Saint-Lô, la vie tout en couleurs (pdf - 5,40 Mo)

Juin 2012 www.saint-lo.fr
Capitale
bien-être
La vie tout en couleurs
« L’ascenseur a créé du lien
entre les habitants »
Maï Welé, habitante du quartier de la Dollée
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Ecole du XXI e siècle
À la rentrée 2012, les enfants de l’école
Gendrin s’installeront dans l’école
rénovée et nouvelle génération
des Palliers.
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Le handicap au vestiaire
Football, tir-à-l’arc, athlétisme…
De plus en plus de clubs saint-lois
s’adaptent pour s’ouvrir à tous les publics.
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CAHIER SPÉCIAL
Habitat et cadre de vie
Le futur visage du centre-ville
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EDITO
Par François Digard
Maire de Saint-Lô
Président de Saint-Lô Agglomération
Conseiller régional de Basse-Normandie
Depuis 1995, notre action prioritaire
a toujours été l’emploi et le développement
économique, considérant
qu’ils sont les meilleurs
vecteurs d’insertion sociale et d’épanouissement
personnel. L’essentiel des initiatives dans ces domaines
est mené avec efficacité par la Communauté
d’Agglomération, Saint-Lô Agglomération.
Confortant cette priorité à l’emploi, la municipalité
s’attache à renforcer, toujours et encore, l’attractivité
de la ville. Le dynamisme de Saint-Lô profite
à l’ensemble du territoire du Pays Saint-Lois et ses
80 000 habitants.
Ce mandat, engagé depuis 2008, s’inscrit dans le
prolongement des deux précédents. Progressivement,
la Ville a changé de visage.
Depuis les bords de Vire et sa plage verte, complétés
par la modernisation de la gare SNCF, suivis de l’implantation
d’un nouveau complexe cinématographique,
jusqu’au parc urbain de Boisjugan, ses jeux
pour enfants, son golf compact, bordé du centre
aquatique du Pays Saint-Lois, du Musée du Bocage et
des habitations privées ou sociales, en passant par le
boulevard de la Dollée entièrement redessiné, avec
ses 49 nouveaux logements sociaux et l’ascenseur
du Mont Russel devenu très fréquenté ; sans oublier
l’opération de rénovation urbaine au Val Saint-Jean
qui a généré la déconstruction de 223 logements
mais surtout la reconstruction, au-delà de ce chiffre,
de nouveaux logements individuels locatifs ou en
accession sociale à la propriété dans divers quartiers
de la Ville favorisant la mixité sociale : route de Carentan,
quartier Falourdel, rue Campain, rue Dunant
« Résidence Nelson », Clos Cauvin, quartier Sainte
En images
Croix, avenue de Paris, mais également bien sûr au
Val Saint-Jean où 80 logements sont habités ou en
cours de construction autour d’un futur square d’un
hectare. Oui, la ville a changé et cela se voit.
Depuis plus de 10 ans, ces réalisations se sont succédé
et d’autres se poursuivront pour amplifier cette
ambition d’offrir une très grande qualité de vie aux
Saint-Lois, par la proximité et la qualité de nombreux
services à la population.
La poursuite de la colorisation des façades, le futur
aménagement du centre-ville, le nouveau groupe
scolaire des Palliers, le futur centre social de la Dollée,
le prochain square du Val Saint-Jean, la création
d’un pôle santé, place du Champ de Mars, ou celle
d’un nouveau skate parc dans le parc de Boisjugan,
poursuivent ce même objectif de rendre « Plus belle
la Ville » pour les Saint-Lois de toutes générations.
Rendre « Plus belle la Ville », c’est donner encore
plus envie aux entreprises d’investir à Saint-Lô, aux
étudiants de venir étudier dans la ville, aux habitants
du Pays Saint-Lois de venir se distraire, se cultiver,
pratiquer un sport, s’engager dans la vie asso-
Ville forte
Le réaménagement du boulevard de la Dollée et de la plage verte, en bordure de la Vire, participent à la valorisation des remparts.
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v i l l e
Parc urbain de Boisjugan.
L’ascenseur du Mont Russel de nuit.
« PLUS
BELLE
LA VILLE »
ciative, ou acheter dans les commerces saint-lois.
Rendre « Plus belle la Ville », c’est donner envie de
Saint-Lô, faire valoir ses commodités et ses atouts
pour retenir et attirer le plus possible d’habitants
grâce aux services aux familles, de la petite enfance
au grand âge, sans oublier des activités para et périscolaires
qui rendent la vie plus facile.
La Ville est aussi quotidiennement à l’écoute des
plus fragiles et des familles qui rencontrent des difficultés.
Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS)
œuvre en permanence pour trouver les solutions les
mieux adaptées à chacun.
