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© jean Roulland - photo : C. evrard (col<strong>le</strong>ction particulière)<br />
jean roulland<br />
& la figure humaine<br />
Ce sculpteur choisit délibérément <strong>de</strong> mettre l’humain au cœur <strong>de</strong><br />
sa vision créatrice. C’est une humanité <strong>de</strong> terre et <strong>de</strong> bronze qu’il<br />
met en marche. et cette humanité qu’il met à nu est une humanité<br />
tourmentée et condamnée à souffrir. l’animalité rô<strong>de</strong> toujours,<br />
obsédante.<br />
<strong>le</strong> thème du visage est récurrent. morceau <strong>le</strong> plus sensib<strong>le</strong> d’un corps,<br />
piège <strong>de</strong> l’émotion, <strong>le</strong> visage est aussi l’interface entre l’intériorité<br />
et l’extériorité <strong>de</strong>s êtres. en regardant ses masques, ses faciès<br />
tourmentés, ses portraits proches <strong>de</strong> l’animal, on ne peut s’empêcher<br />
<strong>de</strong> penser à l’univers fantastique <strong>de</strong> grünewald, <strong>de</strong> goya, aux<br />
hallucinations colorées d’Odilon redon, aux caricatures <strong>de</strong> daumier.<br />
il présente l’image d’une société en proie à toutes <strong>le</strong>s formes <strong>de</strong> la<br />
vio<strong>le</strong>nce et qui laisse peu <strong>de</strong> place à l’espoir. dans ses pastels, ce sont<br />
<strong>de</strong>s personnages monstrueux, torturés, hallucinants, tirés d’un asi<strong>le</strong><br />
d’aliénés, <strong>de</strong>s monstres admirab<strong>le</strong>s qui voient <strong>le</strong> jour et qui rappel<strong>le</strong>nt <strong>le</strong>s<br />
« masques » <strong>de</strong> james ensor et <strong>le</strong>s « généalogies » <strong>de</strong> fritz Van <strong>de</strong>n<br />
Berghe, <strong>de</strong>ux autres artistes expressionnistes.<br />
d’année en année, son mo<strong>de</strong> d’expression <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus<br />
bestial et évolue vers une sorte <strong>de</strong> primitivisme. Ces analogies<br />
évoquent l’attirance <strong>de</strong> jean roulland pour <strong>le</strong> musée <strong>de</strong> l’homme où,<br />
très jeune, il contemplait quantité d’objets aux formes épurées, mais<br />
éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>s crânes ou <strong>de</strong>s momies dont il appréciait <strong>le</strong> pouvoir <strong>de</strong><br />
fascination. d’autres « têtes » sont influencées par <strong>le</strong> théâtre antique.<br />
el<strong>le</strong>s sont comme <strong>de</strong>s masques <strong>de</strong> tragédie, <strong>de</strong>s grotesques, ou <strong>le</strong>s<br />
<strong>de</strong>ux à la fois, allant même parfois jusqu’à vociférer à s’en décrocher<br />
la mâchoire.<br />
avec ces personnages issus <strong>de</strong> rêves ou <strong>de</strong> cauchemars, jean<br />
roulland, exploite la fonction théâtra<strong>le</strong> <strong>de</strong> la sculpture. il est tour à<br />
tour dramaturge, metteur en scène et acteur lorsque, à partir d’une<br />
matière informe et indifférenciée, il donne naissance, avec jubilation,<br />
à cette faune étrange et margina<strong>le</strong>. Ces têtes possè<strong>de</strong>nt rarement<br />
un titre et pourtant chacune d’el<strong>le</strong>s à une histoire, un modè<strong>le</strong>, et<br />
porte l’empreinte d’un désir d’expression à l’exemp<strong>le</strong> <strong>de</strong> la série <strong>de</strong>s<br />
« prostitués », visages aux yeux noirs, aux lèvres sombres ou colorées,<br />
