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cfao affirme son identité corporate

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REGARDS CROISÉS<br />

mARkEtInG : unE<br />

AppROChE CIblÉE<br />

Comment les équipes s'adaptent<br />

à leurs différents marchés<br />

Rh & vOuS<br />

pORtRAIt<br />

SOCIAl DE CfAO<br />

Les principaux indicateurs sociaux<br />

de l'entreprise<br />

Contact<br />

des activités et des hommes N°58 - avril 2010<br />

valeur d'expérience, valeur d'avenir<br />

<strong>cfao</strong> <strong>affirme</strong><br />

<strong>son</strong> <strong>identité</strong> <strong>corporate</strong>


2 Contact - avril 2010<br />

06<br />

11<br />

14<br />

3<br />

16<br />

2<br />

sommaire<br />

N°58<br />

Monde<br />

04 Grand angle<br />

CFAO <strong>affirme</strong> <strong>son</strong> <strong>identité</strong><br />

<strong>corporate</strong><br />

06 Territoire<br />

Guinée équatoriale<br />

08 L'invité<br />

Bertrand de Fournas,<br />

Groupe TOTAL<br />

11 Réussite<br />

Convention CAMI, un<br />

booster d'énergie et d'idées<br />

12 Regards croisés<br />

Marketing : une approche<br />

ciblée<br />

14 Boîte à outils<br />

Contrôle interne : vers<br />

l'amélioration continue<br />

16 RH et vous<br />

Portrait social de CFAO<br />

18 Enquête « Quel temps<br />

fait-il ? »<br />

19 Portfolio<br />

Business<br />

Hommes<br />

éditorial<br />

richard bielle,<br />

PRésideNt dU diRectoiRe<br />

SuR LE TERRAIn<br />

Après avoir été largement mobilisé par l'introduction<br />

en bourse de CFAO, l'évolution de l'organisation du<br />

Groupe et les contacts avec nos nouveaux actionnaires,<br />

j'ai souhaité venir à la rencontre de nos équipes pour<br />

mieux sentir et mieux comprendre l'évolution de nos<br />

marchés et de nos métiers. Nous avons entamé au mois<br />

d'avril une série de voyages qui nous permettra d'ici<br />

mi-juin d'avoir visité chacune des 68 filiales dans 28 pays<br />

d'Afrique subsaharienne. J'ai ensuite prévu de me rendre<br />

au Maghreb, dans les collectivités territoriales<br />

d’outre-mer et au Vietnam au cours des prochains mois.<br />

Ces contacts avec la réalité du terrain <strong>son</strong>t importants car<br />

ils favorisent la compréhension de notre environnement,<br />

qu’il s’agisse particulièrement de l’évolution de la<br />

demande sur les marchés où nous opérons ou de<br />

nos positions concurrentielles. Ces échanges nous<br />

permettront d'affiner nos priorités stratégiques. Ils nous<br />

aideront à renforcer nos positions et à saisir de nouvelles<br />

opportunités de développement pour le Groupe.<br />

Le chiffre d'affaires du premier trimestre 2010 a confirmé<br />

la solidité de la croissance d'Eurapharma et de notre<br />

division Industries. Ces chiffres ont également montré<br />

une progression encourageante de CFAO Automotive<br />

par rapport au dernier trimestre 2009 (+ 4 %). Malgré le<br />

niveau de visibilité qui reste limité, cela montre que la<br />

division Automotive sort progressivement de la crise.<br />

Dans l'attente de vous rencontrer prochainement, je<br />

vous remercie pour votre engagement et pour votre<br />

contribution au développement de notre Groupe.<br />

Contact des activités et des hommes<br />

directrice d e la p u b l i c a t i o n : Laurence Tovi ré d a c t r i c e e n c h e f : Delphine Courcelle c r é d i t s p h o t o s : DR CFAO (sauf autres crédits précisés) c o u v e r t u r e : Gettyimages<br />

c o n c e p t i o n e t ré a l i s a t i o n : analogue o n t c o n t r i b u é à c e n u m é r o : Agathe Bozon, Catherine Coupa, Jean-François Fillatre, Stéphanie Henrion, Isabelle Jaffrenou, Claire<br />

Meslif, Corinne Péronne, Mary-Pier Sarraméa i m p r i m é sur du papier écologique Condat Silk avec des encres végétales<br />

www.<strong>cfao</strong>group.com<br />

© isabelle Nery


Monde<br />

avec près de 10 % des réserves<br />

pétrolières de la planète, le continent<br />

africain attirera 30 % des investissements<br />

mondiaux dans l’off shore d’ici 2030.<br />

sénégal<br />

DIplômÉS !<br />

certains pays ont profité de la<br />

présence de Richard Bielle pour<br />

organiser des cérémonies de remise<br />

des diplômes aux enfants boursiers<br />

du per<strong>son</strong>nel, comme ici au sénégal.<br />

19 enfants sur les 3 filiales locales<br />

– cFao motors, Laborex et cFao<br />

technologies – suivent le programme<br />

des bourses mis en place par le<br />

Groupe. cette année, trois d’entre eux<br />

ont obtenu le certificat. Félicitations !<br />

moustapha dame ndior (fils de cheikh sidy du service<br />

magasin pr de <strong>cfao</strong> motors), seynabou diouf (fille de<br />

modou diouf de la direction générale de <strong>cfao</strong> motors)<br />

et awa sané (fille de sitapha sané de laborex).<br />

selon le international Water<br />

Management institute, la moitié<br />

de la planète, à l’horizon 2020,<br />

manquera d’eau potable.<br />

tanzanie<br />

vIvE<br />

lE SpORt !<br />

cette année encore, dt dobie tanzania<br />

a parrainé la 8 e édition du marathon<br />

du Kilimandjaro. chaque année,<br />

l’événement attire plus de 2500<br />

athlètes locaux et internationaux avec<br />

une couverture médiatique importante.<br />

c'est une occasion unique pour dt<br />

dobie tanzania d'<strong>affirme</strong>r <strong>son</strong> soutien<br />

au développement du sport. en tant<br />

que parrain de l’événement, la filiale<br />

de cFao a fourni la voiture de tête, mis<br />

à disposition des coureurs un point de<br />

relais de distribution de bois<strong>son</strong>s et<br />

aménagé un stand à ses couleurs à la fin<br />

du marathon. certains collaborateurs<br />

étaient sur la ligne de départ. La<br />

meilleure performance revient à<br />

stephan magambo qui se classe à la<br />

136 e place au classement général (sur<br />

1 500 coureurs).<br />

© j.-c. dovaN<br />

Contact - avril 2010 3<br />

© fotolia


Monde Grand angle<br />

CfAO AffIRmE<br />

soN ideNtité coRPoRate<br />

CFAO capitalise sur sa récente introduction<br />

en Bourse et la visibilité qu’elle lui a<br />

donnée. Le Groupe fait évoluer <strong>son</strong> <strong>identité</strong><br />

<strong>corporate</strong> pour la moderniser et qu’elle<br />

reflète mieux les transformations opérées<br />

ces dernières années.<br />

4 Contact - avril 2010<br />

Exit le bleu et rouge. Place aux<br />

gris et bleu nuit, plus « institutionnels<br />

». CFAO a décidé de<br />

moderniser <strong>son</strong> <strong>identité</strong> <strong>corporate</strong>.<br />

Une évolution mais<br />

pas une révolution, car la forme<br />

du logo, redessiné en 2003, reste intacte.<br />

En revanche, les nouvelles couleurs<br />

et la signature « valeur d’expérience, valeur<br />

d’avenir » témoignent de la volonté<br />

du Groupe d’ouvrir une nouvelle page de<br />

<strong>son</strong> histoire tournée vers l’avenir après<br />

<strong>son</strong> entrée à la Bourse de Paris. Comme<br />

le souligne Laurence Tovi, directrice de<br />

la communication, « cette introduction en<br />

Bourse a remis en lumière la communication<br />

et donc l’image <strong>corporate</strong> de CFAO là où ces<br />

dernières années, prévalait surtout la communication<br />

de ses divisions et de ses filiales.<br />

Le groupe est plus exposé, <strong>son</strong> image analysée,<br />

décortiquée par différents publics, notamment<br />

sur internet, la visibilité du groupe a pris une place croissante. parallèlement au<br />

changement d'<strong>identité</strong> <strong>corporate</strong>, les pages d'informations institutionnelles ont été<br />

entièrement retravaillées. le bleu turquoise est aujourd'hui la couleur dominante.<br />

les médias. » La nouvelle <strong>identité</strong>, plus mature,<br />

donne à CFAO une véritable dimension<br />

internationale.<br />

Un changement<br />

en deUx temps<br />

Le premier changement était intervenu<br />

lors du projet d’introduction en Bourse,<br />

avec l’abandon du logo bleu et rouge sur<br />

fond blanc. « Ces couleurs, rappelant trop<br />

celles du drapeau français, ne véhiculaient<br />

plus le processus de modernisation et d'élargissement<br />

géographique dans lequel CFAO<br />

est engagé depuis plusieurs années », estime<br />

Laurence Tovi. Le temps de l’introduction<br />

en Bourse, le mauve et le violet foncé,<br />

des couleurs très événementielles, ont<br />

accompagné la communication de CFAO.<br />

« Autant nous avions conçu ces couleurs avec<br />

une vocation éphé mère, autant la signature<br />

qui avait été définie à l’époque, « valeur d’expérience,<br />

valeur d’avenir », l’a été dans un


la nouvelle <strong>identité</strong> <strong>corporate</strong> de <strong>cfao</strong> devient marque ombrelle pour<br />

