07 1949
sur les publications destinées à la jeunesse. Dépôt légal à la date de parution. Tous droits réservés. Petit Gibus marque déposée.
Date de parution : Février 2003. Le dossier est édité à l’initiative et en collaboration avec l’Association des Maires de Loire-
Atlantique. Ont collaboré à ce numéro : la Ligue pour la Protection des Oiseaux (Délégation Loire-Atlantique) - Écopôle (Nantes)

Vrai Faux
CONNAIS TU LES OISEAUX ?
1 - Les oiseaux mâles sont souvent plus colorés que les femelles.
2 - Certains oiseaux ont un plumage de couleur différente en été et en hiver.
3 - Les jeunes oiseaux ont le même plumage que leurs parents.
4 - Les oiseaux migrateurs vivent toute l’année au même endroit.
5 - Tous les oiseaux possèdent deux pattes.
6 - La chouette a des pattes palmées qui lui servent à nager.
7 - Certains oiseaux ont des dents.
8 - Les oiseaux de mer se nourrissent surtout de graines.
9 - Certains oiseaux pondent leurs œufs dans des terriers ou à même le sol,
entre les cailloux ou sur l’herbe.
10 - Certains oiseaux ont des écailles à la place des plumes.
11 - Certains oiseaux naissent tout nus, d’autres sont couverts de duvet.
12 - Si on touche un nid, les parents oiseaux ne s’occupent plus de leurs oisillons.
13 - On peut donner à manger aux oiseaux, mais seulement en hiver quand il fait très froid et qu’ils ont du mal à trouver leur nourriture.
Les bonnes adresses
sur www.petitgibus.com
Apprendre tout seul à observer les oiseaux n’est pas facile. Le mieux, c’est de se faire aider
par des naturalistes.
La Ligue de Protection des Oiseaux, le Parc de Brière, l’association Hirondelle... proposent
aux écoles des sorties-découvertes. Petit Gibus te donne tous les renseignements sur son
site : www.petitgibus.com
Parles-en à ton professeur...
Sur le site, tu trouveras aussi :
. Des informations sur les clubs nature CPN dont tu peux faire partie.
. Une liste d’observatoires à oiseaux qui sont accessibles gratuitement toute l’année.
. Des renseignements sur la “nuit de la chouette”, qui a lieu le samedi 22 mars 2003.
. Des parcs et des musées pour mieux connaître les oiseaux.
. Des adresses de sites internet sur les oiseaux.
3
Solutions des jeux : (Page 2) 1 vrai, 2 vrai, 3 faux, 4 faux, 5 vrai, 6 faux,
7 faux, 8 faux, 9 vrai, 10 faux, 11 vrai, 12 vrai, 13 vrai. (Page 4) les oiseaux sont
l’avocette et la barge rousse, leur nourriture préférée est le ver. (Page 7) mouette(C),
sterne(D), cormoran(B), huîtrier-pie(A). (Page 9) bécassine des marais
busard des roseaux, bruant des roseaux, foulque macroule - ils vivent dans le
marais de Brière. (Page 13) 1B, 2D, 3A, 4C. (Page 15) pigeon, bouvreuil, étourneau,
hirondelle, mésange, pinson, moineau. (Dos de la couverture) 1A, 2B, 3C.

GRANDS VOYAGEURS
Notre région accueille un grand nombre d’oiseaux migrateurs. Certains viennent des pays froids du nord de l’Europe pour passer un hiver doux ;
d’autres, qui ont hiverné en Afrique, arrivent chez nous au printemps pour pondre leurs œufs.
Quelques espèces d’oiseaux ne font qu’une escale pour se reposer et se gaver de nourriture. Ils emmagasinent des réserves de graisse qui leur
serviront de carburant tout au long du voyage.
Les oiseaux migrateurs s’orientent avec une précision étonnante. On sait que les étoiles
et le soleil leur servent de guide. On pense aussi qu’ils se repèrent au paysage qui défile
sous leurs ailes.
Crevette
Canard
Mésange Bernache
Cravant
Barge
Rousse
Grenouille
Chouette Moule
Hirondelle Larves Poisson
Pinson Avocette Hibou
Faucon
Libellule Huîtrier
pie
Albatros Criquet Pingouin Ver
Jeu
Relie avec une droite les plumes identiques (tu peux passer
sur les autres plumes pour cela). Ce faisant, tu barres des
noms d’animaux. A la fin, il te restera les noms de ces deux
oiseaux migrateurs qui se nourrissent dans les vasières.
Le troisième nom est celui de leur nourriture préférée.
Inscris le nom de chaque oiseau correspondant à la photo.
La • • • • • • • • • • • fait une escale entre
l’Afrique et la Laponie où elle se reproduit au printemps.
4
L’ • • • • • • • • hiverne en Afrique.

