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Michaël Viala - artistesLR

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<strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong><br />

Mon travail est une réflexion sur la praticabilité<br />

de la sculpture et de l'espace, par rapport<br />

à ma perception de l'espace urbain,<br />

forme, texture, circulation, formatée par la<br />

pratique du skate-board.<br />

Mes travaux sont liés à l'architecture et la<br />

configuration du lieu dans lequel ils sont montrés.<br />

Certains sont modulables et peuvent<br />

s'inscrire dans des sites différents.<br />

Des dessins, maquettes et vidéos sont aussi<br />

produit de façons autonomes ou inclus dans<br />

des installations. Les méthodes pour mettre<br />

en oeuvre le travail sont diverses : l'application<br />

de systèmes générés par des relevés<br />

<strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> questionne le statut des<br />

formes. Elles ne sont ni sculptures, ni objets,<br />

ni design, ni installations mais les quatre à<br />

la fois. Leurs matériaux, bois et acrylique,<br />

constituent le point commun. Une fois fabriquées,<br />

ses pièces sont placées au sol, souvent<br />

inclinées.<br />

Les projets et les options sont pensées en<br />

amont, sous forme de dessins, la réalisation<br />

devient alors une adéquation entre les deux<br />

étapes. En règle générale, chacune d'elles<br />

occupe une position privilégiée dans l'espace.<br />

Le travail de <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> s'organise autour<br />

d'élément de réalité, du quotidien urbain. En<br />

effet, il dévie de leur fonction initiale les modules,<br />

les spots généralement utilisés pour le<br />

skate-board. Et, de fait ses sculptures investissent<br />

un espace, elles constituent alors "un<br />

lieu" propice à la construction.<br />

L'enjeu de son travail se situe précisément<br />

là. Chaque module détermine le lieu et non<br />

l'inverse en fonction de sa couleur, de sa surface,<br />

de sa forme. Il leur donne une autre<br />

"présentation". Mises en scène comme des<br />

métriques, topographiques, les spécificités<br />

des matériaux utilisés, la modulation d'éléments<br />

identiques, l'énumération des possibilités<br />

et des configurations, la circulation<br />

dans l'espace, la fonction du lieu, la géométrie,<br />

la prise en compte des détails architecturaux...<br />

Les couleurs et les surfaces sont des paramètres<br />

importants, ainsi que les modes de<br />

constructions. J'essaie de mettre en jeu des<br />

expériences plastiques, physiques, mentales<br />

(renversement, points de vue, exercice<br />

de réflexion...).<br />

<strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong>, 2000<br />

environnements perturbateurs de manière à<br />

contraindre et restreindre le déplacement du<br />

spectateur, ces installations déforment le réel.<br />

Celui qui fait l'expérience directe de ses pièces<br />

éprouve à la fois un effet physique et psychologique.<br />

Selon <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong>, l'espace ne<br />

peut se saisir que par la mise en épreuve de<br />

ses limites. Ainsi, il s'aide de la géométrie<br />

que celui-ci impose : centres, axes, angles,<br />

diagonales, cercles...<br />

Alors, l'espace prend corps pour devenir presque<br />

praticables. La ville est par définition le<br />

lieu d'une vie communautaire. <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong><br />

l'a bien compris.<br />

Cependant, il renverse l'espace extérieur en<br />

espace intérieur. Il crée ainsi des bouleversements,<br />

des inversions, des perturbations d'ordres<br />

architecturaux. Ses sculptures s'installent,<br />

se transforment, s'amplifient en excursion<br />

urbaine. Tout porte à démontrer que ses travaux<br />

ne sont pas réels, ils sont distanciés de<br />

leur source pour que tout à coup le jeu du<br />

monde devienne virtuel.<br />

Marie-Pierre Donadio, 2001<br />

2


Installation<br />

Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes (E.S.B.A.N.)<br />

Module 2, 3, 4, chacun 150 x 100 x 40 cm bois, acier<br />

Nîmes, 1998<br />

Office Opus Facere Faire Oeuvre<br />

Exposition collective : Giulio Paolini, Robert Barry, Philippe Cazal,<br />

Eric Maillet, Kess Visser, et des étudiants de l' E.S.B.A.N.<br />

Commissaire: René Denizot.<br />

Cloître des jésuites<br />

Module 1, 10, 11, bois, acier<br />

Spots, film super8 sur VHS.<br />

Archivage des éléments architecturaux et urbains praticables en skate-board.<br />

