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Un dernier bastion - Concurrences

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<strong>Concurrences</strong><br />

Revue des droits de la concurrence<br />

<strong>Un</strong> <strong>dernier</strong> <strong>bastion</strong> ? À propos de la loi<br />

du 2 août 2005 en faveur des PME<br />

Editorial ❘ <strong>Concurrences</strong> Ν° 3-2005 – pp. 1-2<br />

Jean-Bernard BLAISE<br />

jean-bernard.blaise@concurrences.com<br />

❙ Professeur émerite de l’<strong>Un</strong>iversité Paris II – Panthéon-Assas


Editorial<br />

<strong>Un</strong> <strong>dernier</strong> <strong>bastion</strong> ?<br />

À propos de la loi du 2 août<br />

2005 en faveur des PME<br />

La loi en faveur des petites et moyennes<br />

entreprises, adoptée par le Parlement français le<br />

13 juillet 2005, a été publiée le 3 août 2005 après<br />

avoir été soumise à la censure du Conseil<br />

constitutionnel. À côté de nombreuses autres<br />

dispositions, la loi comporte un titre VI intitulé<br />

“Modernisation des relations commerciales”<br />

(Voir infra, Chronique Pratiques restrictives,<br />

pp. 84 et 89). Il s’agit d’un nouveau lifting du<br />

titre IV du livre IV du code de commerce.<br />

Le titre IV a constitué, dès l’origine, au sein de<br />

l’ordonnance de 1986 puis du livre IV du code de<br />

commerce, un champ réservé à<br />

l’interventionnisme des pouvoirs publics. Alors<br />

que les trois premiers titres sont d’inspiration<br />

nettement libérale, les dispositions du titre IV<br />

sont d’inspiration dirigiste. Elles ont pour objet<br />

d’imposer de façon impérative, souvent sous la<br />

menace de la sanction pénale, un certain<br />

équilibre entre des intérêts économiques ou<br />

sociaux divergents. À cette fin, le législateur<br />

intervient en force dans le rapport commercial et<br />

repousse la liberté contractuelle. Le titre IV<br />

apparaît comme un îlot de dirigisme au milieu<br />

d’un ordre libéral.<br />

Loin d’infléchir les orientations dirigistes du<br />

titre IV, la loi nouvelle les accentue.<br />

On relèvera dans la loi les défauts bien connus du<br />

dirigisme bureaucratique. D’abord la<br />

modification répétée des textes. La loi de 2005<br />

intervient quatre ans après la loi NRE, qui<br />

succédait à la loi de 1996, laquelle bouleversait<br />

les textes de 1986. Chaque réforme est un aveu<br />

de l’échec de la précédente. On assiste à une<br />

sorte d’exaspération des pouvoirs publics qui<br />

refusent de constater leur impuissance à régler<br />

les relations commerciales privées. Ensuite, le<br />

relâchement du style juridique, qui abonde en<br />

formulations lourdes, abstraites et allusives. Pour<br />

prendre l’exemple le plus évident, on soulignera,<br />

dans l’article L. 442-2, la référence aux “autres<br />

avantages financiers”, alors que la loi ne définit<br />

nulle part les avantages financiers dont se<br />

distingueraient “les autres”. Relevons encore la<br />

complexité des dispositifs mis en place. Ainsi les<br />

nouvelles règles de calcul du seuil de la revente à<br />

perte, qui accumulent les coefficients correcteurs<br />

de 20 %, 15 %, 0,9 et 40 %. On se demande ce<br />

qui va sortir de cette alchimie comptable qui<br />

applique la rigueur arithmétique à la base floue<br />

<strong>Concurrences</strong> N°3 - 2005 l Editorial l Jean-Bernard Blaise, <strong>Un</strong> <strong>dernier</strong> <strong>bastion</strong> ? 1<br />