Les voyageurs ailés s’observent en hiver dans les prairies humides des bords de Loire ou dans les vasières, le long de la côte. Les
grandes étendues de vase, découvertes par la mer deux fois par jour, sont des garde-mangers grouillants de vers, de larves, de
coquillages et de petits crabes. Les différents oiseaux qui viennent y festoyer ne se font pas concurrence. Avec son long bec retroussé,
l’avocette zèbre la vase en surface, attrapant des vers au passage. Alors que la barge noire picore comme une machine à coudre avec
son long bec droit et déniche des vers enfouis plus profondément.
La bernache cravant
Cette petite oie sombre s’observe facilement en hiver au bord de la mer.
Au printemps, elle s’envole vers la Sibérie. Elle bâtit son nid dans la toundra, au
milieu des mousses et des lichens. Ces plantes constituent aussi sa nourriture. Chez
nous, la bernache broute des herbes marines appelées zoostères, qui poussent sous
la forme de longs rubans verts.
L’hirondelle des fenêtres
Dès le mois d’avril, tu peux voir des hirondelles voler comme des fusées. Elles attrapent
au vol des moucherons et des moustiques. Ces grandes voyageuses arrivent
d’Afrique. Elles ont volé 6 à 8 heures par jour à la vitesse de 30 à 40 km à l’heure
pour venir nicher en Europe.
L’hirondelle des fenêtres installe son nid sous le rebord d’une fenêtre ou d’un toit.
C’est une sorte de petit panier que le mâle construit avec des boulettes de terre
mélangées à sa salive.
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EN BORD DE MER
A marée montante, on voit souvent des petits groupes de bécasseaux
qui trottinent sur le sable en picorant des puces de mer.
Les dunes de sable sont le domaine d’autres oiseaux. Des hirondelles de rivage y vivent en
petites colonies. Elles creusent une galerie de plus de 50 cm de long dans les falaises
sableuses et y pondent leurs œufs. L’alouette et le pipit maritime nichent à même le sol.
Sur la côte vivent de nombreux oiseaux. Les bateaux de pêche sont suivis par des bandes de
mouettes et de goélands. Ils attrapent au vol les petits poissons rejetés par les pêcheurs.
Flottant sur l’eau, les goélands se reposent ou dorment. Tu peux observer facilement un drôle
d’oiseau tout noir : le cormoran. Son long cou dressé ressemble au périscope d’un petit
sous-marin. Dès qu’il aperçoit un poisson, il plonge, puis remonte à la surface pour engloutir
sa proie la tête la première. Ses plumes ne sont pas imperméables. Après avoir pêché, il se
perche sur un rocher et étend ses ailes face au vent et au soleil pour les faire sécher.
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La maree noire de 1999
Te souviens-tu du naufrage du pétrolier Erika, le
12 décembre 1999 ? Quelques 300 000 oiseaux qui
passaient l’hiver en mer ont été piégés dans les
nappes de pétrole. La plupart sont morts noyés.
Seuls 10 000 oiseaux ont été retrouvés vivants sur
les côtes de Bretagne et de Vendée. Ils ont été
recueillis dans des centres vétérinaires. Malgré des
soins intensifs, seulement 1 oiseau sur 5 a été sauvé
et relâché. L’espèce la plus touchée est le guillemot
de troïl.