La caméra S8 est utilisée comme un appareil photo. La diffusion se fait image par image.<br />

3 4<br />

Nîmes, 1998


Staring at the sun<br />

Cédrick Eymenier, Laurent Hopp, <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong><br />

E.S.B.A.N.<br />

Courbes L= 650, r = 50 cm bois, acrylique<br />

Nîmes, 1999<br />

5 6


Sans titre<br />

2 éléments, chacun 100 x 100 x 100 cm, bois, peinture.<br />

1999<br />

Z=<br />

Courbes générées par le calculateur graphique<br />

inclus dans tous les ordinateurs Apple.<br />

Impression laser sur papier, dimentions variables.<br />

7 8<br />

2000


Violeta Vampiro<br />

E.S.B.A.N.<br />

Mur peint, peinture aérosol : RV27 (Montana)<br />

Module : bois, 45 x 45 x 90 cm<br />

Nîmes, 2000<br />

Incursion / excursion<br />

Exposition collective avec Krijn de Koning, Laurent Pariente,<br />

Felice Varini, Michel Vejux, et des étudiants de l' E.S.B.A.N.<br />

Commissaire: René Denizot.<br />

E.S.B.A.N.<br />

Sans titre. 750 x 150 x 22 cm, bois, acrylique<br />

9 10<br />

Nîmes, 2000


Incursion / excursion<br />

Carré d'Art, musée d’Art contemporain de Nîmes<br />

Modules 27, 28. Deux éléments identiques : 250 x 250 x 50 cm, bois, laque, acrylique<br />

Nîmes, 2000<br />

11 12


Talgo<br />

Résidence et exposition à la galerie Piano Nobile.<br />

Travail réalisé en collaboration avec Hamid Maghraoui.<br />

Galerie Piano Nobile<br />

]...Hamid Maghraoui et <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> ont<br />

travaillé en résidence et en duo, combinant un<br />

travail de vidéo et un travail de volume.<br />

Trois semaines passées à Genève et dans<br />

l' espace Piano Nobile, aboutissent à la construction<br />

d' un volume, sur une face duquel se<br />

projète une vidéo. Cette installation transforme<br />

la perception de l' espace, physiquement<br />

et virtuellement. La structure en pente,<br />

imbriquée scrupuleusement dans l' architecture<br />

du lieu, vient délimiter, fragmenter la<br />

construction géométrique de l' espace. Telle<br />

un prolongement du sol, elle invite le visiteur<br />

Module : bois, dispersion, colorant, 201 x 178 x 37 cm<br />

Vidéo : projection d'un écran de télévision orienté vers le haut.<br />

Genève, 2001<br />

à y grimper. Par son positionnement dans<br />

l'espace, son engagement physique dans la<br />

pièce, de nouveaux points de vue et autres<br />

points de repère s' offrent au spectateur : une<br />

expérience corporelle. La projection, elle, offre<br />

un rapport virtuel au sol. Une mappemonde est<br />

filmée dans un mouvement discontinu, intégrant<br />

le galbe d' un poste de télévision dont<br />

l'écran est orienté vers le haut. Projetée à ras<br />

du sol, déployée telle un panorama, l'image<br />

s'étend comme un horizon dans une perspective<br />

qui pénètre le volume...[<br />

Piano Nobile<br />

Friends<br />

Galerie Vasistas<br />

]…<strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> se sert des données<br />

d'un mur porteur pour construire un volume,<br />

qui sera placé devant celui-ci, il va même<br />

jusqu'à utiliser les couleurs du lieu pour peindre<br />

son volume. Cette pièce s'inscrit dans<br />

un travail qui tourne autour de la pratique<br />

du Skate-board, <strong>Michaël</strong> propose des volu-<br />

Module 29 : contre-plaqué, peinture vinylique, colorant, 273,8 x 34 x 34 cm<br />