Les actions conjuguées avec la Communauté d’Agglomération,
Saint-Lô Agglomération, concourent
aussi à renforcer l’attractivité de la ville centre, tout
en confortant également les 10 autres communes de
Saint-Lô Agglomération.
Il en est ainsi des transports urbains ou des transports
à la demande, OCITOLA, ou du tout nouveau
service de location de vélos à assistance électrique.
De grands projets vont prochainement prendre
forme pour conforter l’avenir des habitants de notre
bassin de vie : le Technopôle Agglo 21, le centre pénitentiaire
et de nouveaux parcs d’activités.
Tous ces projets sont porteurs de centaines d’emplois.
Saint-Lô doit savoir séduire le plus possible
pour bénéficier du développement démographique
généré par ces nouvelles activités.
C’est pourquoi, nous poursuivrons nos efforts de séduction
pour rendre Saint-Lô encore et toujours plus
accueillante et plus belle.
Les marchés de Saint-Lô confirment leur succès.
Fête de la Vire et des associations.
Saint-Lô, capitale du cheval de sport.

Éducation
LES AMBITIONS
Maintenir des écoles de proximité dans les quartiers
Equiper les établissements de supports pédagogiques les plus en pointe
Les travaux s’achèvent pour accueillir les élèves à la rentrée de septembre.
Les enfants reprennent
le chemin des Palliers
À la rentrée 2012, les enfants de l’école Gendrin s’installeront dans l’école rénovée des Palliers.
Ce transfert a fait l’objet d’une très large concertation.
Début juin, les 143 élèves de Gendrin
ont découvert leur futur
établissement, de l’autre côté
de la rue Porte-au-Four. le chantier de
l’ancienne école des Palliers, fermée en
1994, s’achève. le déménagement du
mobilier et du matériel est prévu cet
été. C’est ce qu’on appelle une « opération-tiroir
». le bâtiment de l’école
Gendrin accueillera après travaux le
futur centre social de la Dollée, tandis
qu’élèves et instituteurs s’installeront
aux Palliers.
« L’école Gendrin est très enclavée au
sein du quartier de la Dollée, il est souhaitable
de l’ouvrir sur la ville », explique
Hélène Denier d’Aprigny, maire-ajointe
chargée de l’éducation. Dès la rentrée
C’est prévu
Ecole numérique
pilote
La future école des Palliers expérimentera à la
rentrée l’utilisation des tablettes numériques
en classe. Cette nouvelle génération d’ordinateurs
pourrait remplacer les anciennes salles
informatiques des écoles de Saint-Lô. Un test
a eu lieu en mai à l’école Gendrin.
« L’idée est de constituer une classe mobile
de 25 tablettes, reliées à l’ordinateur de
l’enseignant et à un vidéo projecteur, équivalent
à un tableau blanc numérique », précise
le directeur, Eric Thiéblemont. Chaque année,
la Ville investit 16 000 euros pour le renouvellement
du matériel informatique des écoles.
2009, les parents et l’équipe éducative
ont été associés à la réflexion.
« Il fallait l’adhésion de tous pour que le
projet existe », poursuit l’élue. Plusieurs
réunions ont rassemblé les parents
d’élèves, les enseignants, les élus et les
services techniques de la ville.
Un projet consensuel
« Il n’y a pas eu d’opposition, témoigne
Céline Rémond, membre de l’Association
des parents d’élèves. Nous étions
très vigilants sur les questions de sécurité
des accès, de maintien des effectifs et
plus généralement de confort. Nous avons
été rassurés ».
l‘école des Palliers a été construite
dans la seule partie de la ville non dé-
SUR PAROLE « Nous avons été très impliqués dans le projet de la nouvelle école, notamment
lors de l’élaboration des plans. Plusieurs réunions ont été organisées
et au final, tout a été chamboulé pour prendre en compte nos attentes
et nos besoins : le plan définitif ne ressemble pas du tout aux premières
ébauches ! Nos requêtes portaient sur l’emplacement du restaurant scolaire
(redescendu du 1 er étage au rez-de-chaussée), la disposition et l’aménagement
des salles de classes, en termes de mobilier mais aussi d’équipement
électrique, dans le cadre d’une future école numérique. Tout le personnel de
l’école a été impliqué. Plus on était nombreux à donner notre avis et plus on
Eric Thieblemont
Directeur de l’école des Palliers
truite par la guerre. C’est un beau bâtiment,
sur trois étages, à l’architecture
caractéristique de la Reconstruction.
Bien qu’ancienne école, il ne pouvait
être réutilisé en l’état, car il n’a pas été
conçu pour recevoir des maternelles,
ni un restaurant scolaire et ne respecte
pas toutes les normes actuelles d’accessibilité.
le chantier de réhabilitation
a été confié au cabinet d’architecte
Boisroux de Cherbourg. l’école occupera
le rez-de-chaussée et le 1 er étage.