à la peau souvent blanche. reste que la représentation du monstre,<br />
vision révélatrice <strong>de</strong>s tourments <strong>de</strong> l’âme, domine son oeuvre.<br />
<strong>le</strong>s pastels <strong>de</strong> jean roulland entretiennent un<br />
rapport direct avec son œuvre sculptée. évocateurs<br />
<strong>de</strong>s mêmes motifs obsessionnels que la sculpture,<br />
ils sont la transposition graphique, plus immédiate<br />
encore, <strong>de</strong> l’émotion <strong>de</strong> l’artiste. <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs<br />
sont étalées en taches <strong>de</strong>nses ou en traînées<br />
transparentes. sombres comme <strong>de</strong>s fusains ou<br />
<strong>de</strong>s encres, ou bien composés <strong>de</strong> rares harmonies<br />
<strong>de</strong> violacés, d’émerau<strong>de</strong> et <strong>de</strong> verts, ces pastels<br />
prennent, sur la surface blanche du support, une<br />
incontestab<strong>le</strong> va<strong>le</strong>ur spatia<strong>le</strong> et dynamique comme<br />
si ces formes, inquiétantes, flottaient dans l’espace.<br />
mais la vio<strong>le</strong>nce <strong>de</strong> certains coloris ramène l’objet<br />
du <strong>de</strong>ssin à une juste réalité et traduit la brutalité<br />
du mo<strong>de</strong>lé aux prises avec la matière. <strong>le</strong> trait qui<br />
enveloppe <strong>le</strong>s volumes révè<strong>le</strong> la ru<strong>de</strong> discipline du<br />
sculpteur pour suggérer <strong>le</strong> creux et la bosse.<br />
lors d’un voyage en sici<strong>le</strong>, jean roulland découvre<br />
<strong>de</strong>s pièces archéologiques qui l’impressionnent<br />
fortement. il rapporte <strong>de</strong> cette rencontre un<br />
carnet où il a <strong>de</strong>ssiné plusieurs têtes, épiso<strong>de</strong> qui<br />
© jean Roulland - photo : F. <strong>le</strong>goy (col<strong>le</strong>ction particulière)<br />
jean roulland<br />
<strong>de</strong>ssinateur<br />
marque <strong>le</strong> début <strong>de</strong> la série <strong>de</strong> « visages » réalisée<br />
au pastel.<br />
même si ce sont <strong>de</strong>s oeuvres autonomes, ces pastels<br />
apportent une réponse aux questions posées par<br />
ses sculptures. noirs ou colorés, ils ont la puissance<br />
tragique du visionnaire obsédé par <strong>le</strong> martyre.<br />
jean roulland a toujours pratiqué <strong>le</strong> <strong>de</strong>ssin et dès<br />
<strong>le</strong> début, ses motifs figuratifs sont déjà <strong>de</strong> facture<br />
expressionniste. l’artiste s’interroge sur <strong>le</strong> paradoxe<br />
entre cette forme libérée aux motifs cursifs et <strong>le</strong><br />
formalisme marqué <strong>de</strong> ses premières sculptures,<br />
proches <strong>de</strong> l’art <strong>de</strong> Brancusi. il entreprend alors<br />
<strong>de</strong> lier, en quelque sorte, sculpture et <strong>de</strong>ssin en<br />
pétrissant dans la cire ces images graphiques ;<br />
cette même substance dont il se sert pour réaliser<br />
<strong>le</strong>s figures préparatoires <strong>de</strong> ces sculptures en<br />
bronze. C’est aussi cette expérience du mo<strong>de</strong>lage<br />
qui donnera naissance aux têtes sculptées en<br />
terre et à une création plastique plus spontanée et<br />
touchante.<br />
© jean Roulland - photo : F. <strong>le</strong>goy (col<strong>le</strong>ction particulière)<br />
« imprimé sur papier recyclé avec <strong>de</strong>s encres à base végéta<strong>le</strong>s » par nord’imprim - 2013<br />
jean<br />
11 juil<strong>le</strong>t -15 sept. 2013<br />