Suis la combinaison des 3 empreintes suivantes :
selon un chemin vertical ou horizontal. Relève les lettres au fur et à mesure.
Tu auras le nom de 4 oiseaux qui fréquentent nos côtes.
Ecris ensuite le nom de chaque oiseau sous la photo correspondante.
B
Jeu M O U E T Z H
C
Le goéland argenté
Il existe plusieurs sortes de goélands : brun, marin, cendré, argenté. Le goéland argenté est le plus
répandu. Son dos est gris clair et ses pattes de couleur chair. La tache rouge sur son bec est un
signal pour les petits. Quand les parents leur apportent de la nourriture, les jeunes tapent sur
leur bec. Ils plongent la tête dans leur gorge et avalent les aliments en bouillie
prédigérée.
Le bec robuste et un peu crochu du goéland est très pratique pour décortiquer les coquillages.
Comme les rapaces, le goéland régurgite de petits boules appelées pelotes de réjection.
On y trouve des arêtes de poissons et des morceaux de coquilles impossibles à digérer.
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I R P T E S Q
O C E N R E T P
R M O F G A L
A R A N H U M
P S P Q H I R
I P R E I R T S
E T Z H O U S
D
A

DANS LES MARAIS
La Loire-Atlantique est baignée par de nombreux marais. Les plus étendus sont
celui de Brière et le marais Breton, situés l’un au nord, l’autre au sud de la
Loire. Les marais offrent aux oiseaux des cachettes et une nourriture
variée pour tous les goûts. Certains oiseaux pondent leurs œufs au milieu
des roseaux ; d’autres, comme le héron ou l’aigrette garzette,
préfèrent les hautes branches des arbres au bord de l’eau.
En te promenant dans les marais, tu entendras des chants d’oiseaux.
Mais la plupart resteront invisibles. Observe plutôt le ciel. Un busard
des roseaux y plane peut-être. Dès que ce rapace
aura repéré un caneton, une grenouille ou un campagnol,
il fondra sur sa proie.
Perchée sur ses longues pattes,
l’aigrette garzette guette les poissons et les crustacés. 8
Les marais salants de Guérande et de Mesquer, où l’on récolte le sel, sont
aussi un paradis pour les oiseaux. Ils ont moins peur pour leurs oisillons
car la présence des paludiers qui travaillent dans les salines éloignent les
rapaces et autres mangeurs d’oiseaux. Les eaux très salées abritent l’artémie,
un petit crustacé qui fait le régal de nombreux oiseaux.

Les canards
Les canards sont d’excellents nageurs aux pattes palmées. Le canard colvert est le plus courant.
Quand tu le vois basculer, avec son derrière hors de l’eau, c’est pour brouter des herbes. D’autres
espèces de canards sont des plongeurs capables de rester plus d’une minute sous l’eau. Ils chassent
les vers et les larves enfouis dans la vase.
Les canetons nagent dès leur naissance. Mais gare aux rapaces et au brochet !
Ce poisson carnivore n’en fait qu’une bouchée. Heureusement, la cane veille sur sa nichée.
Lorsqu’un ennemi s’approche, elle fait semblant d’avoir l’aile cassée et file pour l’entraîner loin du nid.
Jeu
Trouve le nom des oiseaux à l’aide du code :
A = E = I =
O = U =
b r nt d s r s x
b c ss n d s m r s
9
f lq m cr l
b s rd d s r s x
Jeu (suite)
Ensuite, reporte dans le cadre toutes
les lettres colorées. Tu auras le nom du
marais où ces oiseaux vivent.