Un ascenseur extérieur desservira les
deux étages.
Coût du projet : 1,8 million d’euros.
Après l’école…
était sûr d’avoir un outil adapté. Les enfants attendent avec impatience de
découvrir leur nouvelle école ».
v i l l e
Les goûterslecture
mettent
en appétit
Pour les enfants des écoles saintloises,
de la grande section au CP,
deux fois par trimestre, le goûter a
lieu… à la bibliothèque ! Au menu
donc, des nourritures terrestres et
spirituelles. Au milieu des livres,
et entre la pomme et le gâteau,
les enfants écoutent une histoire
interprétée par les comédiens
de la troupe des embruns ou les
animateurs de la bibliothèque. les
parents sont aussi invités. Azzam
Boughattas a accompagné ses
filles à un goûter-lecture à l’école
Jules Ferry. et comme elles, il a
beaucoup apprécié.
« C’était un conte africain, chanté et
mis en musique, un moment très vivant
et partagé avec d’autres enfants,
un temps qui n’a rien à voir avec celui
de l’histoire du soir à la maison, plus
intime et classique. J’ai découvert un
autre registre de lecture et cela m’a
aussi permis d’entrer dans le cadre de
l’école ». Ses filles racontent encore
l’histoire. Azzam, lui, a déjà noté le
prochain rendez-vous.
page 3

page 4
v i l l e
Jeunesse
LES AMBITIONS
Favoriser et soutenir les initiatives et projets des jeunes
Proposer des activités contribuant à leur épanouissement
Mettre à leur disposition des structures et du personnel pour les accompagner
Des jeunes
boostés
Typhaine Faunières, 1 ère L au lycée Le Verrier, option arts plastiques, a bénéficié de la bourse projet jeune pour organiser une exposition.
La bourse projet jeune de la Ville de Saint-Lô donne un coup de pouce
financier aux initiatives des 11-25 ans.
Typhaine Faunières a présenté
ses tableaux au centre social
Mersier pendant les vacances
de février. À 16 ans, c’était sa première
exposition personnelle. la compagnie
de théâtre lycéenne, « les doigts dans
la prise », a bénéficié des conseils d’un
scénographe. les résidents du foyer
de jeunes travailleurs ont pu passer,
grâce à cette bourse, une journée à
Paris et ceux du val Saint-Jean ont
participé à un stage de percussions
corporelles. les jeunes ont des envies.
Ce qui faisait défaut jusqu’à présent,
c’est ce petit coup de pouce financier
qui permet aux rêves de devenir réalité.
Tous ces projets ont abouti grâce
à la bourse projet jeune créée par la
C’est prévu
ville de Saint-lô en 2011. « Les élus
étaient régulièrement sollicités pour une
aide financière et technique. Il existait
des dispositifs pour les étudiants, mais
rien pour les jeunes au niveau de la ville,
explique Touria Marie, responsable du
Bureau Information Jeunesse (le Kiosk).
La bourse projet jeune est venue combler
ce vide ».
La première expérience
Associée la première année au
Contrat urbain de cohésion sociale,
elle s’adresse aux 11-25 ans résidant
dans les quartiers du val Saint-Jean
et de la Dollée. Objectif : « susciter,
promouvoir et valoriser la capacité
d’initiative des jeunes ». Cinq pro-
Démarche concertée
autour du futur skate parc
Skaters et rollers auront leur skate parc avant la fin
de l’année, dans le parc de Boisjugan, non loin du
centre aquatique. Depuis deux ans, la Ville et les
pratiquants, avec l’appui de la Fédération française
de roller skating (FFRS), se concertent sur le projet.
Il s’agit de déterminer la meilleure option possible,
en termes d’emplacement, d’équipements et de
budget, qui puisse satisfaire à la fois les usagers et
les riverains. Pas facile ! Accompagnés par le Kiosk,
25 jeunes, âgés de 12 à 19 ans, se sont constitués en
junior association, pour participer aux réflexions et
jets ont été financés à hauteur de
1 000 € chacun en 2011. le dispositif
est reconduit en 2012 et élargi à tous
les jeunes Saint-lois.
« C’est souvent la première expérience
d’un jeune, un tremplin vers sa future
vie sociale et professionnelle, témoigne
Touria. Le Kiosk l’accompagne dans la
définition et le montage de son projet,
lui apporte de la méthode et des outils ».
Typhaine est allée seule défendre son
projet devant le jury, composé d’élus
et de professionnels de l’action sociale
et culturelle. « C’est la première fois que
je suis à l’initiative d’une exposition. Si je
m’arrête, rien ne se passe. C’est très formateur
et excitant. Bien sûr, j’ai envie de
recommencer ! ».
développer des projets d’animation sur le futur site.
