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Méré était < maître d’école >> du pr. curé De Villers - François<br />
Sipol paraît ensuite et décède en 1669. Viennent après Jean<br />
Spoll qui meurt en 1692 - Toussaint Minouflet 1693-1740 -<br />
Antoine Beloy 1740-45 - Pierre Drap 1745-67 - Jean-Ch. Hochet<br />
de 1767 à sa mort (1795) et Louis-Pierre Lucet qui exerçait<br />
encore sous 1’E”pire.<br />
La fin du XVIIIe siMe - La RBvolution<br />
Une curieuse dualité s’observait dans I’ocganisation parois-<br />
siale, le prieur résidait au hameau de Violaine, il y avait une<br />
chapelle et il y exerçait ses fonctions dans toute leur plhitude.<br />
,Cette particularité est constatée dSjà en 1520, cependant les<br />
registres paroiskiaux n’en font état qu’au cours du 18” sikle.<br />
La chapelle peut-être fut trop Ctroite en 1783 pour accueillir<br />
l’opulente assistance au mariage d’un écuyer-huissier du comte<br />
d’Artois, &elle-de-La-Piqueteri.e avec Cécile Quinquet-de-<br />
Margival, fille d’un procureur, gouverneur et échevin de Sois-<br />
sons. C’est k mgme La Piqueterie qui, à Paris pendant la<br />
Révolution, sera considéré comme suspect et exthté dans une<br />
fournée de Saint-Lazare. Sa veuve, pensionnaire de l’ancienne<br />
liste civile, lui survivra jusque 1838.<br />
Le dernier prieur-curé, Claude-Jean-Balptiste Adam (succes-<br />
seur des Nivert, Mimin, etc ...) avait été reçu à Saint-Jean en<br />
1747, il se trouvait en 1791 par rang d’ancienneté le 6‘ des 34<br />
chanoines chargés de cure, tandis que la florissante abbaye<br />
comptait encore 70 religieux. Suffisamment âgé pour ne pas<br />
agrker le sohisme il se retira, mais n’en demeurait pas moins<br />
gênant puisqu’.il occupait en 1793 encore, par bail à vie, le<br />
prieuré de Violaine et que cela nuisait à sa mise en vente. iLes<br />
persécutions ne lui furent pas épargnées, on lui extorqua une<br />
> d’un pr. cur4 qui dont la lecture faait frémir<br />
mais qui ne peut être qu’une infâmie.<br />
Enfin on lui adressa des garnisaires patriotes et ceux-ci le<br />
dénoncèrent colmme insulteur de la République ; arrsté, Adam<br />
fut mené à Laon et l’on ne sait ce qu’il devint.<br />
On l’avait remplacé par un assermenté du nom de Cauchemet<br />
dont le séjour fut court. Le décret de Robespierre (mai 1794)<br />
vint instaurer un nouveau culte, celui-ci ne devait guère durer<br />
plus de 50 jours, par contre, l’inscription qui lui cunsacrait<br />
l’église de Louiitre : > résista, on la<br />
d&chif\frait encore au-dessus du portail en 1885.<br />
A Louâtre la Révolution ne trouvait qu’à faire appliquer les<br />
lois, opérer les réquisitions et liquider les biens nationaux. Les<br />
ventes se firent à Soissons : Nadon mai 1791 et mai 1792 -<br />
Violaine octobre 1792 - Terres de la cure et fzbrique 3 avril<br />
1793.