l'ensemble des pôles d'activité du groupe. le gris et le bleu nuit confèrent<br />

une grande sobriété à l'ensemble et permettent aux différents métiers de<br />

se doter d'une communication <strong>corporate</strong> plus cohérente.<br />

esprit de pérennité, le mot valeur recouvrant<br />

bien d’autres réalités que la simple connotation<br />

boursière. »<br />

Une <strong>identité</strong> visUelle<br />

commUne à toUs les pôles<br />

À travers ces nouvelles couleurs gris et<br />

bleu nuit, et la signature qui les accompagne,<br />

CFAO se donne donc une assise<br />

supplémentaire avec une affirmation de<br />

sa solidité et de <strong>son</strong> ancrage unique sur<br />

le continent africain. « Cette image <strong>corporate</strong><br />

gagne également en cohérence », insiste<br />

Laurence Tovi, « avec une déclinai<strong>son</strong> de<br />

la marque ombrelle pour chacun des pôles<br />

d’activité : d’un point de vue stratégique,<br />

il était important de marquer l’arrimage et<br />

l’appartenance des différentes divisions à un<br />

groupe unique. » Les filiales échapperont<br />

toutefois, à court terme, à cette évolution<br />

graphique, le déploiement de la dernière<br />

charte sur le terrain étant relativement récent.<br />

L’harmonisation se fera donc dans<br />

un second temps.<br />

Un site QUi a gagné<br />

en modernité<br />

Sur la toile, la visibilité de CFAO a pris<br />

également une importance considérable.<br />

Le site Internet a donc également épousé<br />

le changement avec une profonde refonte<br />

graphique où le bleu turquoise est<br />

à l’honneur. À ce stade, seules les pages<br />

<strong>corporate</strong> <strong>son</strong>t concernées. « Nous allons<br />

entamer la phase de réflexion pour faire<br />

évoluer l’ensemble de notre site Internet en<br />

prenant toutefois bien le temps de définir des<br />

<strong>identité</strong>s qui correspondent à la spécificité de<br />

chacun des métiers de CFAO. » ■<br />

L'eXPeRt<br />

jean-françois<br />

le rochais<br />

président-directeur général,<br />

fondateur de l’agence<br />

conseil en communication<br />

terre de sienne<br />

Terre de Sienne a accompagné le Groupe<br />

dans le cadre de l’opération d’introduction<br />

en Bourse fin 2009. Elle a imaginé<br />

comment rendre l’<strong>identité</strong> <strong>corporate</strong><br />

de CFAO plus contemporaine et en<br />

adéquation avec la nouvelle dynamique.<br />

Son président revient sur les rai<strong>son</strong>s de ce<br />

choix et sur la place croissante de l’<strong>identité</strong><br />

d’une entreprise dans sa communication.<br />

QUel a été votre cheminement ?<br />

un impératif nous a guidés tout au long de notre réflexion :<br />

doter CFAO d’une <strong>identité</strong> <strong>corporate</strong> plus contemporaine, en<br />

phase avec <strong>son</strong> époque et <strong>son</strong> positionnement. Dans le cadre<br />

de l’introduction en Bourse, nous avions déjà opéré un premier<br />

changement en abandonnant définitivement le bleu et le rouge,<br />

jugés trop agressifs. notre objectif, dans un second temps, était<br />

de parvenir à exprimer la diversité des territoires où est implanté<br />

CFAO tout en montrant bien la cohérence de l’ensemble. En<br />

effet, il était primordial que chaque collaborateur et chaque pôle<br />

d’activité puissent retrouver leurs repères dans cette nouvelle<br />

<strong>identité</strong>… tout en imaginant un fil conducteur lié à la marque<br />

ombrelle du Groupe. Quant au site internet <strong>corporate</strong>, nous<br />

avons retenu un univers graphique en totale adéquation avec le<br />

positionnement international de CFAO.<br />

changer d’<strong>identité</strong> visUelle : Un véritable projet<br />

d’entreprise selon voUs ?<br />

une <strong>identité</strong> visuelle est aujourd’hui intrinsèquement liée à<br />

l’entreprise : elle l’incarne, porte ses valeurs. Il faut parfois des<br />

années pour favoriser sa mémorisation avec des logos simples,<br />

clairs et universels, qui s’inscrivent dans leur temps et en phase<br />

avec les attentes de ses différents publics. On comprend d’autant<br />

mieux pourquoi il est délicat d’en changer. Cependant, à certains<br />

moments clés de la vie d’un Groupe, il est nécessaire de marquer<br />

la rupture : à l’occasion d’un rachat, d’une fusion, d’une entrée<br />

en Bourse… À l’instar de BnP-Paribas, qui devait construire un<br />

nouvel ensemble lors de la fusion, ou Total Fina Elf devenu plus<br />

simplement Total, deux ans après le rachat d’Elf-Aquitaine.<br />

dans le cas de <strong>cfao</strong>, QUels enjeUx ont prévalU ?<br />

L’introduction en Bourse a été un moment charnière dans la vie<br />

de CFAO. Le changement de présidence a également impulsé<br />

une nouvelle dynamique. Au risque d’être taxé d’immobilisme,<br />

CFAO devait envoyer un signal fort à ses différents publics cibles<br />

afin de faire évoluer leur perception. Car au-delà des investisseurs,<br />

des partenaires, il y a également les talents qui rejoindront un jour<br />

l’entreprise. Que de futurs talents aient de CFAO l’image d’un groupe<br />

international inscrit dans <strong>son</strong> époque est stratégique pour <strong>son</strong><br />

avenir. Le résultat exprime bien cette promesse : la nouvelle <strong>identité</strong><br />