Luc Bourdin, responsable des équipements à
la FFRS, est intervenu auprès de la collectivité et des
jeunes, pour donner forme au projet. « Ils avaient
dessiné leur skate park idéal, j’ai traduit leurs envies
en termes techniques et financiers », témoigne Luc
Bourdin. Le projet, qui reste à finaliser, bénéficie
d’un budget de 180 000 €, pour 200 m 2 de modules
et sera réalisé par Saint-Lô Agglomération.
À suivre…
SUR PAROLE
UNE MAISON POUR LES ADOS
Katia Lemaire
Coordinatrice de la Maison des Adolescents
de la Manche
« Ici, on parle de tout : de la sexualité, du
décrochage scolaire, du mal-être et parfois
tout simplement du bonheur d’être jeune.
La Maison des Adolescents a ouvert en
janvier 2012 à Saint-Lô. Structure unique
dans le département et indépendante (1),
ses missions sont l’accueil, l’écoute et
l’orientation des jeunes de 12 à 21 ans, de
leurs parents et de tous les professionnels
en lien avec l’adolescence.
S’il existait déjà à Saint-Lô des structures
médicales d’accompagnement, il manquait
un lieu neutre, transversal, que les jeunes
puissent s’approprier, pour aller et venir,
discuter, être entendus. Idéalement située
à côté du Kiosk – une seule porte à
franchir – la maison a rapidement trouvé
son public. Avec mon équipe (quatre animateurs
accueillants et un psychologue), nous
proposerons à la rentrée des « cafés-
parents » thématiques, des groupes de
parole ados-parents et des ateliers. Nous
menons également un gros travail sur les
réseaux sociaux, où nos animateurs accompagnent
les jeunes dans ce cyber espace,
devenu le leur, et qui, souvent, échappe
complètement aux parents ».
(1) Avec le soutien de la Ville de Saint-Lô et du Conseil
général, mais aussi de l’Etat, de la MSA et de la CAF.
En brEf
• ESPACE INFO : Plébiscité
lors des assises de la jeunesse,
un site internet pour les jeunes
Saint-Lois (13-25 ans) a vu le jour :
« Takadir » est un relais d’information
et un lieu d’échanges
entre les jeunes et la Ville.
• ANImAtEur dE ruE :
La Ville a recruté une personne
relais, Grégory Bonnemains,
pour les 12-25 ans rencontrant
un souci ou un questionnement
en lien avec leurs projets de vie
(scolarité, orientation, formation,
recherche d’emplois, logement,
santé…).
ContaCt : Centre social Marcel Mersier
02 33 57 33 35

Famille
LES AMBITIONS
Des solutions pour concilier vie professionnelle et familiale
Favoriser le maintien et l’installation des professionnels de la santé en centre-ville
Un nouveau
centre social
pour la Dollée
Nouveau projet social, convention revue avec la CAF et
la Ville, déménagement programmé : la Maison de quartier
de la Dollée conforte son action.
L’architecte vient d’être choisi : le
cabinet Jean-Jacques Poupard,
qui a signé la construction de
l’eHPAD à Saint-lô, sera donc chargé de
la transformation de l’école Gendrin en
centre social. les travaux démarreront
début 2013. Des 2 700 m 2 de l’ancienne
école, 1 600 m 2 seront affectés à la Maison
de quartier (1) . le déménagement
était l’occasion de réécrire l’ensemble
du projet social. le désengagement de
certains financeurs et le renouvellement
de son agrément (par la CAF) a incité
l’association en charge de l’animation
de la structure à se positionner.
la ville, premier financeur, souhaitait
de son côté revoir sa convention de
En images
La ville compte une crèche et
deux halte-garderies.
partenariat, en vue de « définir les rôles
respectifs » et de « valoriser, dans le projet
de structure, les orientations prises par
la Ville en matière d’éducation et d’action
sociale », précise Dany lecerf, responsable
du projet pour la ville de Saint-lô.
À savoir, « apporter un soin particulier aux
familles vulnérables, favoriser l’insertion
professionnelle des habitants et des jeunes
du quartier » ; enfin « renforcer la complémentarité
avec les autres services municipaux
».
Une feuille de route pour 3 ans
Pour assister la maison de quartier dans
l’élaboration de ce nouveau projet, la
ville a fait appel à Arfos, un cabinet de
conseil, déjà sollicité en 2011 au titre du
La Maison de quartier de la Dollée propose un accueil collectif aux enfants du quartier et de la ville.