roulland<br />
© jean Roulland - tête en terre cuite. photo : F. <strong>le</strong>goy<br />
t ê t e à t ê t e<br />
ter res c u i t e s et pastels<br />
http://mhc.mairie-lil<strong>le</strong>.fr<br />
32, rue <strong>de</strong> la monnaie - lil<strong>le</strong><br />
+33 (0)3 28 36 84 00<br />
« imprimé sur papier recyclé avec <strong>de</strong>s encres à base végéta<strong>le</strong> » par Nord’imprim - 2013
© jean Roulland - photo : F. <strong>le</strong>goy (col<strong>le</strong>ction particulière)<br />
jean roulland<br />
sCulpteur<br />
“ Chaque oeuvre <strong>de</strong> Jean Roulland est d’abord un coup à l’estomac “<br />
inventeur <strong>de</strong> formes, jean roulland, né en 1931, est un grand<br />
bronzier, l’un <strong>de</strong>s rares <strong>de</strong> notre temps à avoir recherché dans l’atelier<br />
<strong>le</strong>s secrets <strong>de</strong> la fonte à la cire perdue, procédé technique dont il est<br />
parvenu à mettre à profit toutes <strong>le</strong>s possibilités.<br />
témoin <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>mi-sièc<strong>le</strong> où <strong>le</strong>s horreurs abon<strong>de</strong>nt, il utilise son don,<br />
sa technique et sa sensibilité pour nous renvoyer l’image <strong>de</strong> notre<br />
mon<strong>de</strong> tristement quotidien. même s’il est rattrapé par <strong>le</strong>s réalités<br />
turbu<strong>le</strong>ntes, son art trouve une beauté émotionnel<strong>le</strong> et dialogue<br />
avec <strong>le</strong>s va<strong>le</strong>urs d’éternité. aucune figure ne connait <strong>de</strong> beauté<br />
sereine car roulland ignore l’arcadienne harmonie plastique ; tout<br />
sujet traité par lui perd sa construction classique, subit la <strong>de</strong>struction<br />
tota<strong>le</strong> <strong>de</strong> la représentation figurative <strong>de</strong>s formes afin que soit rendue<br />
visib<strong>le</strong> la signification profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’être.<br />
l’oeuvre entier <strong>de</strong> jean roulland s’inscrit alors dans la veine<br />
expressionniste, dans cette sauvagerie où <strong>le</strong>s formes s’éclatent et se<br />
distor<strong>de</strong>nt. <strong>le</strong>s portraits sculptés subissent une même vio<strong>le</strong>nce qui<br />
<strong>le</strong>s défigure pour mieux révé<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s démons qui <strong>le</strong>s habitent. la mort<br />
marque <strong>le</strong>s visages et <strong>le</strong>s corps, conférant à la sculpture une magie<br />
primitive et une force rare, nées <strong>de</strong> la révolte face à la fatalité.<br />
profondément ancré dans l’art occi<strong>de</strong>ntal, son travail rejoint aussi la<br />
culture plastique <strong>de</strong> l’afrique ou du moyen-Orient par l’utilisation <strong>de</strong><br />
formes minéra<strong>le</strong>s et élémentaires, par la recherche d’une stylisation<br />
expressive. <strong>le</strong>s volumes ramassés et compacts, sont traités par<br />
gran<strong>de</strong>s masses et avec une gran<strong>de</strong> économie <strong>de</strong> moyens. <strong>le</strong>s<br />
détails ne sont pas soulignés, et seu<strong>le</strong> l’expression, semb<strong>le</strong> avoir<br />
préoccupé jean roulland. parfois, <strong>le</strong> mo<strong>de</strong>lé est plus lisse, plus fini.<br />
la décomposition est rarement complète, l’artiste reste obsédé par<br />
la structure d’un visage, d’une attitu<strong>de</strong>, par <strong>le</strong> galbe d’une pommette<br />