13 14<br />

Montpellier, 2001<br />

mes qui se pratiquent. Ils se placent à des<br />

endroits stratégiques, et il ne faut pas hésiter<br />

à les piétiner pour faire l'expérience d'un<br />

travail qui transforme l'espace et nous offre<br />

la surprise d'un piéton qui rencontre un obstacle,<br />

et se l'approprie systématiquement…[<br />

Cécilia Becanovic


Sans titre<br />

Chapelle de la salamandre<br />

Nîmes, 2001<br />

Module 33 : contre-plaqué, acrylique, longueur 172 cm, hauteur 28 cm<br />

Module 34 : contre-plaqué, acrylique, longueur 266 cm, hauteur 28 cm<br />

15 16


Echappée<br />

Chapelle des Capucins<br />

Aigues Mortes, 2001<br />

Module 36, 37 : contre plaqué, acrylique<br />

17 18


Spot Rennes<br />

Rennes, 2003<br />

Spot La Défense<br />

Vidéo, durée 5’34’’ Vidéo, durée 1’04’’<br />

19 20<br />

Paris, 2003


Sculptures<br />

Exposition personnelle<br />

Galerie Jean Brolly<br />

Il serait possible de dire que les oeuvres<br />

de <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> sont la sublimation de ses<br />

passions personnelles. Passion pour l'architecture<br />

en général et plus précisément pour<br />

les différentes techniques de construction.<br />

<strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> a, en fait, interrompu ses études<br />

d'ingénieur pour s'inscrire à l'Ecole des<br />

Beaux-Arts de Nîmes. Passion pour le skateboard<br />

- ce sport est sûrement l'un des rares<br />

qui se pratique dans l'espace urbain sans<br />

aménagement spécifique. Le skateur est en<br />

contact direct avec les accidents qu'offrent<br />

La galerie Jean Brolly nous fait découvrir<br />

actuellement le travail d'un jeune artiste<br />

récemment sorti de l'École des beaux-arts<br />

de Nîmes. Cinq pièces et une série de dessins<br />

permettent une première approche d'un<br />

travail complexe et prometteur. Deux pièces<br />

apparaissent comme des sculptures autonomes<br />

élaborées indépendamment du lieu d'accueil<br />

; les trois autres pièces sculpturales ont<br />

été conçues pour l'espace de la galerie, tout<br />

au moins adaptées à sa configuration spécifique.<br />

Les dessins, quant à eux, sont des<br />

tirages à jet d'encre de simulation 3D, regroupés<br />

par jeux de quatre feuillets par support<br />

encadré et qui figurent des modules spatiaux<br />

obtenus grâce à un logiciel usuel d'axonométrie.<br />

Il est dans cet ensemble essentiellement<br />

question d'espace.<br />

Le travail se greffe globalement sur l'architecture<br />

des locaux. Les angles droits maçonnés<br />

sont adoucis par des panneaux de bois<br />

courbés et ajustés. Une paroi de la galerie<br />

est repeinte dans une couleur tendre. Par effet<br />

de contamination, les éléments autonomes<br />

apparaissent également relever d'un aménagement<br />

du lieu. Au sol, une rampe horizontale<br />

en métal et bois; plus loin, un sol surélevé,<br />

surmonté d'une barrière métallique. Ces aménagements<br />

établissent entre eux une relation<br />

Paris, 2003<br />

les constructions (murs, trottoirs...) et doit à<br />

chaque moment en négocier les difficultés.<br />

Les notions de parcours, de circulation et de<br />

vitesse sont les thèmes de ses oeuvres. Les<br />

sculptures présentées induisent des itinéraires<br />

possibles et mettent de ce fait l'imaginaire<br />

en mouvement. En gommant l'angle<br />

droit formé par deux murs par la construction<br />

d'une courbe, l'artiste ne participe-t-il<br />

pas à rendre le monde plus harmonieux et<br />

pourquoi pas meilleur ?<br />

Jean Brolly<br />

formelle et sensible liée au mouvement et à<br />

la circulation des corps dans l'espace. Sans<br />

être praticables, ils sollicitent cependant le<br />

corps du regard.<br />

L'œil glisse le long de la rampe, dévale la<br />

courbe du mur, dérape sur le rose et crisse<br />

sur le gris. Formellement, le registre est minimaliste<br />

: bois sciés, poncés, pièces ajustées,<br />

assemblages apparents, vocabulaire formel<br />

géométrique, couleurs monochromes, matérialités<br />

exacerbées. L'intention relève quant<br />

à elle d'une sorte de générosité première<br />

(comme on parle de première nécessité).<br />

Les éléments sont pensés pour leur élémentaire<br />

physicalité. La relation esthétique à l'œuvre<br />

s'établit sur un contact de premier degré.<br />

Les objets occupent un champ équivoque<br />

entre le design, l'aménagement spatial et la<br />

sculpture. Le point de vue est celui d'un passant,<br />

d'un usager de l'espace (on nous dit qu'il<br />

pratique le skate-board).<br />

Les sculptures de <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> sont des aménagements<br />