EN EAU DOUCE
Les rivières, les lacs et les étangs sont nombreux en Loire-Atlantique.
Ils accueillent toutes sortes d’oiseaux, surtout des espèces aquatiques.
Certains n’y font qu’une escale pendant leur migration, d’autres y vivent
toute l’année. Le lac de Grand-Lieu est une réserve naturelle où les
oiseaux sont protégés. Plus de 220 espèces fréquentent le lieu.
Des oiseaux différents s’observent selon les endroits. La poule d’eau
trouve sa nourriture dans les eaux peu profondes. Le foulque
macroule préfère les vastes plans d’eau car il plonge pour attraper
des larves d’insectes et de mollusques. Ce qui ne l’empêche pas de
brouter aussi les herbes des berges. Poule d’eau et foulque donnent
naissance chaque année à deux couvées. Les aînés aident
leurs parents à nourrir les plus jeunes.
Comme le foulque macroule, le grèbe huppé construit son nid
en forme de radeau flottant. Il entasse des végétaux et fixe le
tout à des plantes aquatiques. Parfois, il transporte ses petits
sur son dos, cachés sous les plumes, pour échapper aux prédateurs.
Le martin-pêcheur recherche les berges sablonneuses pour y nicher. Avec son bec et ses griffes, il creuse un
tunnel au fond duquel il pond ses œufs. D’autres petits oiseaux, comme les fauvettes aquatiques ou la bergeronnette
des ruisseaux, installent leurs nids dans les roseaux.
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Foulque macroule

Le héron cendré
Les eaux douces sont le domaine des grands échassiers comme le héron cendré. Ses longues pattes sont
pratiques pour patauger dans les eaux peu profondes. Tantôt il guette patiemment sa proie, tantôt il marche
discrètement... Soudain, son long cou se détend comme une flèche. Il saisit le poisson dans son bec
effilé ou le transperce au passage. Il ne fait pas la fine bouche s’il trouve une grenouille, un lézard
ou un campagnole.
Les hérons vivent en colonie. Plusieurs couples bâtissent leurs nids dans les arbres, les uns à côté des autres.
Si tu as la chance de voir des héronneaux, tu leur trouveras sûrement une allure punk avec leur petite houppe
dressée sur la tête !
11
Jeu
Le martin-pêcheur est l’oiseau le plus chatoyant
de la rivière. Redonne-lui ses couleurs
selon les indications.

DANS LES BOIS ET LES HAIES
La grande forêt du Gâvre et les autres petits bois du département sont des maisons
idéales pour certains oiseaux. Cachés au milieu des branches ou dans les creux
des arbres, ils peuvent élever leurs oisillons dans de bonnes conditions.
La plupart se régalent d’insectes, de graines et de baies qu’ils trouvent en abondance.
Dans la forêt, tu peux identifier les oiseaux à leurs chants et autres bruits.
Au printemps, le pic épeiche mâle tambourine sur les troncs avec son bec pour attirer
la femelle et marquer son territoire. Le troglodyte et le pouillot siffleur chantent à qui
mieux mieux. Les hululements de la chouette hulotte s’entendent la nuit. En revanche,
son vol est silencieux, grâce à ses plumes anti bruit : elles sont très soyeuses et attachées
entre elles par de petits crochets.
Certains oiseaux sont de véritables acrobates. Le grimpereau tourne en spirale autour du
tronc. Il chasse les minuscules insectes logés dans l’écorce. La sitelle est même capable
de redescendre le tronc la tête en bas !
Les champs bordés de haies et parsemés d’arbres sont très appréciés par certains oiseaux
comme la linotte, la grive, le merle, la corneille... Ils abritent aussi des chouettes, des hiboux et
des faucons. Ces rapaces rendent de grands services aux agriculteurs. Ils les débarrassent des
mulots et des campagnols qui font des festins de céréales.
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Le faucon crécerelle
Comme ce rapace chasse de jour, tu peux facilement l’observer. Il est souvent perché sur un fil
électrique en train de scruter le sol. On le voit aussi voler sur place, au-dessus d’un champ.
Dressé face au vent, il agite très rapidement ses longues ailes pointues. Dès que son œil
perçant a repéré un petit animal, il fond sur lui, l’attrape avec ses serres et l’emporte sur un
perchoir pour le manger. La crécerelle aime occuper les nids abandonnés par les pigeons et
les corbeaux.
A
Joins par une flèche chaque oiseau à sa légende.
1 - Des yeux dorés grands comme des soucoupes, une tête qui peut tourner
sur elle-même avec une grande agilité : c’est la chouette chevêche,
le plus petit rapace vivant en France.
2 - Le pic épeiche grimpe facilement aux arbres en prenant appui sur sa
queue. Avec son bec solide, il creuse un nid tout rond dans un arbre
mort. Il fore parfois un tronc pour sucer la sève.
3 - La grive musicienne est petite et brune. Elle rafole des escargots.
Elle brise leur coquille en les frappant contre une pierre.
4 - Le geai des chênes a des ailes colorées de bleu. Prévoyant,
il enterre des glands dans le sol en été... En hiver il n’a plus qu’à se
servir dans ses réserves !
13
B
Jeu
D
C