osseuse ou la nob<strong>le</strong>sse d’un profil. la recherche <strong>de</strong>s lignes <strong>de</strong> force<br />
et <strong>de</strong>s rythmes, la science <strong>de</strong>s profils variés, du raccourci ou du<br />
déploiement dans l’espace, <strong>le</strong> sens <strong>de</strong>s trouées et <strong>de</strong>s p<strong>le</strong>ins ren<strong>de</strong>nt<br />
manisfeste l’exigence plastique <strong>de</strong> ce sculpteur…<br />
“ Mon oeuvre est ..., je ne sais pas si el<strong>le</strong> est agressive,<br />
mais el<strong>le</strong> est déroutante, el<strong>le</strong> choque <strong>le</strong> public. La<br />
naissance et la mort, c’est i<strong>de</strong>ntique. Avant notre<br />
naissance nous n’étions pas sur terre, nous étions<br />
dans <strong>le</strong> néant ; alors, raconter la mort ou raconter la<br />
naissance, c’est la même chose. “ (j. roulland)<br />
en 1995, jean roulland commence à travail<strong>le</strong>r la<br />
terre. grâce à cette matière malléab<strong>le</strong> et sensuel<strong>le</strong>,<br />
<strong>le</strong>s oeuvres - <strong>de</strong>s têtes - qui prennent forme sous ses<br />
mains, sont <strong>de</strong> facture plus douce, moins agressive<br />
que <strong>le</strong>s bronzes. il découvre une pratique gestuel<strong>le</strong><br />
immédiate et i<strong>de</strong>ntique à cel<strong>le</strong> qu’il adopte face<br />
à sa feuil<strong>le</strong> <strong>de</strong> papier. <strong>le</strong> mo<strong>de</strong>lage, technique<br />
ancestra<strong>le</strong>, l’oblige à une action rapi<strong>de</strong> qui satisfait<br />
son impatience et sa <strong>de</strong>xtérité.<br />
tous ces visages portent <strong>de</strong>s déformations<br />
excessives. et dans tous, mais <strong>de</strong> manière différente<br />
© jean Roulland - photo : F. <strong>le</strong>goy (col<strong>le</strong>ction particulière)<br />
jean roulland<br />
& l’art <strong>de</strong> la terre<br />
suivant <strong>le</strong>s disgrâces dont ils sont affublés, on<br />
discerne une silhouette généra<strong>le</strong> ; on repère la<br />
prédominance d’une boîte crânienne, toujours<br />
très imposante dans ses œuvres, ou d’un front ;<br />
un menton qui ressemb<strong>le</strong> à peine à un menton ;<br />
une bouche, lippes trouées ou rabougries, qui est<br />
avant tout une fente grimaçante à moins qu’el<strong>le</strong><br />
n’esquisse ce qui pourrait évoquer un rictus ; un<br />
nez pétri avec célérité et qui, <strong>le</strong> plus souvent, n’en<br />
est un que parce qu’il se trouve placé au milieu<br />
d’un visage ; et puis <strong>de</strong>ux renfoncements, parfois<br />
<strong>de</strong>s trous profonds, <strong>de</strong>s absences, qui font office<br />
d’yeux…<br />
<strong>le</strong>s visions sont parfois terrifiantes, <strong>le</strong>s têtes<br />
monumenta<strong>le</strong>s ont une puissance caricatura<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s<br />
sculptures sont mo<strong>de</strong>lées avec une vigueur<br />
agressive. <strong>le</strong>s visages peuvent être fermés, tendus<br />
ou ébaucher un sourire, ils trahissent toujours une<br />
émotion intense.<br />
© jean Roulland - photo : F. <strong>le</strong>goy (col<strong>le</strong>ction particulière)<br />
jean roulland impose alors un art déchirant et subtil dans ses<br />
céramiques et ses pastels où <strong>le</strong> travail <strong>de</strong> la surface, là aussi, comme<br />
pour <strong>le</strong>s bronzes, prend toute sa dimension.<br />
sa connaissance très significative <strong>de</strong>s procédés <strong>de</strong> l’industrie <strong>de</strong><br />