d'espace. Elles s'inscrivent dans<br />

la proximité de notre environnement architectural,<br />

dans l'ergonomie de notre confort quotidien,<br />

dans l'immédiateté de nos pratiques<br />

urbaines, également dans une continuité<br />

dérangée de notre penchant fonctionnaliste.<br />

Philippe Coubetergues<br />

21 22


Module 41, contre-plaqué, acier, 300 x 22 x 15 cm<br />

Module 44, contre-plaqué de 3mm, hauteur variable<br />

Module 43, contre-plaqué de 3 mm, longueur variable<br />

Module 42, palettes et contre-plaqué filmé, métal, 260 x 80 x 55 cm<br />

Module 45, contre-plaqué et peinture acrylique, dimensions variables<br />

23 24


Rencontre n°22<br />

La Vigie - Art contemporain<br />

La Vigie-Art contemporain présente pendant<br />

deux mois une exposition autour de la<br />

notion d’espace et d’architecture.<br />

Claire Lesteven, Allyson Spellacy et <strong>Michaël</strong><br />

<strong>Viala</strong> vont se rencontrer dans un dialogue<br />

franco-américain afin de nous faire partager<br />

leur approche et leur conception très contem-<br />

Module 46, contre-plaqué, 150 x 150 x 254 cm<br />

Nîmes, 2004<br />

poraine de l’espace architectural. Par des<br />

moyens et des formes divers, chacun d’entre<br />

eux vient souligner, révèler et ponctuer<br />

l’espace avec des languages très personnels<br />

allant de la photographie à la peinture,<br />

de la figuration à l’abstraction, du noir et blanc<br />

à la couleur.<br />

Module 48, contre-plaqué, acrylique, 100 x 100 x 20 cm<br />

25 26


R0261, tirage jet d'encre sur papier, 106 x 81 cm<br />

R0226, tirage jet d'encre sur papier, 106 x 81 cm<br />

Les enjeux du travail de <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> se<br />

