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mars 2011 - Montpellier Agglomération

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SERVICES PUBLICS<br />

culture<br />

4 clés pour profiter<br />

de l’exposition<br />

« le trait en majesté »<br />

Le musée Fabre de <strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong> présente jusqu’au 30 avril<br />

une exposition intitulée « Le trait en majesté, dessins français du XVII e siècle ».<br />

Une occasion de découvrir le riche fonds de dessins du musée Fabre et de s’initier au<br />

classicisme. Quelques clés pour mieux en profiter.<br />

Clé n°1 : les dessins traduisent les<br />

desseins des artistes<br />

Le grand intérêt des dessins, c’est qu’ils précèdent très souvent l’exécution d’un<br />

tableau. On peut dire que les coups de crayon ou de plume traduisent souvent<br />

l’intention première de l’artiste. Leur dessein en quelque sorte. Dans le dessin, les<br />

artistes retrouvent une grande liberté d’expression comme on peut le constater<br />

avec Poussin, Le Sueur, Lafage ou Corneille.<br />

16<br />

<strong>Montpellier</strong> <strong>Agglomération</strong> • HARMONIE N° 281 • Mars <strong>2011</strong> • www.montpellier-agglo.com<br />

Clé n°2 : restituer l’exposition dans<br />

son contexte historique<br />

La centralisation monarchique, qui s’affirme dès 1630 sous l’autorité de Richelieu<br />

d’abord, puis de Mazarin, dépasse le cadre politique pour toucher le domaine<br />

culturel. Les artistes regroupés dans diverses académies inventent alors une<br />

esthétique fondée sur des principes permettant la production d’œuvres de goût<br />

inspirées des modèles de l’art antique. Le classicisme concerne la littérature, le<br />

théâtre mais aussi la musique, la peinture, le dessin ou l’architecture. Le titre de<br />

l’exposition « Le trait en majesté » fait référence à Louis XIV, protecteur absolu<br />

des arts qui voulait supplanter le modèle italien au profit du modèle français pour<br />

qu’il soit la référence mondiale et serve de modèle. D’où la création de Versailles,<br />

l’Académie française, de l’École Boule, de la manufacture des Gobelins qui faisait<br />

travailler les meilleurs artistes et artisans de l’époque.<br />

Clé n°3 : une occasion rare de<br />

découvrir ce fonds de dessins<br />

Les dessins sont particulièrement fragiles et craignent l’exposition à la lumière et<br />

à l’humidité. Aussi, depuis une cinquantaine d’années, les expositions de dessins<br />

dans les musées sont soumises à des normes strictes. Ils ne peuvent être exposés<br />

que pendant trois mois au maximum tous les cinq ans. Aussi, cette exposition qui<br />

rassemble 102 dessins du XVII e siècle, est un moment rare et précieux. L’éclairage<br />

des salles d’exposition du second étage du musée Fabre a été spécialement<br />

conçu pour diffuser une ambiance lumineuse de 50 lux permettant une meilleure<br />

lisibilité des dessins.<br />

Clé n°4 : les dessins retrouvent<br />

enfin leurs maîtres<br />

Cette exposition est le fruit d’un énorme travail d’inventaire et de réattribution.<br />

Il donne lieu à un catalogue raisonné. En effet, le dessin n’est pas considéré au<br />

XVII e siècle comme une œuvre à part entière. C’est souvent un dessin préparatoire<br />

à un tableau ou à une sculpture. Il est souvent copié dans les ateliers par les élèves<br />

du maître. Grâce au travail d’un spécialiste du dessin de l’époque classique, on<br />

peut mieux faire le tri entre les dessins originaux et les copies. De nombreux<br />

panneaux explicatifs disposés dans les salles d’exposition permettent aux visiteurs<br />

de mieux s’y retrouver.

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