Dispositif local d’Accompagnement. Un
comité de pilotage, constitué de représentants
de la ville et des partenaires, a
validé au fur et à mesure les différentes
étapes. « Un diagnostic social du quartier
a permis de détecter les besoins prioritaires
et d’en déduire des préconisations, détaille
Barthélémy vaucelle, chef de projet Arfos.
Sur la base de ces propositions, nous avons
formalisé des objectifs opérationnels ». la
Maison de quartier a désormais entre
les mains 30 « fiches actions » qui
constituent la feuille de route pour les
trois ans à venir.
les habitants du quartier ont également
été sollicités sur leurs attentes de « leur
centre social ».
La ludothèque de la Dollée. Le relais assistantes maternelles (RAM).
Chaque année, la Ville rend hommage à ses aînés en les invitant à une journée
gastronomique et récréative.
v i l l e
(1) les surfaces restantes seront mises
à disposition d’associations. le projet de
réhabilitation, inscrit au Contrat de plan
etat-Région et au Contrat de Territoire
signé avec le Conseil général, est estimé
à deux millions d’euros.
C’est prévu
Une offre de soins
en centre-ville
Au 1er janvier 2015, tous les professionnels
de santé devront avoir mis en conformité
leur cabinet, afin de permettre une
accessibilité complète. Pour répondre
à cette obligation, nombre d’entre eux
déménagent en périphérie de Saint-Lô,
ce qui a pour effet d’éloigner l’offre de
soins de la population du centre-ville,
de plus en plus âgée.
Pour contrebalancer cette situation,
la Ville veut aménager un pôle de
professionnels de santé en centre-ville.
Les négociations engagées depuis deux
ans avec Poste Immo ont permis à la Ville
d’acquérir l’ancien immeuble de la
direction départementale de la Poste,
place du Champ de Mars. Celui-ci devra
être réaménagé pour accueillir, sur
800 m2 de surface utile, des activités
médicales et paramédicales, pour fin 2013.
L’architecte de ce projet est Jean-Jacques
Poupard. Coût de l’acquisition et des
travaux : 1,9 million d’euros (avec un
co-financement de Saint-Lô
Agglomération de 176 000 €,
et du Conseil général).
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v i l l e
Solidarité
LES AMBITIONS
Perpétuer un esprit de générosité
Adapter les dispositifs aux besoins actuels
Accompagner toutes les étapes de la vie
Toujours
à la maison
Le service de maintien à domicile du CCAS permet aux personnes âgées
ou handicapées de continuer à vivre chez elles en toute sécurité.
«L
aëtitia est précieuse. On
forme une petite équipe,
presque familiale. Elle ne
reste pas longtemps, mais c’est du bonheur
». Trois fois par jour, matin, midi
et soir, laëtitia ou une autre aide à domicile
du MAD, le service de maintien
à domicile du CCAS, se rend chez Raymonde.
la nonagénaire est atteinte de
la maladie de Parkinson. elle habite
avec sa sœur cadette. Grâce à elle et
à l’aide à domicile, Raymonde vit toujours
chez elle, en bord de vire.
Aides à domicile, visiteurs du soir,
soins infirmiers, service Domus : le
MAD imagine des solutions pour permettre
le maintien au domicile des
SUR PAROLE
UN SERVICE DE NETTOYAGE
TRÈS SPÉCIAL
Nathalie Lepileur et Nicolas Bihel,
Service Domus
« Certains logements nécessitent une intervention
technique et sociale qui ne peut être assurée par une
aide à domicile, pour des raisons de sécurité, d’équipement
et de type de prise en charge. Le service
Domus a donc été créé, il y a deux ans, pour intervenir
rapidement auprès d’un public très désocialisé,
incapable d’entretenir son domicile. Nos opérations
sont régulières chez une dizaine de personnes que
nous associons aux modalités de nettoyage. Mais
nous intervenons aussi ponctuellement pour une
remise en état totale du logement, avec rangement
et éventuellement changement de mobilier. Nous
travaillons toujours à deux, un homme et une femme,
avec notre véhicule et notre propre équipement.
L’objectif est d’être une passerelle vers une aide à
domicile classique ».
personnes âgées ou handicapées.
« Nous sommes face à une demande
croissante et à la survenance de nouvelles
pathologies liées au grand âge,
souligne Sandrine Kérébel, responsable
du service. Par choix ou parfois
par manque de places dans les structures
adaptées, ces personnes désirent
rester chez elles le plus longtemps possible
». Âge moyen : 82 ans. en 2005,
toutes les prestations ont été regroupées
pour une meilleure coordination.