visuelle de CFAO est différenciante, plus moderne et plus attractive,<br />

tout en étant chaleureuse et conviviale.<br />

© terre de sieNNe<br />

Contact - avril 2010 5


Monde Territoire<br />

gUinée<br />

éQUatoriale<br />

Portée par l’exploitation du pétrole et du gaz, l’économie<br />

équato-guinéenne a enregistré, pendant près d’une<br />

décennie, des taux de croissance à deux chiffres. Assez tôt,<br />

CFAO a choisi d’y investir pour profiter de cette dynamique.<br />

6 Contact - avril 2010<br />

En l’espace d’une décennie, la<br />

Guinée équatoriale s’est imposée<br />

dans le haut du palmarès<br />

des pays producteurs<br />

de pétrole en Afrique. Cette<br />

ancienne colonie espagnole,<br />

désormais membre de la zone franc, talonne<br />

l’Angola, le Nigeria et le Soudan,<br />

avec une production moyenne de 500 000<br />

barils par jour. Ses ressources en gaz<br />

(40 milliards de m 3 de réserves estimées)<br />

lui donnent aussi une place stratégique<br />

dans le Golfe de Guinée et lui assurent de<br />

confortables recettes budgétaires propices<br />

au développement d’investissements<br />

publics. Grâce à cette aventure pétrolière,<br />

le revenu annuel par habitant a bondi de<br />

1 754 dollars en 2001 à près de 20 000 dollars<br />

en 2008, même si le chiffre masque la<br />

permanence de très fortes inégalités sociales.<br />

QUestion de flair<br />

Toujours à l’affût de développement<br />

sur de nouveaux territoires, CFAO n’a<br />

pas tardé à saisir sa chance dans ce petit<br />

Eldorado de l’or noir. Le groupe y a<br />

ouvert une première société de ventes de<br />

véhicules neufs en 1987. Le projet était<br />

fiche d'ideNtité GUiNée éqUatoRiaLe<br />

pOpulAtIOn<br />

507 000 millions<br />

d’hab.<br />

CApItAlE<br />

malabo (île de Bioko)<br />

CROISSAnCE<br />

DÉmOGRAphIquE<br />

2,37 %<br />

InvEStISSEmEntS<br />

DIRECtS EtRAnGERS<br />

1,73 milliards de Usd<br />

mAlAbO<br />

îLe de BioKo<br />

alors porté par Emmanuel Ugolini, le<br />

délégué de CFAO au Cameroun, qui déjà<br />

pressentait le potentiel de ce petit pays.<br />

« À l’époque, on commençait à peine à parler<br />

de pétrole et les acteurs sur le marché automobile<br />

n’étaient pas nombreux», résume<br />

Samuel Lefebvre, le délégué pays de<br />

CFAO en Guinée équatoriale. Lancée sous<br />

la bannière CAMI, une référence sur le<br />

marché automobile camerounais, Segami<br />

engrangera quelques beaux succès commerciaux<br />

en Guinée équatoriale avant de<br />

prendre, en 1998, <strong>son</strong> autonomie. Depuis,<br />

CFAO Motors Guinea Ecuatorial a pris le<br />

relais et étoffé l’éventail de <strong>son</strong> offre avec<br />

le service après-vente, un pôle deux-roues<br />

Yamaha et une activité de distribution de<br />

groupes électrogènes.<br />

Deux agences se partagent le territoire<br />

pour la distribution de véhicules sous la<br />

marque Toyota : l’une à Bata, sur la partie<br />

continentale du pays, l’autre sur l’île de<br />

Bioko, à Malabo, la capitale économique.<br />

Deux agences pour deux marchés automobiles<br />

parfaitement distincts, précise<br />

Samuel Lefebvre : « À Bata, nous vendons<br />

essentiellement aux administrations, sociétés<br />

de travaux publics et petites entreprises loca-<br />

bAtA<br />

cameRoUN<br />

OyAlA<br />

GaBoN<br />

les. » « À Malabo, l’État, les sociétés pétrolières<br />

américaines et les sociétés de BTP <strong>son</strong>t nos<br />

principaux commanditaires », poursuit Jean<br />

Moura, le directeur de l’agence de Malabo.<br />

prospecter l'intérieUr<br />

dU pays<br />

Aussi dynamique soit-il, le marché de la distribution<br />

automobile reste difficile. La marque<br />

Toyota attire la convoitise des concurrents<br />

informels. À commencer par celle des<br />

« grey dealers » qui sévissent aujourd’hui<br />

sur tout le territoire. CFAO doit également<br />

composer avec les entreprises qui achètent<br />

directement leurs flottes de véhicules à<br />

l’étranger. « Vis-à-vis des importateurs directs,<br />

nous nous positionnons avec CPS, en travaillant<br />

au mieux les prix », explique le délégué<br />

pays. Malgré un recul des ventes en 2009<br />

après deux années exceptionnelles, l’optimisme<br />

reste de mise. Les équipes de CFAO<br />

Motors comptent notamment sur la proximité<br />

avec la clientèle et la mise en avant des


avantages qu'offre le réseau en matière de<br />

garantie, d’origine des pièces et de service<br />

après-vente. « La communication est notre<br />

meilleure arme pour contrer les importations informelles,<br />

ainsi qu’une prospection plus intense<br />

à l’intérieur du pays. Nous devons être présents<br />

sur les chantiers phares de ces prochaines années,<br />

notamment la construction de la nouvelle<br />

capitale et les régions environnantes qui bénéficieront<br />

de nouvelles infrastructures. Notre<br />

présence depuis 13 ans en Guinée équatoriale<br />

<strong>affirme</strong> clairement notre volonté d’accompagner<br />

le développement économique du pays. »<br />

CFAO Motors mise aussi sur <strong>son</strong> projet<br />

de construction de la nouvelle concession<br />

à Malabo. « Le show-room sera à la hauteur<br />

de nos ambitions avec Toyota », précise Jean<br />

Moura.<br />

Un beaU potentiel<br />

poUr <strong>cfao</strong> technologies<br />

Le pôle Technologies est l’autre activité<br />

phare du Groupe en Guinée équatoriale.<br />

Comme l’automobile, elle a bénéficié du<br />

formidable dynamisme de l’économie<br />

locale, particulièrement celui du secteur<br />

du BTP. Hubert Désiré Oloo, directeur<br />

d’agence CFAO Technologies en Guinée<br />

équatoriale, explique : « Les chantiers<br />

de construction d’immeubles de bureaux,<br />

de logements et d’hôpitaux s’enchaînent.<br />

L’année dernière, nous avons remporté<br />

plusieurs contrats de fourniture et d’installation<br />

de plus de 200 ascenseurs. » À l’avenir,<br />

CFAO Technologies entend bien<br />

continuer à épouser cette dynamique<br />

du marché en se positionnant sur les<br />

opportunités futures qu’offre l’actualité<br />

du pays, à commencer par le Sommet<br />

de l’Union Africaine qui s'y réunira<br />

en 2011. Hubert Désiré Oloo détaille :<br />

« Nous venons de signer un contrat pour<br />

50 ascenseurs destinés aux villas qui hébergeront<br />

les chefs d’État. En 2012, ce sera la<br />

Coupe d’Afrique des Nations de football. Cette<br />

fois, ce <strong>son</strong>t cinq salles de conférence que nous<br />

allons équiper en solutions de <strong>son</strong>orisation.<br />

D’ici là, d’autres chantiers d’infrastructures<br />

seront lancés. Nous adaptons notre organisation<br />

afin de réaliser les nombreux chantiers<br />

en cours, consolider nos acquis par le renforcement<br />

de nos activités SAV et de maintenance<br />

niche très porteuse. » Enfin, CFAO<br />

Technologies compte sur la construction<br />

de la nouvelle ville d’Oyala*, dans le centre<br />

du pays, pour développer l’ensemble<br />

de <strong>son</strong> offre. Des missions de prospection<br />

<strong>son</strong>t déjà organisées par l’agence de<br />

Malabo. Mais, précise Hubert Désiré Oloo,<br />

« la zone est très éloignée de notre périmètre<br />

habituel. Nous devons redéfinir toute notre<br />

stratégie d’occupation du territoire. » ■<br />

* Il n’est pas encore officiellement indiqué<br />

qu’Oyala sera la future capitale du pays.<br />

© jeaN-fraNcois rolliNGer- aNa / oNlyWorld.Net<br />

Contact - avril 2010 7


Monde L'invité<br />

l’InfORmAtIOn,<br />

un PATRIMOInE À PROTÉGER<br />

Dans un monde où la<br />

pression concurrentielle<br />

s’accentue, l’information<br />

constitue un capital précieux.<br />

Piratage informatique,<br />

perte ou détournement<br />

d'information : les menaces<br />

<strong>son</strong>t réelles.<br />

Bertrand de Fournas,<br />

responsable sûreté du<br />

patrimoine informationnel<br />

pour TOTAL, partage<br />

l’expérience de <strong>son</strong> Groupe<br />

dans ce domaine.<br />

l’information détenUe par<br />

Une entreprise a pris Une<br />

importance croissante. c’est<br />

donc Un véritable patrimoine<br />

QU’il faUt protéger ?<br />

En effet, l’information est un des actifs de<br />

l’entreprise, au même titre que ses immeubles,<br />

ses usines ou ses stocks. Par information,<br />

je pense aux documents imprimés, à<br />

l’information électronique (fichiers, sites<br />

Internet, courriels), aux savoirs et savoirfaire,<br />

et aux objets porteurs d'information<br />

et de savoir ; dans notre cas, il peut s’agir<br />

d’un échantillon de pétrole, ou d'une carotte<br />

de forage, par exemple.<br />

Qu’elle soit matérielle ou immatérielle,<br />

économique, financière, technique, juridique,<br />

scientifique ou encore commerciale,<br />

l’information constitue un capital précieux<br />

que chacun se doit de protéger. Or, dans<br />

l’exercice quotidien de notre activité, nous<br />

partageons ces informations avec nos<br />

clients, partenaires, sous-traitants, concurrents<br />

voire les États. Parce qu'elle est partagée,<br />

cette information est menacée. Malheureusement<br />

des tiers, motivés par des<br />

rai<strong>son</strong>s mercantiles ou par la seule volonté<br />

de nuire à l’entreprise, peuvent être aussi<br />