des “autres avantages”. Et à propos de la<br />

nouvelle définition du contrat de coopération,<br />

essayez de combiner, comme la loi vous en fait<br />

l’obligation, le premier et le <strong>dernier</strong> alinéas<br />

du I de l’article L. 441-7 nouveau !<br />

Quant au fond, la loi de 2005 consacre un<br />

nouveau recul de la liberté contractuelle dans les<br />

opérations de vente et de distribution.<br />

Le législateur français persiste ainsi dans sa<br />

volonté de faire des CGV des instruments du<br />

dirigisme économique, alors qu’elles sont<br />

normalement l’expression de la liberté de l’offre.<br />

Et si le nouvel article L. 441-6 autorise la<br />

différenciation des CGV, ce n’est que dans le<br />

cadre des futurs règlements prévus par le texte.<br />

On saluera cependant la reconnaissance des<br />

conditions particulières de vente. Quant à<br />

l’interdiction de la revente à perte, elle aboutit,<br />

comme par le passé, à un système de prix de<br />

revente imposé. En effet, dans la mesure où une<br />

partie seulement des avantages obtenus du<br />

fournisseur peut être déduite du prix de revente, la<br />

loi oblige le revendeur à facturer aux<br />

consommateurs une marge bénéficiaire minimum.<br />

Enfin, l’on notera le maintien et même un certain<br />

renforcement des prérogatives de l’administration<br />

pour la mise en œuvre des sanctions, ainsi que la<br />

permanence du recours à la sanction pénale.<br />

Comme par le passé, l’article L. 441-6 punit<br />

d’amende “toute infraction aux dispositions” qui,<br />

dans le même article, régissent les CGV et leur<br />

communication. Quant au nouvel article L. 441-7<br />

qui définit le contrat de coopération commerciale,<br />

il punit d’une amende de 75 000 € “le fait de ne<br />

pouvoir justifier avoir conclu dans les délais<br />

prévus au I, un contrat de coopération<br />

commerciale...”. Il est d’ailleurs permis d’avoir un<br />

doute sur la conformité à la Constitution de<br />

plusieurs dispositions de la loi nouvelle, en raison<br />

de l’imprécision des qualifications pénales, de la<br />

délégation à l’autorité réglementaire ou même de<br />

la dérogation, à l’article 31, in fine, au principe de<br />

la rétroactivité de la loi pénale plus douce.<br />

Depuis vingt ans, au lieu de réintroduire la<br />

concurrence au sein des relations fournisseursdistributeurs<br />

et d’abroger les dispositions absurdes<br />

relatives à l’équipement commercial, qui génèrent<br />

une barrière à l’entrée, le Parlement, tout en se<br />

livrant périodiquement à des querelles byzantines,<br />

s’est livré aux délices de l’interventionnisme.


Editorial<br />

Lors de la réforme de 2005, il n’a même pas<br />

porté une attention sérieuse aux travaux de la<br />

commission Canivet, dont les propositions<br />

étaient pourtant mesurées et réalistes (voir<br />

<strong>Concurrences</strong>, n° 1-2005, p. 10-15).<br />

Le titre IV est-il alors un <strong>dernier</strong> <strong>bastion</strong>, vestige<br />

d’une position devenue insoutenable et voué à la<br />

disparition ? On peut hésiter. D’un côté, il est<br />

permis d’imaginer que le titre IV sera un jour<br />

victime de ses propres lourdeurs technocratiques<br />

et de l’évolution des structures économiques et<br />

qu’il laissera la place au droit des pratiques<br />

anticoncurrentielles, au besoin adapté aux<br />

spécificité de la distribution. D’un autre côté,<br />

l’on peut noter le repli du droit communautaire<br />

devant la volonté interventionniste des États.<br />

En effet l’article 3, paragraphe 3, du règlement<br />

1/2003 dispose que le droit communautaire<br />

n’interdit pas l’application des dispositions<br />

nationales qui visent à titre principal un objectif<br />

différent de celui visé par les articles 81 et 82 du<br />

traité. Sans parler du peu d’intérêt que les<br />

autorités de concurrence portent actuellement<br />

aux relations verticales. L’on pourrait alors<br />

soutenir que le dirigisme a encore de beaux jours<br />

devant lui.<br />

En espérant tout au moins que le titre IV ne<br />

servira pas de point d’appui pour une reconquête,<br />

sous la bannière du combat contre<br />

“l’ultra-libéralisme”. ■<br />

Jean-Bernard BLAISE<br />

Professeur émerite de l’<strong>Un</strong>iversité Paris II<br />

Panthéon-Assas<br />

L’auteur de l’éditorial du nº 2/2005 de la revue tient à préciser que, même si cela n’a pas été indiqué expressément,<br />

les commentaires contenus dans cet article n’engagent que lui et non l’institution dont il est membre. En outre,<br />

ce texte ayant donné lieu dans la presse à des interprétations très éloignées des intentions de l’auteur, celui-ci<br />

rappelle que son propos consistait à identifier, de façon subjective, certains des aspects sous lesquels se présente<br />

une problématique théorique bien précise et non à offrir une appréciation critique du travail du Tribunal;<br />

par conséquent aucun des termes de l’article ne doit être compris comme relevant d’une évaluation objective du<br />

fonctionnement actuel de l’institution.<br />

<strong>Concurrences</strong> N°3 - 2005 l Editorial l Jean-Bernard Blaise, <strong>Un</strong> <strong>dernier</strong> <strong>bastion</strong> ? 2