« Nos usagers n’ont plus qu’un coup de
téléphone à passer ». 24 heures sur 24,
7 jours sur 7, jour et nuit, les équipes
se relaient pour accompagner, soigner,
rassurer, veiller.
en journée, 130 aides à
domicile interviennent,
100 000 heures par an, auprès
de 550 bénéficiaires.
en soirée, trois visiteurs du
soir (sur une équipe de huit)
font le tour des habitations,
« à la demande ou sur passage
programmé pour sécuriser le
Publics fragiles
Une aide à domicile se rend trois fois
par jour chez Raymonde.
logement et aider au coucher », détaille
Stéphanie Richard, visiteur du soir et
aide-soignante. Après leur tournée,
ils restent disponibles pour les personnes
reliées à Mondial assistance.
la nuit, un service de garde assure
une présence à domicile. les soins
infirmiers sont prodigués par une
équipe de 12 aides-soignantes et une
infirmière coordinatrice. enfin, ponctuellement,
le MAD propose une aide
aux courses, l’accompagnement au
marché ou à la piscine, la bibliothèque
à domicile…
Accompagner
vers l’autonomie
Le service d’action sociale du CCAS aide les Saint-Lois
en difficulté à reprendre pied. 3 400 personnes ont franchi
le seuil en 2011.
« Le travail social a évolué. Nous ne sommes plus dans le
caritatif ; nous aidons les personnes à reprendre leur autonomie.
Le plus difficile n’est pas de trouver le dispositif dont
elles ont besoin, mais de cerner le besoin lui-même et d’en
comprendre la cause ». Responsable du service d’action
sociale, Anne Baudron coordonne une équipe de six personnes.
Chaque année, son service distribue 145 000 €
sous forme d’aides ponctuelles : chèques d’accompagnement
personnalisé (à la place des colis alimentaires),
allocation chauffage énergie, allocations temporaires,
accompagnement éducatif budgétaire (pour la cantine
scolaire), etc.
C’EST RÉUSSI !
Une résidence
adaptée au handicap
psychique
En novembre 2011, la Ville de Saint-Lô a
reçu au Sénat le prix « Territoria d’argent »
récompensant une réalisation innovante : la
Villa Briovère. La petite dernière du CCAS est
une résidence sociale pour des personnes de
plus de 25 ans, ayant des troubles psychiques
stabilisés, en recherche d’une solution de
logement durable. Les résidents, qui louent
leur appartement, bénéficient en plus d’un
accompagnement spécifique pour gérer leur
logement, rechercher des activités de loisirs
ou sportives et s’intégrer à la vie de la cité.
12 des 22 appartements sont aujourd’hui
occupés.
Août 2011, le Président du Sénat en visite à
la Villa Briovère.
Les associations
caritatives mobilisées
Saint-Vincent de Paul, Croix-Rouge, Rotary,
Lion’s club, Secours populaire, Secours
catholique, Banque alimentaire et Restos du
Cœur… Toute l’année, les associations caritatives
saint-loises assurent une aide précieuse
aux projets sociaux et aux familles en
difficultés. Une mission que la Ville soutient
depuis de nombreuses années, financièrement
et matériellement.
Par exemple, 6 agents du CCAS prêtent ainsi
main forte à la Banque alimentaire, à l’occasion
de la distribution des colis, une fois par
mois. Elle met également la cuisine et des
locaux du CCAS à disposition des associations.
« Chaque année, nous faisons le point pour
connaître leurs besoins et répondre à leurs
attentes, souligne Françoise Mounier,
maire-adjointe en charge de l’action sociale
et des services aux familles. Nous travaillons
en bonne entente et de concert ».
Au-delà, sa mission consiste à aider les familles et les
personnes isolées (dont les 128 bénéficiaires du RSA)
à comprendre les raisons d’un dysfonctionnement et à
reprendre pied. Soit au moyen d’entretiens individuels
avec les assistantes sociales, soit par des actions collectives
proposées par la conseillère en éducation sociale
et familiale : ateliers cuisine, sorties culturelles ou de loisirs,
bilans de santé, formations aux premiers secours,
etc. Pour Anne Baudron, « l’activité est toujours un support
pour engager la discussion, créer du lien social et rompre
l’isolement ». l’ébauche d’une reprise d’équilibre.

La ville de Saint-lô et Manche habitat
ont engagé une vaste opération
de rénovation urbaine dans le quartier
du val Saint-Jean, avec l’Agence
Nationale pour la Rénovation Urbaine
(ANRU). Neuf immeubles comportant
223 logements ont d’ores et déjà été
déconstruits, au profit de la construction
de nouveaux logements sur site et
dans la ville :
- 80 logements sur site : 30
individuels rue des Bouleaux et
50, actuellement en cours de
construction rue des Acacias
comprenant 6 logements
individuels et 44 petits collectifs.
- 40 logements Résidence Nelson.
- 28 logements au Clos Cauvin.
- 27 logements dans le lotissement
Sainte-Croix.
- 6 maisons passives rue du Soleil
levant.