intéressés par ces données. Puisqu'elle est<br />

menacée, il faut la protéger.<br />

QUelles consignes donne total<br />

à ses collaborateUrs poUr<br />

protéger ces informations ?<br />

Nous avons défini une Politique de la Sûreté<br />

du Patrimoine Informationnel. Celle-<br />

8 Contact - avril 2010<br />

BeRtRaNd<br />

de<br />

FoURNas<br />

Responsable<br />

sûreté du<br />

patrimoine<br />

informationnel<br />

pour le Groupe<br />

totaL<br />

ci a pour objectif de protéger efficacement<br />

les informations sensibles générées, détenues<br />

ou échangées par toutes les entités du<br />

Groupe. Parce que l’on ne défend bien que<br />

ce que l’on connaît, la première étape est<br />

d'identifier l'information sensible et ensuite<br />

de la classifier. Pour cela, nous avons retenu<br />

cinq catégories : informations publiques,<br />

informations à usage strictement interne,<br />

informations à diffusions restreintes, informations<br />

confidentielles et informations secrètes.<br />

À chaque niveau d’information, nous<br />

avons déterminé des règles de diffusion, de<br />

stockage, d’archivage, etc.<br />

QUels <strong>son</strong>t les points de<br />

vigilance aUxQUels doit veiller<br />

Une entreprise, de dimension<br />

internationale ?<br />

80 % des pertes d’information trouvent<br />

leur origine chez des acteurs internes de<br />

l'entreprise, soit par des erreurs, des négligences,<br />

des erreurs de comportements<br />

et parfois de la pure malveillance. J’entends<br />

par là que des per<strong>son</strong>nels de l’entreprise<br />

<strong>son</strong>t en cause, sur leur lieu de<br />

travail mais également à l’extérieur. Les<br />

risques <strong>son</strong>t variés, selon la nature de<br />

l’information. Je citerai tout d’abord le<br />

vol de documents. En moyenne chaque<br />

mois de 2008, 8 000 PC portables ont été<br />

déclarés volés dans les grands aéroports<br />

européens. Ces vols ne visent pas l’objet<br />

en tant que tel mais bien <strong>son</strong> contenu. Divulguer<br />

des informations met également<br />

en danger une entreprise. Un avion ou un<br />

© c. de fourNas<br />

train n’est pas une annexe du bureau :<br />

tout ce qui est dit peut être utilisé voire<br />

interprété. Au même titre que ces lieux de<br />

passage, les forums et réseaux sociaux,<br />

sur Internet, en devenant de vastes plateforme<br />

d’échanges, <strong>son</strong>t devenus des mines<br />

d’informations pour des per<strong>son</strong>nes<br />

malveillantes.<br />

QUelles <strong>son</strong>t les aUtres<br />

menaces aUxQUelles peUvent<br />

être confrontées les grandes<br />

entreprises ?<br />

Elles <strong>son</strong>t de deux ordres. La cybercriminalité<br />

tout d’abord. Ce terme désigne des<br />

bandes mafieuses, très structurées, qui<br />

cherchent à déstabiliser les États et les<br />

entreprises en agissant via les réseaux informatiques,<br />

notamment, sur le réseau Internet.<br />

La seconde menace concerne le vol<br />

d’informations à caractère économique :<br />

ici, l’objectif est de prendre des parts de<br />

marché à un concurrent, en utilisant l’espionnage,<br />

le vol, la rumeur ou la paralysie<br />

des systèmes ou réseaux. Une fausse information<br />

diffusée à une échelle très large<br />

peut entacher durablement l’image d’une<br />

entreprise et conduire à une perte de<br />

confiance des clients ou des investisseurs.<br />

comment se protéger<br />

efficacement ?<br />

Chaque type d’information appelle une<br />

réponse spécifique. Contre le vol de documents<br />

ou d’objets, il faut en particulier<br />

renforcer les contrôles d’accès sur<br />

les sites. Contre le vol de données électroniques,<br />

il importe de se prémunir de<br />

l’extérieur en équipant les postes informatiques<br />

d’antivirus et en recourant<br />

systématiquement au chiffrement (ou<br />

cryptage) des informations, quand elles<br />

<strong>son</strong>t classifiées en diffusions restreintes,<br />

confidentielles ou secrètes. Et s'interdire<br />

de les envoyer par courriels quand elles<br />

<strong>son</strong>t secrètes. Enfin, sur un plan comportemental,<br />

et c'est finalement le plus important<br />

parce que la base : la discrétion<br />

est primordiale ; par exemple, ne pas utiliser<br />

<strong>son</strong> email professionnel sur un réseau<br />

social, ne pas se présenter comme<br />

un collaborateur de l’entreprise. Dernier<br />

petit conseil, il faut veiller à ce que les<br />

étudiants ne mettent pas à disposition<br />

leurs rapports de stage sur Internet : pour<br />

les groupes d’intelligence économique<br />

qui surveillent quotidiennement les activités<br />

de milliers d’entreprises, c’est du<br />

pain béni. ■


Business<br />

208 000 hectolitres<br />

un nouveau record de production<br />

enregistré par brasco en mars.<br />

aUtomotive<br />

D’unE pIERRE DEux<br />

COupS<br />

Le pôle equipements de cami a<br />

vendu 42 chariots élévateurs aux<br />

Brasseries du cameroun. en plus<br />

de cette vente, les équipes du pôle<br />

equipements assurent l’entretien des<br />

chariots sur l’ensemble des sites des<br />

Brasseries.<br />

technologies<br />

unE pRÉSEnCE<br />

REmARquÉE<br />

Partenaire du<br />

salon gabonais<br />

de l’économie<br />

numérique, cFao<br />

technologies<br />

s’est offert une<br />

belle visibilité<br />

en partageant le stand principal avec<br />

microsoft. Lors de l’inauguration<br />

du salon, le Premier ministre et<br />

le ministre de la communication<br />

gabonais ont fait un passage<br />

remarqué sur le stand.<br />

cFao technologies a également<br />

participé à l’une des quatre<br />

conférences proposées, sur le thème<br />

des «infrastructures à larges bandes<br />

au service de l’économie numérique».<br />

sPlv a livré 36 véhicules à l’opérateur<br />

téléphonique camtel : la plus<br />

importante livrai<strong>son</strong> à ce jour<br />

en location longue durée.<br />

indUstries<br />

10 jOuRS fOuS !<br />

Les équipes de miPa, en côte d’ivoire, ont une nouvelle fois créé l’événement avec les « 10 jours<br />

fous ! » du 24 mars au 6 avril. L’opération promotionnelle portait sur les produits Bic ® (rasoirs,<br />

mousse à raser…) vendus dans les super et les hypermarchés du pays. des réductions de 5 à 10 %<br />

étaient proposées aux clients avec des lots à gagner. Pour accompagner cette opération, une<br />

campagne de communication spécifique a été déployée dans les magasins et les produits étaient<br />

largement mis en avant dans les rayons. objectif atteint : les ventes ont été au rendez-vous !<br />

Contact - avril 2010 9


© PhiliPPe letaNG<br />

santé<br />

phARmAGORA 2010<br />

du 27 au 29 mars, eurapharma a participé au salon<br />

Pharmagora, le 1 er salon européen de la pharmacie<br />

avec plus de 450 exposants et 29 000 visiteurs qui se<br />

retrouvent chaque année pour s’informer, se former et<br />

débattre. Les équipes d’eurapharma, venues du terrain<br />

ainsi que celles de sèvres et de Rouen, ont reçu sur leur<br />

stand plus de 600 pharmaciens venus d’afrique et des<br />

collectivités territoriales d’outre-mer.<br />

aUtomotive<br />

DES REvEnDEuRS En OR<br />

chaque mois, depuis un an, saRi, filiale de cFao en<br />

côte d'ivoire, organise un challenge pour animer <strong>son</strong> réseau<br />

de revendeurs agréés. conduit par Pascal trabi, animateur<br />

réseau Yamaha, en collaboration avec l’équipe Yamaha,<br />

ce challenge récompense les trois meilleurs revendeurs.<br />

L’opération a fait la preuve de <strong>son</strong> efficacité : le chiffre<br />

d’affaires des pièces de rechange Yamaha a augmenté de<br />

20,27 % en 2009 et progresse de façon constante depuis le<br />

début de l’année 2010. cette année, un budget spécial sera<br />

alloué par le constructeur japonais pour rénover le réseau<br />

de revendeurs agréés, qui pèse de plus en plus lourd dans<br />

la vente des pièces. il fait partie intégrante de la stratégie<br />

de saRi pour promouvoir <strong>son</strong> activité Yamaha et offrir aux<br />

clients un service de qualité sur l’ensemble du territoire.<br />

10 Contact - avril 2010<br />

aUtomotive<br />

Les équipes de cmm<br />

(la Réunion) ont monté une<br />

opération promotionnelle<br />

basée sur le street marketing.<br />

Une opération payante avec<br />

27 véhicules commandés.<br />

indUstries<br />

aUtomotive<br />

lA bEllE AffAIRE !<br />

imc (île maurice) démarre<br />

l’année avec une belle<br />

affaire ! 12 véhicules<br />

hyundai elantra ont rejoint<br />

la flotte d’un des plus grand<br />

tour-opérateurs et agents<br />

de voyage de l’ile maurice,<br />

maURitoURs, qui détient<br />

également la franchise<br />

de location de voiture<br />

Budget Rent a car. c’est la<br />

première partie d’un contrat<br />

qui compte au total 30<br />

véhicules… affaire à suivre !<br />

DES lItRES Et DES lItRES !<br />

icrafon, au cameroun, vient de signer un nouveau contrat pour la fourniture de<br />

bidons de 4 litres et 1 litre pour texaco. Un moule 4 litres, haute cadence, a donc<br />

été spécialement créé : il a été réceptionné début mars. Le moule 1 litre, déjà<br />

disponible chez miPa en côte d'ivoire, a été transféré chez icrafon. a la clé, des<br />

dizaines de milliers de bidons à livrer tous les mois.