<strong>Concurrences</strong><br />

CONTRIBUTIONS OCCASIONNELLES CONTRIBUTIONS RÉGULIÈRES<br />

Nicolas Charbit, Laurence Idot,<br />

Hubert Legal, Claude Lucas de Leyssac...<br />

Interview<br />

Frédéric Jenny, Nelly Kroes, Mario Monti...<br />

Tendances<br />

Christophe Barthelemy, Guillaume Cerutti,<br />

John Davies, Irène Luc, Vincent Thouvenin...<br />

Doctrines<br />

Guy Canivet, Céline Gauer, Luc Gyselen,<br />

Daniel Fasquelle, Laurence Idot, Nathalie Jalabert,<br />

Bruno Lasserre, Stanislas Martin, Caroline<br />

Montalcino, Emil Paulis, Catherine Prieto...<br />

Pratiques<br />

Bouygues Telecom, EUROPQN,<br />

SNPIET/EDF...<br />

Horizons<br />

Belgique, États-<strong>Un</strong>is, Grande-Bretagne,<br />

Luxembourg, Suisse...<br />

N° 1 - 2006<br />

Trimestrielle<br />

Revue Editorial<br />

<strong>Concurrences</strong><br />

Revue des droits de la concurrence<br />

Droit et économie<br />

François LÉVÊQUE<br />

Chroniques<br />

Ententes<br />

Emmanuelle CLAUDEL<br />

Claude LAZARUS<br />

Marc VAN DER WOUDE<br />

Pratiques unilatérales<br />

Catherine PRIETO<br />

David SPECTOR<br />

Anne WACHSMANN<br />

Pratiques restrictives<br />

et concurrence déloyale<br />

Daniel FASQUELLE<br />

Jean-Patrice de la LAURENCIE<br />

Marie-Claude MITCHELL<br />

Concentrations<br />

Jean-Mathieu COT<br />

Jérôme PHILIPPE<br />

Stanislas MARTIN<br />

Aides d’État<br />

Alain ALEXIS<br />

Jean-Yves CHÉROT<br />

Jacques DERENNE<br />

Procédures<br />

Valérie MICHEL-AMSELLEM<br />

Chantal MOMÈGE<br />

Fabien ZIVY<br />

Régulation<br />

Martine LOMBARD<br />

Jean-Paul TRAN THIET<br />

Thierry TUOT<br />

Secteur public<br />

Bertrand du MARAIS<br />

Stéphane RODRIGUES<br />

Antoine GOSSET-GRAINVILLE<br />

Politique internationale<br />

Frédérique DAUDRET-JOHN<br />

François SOUTY<br />

Stéphanie YON<br />

Revue des revues<br />

Christelle ADJEMIAN<br />

Umberto BERKANI<br />

Alain RONZANO<br />

Bibliographies<br />

Centre d’Études et de Recherches Européennes


Direction<br />

Comité scientifique<br />

Laurence IDOT<br />

Professeur à l’<strong>Un</strong>iversité Paris I<br />

Panthéon-Sorbonne<br />

Jean-Bernard BLAISE<br />

Professeur émérite de l’<strong>Un</strong>iversité Paris II<br />

Guy CANIVET<br />

Premier Président de la Cour de cassation<br />

Damaso Ruiz Jarabo COLOMER<br />

Avocat général à la Cour de justice des<br />

Communautés européennes<br />

Marco DARMON<br />

Ancien Avocat général à la Cour de justice<br />

des Communautés européennes<br />

Damien GÉRADIN<br />

Directeur du Global Competition Law Center<br />

Collège d’Europe, Bruges<br />

David GERBER<br />

Professeur au Kent College of Law, Chicago<br />

Marie-Dominique HAGELSTEEN<br />

Conseiller d’État, ancienne Présidente<br />

du Conseil de la concurrence<br />

Bruno LASSERRE<br />

Président du Conseil de la concurrence<br />

Hubert LEGAL<br />

Juge au Tribunal de première instance<br />

des Communautés européennes<br />

Comité international<br />

Frédéric JENNY<br />

Président du Comité de concurrence de l’OCDE<br />

Conseiller à la Cour de cassation en service extraordinaire<br />

Christopher BELLAMY<br />

Président du Competition Appeal Tribunal, Londres<br />

Christian BOVET<br />

Professeur à l’<strong>Un</strong>iversité de Genève<br />

Josef DREXL<br />

Professeur à l’Institut Max Planck, Munich<br />

Claus-Dieter EHLERMANN<br />

Ancien Directeur général DG Concurrence<br />

Philippe GUGLER<br />

Professeur à l’<strong>Un</strong>iversité de Fribourg<br />

Barry HAWK<br />

Professeur à Fordham <strong>Un</strong>iversity, New-York<br />

Comité de rédaction<br />

Nicolas CHARBIT<br />

Directeur de la rédaction<br />

Pierre KIRCH<br />

Avocat à la Cour et au barreau de Bruxelles<br />

Alain RONZANO<br />

Rédacteur de la lettre d’information<br />

“Creda-Concurrence” - CCIP<br />

Koen LENAERTS<br />

Juge à la Cour de justice<br />

des Communautés européennes<br />

Aristide LÉVI<br />

Directeur du Centre de Recherches<br />

sur le Droit des Affaires - CCIP<br />

Claude LUCAS DE LEYSSAC<br />

Professeur à l’<strong>Un</strong>iversité Paris I<br />

Emil PAULIS<br />