HABITANTS DES VILLES
Les villes sont beaucoup moins riches que les milieux naturels, on peut pourtant
y observer de nombreux passereaux. Les lierres qui envahissent les murs et les
buissons abritent rouge-gorges, merles et fauvettes. Les tourterelles turques et
les pies nichent dans les grands arbres ou au sommet d’un pylône. Les pigeons
se plaisent dans les recoins des bâtiments en pierre.
Le rouge-gorge agite souvent sa queue.
Peu farouche, il vient volontiers se nourrir
aux mangeoires pour oiseaux.
Les parcs sont de bons endroits pour apprendre à reconnaître les oiseaux et observer leurs habitudes.
Un étang, un parc peut abriter une trentaine d’espèces. Les moineaux et les bergeronnettes
grises sont les plus nombreux. Ils picorent tout ce qu’ils trouvent sur les pelouses et dans
les allées : graines, insectes, miettes de pain...
La ville est pleine de dangers pour les oiseaux. Les chats, bien sûr, mais aussi les rapaces comme
la chouette hulotte ou le faucon crécerelle se régalent d’oiseaux. Sans compter les pies et les
geais qui mangent les œufs des plus petits qu’eux.
14

Le merle noir
Le merle tire des vers du sol. Pour les attirer à la surface, il imite le bruit de la pluie en sautillant.
Au printemps, tôt le matin et tard le soir, il lance son chant flûté. Il installe son nid sur
une branche d’arbre ou dans un lierre et le consolide avec de la boue. Les parents donnent la
becquée à leurs oisillons sans interruption, plusieurs centaines de fois par jour ! Le merle des
villes n’est pas un migrateur comme son cousin de la campagne.
ONDELLE
BOU • • • • • •
PIN • • •
PI • • • •
GEON
SON
VREUIL
MÉ • • • • •
SANGE
ETOUR • • • •
15
NEAU
MOI • • • •
HIR • • • • • • •
NEAU
Jeu
Tous ces oiseaux se rencontrent dans les jardins et les
parcs. Complète leurs noms avec les demi-noms écrits en
rouge.

Jeu
DES OISEAUX RARES
1 2 3
Ces oiseaux ont perdu leur bec. A toi de compléter les photos en dessinant
le bon bec selon le modèle.
A
La spatule blanche
Avec son bec en forme
de spatule, elle sabre
l’eau pour attraper des
petits poissons, des
insectes et autres petits
animaux des marais. La
spatule vit dans les
zones marécageuses.
La Loire-Atlantique est
le premier département
français où elle vient pondre ses œufs.
Tu peux retrouver Petit Gibus sur :
http://www.petitgibus.com
La guifette noire
Kik kik kirrrr...
la guifette noire rase l’eau en volant. Elle
picore au passage des insectes. 7 guifettes noires sur
10 qui nichent en France viennent en Loire-Atlantique.
La plupart s’installent en Brière et quelques couples au
lac de Grand-Lieu.
C
B
Le râle des genêts
Crex crex ! Le râle des genêts est très difficile
à voir au milieu d’une prairie. Mais on peut
entendre son cri. Les petits naissent entre les
touffes d’herbe. Ils sont en danger tant qu’ils
ne savent pas voler, en particulier au
moment de la récolte du foin, quand les
tracteurs circulent dans les prés. C’est pourquoi, il n’y a plus
beaucoup de râles des genêts en France. Quelques couples viennent nicher dans
les prairies des bords de Loire, comme le marais d’Audubon, à Couëron. Les agriculteurs
y pratiquent la “fauche sympa” : ils travaillent du centre de la prairie vers
l’extérieur pour permettre aux jeunes oiseaux de s’enfuir.