Business Réussite<br />

COnvEntIOn CAmI<br />

un BOOSTER D’ÉnERGIE ET D’IDÉES<br />

La troisième édition de la convention commerciale véhicules neufs<br />

chez CAMI au Cameroun s’est tenue début février. Retour sur un rendez-vous annuel attendu.<br />

La genèse de la convention CAMI, Patrice Ngalani, directeur<br />

commercial et créateur de la manifestation,<br />

nous la raconte : «J’ai eu l’idée d’organiser une convention,<br />

suite à une rencontre à laquelle j’ai participé à Sèvres<br />

et pendant laquelle j’ai rencontré d’autres profils comme<br />

le mien. Cette rencontre m’a simplifié le travail en facilitant<br />

les rapports. J’ai voulu appliquer cette idée à mon pays où notre<br />

activité de distribution automobile est répartie sur quatre sites et où je<br />

sentais parfois un manque de sentiment d’appartenance à un même<br />

groupe.»<br />

Le thème choisi pour cette édition, «2010 année de sortie de<br />

crise, quelle attitude pour maintenir notre leadership ?», s’est<br />

révélé un véritable succès avec une implication forte des équipes,<br />

avant et pendant la convention. L’événement a rassemblé<br />

plus de cinquante participants en une journée marathon qui a<br />

mêlé avec talent travail et bonne humeur.<br />

L’organisation d’une convention demande une véritable logistique<br />

(réservation des hôtels, navettes pour véhiculer les participants,<br />

repas), à laquelle, cette année, les commerciaux ont largement<br />

contribué. Patrice Ngalani, confirme : « J’ai constaté que<br />

les commerciaux étaient réellement partie prenante à l’organisation et<br />

faisaient des suggestions de thèmes pour les ateliers de la convention.»<br />

Le jour J, dès 8h30, après l’accueil des participants, le directeur<br />

général annonce les résultats de l’année écoulée et les enjeux de<br />

celle à venir. Puis les agences se présentent.<br />

les équipes ont<br />

aujourd’hui un sentiment<br />

d’appartenance à caMi<br />

et non plus uniquement<br />

à une agence.<br />

Vers 10h30, Nicolas Richard, directeur général de l’activité de location<br />

longue durée, SPLV Cameroun, invité à la convention CAMI,<br />

a rappelé aux équipes que SPLV et CAMI <strong>son</strong>t complémentaires,<br />

la location longue durée étant une évolution naturelle du marché.<br />

L’après-midi, les participants ont suivi trois ateliers thématiques :<br />

Grands chantiers : quelle organisation pour capter les opportunités ;<br />

Veille concurrentielle : comment faire face aux nouveaux acteurs qui<br />

arrivent sur le marché ; Attaché commercial<br />

deux ans après : bilan et perspectives.<br />

L’objectif fédérateur de la convention<br />

est atteint. Les équipes ont aujourd’hui<br />

un sentiment d’appartenance à CAMI et<br />

non plus uniquement à une agence. En<br />

découlent un discours homogène et une<br />

politique claire et cohérente vis-à-vis du<br />

client. Patrice Ngalani constate : «Avant, je<br />

consacrais beaucoup de mon temps à faire des<br />

arbitrages entre agences qui avaient du mal<br />

à s’entendre. Aujourd’hui cela n’arrive pratiquement<br />

plus. Les chefs de vente se téléphonent<br />

entre eux et s’informent.» La convention CAMI Cameroun aura<br />

bientôt tout d’une grande convention, puisque les organisateurs<br />

réfléchissent déjà à lui ajouter une dimension festive et<br />

incentive avec un challenge commercial richement doté. D’outil<br />

fédérateur, la convention CAMI se fera outil mobilisateur. ■<br />

Contact - avril 2010 11


Business Regards croisés<br />

© fotolia<br />

MARkETInG<br />

uNe aPProche<br />

ciblée<br />

Pas un marché automobile ne se ressemble.<br />

L’affirmation peut sembler radicale. Elle<br />

illustre pourtant bien les différentes<br />

réalités auxquelles est confronté CFAO sur<br />

ses territoires d’intervention. Dans un tel<br />

contexte, l’adaptation est la règle.<br />

bIO ExpRESS<br />

■ 1983-1987 : chef de région après-vente Ford France<br />

■ 1987-1989 : Formateur vendeurs volkswagen France<br />

■ 1989-1990 : Responsable formation service volkswagen<br />

France<br />

■ 1990-1992 : Responsable promotion service et pièces<br />

volkswagen France<br />

■ 1992-1994 : directeur marketing audi France<br />

■ 1995-1996 : directeur marketing inchcape France (Kia,<br />

mazda, daihatsu)<br />

■ 1997-1999 : directeur commercial toyota/suzuki/daewo<br />

martinique<br />

■ 2000-2002 : directeur d’activité cFao motors Gabon<br />

■ 2002-2007 : directeur d’activité auto cmm (la Réunion)<br />

■ depuis 2007 : directeur marketing/achats/ventes afrique<br />

subsaharienne francophone<br />

12 Contact - avril 2010<br />

hERvÉ pOInSOt<br />

Directeur marketing, achats, ventes, zone Afrique subsaharienne<br />

francophone<br />

« la compréhension de la cible clients<br />

est indispensable à la définition de la bonne<br />

stratégie marketing »<br />

Le marché automobile, sur la zone francophone, est composé à 85 % de professionnels,<br />

entreprises privées et publiques, ONG, administrations, dont<br />

les attentes diffèrent et pour lesquelles, les modes de financement ou la durée<br />

des process d’achat relèvent de logiques distinctes. La diversité de ces typologies<br />

de clientèle nous impose une approche ciblée. Afin de définir la meilleure<br />

approche, la connaissance en amont de nos marchés est indispensable : quels<br />

<strong>son</strong>t nos clients potentiels ? Quels types de véhicules recherchent-ils ? Quelle<br />

offre bâtir pour les convaincre ? Quelle stratégie de communication adopter ?<br />

Pour répondre à toutes ces questions, nous avons amorcé un travail approfondi<br />

il y a deux ans sur l’ensemble des 18 pays de la zone francophone. C’est un vaste<br />

chantier qui a démarré avec l’uniformisation et le partage de nos outils de mesure,<br />

afin que d’une filiale à l’autre, nous parlions bien des mêmes segments et<br />

catégories de véhicules selon le marché que nous souhaitons pénétrer. Une nomenclature<br />

« clients » unique et un positionnement prix pour chaque modèle<br />

ont également été définis. Là aussi, l’objectif était que toutes les filiales disposent<br />

d’une même information.<br />

La compréhension de la cible clients est indispensable à la définition de la bonne<br />

stratégie marketing. Aujourd’hui, les filiales <strong>son</strong>t armées pour mener à bien<br />

leur politique commerciale et marketing : notre base de données volumétrique<br />

recense, depuis 2006, l’historique complet de nos ventes par pays, par constructeur,<br />

par marque… Avec une connaissance aussi approfondie de nos marchés,<br />

les filiales <strong>son</strong>t à même de définir la meilleure offre.<br />

Pour les y aider, des outils de communication <strong>son</strong>t mis à leur disposition : libre<br />

à elles de les utiliser, ou de déployer une campagne plus spécifique selon la cible<br />

visée. La prochaine étape ? Mesurer l’efficacité de nos outils de communication.<br />

Quelles <strong>son</strong>t les retombées de nos opérations en termes de trafic et de ventes ?<br />

Aujourd’hui, nous n’avons pas suffisamment de visibilité. ■<br />

© roMaiN déGrés


© roMaiN déGrés<br />

ClAuDE pASERI<br />

Directeur marketing, achats, zone maghreb<br />

et collectivités territoriales d’outre-mer<br />

« en algérie, notre stratégie marketing<br />

s’adapte au nouvel environnement<br />

économique et concurrentiel »<br />

phIlIppE DElunSCh<br />

Directeur marketing, achats,<br />

zones Afrique anglophone et lusophone<br />

« Nous ne pouvons plus nous contenter de proposer<br />

à nos clients des gammes constructeurs sans<br />

stratégie marketing préalable »<br />

Pendant longtemps, nous avons concentré nos actions marketing sur la clien tèle<br />

« B to B » : administrations, entreprises, ONG… Mais nos marchés évoluent et<br />

aujourd’hui, dans certains pays, une classe moyenne de particuliers peut émerger et<br />

accéder à l’automobile par le biais du crédit. Nous devons anticiper ce type de phénomène<br />

notamment au Kenya et au Nigeria, et nous préparer à prendre ce virage, en adoptant une<br />

approche marketing plus complète. Nous ne pouvons plus nous contenter de proposer à<br />

nos clients des gammes constructeurs sans définir une stratégie marketing adaptée. Pour<br />

ce faire, il est nécessaire d’affiner le positionnement prix des modèles, identifier les cibles<br />

à atteindre et comment, proposer des offres d’équipements adaptées…<br />

Nous mettons actuellement en place des actions visant à renforcer notre profondeur de<br />

gamme afin de toucher le plus grand nombre de clients. Car l’enjeu est bien là : nous<br />

devons identifier de nouvelles niches de marché et proposer les offres adéquates. C’est en<br />

répondant aux attentes de la clientèle que nous trouverons de nouveaux relais de croissance.<br />

Parmi les pistes à explorer, nous pouvons imaginer la création de séries spéciales.<br />