la céramique date <strong>de</strong> l’année 1952 quand il a travaillé dans une<br />
manufacture <strong>de</strong> Wattrelos. Cette formation lui permet <strong>de</strong> réaliser, <strong>de</strong>s<br />
années après, selon la technique japonaise du raku, <strong>de</strong>s têtes en terre<br />
cuite dotée <strong>de</strong> cou<strong>le</strong>urs et d’effets <strong>de</strong> matière. <strong>le</strong>s contraintes <strong>de</strong> ce<br />
procédé <strong>de</strong> cuisson et d’émaillage répond aux exigences techniques<br />
auxquel<strong>le</strong>s jean roulland aime se confronter. C’est aussi une invitation<br />
à utiliser à la fois, l’eau, la terre, <strong>le</strong> feu dans une même création. il en<br />
exploite alors, librement, toutes <strong>le</strong>s surprises comme pour provoquer<br />
un choc, celui <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux matières, humaine et minéra<strong>le</strong>.<br />
<strong>le</strong> raku <strong>de</strong>vient, pour lui, <strong>le</strong> support <strong>de</strong> variations infinies aussi bien<br />
au niveau <strong>de</strong>s effets – craquelures, ombres foncées, teintes plus<br />
ou moins métallisées - qu’au niveau <strong>de</strong>s gestes : la possibilité <strong>de</strong><br />
tremper la pièce dans l’eau, <strong>de</strong> l’enfumer ou encore <strong>de</strong> la laisser à l’air<br />
libre, comme s’il cherchait dans la terre et la matière une réponse à<br />
sa quête existentiel<strong>le</strong>.<br />
Ces terres cuites l’incitent à <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s expériences comme<br />
l’utilisation <strong>de</strong> la pâte égyptienne* et d’oxy<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cobalt, <strong>de</strong> cuivre<br />
ou <strong>de</strong> manganèse ou encore d’émaux. Ces procédés particuliers<br />
confèrent aux sculptures <strong>de</strong>s aspects étonnemment différents<br />
selon qu’el<strong>le</strong>s restent brutes et sauvages ou d’aspect plus paisib<strong>le</strong><br />
et coloré.<br />
grâce aux gestes du sculpteur et à la libre maîtrise <strong>de</strong> la matière,<br />
cette beauté fragmentée, cassée, offre tous <strong>le</strong>s acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong><br />
l’existence : la peau est usée, grénelée ou grêlée, tâchée, incisée,<br />
el<strong>le</strong> porte <strong>de</strong>s stigmates creusés ou <strong>de</strong>sséchés et se pare parfois <strong>de</strong><br />
coulures, <strong>de</strong> bavures. <strong>le</strong>s visages sont ravinés car <strong>le</strong>s êtres ont vécus.<br />
et quand <strong>le</strong>s cou<strong>le</strong>urs n’insistent pas sur <strong>le</strong>s marques du temps, el<strong>le</strong>s<br />
ajoutent un peu <strong>de</strong> douceur ou <strong>de</strong> rareté à la ru<strong>de</strong>sse et à l’âpreté <strong>de</strong><br />
certaines têtes sculptées.<br />
* l’emploi <strong>de</strong> cette terre permet d’obtenir une glaçure turquoise et b<strong>le</strong>ue.<br />
<strong>le</strong>s propos et analyses sont empruntés à g. durozoi, f. poiret, C. goldschei<strong>de</strong>r, C. evrard,<br />
r.C. Kenedy, V. Breye, O. Cena, h. Bussière, a. taillé, C. engelbach, Yankel, p. <strong>le</strong> nouëne, p. Colonna,<br />
C. Vandoorne, l. harembourg, j. <strong>de</strong> Kervasdoué, r.g. mischkind, j. Borninus, C. faroux, C. renard,<br />
p. duterte, a. Cordonnier.<br />
© jean Roulland - photo : C. evrard (col<strong>le</strong>ction particulière)