Chapitre 3 - Université de Bourgogne
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Introduction aux SOFCs & Objectifs<br />
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- Le métal<br />
Le métal est le composant qui confère l’activité au catalyseur. La quantité <strong>de</strong> métal est<br />
généralement comprise entre 1 et 5% en poids par rapport au support.<br />
Les métaux nobles sont souvent utilisés mais leur coût reste un frein à leur utilisation. Parmi<br />
les plus étudiés, on note le platine (Pt), le palladium (Pd) et le rhodium (Rh). D’autres métaux<br />
non nobles tels que le nickel, le cuivre, le fer ou le cobalt ont également été étudiés pour<br />
l’oxydation <strong>de</strong>s hydrocarbures.<br />
Au et al. ont étudié théoriquement l’évolution <strong>de</strong> l’énergie d’activation <strong>de</strong>s réactions <strong>de</strong><br />
craquage et <strong>de</strong> dissociation du méthane (CH4 CH3* + H*) pour la formation <strong>de</strong> gaz <strong>de</strong><br />
synthèse sur <strong>de</strong> nombreux métaux (Ru, Os, Rh, Ir, Pd, Pt, Cu, Ag, Au) [54]. Ils ont montré<br />
que le rhodium est le métal qui favorise le plus le craquage du méthane alors que l’argent est<br />
le moins actif. La dissociation du méthane est peu dépendante du métal.<br />
Torniainen et al ont mis en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> l’activité catalytique pour quatre<br />
métaux différents supportés sur alumine [55]. La Figure 1-17 montre l’évolution <strong>de</strong> la<br />
conversion en méthane et sélectivité en hydrogène en fonction du ratio CH4/O2. Le rhodium<br />
est le métal permettant d’obtenir à la fois une conversion et une sélectivité élevées.<br />
Malheureusement son prix reste trop important pour une utilisation à gran<strong>de</strong> échelle. Le<br />
nickel semble intéressant avec <strong>de</strong>s conversions parmi les plus importantes et un ren<strong>de</strong>ment en<br />
hydrogène toujours supérieure à 90%. Cela s’explique par l’habilité bien établie du nickel à<br />
craquer le méthane (réaction 1-11).<br />
Figure 1-17 : Evolution <strong>de</strong> la conversion en méthane et <strong>de</strong> la sélectivité en hydrogène en fonction du ratio<br />
CH4/O2 pour différents métaux supportés sur alumine à T=300°C<br />
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