Nous souhaitons aussi mettre à disposition des filiales des outils marketing simples afin<br />

de les aider à suivre des plans d’actions et de communication, et leur permettre de mesurer<br />

leur efficacité. Nous nous devons également de faire évoluer nos forces commerciales,<br />

et mieux les armer pour répondre au marché de la clientèle des particuliers. À ce titre,<br />

nous mettons en place une formation comportementale dans l’ensemble de nos filiales,<br />

formation qui débutera en mai au Nigeria.<br />

Nous réali<strong>son</strong>s par ailleurs un important travail de veille concurrentielle et suivons avec<br />

attention le comportement des consommateurs. Dans le secteur hautement convoité de<br />

l’automobile, la réactivité est un puissant atout. ■<br />

Les marchés du pôle Maghreb & collectivités territoriales d’outre-mer<br />

<strong>son</strong>t majoritairement « B to C » mais très différents les uns des autres<br />

par leurs typologies et modes opératoires. À la Réunion, en Nouvelle-<br />

Calédonie ou en Guyane, nous évoluons sur des marchés de renouvellement, à l’instar<br />

des marchés européens. Dans cet ensemble très éclaté, les stratégies marketing et<br />

les plans de communication <strong>son</strong>t élaborés par les équipes marketing locales. En Algérie,<br />

la situation est différente, par l’importance des volumes en cause et la jeunesse<br />

du marché. Ce dernier s’est ouvert aux importations il y a une dizaine d’années, et a<br />

crû rapidement pour satisfaire une très forte demande de primo-accédants. Chevrolet<br />

est devenue la marque n°2 en volumes, derrière Renault. Au rythme moyen de 3<br />

000 véhicules neufs vendus chaque mois, notre stratégie marketing visait essentiellement<br />

la promotion de l’image de marque de Chevrolet. Depuis mi-2008, avec la<br />

crise économique et <strong>son</strong> cortège de mesures restrictives, la situation s’est inversée :<br />

l’offre est maintenant plus importante que la demande et une grande partie du parc<br />

roulant doit être renouvelée. Dans le même temps, la concurrence entre les différents<br />

distributeurs s’est exacerbée, exigeant de la part des équipes de vente de CFAO<br />

un niveau de qualité de service plus élevé et une présence commerciale plus forte.<br />

Notre stratégie marketing a évolué : nous nous positionnons désormais avec des<br />

gammes redéfinies et riches de nouveautés, ainsi que sur le service, dont l’assistance<br />

24h/24 est un bon exemple. Cet engagement fort adressé à nos clients et prospects<br />

est présent dans toute notre communication à travers un message simple : « L’étoile<br />

Chevrolet veille sur vous ». À une communication de masse destinée à satisfaire un<br />

besoin primaire de mobilité, nous substituons celle du plaisir et des avantages que<br />

procure une Chevrolet. Entre autres multiples actions, nous sommes désormais<br />

présents tous les jours dans les grands quotidiens nationaux à travers des messages<br />

adressés en langue arabe et en français. Des efforts payants : la courbe de nos ventes<br />

est de nouveau ascendante et nous fai<strong>son</strong>s toujours la course en tête. ■<br />

bIO ExpRESS<br />

■ 1975-1989 : activité textile du Groupe (directeur en 1988) coFateX<br />

■ 1990-1999 : directeur du département biens de consommation sFce<br />

■ 2000-2004 : directeur du métier industries & trading sFce<br />

■ 2005-2008 : directeur marketing cFao automotive pôle anglophone<br />

■ depuis 2009 : directeur marketing, achats cFao automotive zone<br />

maghreb & collectivités territoriales d’outre-mer<br />

© roMaiN déGrés<br />

bIO ExpRESS<br />

■ 2001-2006 : délégué général maroc chez Psa<br />

■ 2006-2008 : directeur adjoint de la division commerciale<br />

europe centrale & bassin méditerranéen chez Psa<br />

■ 2008 : directeur général de cFao auto service<br />

■ depuis janvier 2010 : directeur marketing, achats, cFao<br />

automotive zones afrique anglophone et lusophone (Gabon)<br />

Contact - avril 2010 13


Business Boîte à outils<br />

COnTRôLE InTERnE<br />

vERS l'AmÉlIORAtIOn COntInuE<br />

Depuis 2006, CFAO est engagé dans un Programme d’Amélioration du Contrôle Interne (PACI). La démarche,<br />

qui consiste à renforcer l’application d’un ensemble commun de pratiques de contrôle au sein du Groupe,<br />

s’inscrit dans le cadre de référence proposé par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en 2007.<br />

14 Contact - avril 2010<br />

1<br />

évaluation<br />

suivi et<br />

formation<br />

4<br />

Suite à <strong>son</strong> entrée en Bourse,<br />

CFAO est confronté à de nouveaux<br />

enjeux en matière de<br />

contrôle interne. Emmanuel<br />

Rozier, directeur de l’audit interne,<br />

explique : « L’un des objectifs<br />

fixés par le législateur aux sociétés cotées<br />

est de s’assurer, avec le soutien de leur comité<br />

d’audit, du bon fonctionnement du processus<br />

de gestion des risques et de contrôle interne ».<br />

Depuis plusieurs années, le sujet est déjà<br />

pris au sérieux au sein du Groupe qui a<br />

mis en place un dispositif s’inscrivant<br />

dans le cadre de référence plus général<br />

proposé par l’AMF.<br />

Pour renforcer les pratiques de contrôle<br />

des filiales, et in fine s’assurer qu’elles<br />

<strong>son</strong>t conformes aux standards que se fixe<br />

le Groupe, CFAO a lancé, en 2006, un Programme<br />

d’Amélioration du Contrôle Interne,<br />

le « PACI ». Cette démarche comprend<br />

trois volets : l’évaluation des pratiques, les<br />

actions correctives et la formation (voir cicontre).<br />

« Une fois les règles de contrôle formalisées<br />

et diffusées, il est apparu nécessaire d’avoir<br />

régulièrement, à un instant T et pour l’ensemble<br />

des sociétés, la photo de l’application effective<br />

des 50 contrôles jugés prioritaires. Cette photo<br />

50 Standards<br />

Prioritaires<br />

© KaraMbole<br />

est prise au moyen du questionnaire PACI issu<br />

du référentiel commun déjà diffusé au sein du<br />

groupe», souligne Emmanuel Rozier. « Ce<br />

questionnaire, une fois adapté pour répondre<br />

aux nouvelles obligations réglementaires, demeure<br />

l’un des éléments essentiels du dispositif<br />

d’évaluation du contrôle interne », précise-t-il.<br />

Le questionnaire est déployé chaque année<br />

avec la participation des commissaires aux<br />

comptes locaux qui, pour chaque société,<br />

se prononcent sur le degré d’application<br />

des 50 contrôles clés à une date donnée.<br />

Une approche<br />

opérationnelle<br />

Toutes les entrées en stock font-elles<br />

l’objet d’un dossier de revient complet ?<br />

La per<strong>son</strong>ne en charge de l’encaissement<br />

des recettes est-elle distincte de celle qui<br />

tient les comptes clients ? Etc. Les questions<br />

se réfèrent à des points concrets et<br />

opérationnels reflétant les préoccupations<br />

de terrain. « Le contrôle n’est pas seulement<br />

l’affaire des financiers », insiste Emmanuel<br />

Rozier. L’objectif est que l’ensemble des<br />

managers s’approprie la démarche. Erwan<br />

Conan, Directeur administratif et financier<br />

de CMM à La Réunion, est convaincu<br />

2<br />

définition des<br />

plans d'action<br />

3<br />

mise en œuvre<br />

des actions<br />

correctives<br />

par cette approche : « Dès le début de la démarche,<br />

nous avons impliqué l’ensemble des<br />

opérationnels en mettant l’accent sur l’apport<br />

du contrôle interne, en termes de satisfaction<br />

client. Une gestion commerciale fiable, c’est une<br />

meilleure visibilité de nos stocks, et donc une<br />

réponse satisfaisante à apporter à nos clients<br />

en service après-vente. »<br />

Une démarche de pilotage de<br />

la performance des filiales<br />

Ce qui a changé avec PACI ? « Les opérationnels<br />

<strong>son</strong>t désormais plus sensibles à l’importance<br />

de bien séparer les tâches pour minimiser<br />

les risques », cite en exemple Erwan<br />

Conan. Au-delà de l’engagement accru des<br />

opérationnels, le programme apporte au<br />

management des outils de mesure de la<br />

performance et de suivi des actions correctives.<br />

« La direction de chacune des filiales<br />

dispose ainsi d’un tableau de bord sur l’état de<br />

ses contrôles clés, lui permettant de se comparer<br />

aux autres sociétés, d’agir et de suivre en continu<br />

les progrès réalisés », poursuit Emmanuel<br />

Rozier. Erwan Conan ajoute même « qu’il<br />

permet de mieux identifier les objectifs à atteindre<br />

pour se rapprocher des standards du<br />

Groupe. » ■


Hommes<br />

en afrique du Nord et au Moyen-orient,<br />

30 % des femmes <strong>son</strong>t actives.<br />

une proportion qui passe à 62,8 %<br />

au sud du sahara. (source : bit)<br />

formation<br />

tESt<br />

RÉuSSI<br />

dans le cadre du programme<br />

cLio, une formation spécifique<br />

a été testée chez cFao motors<br />

au maroc, à Bouskoura. thème<br />

retenu : «comment bien<br />

organiser <strong>son</strong> atelier et sa<br />

réception grâce à l’utilisation<br />

des plannings de charge».<br />

au total, 16 stagiaires, issus<br />

des métiers pièces et service,<br />

ont participé à cette première<br />

session qui s’est déroulée sur<br />

deux jours et demi. Les atouts<br />

de cette nouvelle formation ?<br />

Un accompagnement<br />

per<strong>son</strong>nalisé, des outils<br />

opérationnels conçus avec<br />

le service méthodes et<br />

organisation et adaptés aux<br />

marques distribuées, de<br />

nombreuses mises en situation<br />

et des cas pratiques. d’ici<br />

le début de l’été, d’autres<br />

sessions seront programmées.<br />

contrôle interne<br />

unE fORmAtIOn DÉDIÉE<br />

depuis 2008, un module spécifique de « Business Under<br />

control » présentant les 50 « standards prioritaires » de contrôle<br />

du Groupe est mis à la disposition des managers des filiales.<br />

deux à trois sessions <strong>son</strong>t organisées chaque année. dans le<br />

