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JM VANHAECKE Lycée MALHERBE CAEN ( Spé MP ) Page 16 sur 22<br />
4.3.2 Couleur de la frange centrale.<br />
En les resserrant suffisamment nous pouvons voir les couleurs disposées de façon symétrique par rapport à la frange<br />
centrale et donc repérer la couleur de celle ci. Elle est souvent blanche. En déplaçant la lentille de projection dans son plan la<br />
teinte de cette frange centrale peut changer et la symétrie des couleurs disparaître (ou apparaître si on ne l’avait pas !), on peut<br />
même obtenir une frange centrale noire, et de même en déplaçant dans son plan la lentille nous permettant d’obtenir une source<br />
à l’infini .<br />
L’expérimentateur curieux pourra aussi dérégler la compensatrice ( la faire tourner à la main, sans la vis V6, autour de<br />
l'axe vertical ) et il constatera que la frange centrale change de teinte ( et se déplace, d'où un chariotage nécessaire). D’où<br />
l’intérêt de bien régler celle ci par le réglage géométrique.<br />
On voit ci contre une photo obtenue en<br />
inclinant assez fortement la compensatrice<br />
autour de l'axe vertical: il n'y a plus de frange<br />
centrale par rapport à laquelle on aurait<br />
symétrie des couleurs. On recherche dans ce cas<br />
la frange achromatique.<br />
La méthode pour connaître la teinte de la frange centrale est la suivante, compte tenu des observations précédentes :<br />
regarder directement sur les miroirs sans utiliser la lentille de projection. Supprimer toutes les lentilles entre la source blanche<br />
qui ne doit pas posséder de lentille non plus et le Michelson. Nous pouvons même supprimer la source blanche et utiliser la<br />
lumière du jour (attention pas celle des lampes au néon qui ont un spectre de raies et non continu). Nous saurons alors si la<br />
frange centrale est blanche ou noire... ou grise !<br />
Le lecteur peut s’étonner du fait que nous enlevions toutes les lentilles entre la source blanche et le Michelson alors que<br />
depuis le début de ce paragraphe 4 et dans tout celui concernant le Michelson en coin d’air du chapitre 4 nous n’avons étudié,<br />
pour des raisons de simplicité , que le cas d’une source à l’infini ce qui n’est plus alors le cas. On montre, et nous l’admettrons,<br />
que lorsque la source n’est pas à l’infini les franges d’interférences (rectilignes parallèles à l’arête) obtenues avec une source<br />
large existent comme toujours partout mais ont un meilleur contraste sur une surface (de localisation) qui est un cylindre<br />
passant notamment par l’arête du coin d’air. Comme en lumière blanche nous ne pouvons observer qu’au voisinage de l’arête<br />
pour des raisons de cohérence temporelle, nous verrons donc toujours des franges, que la source (large) soit à l’infini ou à<br />
distance finie. Ceci justifie donc la méthode proposée.