- l’opération Campain - Buot
comprend 22 logements Manche
habitat et 7 logimanche.
- 40 logements Manche habitat et
10 logimanche, quartier Falourdel.
- 60 logements Manche habitat et
23 logimanche, quartier Boisjugan.
CAHIER SPÉCIAL
La vie tout en couleurs
Habitat et cadre de vie
LES AMBITIONS
Moderniser le parc de logements sociaux
Diversifier l’offre de logements pour répondre aux attentes et aux moyens de tous
Faciliter l’accession à la propriété
La nouvelle vie du val Saint-Jean
une ouverture vers la ville
« Nous sommes passés d’un habitat collectif
à un habitat davantage résidentiel
qui correspond mieux aux attentes
actuelles des familles, explique Hervé
Desplanques, directeur de Manche
habitat. Nous avons également réhabilité
709 logements des années 1970 où
des travaux d’isolation, de ventilation, de
réfection des sanitaires offrent un meilleur
confort de vie à nos locataires ».
Une page s’est tournée. « Nous avons
particulièrement veillé à ce que tous par-
viennent à se reloger, soit au sein du quartier
ou en ville suivant leur volonté, assure
Hervé Desplanques. Ce genre d’opérations
constitue souvent une opportunité
d’évoluer dans son parcours résidentiel ».
Mais la rénovation du val Saint-Jean
ne s’arrête pas là. Conçue, dès 2005,
comme un véritable projet d’urbanisme
auquel tous les partenaires ont
d’emblée adhéré, elle vise le désenclavement
et une meilleure intégration du
quartier dans la ville. la création d’un
square public, au cœur du val
Saint-Jean, y contribuera pleinement.
Cet espace vert
d’un hectare, piloté par
Saint-lô Agglomération,
verra le jour début 2013.
Accessible à tous depuis
son entrée principale
avenue des Cerisiers, il
offrira un lieu de loisirs, de jeux pour
enfants et de rencontre à tous les habitants.
Dans un souci de sécurité, il sera
clos d’une grille décorative, et fermé la
nuit pour éviter les dégradations.
la rénovation du val Saint-Jean représente
un investissement de 26 M€,
partagé par Manche habitat (20,5 M€),
l’etat (1,2 M€), la Région (2,5 M€),
la ville et Saint-lô Agglomération
(2,7 M€).
page 7

CAHIER SPÉCIAL
page 8
Habitat
Boisjugan
Quartier modèle
Les programmes immobiliers qui ont vu le jour à Saint-Lô ces dernières années
ont revitalisé l’offre de logements et contribué au renouvellement urbain.
Parmi eux, l’opération de Boisjugan fait figure d’exemple.
Un véritable espace de vie, avec logements
mixtes, parc d’activités
et structures de loisirs. le tout
dans un environnement verdoyant,
comprenant un parc urbain de 11 ha,
et de qualité. À Saint-lô, le quartier
de Boisjuguan, aménagé à partir de
2004 avec la volonté de penser un
cadre de vie différent, est un modèle
d’aménagement. Dès la conception de
ce nouveau quartier situé aux abords
du centre-ville, l’environnement a été
privilégié. Ainsi, en plus de contribuer
au paysage, la zone humide du parc
urbain assure, par exemple, un rôle
de bassin tampon et sert de réservoir
pour l’arrosage du terrain de golf.
Sur 50 hectares, c’est aussi une nouvelle
forme d’urbanisme novatrice,
privilégiant la mixité – mixité des acti-
vités, mixité sociale – qui a été mise en
œuvre. ici, se mêlent un parc d’activités
dédié au secteur tertiaire (le Parc
du Golf, aujourd’hui entièrement commercialisé),
des équipements publics,
sportifs et culturels (centre aquatique,
golf compact, musée du bocage normand)
ainsi que des espaces résidentiels.
venus de Moselle, Claudine
et Gérard Guillon ont emménagé à
Boisjugan il y a onze mois, dans une
maison implantée sur 750 m 2 de terrain.
« Nous avons eu un coup de cœur
pour Saint-Lô, ce quartier, et cette maison
», expliquent-ils. espaces verts,
trottoirs larges, parc et commerces
à proximité, vue imprenable… « Nous
avons ici tous les avantages de la ville et
de la campagne en même temps », se
félicitent les jeunes retraités.
Ingrid dOISNEL
Habitante de
Sainte-Croix
Aux abords du centre-ville, le quartier accueille 200 nouveaux logements.