prolongement de l’évaluation Paci, celles-ci contribuent à<br />

promouvoir, notamment pour les nouveaux arrivants, l’esprit<br />

de contrôle dans la conduite quotidienne des opérations. cette<br />

année, la première session s’est déroulée en mars avec une<br />

quinzaine de participants. La deuxième session est prévue cet<br />

automne pour la zone anglophone.<br />

un peu plus de la moitié<br />

des adultes d’afrique <strong>son</strong>t<br />

alphabétisés et près de 60 %<br />

des enfants y <strong>son</strong>t scolarisés.<br />

certification<br />

mOntÉE<br />

En COmpÉtEnCES<br />

camille saraka, ingénieur technicocommercial<br />

solutions chez cFao<br />

technologies en côte d’ivoire, a obtenu<br />

le niveau de certification ccie en<br />

sécurité. cette certification ccie permet<br />

de maintenir le statut de partenaire<br />

siLveR chez cisco, très important<br />

en termes d'image et de valeur ajoutée<br />

chez les clients.<br />

(source : uNesco)<br />

© fotolia<br />

Contact - avril 2010 15<br />

© fotolia


© fotolia<br />

Hommes RH et vous<br />

les effectifs<br />

Fin 2009, l’effectif global de CFAO s’élève à 9 400 salariés,<br />

soit une diminution de 11,4 % par rapport à 2008. « Cette baisse<br />

est principalement liée à des changements de périmètre. En 2009, nous<br />

avons cédé les activités de Dil Maltex au Nigeria et de Propharmed<br />

en France. Les effectifs de ces sociétés n’entrent plus dans notre<br />

consolidation », explique Emmanuelle Damin, chargée de mission<br />

RH - rémunération et avantages sociaux. De plus, CFAO détenant<br />

désormais moins de 50 % du capital social d’Almameto en<br />

Nouvelle-Calédonie et de General Import au Nigeria, leurs effectifs<br />

ne <strong>son</strong>t plus consolidés.<br />

évolUtion de l’effectif global aU 31/12/2009 (cdi et cdd)<br />

10 192<br />

collaborateurs<br />

2007<br />

16 Contact - avril 2010<br />

10 610<br />

collaborateurs<br />

2008<br />

9 400<br />

collaborateurs<br />

2009<br />

portrait<br />

social de <strong>cfao</strong><br />

Conséquence de l’introduction en bourse de CFAO,<br />

les données sociales de l’entreprise ne <strong>son</strong>t plus<br />

consolidées avec celles du groupe PPR mais figurent<br />

pour la première fois dans le rapport de gestion annuel<br />

de l’entreprise. Commentaires sur ces indicateurs,<br />

véritable photographie sociale de CFAO.<br />

En vigueur depuis février 2002, la loi sur les Nouvelles Régulations<br />

Economiques (NRE) impose aux sociétés françaises cotées de présenter<br />

des données sur les conséquences environnementales et sociales<br />

de leurs activités. « Cette loi, fondée sur une exigence de transparence dans<br />

un contexte de mondialisation, oblige donc CFAO à publier ses données sociales<br />

dans <strong>son</strong> rapport de gestion annuel, aux côtés des informations comptables et<br />

financières », explique Thierry Robert, directeur du back-office RH chez CFAO.<br />