situent explicitement dans le prolongement<br />

des expériences minimalistes historiques.<br />

Simplicité, littéralité, aspects géométriques<br />

et modulaires peuvent caractériser les<br />

œuvres en volume d'échelle humaine à l'origine<br />

de ce travail, qui suscitent ainsi chez<br />

le spectateur des réactions, physiques et<br />

intellectuelles, touchant à l'expérience directe<br />

de leur perception dans l'espace réel. La<br />

forme et la mise en place de ces pièces peuvent<br />

rappeler qu'elles furent parfois pensées<br />

en référence aux structures modulables<br />

utilisées pour la pratique du skate-board.<br />

Sans qu'il ne s'agisse de répliques ou de<br />

véritables transpositions, c'est presque innocemment<br />

qu'elles génèrent ainsi des interrogations<br />

sur les notions de circulation, de<br />

parcours, mais aussi sur leur éventuelle fonctionnalité<br />

ou praticabilité.<br />

Les dessins (R0261-R0226) et les images<br />

(Spots, La Défense) présentés ici, extraits<br />

de bandes vidéo, poursuivent par d'autres<br />

voies l'exploration des relations avec l'espace,<br />

public et urbain désormais. Le spectateur<br />

est invité à observer des éléments<br />

architecturaux et urbanistiques, choisis par<br />

l'artiste en fonction des possibilités qu'ils<br />

offrent aux skateurs, ponctuant un cheminement,<br />

une excursion, dans une ville ou un<br />

lieu précis et identifiés. La confrontation n'est<br />

plus alors vécue directement, comme une<br />

expérience spatiale et temporelle, mais transmise,<br />

c'est-à-dire documentée, par l'appareil<br />

d'enregistrement numérique. La temporalité<br />

de type théâtral dénoncée en son temps<br />

par <strong>Michaël</strong> Fried (1967) à propos de l'art<br />

minimal "littéraliste" laisse donc place à une<br />

expérience plus instantanée, et plus strictement<br />

visuelle, qui correspond à une situation<br />

qui n'inclut pas nécessairement le spectateur.<br />

Vous ne serez pas amenés à bouger,<br />

amis lecteurs.<br />

Les points de vue sur ces spots - praticables,<br />

mais a priori non pratiqués, encore, par<br />

vous - sont ceux d'un usager particulièrement<br />

attentif et lucide de l'environnement<br />

urbain. Ils nous sont imposés, mais documentent<br />

et analysent de manière très complète<br />

des fragments de la cité parmi les plus<br />

banals, qui, initialement, ne sont pas prévus<br />

pour codifier l'espace. Ces données enregistrées,<br />

pour systématiques et objectives<br />

qu'elles puissent paraître, ne donnent pas<br />

véritablement naissance à des typologies.<br />

Elles ne tendent d'ailleurs pas à l'exhaustivité<br />

et ne sont pas rigoureusement sérielles, dans<br />

la mesure où elles ne répondent à aucune<br />

volonté d'archivage ou d'archéologie. Les<br />

deux images traitées avec un logiciel de dessin<br />

vectoriel, qui élimine au maximum tout<br />

contexte et tout détail pouvant enraciner<br />

cette construction dans un flot de vécu et de<br />

subjectivité, ne doivent, à notre avis, pas être<br />

vues non plus dans une perspective comparatiste.<br />

Leur autonomie témoigne d'une forte<br />

tension entre deux éclairages : la relation<br />

qu'entretient l'élément décrit avec la ville et<br />

la saisie d'une forme sculpturale isolée, une<br />

préoccupation de type documentaire et la<br />

mise en valeur d'éléments familiers, le plus<br />

souvent collectifs, que chacun peut s'approprier,<br />

esthétiquement ou fonctionnellement.<br />

Grâce à ses obstacles, la ville deviendrait<br />

donc praticable, et poétique ?<br />

Patrick Perry, Offshore n°7, Fevrier 2005.<br />

27 28


Lindre003<br />

Une exposition présentée par<br />

le centre d'art contemporain la Synagogue de Delme.<br />

Castel Coucou<br />

29<br />

Forbach, 2004<br />

En mouvement<br />

Exposition collective : Philippe Decrauzat, Tatjana Doll,<br />

François Morellet, Frédéric Nogray, <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong>.<br />

Galerie Jean Brolly<br />

30<br />

Paris, 2004


Sans titre<br />

Exposition avec Hamid Maghraoui<br />

Galerie Vasistas<br />

Module 54, contre-plaqué, acrylique, 336 x 40 x 25 cm<br />

31<br />

Montpellier, 2005<br />

Module 55, contre-plaqué, acrylique, 460 x 40 x 25 cm<br />

Module 53, contre-plaqué, acrylique, 545 x 40 x 25 cm<br />

32


Carte blanche à la galerie Jean Brolly<br />

Exposition collective : Nicolas Chardon, Rémy Hysbergue, <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong>.<br />

Musée Matisse Palais Fénelon<br />

Module 41, 2004, contre-plaqué, acier, 300 x 22 x 15 cm.<br />

Module 44, 2003 / 2006, contre-plaqué, hauteur 366 cm.<br />

Module 56, 2006, contre-plaqué, acrylique.<br />

33<br />

Le Cateau-Cambrésis, 2006<br />

L’Exposition Là<br />

Exposition collective : Cécile Bart, Christophe Cuzin, Julien Mijangos,<br />

Marion Robin, Jean Baptiste Sauvage, Felice Varini, Michel Verjux, <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong>.<br />

Château de Malves<br />

Module 57, 2006, contre-plaqué, vitrificateur, 510 x 440 cm.<br />

Malves en Minervois, Aude, 2006<br />

34


Sans titre<br />

Exposition collective (avec Bertrand Parinet : sphère)<br />

Galerie de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Gergy<br />

Module 59, contre-plaqué, acrylique, 563 x 15 x 15 cm<br />

Module 60, contre-plaqué, acrylique, 90 x 90 x 15 cm<br />

35<br />

Paris,2006<br />

Module 58, contre-plaqué, acrylique, 563 x 153 x 1.5 cm<br />

36


Ste-Anne<br />

Carré Sainte-Anne<br />

37<br />

Montpellier, 2006<br />

Module 61, 62, 63 : contre-plaqué, acrylique, 753 x 66 x 28 cm<br />

38


<strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong><br />

Né en 1975 à Nîmes.<br />

Vit et travaille à Montpellier.<br />

2000 - D.N.S.E.P. (mention félicitation). Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.<br />

