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vendredi 23 octobre 2009 00:17<br />

Buste Vaché?<br />

message <strong>de</strong> Georges Sebbag<br />

Le buste <strong>de</strong> Jacques Vaché ?<br />

Lettre d’André Breton à Marie-Louise Vaché <strong>du</strong> 25 août 1949 :<br />

« Savez-vous ce que sont <strong>de</strong>venues <strong><strong>le</strong>s</strong> très singulières aquarel<strong><strong>le</strong>s</strong> et cartes<br />

posta<strong><strong>le</strong>s</strong> qu’il exécutait ? Il me semb<strong>le</strong> que quelques-unes d’entre el<strong><strong>le</strong>s</strong><br />

étaient en possession d’un jeune (alors) sculpteur <strong>du</strong> nom <strong>de</strong> Herbrant, qui<br />

avait exécuté <strong>le</strong> buste <strong>de</strong> Jacques. Autant que je me rappel<strong>le</strong>, ce buste, sans<br />

qualités artistiques particulières, était assez ressemblant. Serait-il<br />

<strong>de</strong>meuré dans votre famil<strong>le</strong> ? »<br />

Lettre d’André Breton à Marie-Louise Vaché <strong>du</strong> 28 septembre 1949 :<br />

« Je souhaite <strong>de</strong> toutes mes forces que vous puissiez retrouver la piste <strong>de</strong>s<br />

aquarel<strong><strong>le</strong>s</strong>. En ce qui concerne <strong>le</strong> buste, je me <strong>de</strong>man<strong>de</strong> s’il n’était pas<br />

resté aux mains <strong>de</strong> Madame Soullard qui dirigeait en 1916 l’hôpital<br />

auxiliaire 103 bis. Madame Guibal se souviendrait peut-être. »<br />

(in Jacques Vaché, Soixante-dix-neuf <strong>le</strong>ttres <strong>de</strong> guerre, réunies et<br />

présentées par Georges Sebbag, Jean-Michel Place, 1989).<br />

« Jeanne Derrien par<strong>le</strong> » (entretien avec Georges Sebbag <strong>du</strong> 6 février 1990) :<br />

« Le sculpteur ?... Il était toujours à l’hôpital 103 bis. C’était<br />

bien un peu <strong>le</strong> compagnon, <strong>le</strong> petit compagnon, en tout bien tout honneur <strong>de</strong> la<br />

directrice <strong>de</strong> l’hôpital, madame Soullard, qui s’occupait <strong>de</strong> lui. Il<br />

s’appelait Herbault. »<br />

(in Jacques Vaché, Quarante-trois <strong>le</strong>ttres <strong>de</strong> guerre à Jeanne Derrien,<br />

réunies et présentées par Georges Sebbag, Jean-Michel Place, 1991).<br />

Ceci permet <strong>de</strong> comprendre que <strong>le</strong> nom <strong>du</strong> sculpteur <strong>sur</strong> <strong>le</strong>quel butait André<br />

Breton en 1949 n’a pu être retrouvé que grâce au témoignage <strong>de</strong> Jeanne<br />

Derrien que j’ai recueilli en 1990. De plus, Jeanne Derrien a pu i<strong>de</strong>ntifier,<br />

entre autres, <strong>le</strong> sculpteur Herbault et Madame Soullard <strong>sur</strong> une photo <strong>de</strong><br />

l’hôpital <strong>de</strong> Nantes qu’el<strong>le</strong> possédait et où el<strong>le</strong> figurait el<strong>le</strong>-même aux<br />

côtés <strong>du</strong> sculpteur Herbault. (Voir p. VIII)<br />

Le buste retrouvé est-il <strong>de</strong> Jacques Vaché ? Et ce buste est-il ressemblant ?<br />

Je ne peux pas me prononcer (je n’ai pas examiné <strong>le</strong> buste). Cependant, à<br />

propos <strong>de</strong> ressemblance, il y a <strong>de</strong>ux autres pistes possib<strong><strong>le</strong>s</strong> :<br />

a) <strong>le</strong> buste autoportrait <strong>du</strong> sculpteur Herbault : comparer la photo <strong>de</strong> la<br />

page VIII et cel<strong>le</strong> <strong>du</strong> buste.<br />

b) <strong>le</strong> buste portrait <strong>de</strong> l’inconnu figurant <strong>sur</strong> une photo avec Théodore<br />

Fraenkel : voir la photo repro<strong>du</strong>ite dans Georges Sebbag, L’Imprononçab<strong>le</strong><br />

jour <strong>de</strong> sa mort, Jean-Michel Place, 1989, section 18.<br />

Georges Sebbag<br />

jeudi 22 octobre 2009 22:27<br />

compte ren<strong>du</strong> Nouveau Café <strong>de</strong>s Femmes 18 octobre<br />

18 octobre 2009 au Nouveau Café <strong>de</strong>s Femmes à La Coupo<strong>le</strong>, 102 bou<strong>le</strong>vard <strong>du</strong> Montparnasse…<br />

Georgiana Colvi<strong>le</strong> nous par<strong>le</strong> <strong>de</strong> Lee Mil<strong>le</strong>r : bel<strong>le</strong> rencontre d’une gran<strong>de</strong> photographe insuffisamment connue<br />

et d’une critique notoire <strong>de</strong> l’art <strong>de</strong>s femmes. La conférence « Lee Mil<strong>le</strong>r, corps et corpus morcelé » très<br />

richement illustrée <strong>de</strong> photos satisfait la doub<strong>le</strong> orientation <strong>de</strong> ce Nouveau Café <strong>de</strong>s Femmes : mettre en lumière<br />

<strong><strong>le</strong>s</strong> œuvres et tout autant <strong><strong>le</strong>s</strong> travaux qui <strong><strong>le</strong>s</strong> font vivre en <strong><strong>le</strong>s</strong> inscrivant dans la mémoire culturel<strong>le</strong>. Georgiana<br />

Colvi<strong>le</strong> par sa compétence, son enthousiasme et sa générosité a ce rô<strong>le</strong> fondamental dans la transmission <strong>du</strong><br />

génie féminin qui sera <strong>le</strong> sujet <strong>de</strong> l’invitation <strong>de</strong> l’Académie <strong>de</strong>s Lettres <strong>du</strong> Québec <strong>le</strong> 21 mars. Le <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> cette<br />

femme extraordinaire marqué dès <strong>le</strong> départ par <strong>le</strong> traumatisme d’un viol provoque <strong>de</strong> nombreuses réactions dans<br />

<strong>le</strong> public, questions, suggestions notamment d’ordre psychanalytique qui nous renvoient à une autre séance<br />

ultérieure, « Dire <strong>le</strong> trauma », <strong>le</strong> 21 février : une cohérence se dégage dans notre programme qui nous invitera<br />

peut-être à <strong>de</strong>s bilans… Mais rien n’a à être forcé dans notre démarche, n’est-ce pas ? Nous comptons <strong>sur</strong> vos<br />

remarques pour l’orienter.<br />

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