« Le reporting social reprend 75 indicateurs répartis en 8 thèmes ».<br />

répartition de l’effectif global<br />

aU 31/12/2009 (cdi et cdd)<br />

par métier<br />

CFAO AuTOMOTIvE<br />

4 994 SAnTÉ<br />

1 411<br />

FOnCTIOnS SuPPORT<br />

126<br />

la sécUrité et la santé aU travail<br />

En 2009, CFAO a enregistré 197 accidents avec<br />

arrêt mais n’a déploré aucun accident mortel.<br />

La part des accidents dans l’effectif global est de<br />

2,1 %, en légère diminution par rapport à 2008<br />

(2,3 %). Une tendance baissière constatée depuis<br />

2005. « Ce bon résultat est incontestablement lié<br />

aux actions de formation sur la sécurité au travail »,<br />

souligne Emmanuelle Damin. En 2009, le taux<br />

d’absentéisme s’est élevé à 1,45 %, en léger<br />

recul par rapport à 2008 (1,6 %).<br />

295<br />

290<br />

279<br />

InDuSTRIES<br />

1 926<br />

CFAO TECHnOLOGIES<br />

943<br />

évolUtion de<br />

la formation sécUrité<br />

(en nombre de<br />

collaborateUrs<br />

formés)<br />

aUto<br />

82<br />

146<br />

163<br />

saNté


100<br />

la répartition des salariés<br />

par zone géographiQUe<br />

Peu d’évolutions dans la répartition géographique<br />

des effectifs… L’Afrique subsaharienne francophone<br />

représente toujours près de la moitié des effectifs de<br />

CFAO, avec 4 504 salariés. L’Afrique subsaharienne<br />

anglophone et lusophone arrive en seconde position,<br />

avec 2 391 salariés. Le Maghreb et les collectivités<br />

territoriales d’outre-mer restent stables, totalisant<br />

respectivement un peu plus de 14 % et près<br />

de 10 % des effectifs.<br />

la répartition par métier<br />

La diminution des effectifs est surtout<br />

sensible dans les métiers de l’industrie qui<br />

ne représentent plus que 21 % des effectifs.<br />

Le ratio des autres métiers étant sensiblement<br />

stable, le métier automotive concentre un peu<br />

plus de la moitié des effectifs de CFAO (53 %).<br />

La santé arrive en troisième position (15 %),<br />

talonnée par CFAO Technologies (10 %)<br />

et les fonctions support (1 %).<br />

2007 2008 2009<br />

26<br />

112<br />

4<br />

35<br />

34<br />

6<br />

8<br />

4<br />

iNdUstRies techNo FoNctioNs<br />

sUPPoRt<br />

487<br />

505<br />

592<br />

tOtAl<br />

le recrUtement<br />

Le nombre total d’embauches est en baisse de<br />

23 % par rapport à 2008. Néanmoins en dépit<br />

de la crise économique, CFAO a continué de<br />

recruter en 2009. « Au total, nous avons effectué<br />

1 476 recrutements : 894 embauches<br />

en CDI et 582 en CDD », poursuit Thierry<br />

Robert. En 2009, pour la première fois depuis<br />

de nombreuses années, le nombre de départs<br />

est supérieur au nombre d’embauches.<br />

la répartition hommes/femmes<br />

Un salarié sur 6 est une femme chez<br />

CFAO (81,79 % d’hommes, contre<br />

18,29 % de femmes) « car les métiers<br />

de CFAO <strong>son</strong>t sociologiquement masculins.<br />

Toutefois les femmes <strong>son</strong>t de plus en<br />

plus nombreuses à occuper des postes de<br />

management (22 % des managers <strong>son</strong>t<br />

des femmes)», rappelle Thierry Robert.<br />

AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE<br />

AFRIQUE SUBSAHARIENNE ANGLOPHONE ET LUSOPHONE<br />

MAGHREB<br />

COLLECTIVITÉS TERRITORIALES D'OUTRE-MER,<br />

ÎLE MAURICE ET VIETNAM<br />

FRANCE MÉTROPOLITAINE<br />

la formation<br />

En 2009, CFAO a maintenu le nombre<br />

d’heures de formation par salarié<br />

et par an, soit 5,94 heures.<br />

Un salarié non manager sur 5 a été<br />

formé de même qu’un manager sur 3.<br />

La formation professionnelle a<br />

représenté 2 205 648 €, soit 1,83 %<br />

de la masse salariale de CFAO.<br />

QUi<br />

est<br />

le salarié<br />

<strong>cfao</strong> ?<br />

le profil-type du<br />

collaborateur <strong>cfao</strong> est<br />

un salarié âgé de 39,5 ans, en<br />

contrat à durée indéterminée<br />

(comme 9 salariés sur 10 chez<br />

<strong>cfao</strong>) et a une ancienneté de<br />

8,7 ans dans l’entreprise.<br />

Contact - avril 2010 17<br />

4 504<br />

2 391<br />

1 338<br />

827<br />

340


Hommes RH et vous<br />

eNquête «quel teMPs fait-il ?»<br />

pROGRESSER<br />

EnSEmblE<br />

80 % des collaborateurs de CFAO ont participé à la dernière<br />

étude d’opinion des salariés. un taux de participation record<br />

qui traduit la volonté des salariés de s’impliquer dans la vie<br />

de leur entreprise. Le point sur les principaux résultats.<br />

En octobre 2009, 3 850 collaborateurs<br />

issus de Sèvres, de<br />

Rouen et d’une dizaine de<br />

filiales étaient invités à exprimer<br />

leur opinion sur leur<br />

entreprise. Organisation,<br />

relations dans le travail, formation, management,<br />

communication… Autant de<br />

thèmes évoqués dans le questionnaire,<br />

et auquel ont finalement répondu 3 100<br />

per<strong>son</strong>nes. « Cela représente un taux de participation<br />

de 80 %, soit 5 points de plus que<br />

la précédente enquête de 2007 », souligne<br />

Patricia Rosiod, directrice des ressources<br />

humaines de CFAO. « Cette progression<br />

s’explique notamment par le changement<br />

de périmètre opéré : nous avons sollicité de<br />

nouveaux pays en Afrique, comme la Côte<br />

d’Ivoire, le Cameroun, le Ghana et l’île Maurice.<br />

Les collaborateurs des filiales, consultés<br />

pour la première fois, ont manifesté un intérêt<br />

certain pour cette étude d’opinion qui leur a<br />

ce QU’ils en disent<br />

GÉRy DESuRmOnt, directeur général<br />

afrique subsaharienne francophone -<br />

cFao automotive<br />

« Les collaborateurs de la Côte d’Ivoire ont été<br />

interrogés pour la première fois dans le cadre<br />

d’EOS. Les résultats nous donnent une information<br />

précieuse sur leur perception de l’entreprise et leurs<br />

conditions de travail. Nous allons faire le nécessaire<br />

pour répondre à leurs attentes. »<br />

jACquES ZymElmAn, directeur<br />

général afrique subsaharienne<br />

anglophone et lusophone - cFao<br />

automotive<br />

« EOS est un bon instrument pour mettre un<br />

supplément d’âme dans nos activités. Si le Ghana<br />

affiche des résultats globalement au-dessus de la<br />

moyenne, certains points méritent notre attention et<br />

même des actions ciblées, comme la communication<br />

interne ou les relations hiérarchiques. »<br />

18 Contact - avril 2010<br />

permis d’exprimer leurs attentes vis-à-vis de<br />

leur entreprise et de CFAO. »<br />

La crise économique et l’entrée en bourse<br />

de CFAO n’ont pas été sans incidence sur<br />

cette cinquième édition, diminuant les<br />

taux de réponses positives, notamment<br />

sur les questions relatives à PPR, ou les<br />

renforçant notoirement dans d’autres cas.<br />

à la faveUr dU bUsiness<br />

Les items relatifs à l’activité de l’entreprise<br />

ont non seulement enregistré les meilleurs<br />

scores, mais ont également connu une<br />

progression par rapport à 2007. « L’image<br />

de l’entreprise », par exemple, est notée<br />

positivement par 65 % des collaborateurs<br />

(+ 3 points) et « L’orientation client » obtient<br />

le meilleur score avec 77 % d’avis favorables<br />

(+ 2 points).<br />

En revanche, quatre thèmes affichent des<br />

résultats défavorables et en recul, sur lesquels<br />

la DRH et les filiales auront à œuvrer<br />

jACquES lECCIA, directeur général de<br />

cFao industries & trading<br />

« La communication interne est un des axes sur lequel<br />

nous allons devoir travailler. Les salariés <strong>son</strong>t en<br />

attente d’informations claires sur leurs performances<br />

individuelles et sur les projets en cours chez CFAO. »<br />

RIChARD nOunI, directeur général de<br />

cFao technologies<br />

« Il est très satisfaisant de lire les bons scores obtenus<br />

par les items « orientation client » et « l’image<br />

de CFAO », car ces valeurs <strong>son</strong>t particulièrement<br />

importantes dans l’univers des technologies. »<br />

jEAn-fRAnçOIS ROy, directeur<br />

général délégué d’eurapharma<br />

« Cette enquête a confirmé la bonne image qu’ont<br />

les collaborateurs de leur entreprise et la satisfaction<br />

professionnelle qu’ils éprouvent à y travailler. Deux<br />

points à améliorer cependant : le management et la<br />

formation. »<br />

dans les mois à venir : les relations dans le<br />

travail (- 4 %), la communication interne<br />

(- 4 %), le top management (- 5 %) et la<br />

formation et le développement (- 6 %).<br />

« Ces chiffres <strong>son</strong>t des moyennes : la réalité<br />

diffère ostensiblement selon les pays et les filiales,<br />

il conviendra donc d’analyser les résultats<br />

enregistrés localement pour établir des plans<br />

d’actions adaptés au contexte de chacun. »<br />

Dévoilés aux filiales depuis mars, les résultats<br />

détaillés de l’enquête donneront lieu<br />

ces prochaines semaines à la définition<br />

de plans d’actions ciblés, élaborés par les<br />

filiales en concertation avec les directeurs<br />

de pôle et la DRH, avec en ligne de mire<br />

le déploiement de ces actions à partir de<br />

l’été. ■<br />

mARC fERREOl, directeur général<br />

afrique francophone centrale - cFao<br />

automotive<br />

« L’intérêt d’EOS est qu’elle permet de mesurer<br />

la situation sociale des filiales et d’observer <strong>son</strong><br />

évolution dans le temps. Les actions que nous allons<br />

mener cette année doivent se lire dans les résultats de<br />

la prochaine édition. »<br />

StÉphAnE hEnRy, directeur général<br />

maghreb, collectivités territoriales<br />

d'outre-mer et vietnam - cFao<br />

automotive<br />

« Si la satisfaction de nos clients est une priorité,<br />

celle des salariés en est une autre. EOS nous aide à<br />

mesurer l’efficacité de nos actions dans le temps et à<br />

faire des choix concrets pour nous améliorer. »<br />

© fotolia


portfolio<br />

28 maRs - 3 avRiL 2010<br />

tourNée africaiNe<br />

côte d'ivoiRe<br />

miPa<br />

toGo BéNiN<br />

cFao motors<br />

BURKiNa Faso<br />

cFao motors<br />

GUiNée séNéGaL<br />

cFao motors<br />

maURitaNie<br />

cFao motors<br />

cFao technologies cFao motors<br />

cFao motors<br />

Richard Bielle, Président du directoire, olivier marzloff, secrétaire<br />

général, Jean-Yves mazon, Président-directeur général d’eurapharma,<br />

Géry desurmont, directeur général afrique subsaharienne<br />

francophone et Bertrand thiebaut, directeur général adjoint<br />

cFao automotive, ont rencontré les équipes des filiales.<br />

Uniphart cFao motors<br />

© j.-c. dovaN<br />

cFao motors<br />

cFao technologies<br />

Laborex sénégal<br />

maLi<br />

Contact - avril 2010 19


RIjASOlO Pour en savoir plus : www.africultures.com<br />

© rijasolo<br />

Octobre 2004 - Antsiranana,(ou Diego Suarez) ville du bout du monde à l’extrême Nord de Madagascar.<br />

Son port bancal, <strong>son</strong> passé colonial, <strong>son</strong> <strong>identité</strong> malagasy complexée, une ville cabossée. Antsiranana, une<br />

ville loin des autres... Deux ânes paissent paisiblement dans le port Jasmine. Situé à l’Est d’Antsiranana<br />

(Diego Suarez), ville portuaire du nord de Madagascar, le port Jasmine accueillait les bateaux de guerre de la<br />

marine française durant la colonisation. Ce n’est qu’en 1975, 15 ans après l’Indépendance de Madagascar,<br />

que l’armée française quitta la région d’Antsiranana.<br />

Nota bene : les «objets» au premier plan <strong>son</strong>t des bouées d’amarrage (ou coffre d’amarrage) que l’on installe un peu au large<br />

d’un port et qui permettent aux navires de s’y amarrer (on dit aussi «mouiller») pour éviter un accostage à quai.<br />

Né en 1973 à Strasbourg, Rijasolo est un photographe indépendant, originaire de Madagascar.<br />

À partir de 2004, il commence un travail très per<strong>son</strong>nel et sensible qui tente de décrire la difficulté<br />

de renouer intimement avec le pays de ses parents, ce qui donne lieu à la série photographique<br />

«Miverina».<br />

Depuis, travaillant entre la France et Madagascar, le regard de Rijasolo s’est porté sur d’autres<br />

sujets, mais <strong>son</strong> travail demeure imprégné par la tradition du documentaire intimiste.<br />

Parallèlement il collabore régulièrement avec la presse quotidienne et magazine en France. En<br />

2007 il co-fonde le collectif Riva Press avec quatre photojournalistes basés à Paris.

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