Directeur de l’unité Politique de concurrence<br />

et coordination, DG Concurrence<br />

Commission européenne<br />

Sylvaine POILLOT-PERUZZETTO<br />

Professeur à l’<strong>Un</strong>iversité de Toulouse I<br />

Laurent RICHER<br />

Professeur à l’<strong>Un</strong>iversité Paris I<br />

Louis VOGEL<br />

Professeur à l’<strong>Un</strong>iversité Paris II<br />

Panthéon-Assas<br />

Richard WHISH<br />

Professeur à King’s College<br />

London <strong>Un</strong>iversity<br />

Bill KOVACIC<br />

Professeur à George Mason <strong>Un</strong>iversity<br />

Washington<br />

Santiago MARTINEZ LAGE<br />

Avocat, Madrid<br />

Abel MATEUS<br />

Président de l’Autorité portugaise<br />

de concurrence<br />

Karel VAN MIERT<br />

Président de l’<strong>Un</strong>iversité de Nyenrode<br />

Thomas SHARPE<br />

Avocat - QC, Londres<br />

François SOUTY<br />

Chargé des affaires internationales et<br />

multilatérales Conseil de la concurrence<br />

Professeur associé à l’<strong>Un</strong>iversité de<br />

La Rochelle


e-Competitions<br />

e-Competitions est le bulletin d’actualité électronique de la revue<br />

<strong>Concurrences</strong> (www.concurrences.com). Le bulletin couvre<br />

deux domaines spécifiques des droits de la concurrence,<br />

distincts de ceux traités dans la revue :<br />

> Décisions nationales > Droits nationaux<br />

d’application du droit de la concurrence<br />

communautaire de la dans l’<strong>Un</strong>ion<br />

concurrence<br />

européenne<br />

Depuis l’entrée en vigueur du<br />

règlement n° 1/2003, la connaissance<br />

des décisions d’application du droit<br />

communautaire de la concurrence par<br />

les juridictions et autorités nationales<br />

des vingt-cinq États membres est<br />

indispensable pour les praticiens qui<br />

appliquent les articles 81 et 82 CE.<br />

Ces décisions sont encore peu nombreuses<br />

et difficiles à recenser, les juridictions<br />

nationales n’alimentant pas encore<br />

régulièrement le site de la Commission.<br />

Grâce à son réseau de correspondants,<br />

e-Competitions offre à ses abonnés un<br />

accès en avant-première à ces décisions.<br />

Le bulletin e-Competitions couvre les<br />

principaux textes nationaux de<br />

procédure destinés à la mise en œuvre<br />

par les autorités de concurrence et les<br />

juridictions nationales des nouveaux<br />

pouvoirs prévues par le règlement<br />

n° 1/2003.<br />

e-Competitions présente également les<br />

nouvelles dispositions nationales de<br />

concurrence, ainsi que les décisions<br />

d’application des droits internes de la<br />

concurrence dès lors qu’elles présentent<br />

un lien direct avec les articles 81<br />

ou 82 CE.<br />

Le bulletin analyse chaque mois une décision ou un texte pour chacun des États<br />

membres concernés. Le commentaire est accompagné de la décision ou du texte<br />

dans sa langue originale. Le bulletin est rédigé en anglais.<br />

Les partenaires de e-Competitions<br />

Allen & Overy, Centre d’économie industrielle (École<br />

des Mines, Paris), Debevoise & Plimpton, Freshfields,<br />

Gide Loyrette Nouel, Global Competition Law Center<br />

(Collège d’Europe, Bruges), Hogan & Hartson, Institut<br />

d’Études Juridiques Européennes (<strong>Un</strong>iversité de<br />

Liège), Katholieke <strong>Un</strong>iversiteit Leuwen, King’s<br />

College - London, LEGC, Lovells, Paul Hastings,<br />

<strong>Un</strong>iversity College - London, <strong>Un</strong>iversité du Maine,<br />

White & Case…<br />

Le bulletin e-Competitions est consultable en offre d’essai sur le site www.concurrences.com


Tarifs 2006 Revue<br />

<strong>Concurrences</strong> l Review <strong>Concurrences</strong>HT TTC<br />

Without tax Tax included<br />

(France only)<br />

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❏ Abonnement annuel - 4 n° (versions papier & électronique sur concurrences.com) 440 € 450 €<br />

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❏ 1 numéro (version papier) 100 € 102 €<br />

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❏ Crédit de 5 articles (version électronique sur concurrences.com) 110 € 113 €<br />

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