1998 - D.N.A.P. (mention félicitation). Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes.<br />

Expositions personnelles<br />

2003 - Sculpture, galerie Jean Brolly, Paris.<br />

Expositions collectives<br />

2006 - Carré Saint-Anne, Montpellier.<br />

- La Vitrine, galerie de l'ENSAPC, Paris.<br />

- L'Exposition Là, Château de Malves en Minervois<br />

- Carte Blanche à la galerie Jean Brolly, Musée Matisse, Le Cateaux-Cambrésis.<br />

- Stocks en Stoks, Aperto, Montpellier.<br />

2005 - Galerie Vasistas, Montpellier.<br />

2004 - En mouvement, galerie Jean Brolly, Paris.<br />

- Ateliers Ouverts, Castel Coucou, Forbach.<br />

- Space is the Place, Centre culturel de Bonnefoy, Toulouse.<br />

- Lindre 03, Castel Coucou, Forbach.<br />

2003 - Un cabinet de dessin et oeuvres sur papier, galerie Jean Brolly, Paris.<br />

- Rencontres n° 22, La Vigie, Nîmes.<br />

2002 - Mulhouse 002, parc des expositions, Mulhouse<br />

2001 - Echappée, chapelle des Capucins, Aigues Mortes.<br />

- Galerie la Salamandre, Nîmes.<br />

- 5, espace Volksystem, Toulouse.<br />

- Friends, galerie Vasistas, Montpellier.<br />

- Talgo, résidence et exposition galerie Piano Nobile, Genève.<br />

2000 - Incursion / excursion, Carré d'Art, Musée d'Art Contemporain de Nîmes, E.S.B.A.N.<br />

- Parking ombragé, Barjac.<br />

1999 - Espace d'espèce, E.S.B.A.N.<br />

- Staring at the sun, E.S.B.A.N.<br />

1998 - Opus Facere, cloître des Jésuites, Nîmes.<br />

Commande publique / concours / bourses / résidences<br />

2006 - Scénographie, Cie Interstices.<br />

2005 - Intervenant, Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier.<br />

2004 - Intervenant, 1er séminaire sur les glisses urbaines, Marseille.<br />

2003 - Résidence, atelier de Lindre-basse,<br />

organisée par le Centre d'art contemporain La Synagogue de Delme.<br />

39<br />

2002 - Aide individuelle à la création (DRAC Languedoc Roussillon).<br />

2001 - Concours R.T.E, mise en couleur des pylônes "Ritchie".<br />

1er lauréat avec Laurent Hopp.<br />

1999 - 1% Ecole primaire Marguerite Long, Nîmes.<br />

Publications<br />

2006 - Catalogue Lindre 03, Centre d'art contemporain La Synagogue de Delme.<br />

- Offshore n°12, Nos Histoires, texte de Guillaume Gilles.<br />

2005 - Offshore n°7, n°8<br />

2003 - Catalogue FIAC 2003, galerie Jean Brolly.<br />

2002 - Site Internet : www.michaelviala.com<br />

- Catalogue Mulhouse 02, Tract n°7<br />

- CDRom 1.0, sélection travaux 1998/2001.<br />

2001 - Regard (avril-mai)<br />

2000 - Tract n°1<br />

1999 - Voco, cd audio (Palix/Coulter) conception graphique.<br />

1998 - Catalogue Opus Facere.<br />

40


<strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong><br />

16 rue Dessalle Possel - 34000 Montpellier<br />

T 06 74 03 22 17<br />

mkl@michaelviala.com<br />

www.michaelviala.com<br />

Galerie Jean Brolly<br />

16 rue de Montmorency - 75003 Paris<br />

T 01 42 78 88 02 03 - F 0142 78 88 03<br />

galbrolly@wanadoo.fr<br />

www.jeanbrolly.com<br />

© Photographie : <strong>Michaël</strong> <strong>Viala</strong> - Cédrick Eymenier - Pierre Schwartz

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