Sainte-Croix
Au total, 200 logements y ont été
construits en quelques années, laissant
la part belle à la mixité sociale
avec 60 logements sociaux individuels
et plus d’une vingtaine en accession
sociale à la propriété. Une dynamique
impulsée par l’agglomération qui a
bâti une première opération de 17 lots,
la Résidence du Parc, privilégiant un
large espace public et des cheminements
paysagers. les lotisseurs privés
ont suivi : sur 6 ha, 47 parcelles ont
été aménagées par Francelot, dans le
même esprit. le projet a ainsi veillé à
une parfaite intégration, et a mis en
œuvre des approches plus respectueuses
de l’environnement.
Lotissement mixte
Entre ville et campagne, locatif et accession à la propriété, le quartier
Sainte-Croix, aménagé depuis 2010, est un programme qui favorise la mixité sociale.
le cadre est bucolique. Des espaces verdoyants,
derrière le Haras, d’où l’on entend les
chevaux hennir. C’est là, dans ce petit lotissement
d’une trentaine de maisons, situé entre
l’avenue de Paris et le chemin de la Madeleine,
qu’ingrid Doisnel a emménagé avec ses deux
enfants à l’été 2011. Une maison spacieuse et
lumineuse de 100m 2 , avec jardin et garage.
« Sainte-Croix est idéal, avec un environnement
de qualité, à deux pas du centre-ville », souligne-
t-elle. le lotissement a été aménagé par Saintlô
Agglomération avec la participation de la
ville. Au total, 27 maisons individuelles ont
été réalisées (20 en locatif social par Manche
habitat et 7 en accession sociale à la propriété
par logimanche). Ce dispositif, qui s’adresse
à des ménages aux revenus modestes, offre la
possibilité de devenir propriétaires grâce à un
C’est prévu
Des appartements
à la place de
l’ancienne piscine
Sur un emplacement exceptionnel, en
bord de Vire et tout près du centre-ville,
une résidence d’un nouveau genre,
le Liberty Loft, verra bientôt le jour place
de la Vaucelle. Signé YB Concept,
ce programme de 2 petits bâtiments de
3 étages comprendra 32 appartements au
total. Leur originalité ? Ils sont « prêts à
finir », et donc moins cher à l’achat.
Les acquéreurs ont aussi le choix des
plans, de l’aménagement et des finitions
de leur futur logement.
Une résidence
seniors au cœur
du parc urbain
Au cœur du quartier de Boisjugan,
en bordure du golf, une résidence seniors
ouvrira ses portes en janvier 2013. Le
bâtiment, en forme de U, comprendra une
trentaine de logements de plain-pied (des
appartements de 43 à 50 m 2 , équipés),
proposés à la location. Les seniors pourront
y bénéficier de différents services :
veille 24h/24 et 7j/7 avec bouton d’alerte
en cas de problème, aide aux courses,
animations... De quoi se sentir en sécurité,
mais aussi rompre avec l’isolement
dans un envionnement de très grande
qualité.
système de location-accession (1) , d’un taux
de TvA réduit et d’une exonération de taxe
foncière pendant 15 ans. « Sans cela, je n’aurais
jamais pu acheter, confie ingrid Doinel. J’habitais
en appartement HLM depuis 5 ans, mais avec les
enfants, la maison c’est une autre vie. Et en achetant,
j’investis pour moi, pour eux et pour leur
avenir ». Sainte-Croix constitue un exemple de
projet initié par la collectivité qui contribue à
rééquilibrer l’offre de logement social et favorise
la mixité sociale, sans faire l’impasse sur un
environnement de qualité. Une dizaine de nouvelles
maisons devraient encore y voir le jour,
sur l’ancien terrain de camping, dont à nouveau
8 en accession sociale à la propriété.
(1) les accédants peuvent devenir propriétaires au bout de 4
à 5 ans.

cadre de vie
LES AMBITIONS
Redonner ses couleurs à Saint-Lô
Valoriser les bords de la Vire et les remparts
Conforter la fonction commerciale du centre-ville
Attirer de nouveaux habitants en centre-ville
Les façades reprennent des couleurs
L’expérience a été menée rue de la Poterne. La colorisation des façades, dont la réflexion a été menée avec
l’artiste plasticien Bruno Dufour-Coppolani, est un succès. D’autres rues vont prochainement en bénéficier.
Saint-lô ne veut plus subir la grisaille
et le clame haut et fort sur
ses façades ! Des nuances de rouge,
jaune, bleu, vert habillent depuis 2010
la rue de la Poterne, figurant jusqu’alors
parmi les rues les plus dégradées de
Saint-lô. l’idée est née, en 2004, à
l’issue d’un spectacle en lumière conçu
par l’artiste plasticien saint-lois Bruno
Dufour-Coppolani, avec les étudiants
de l’iUT de Saint-lô. « À l’occasion du
60 e anniversaire de la reconstruction de la
ville, nous avions projeté des décors sur les
façades de la rue Torteron, se souvient-il.
Le jour-même, le maire décidait de lancer
un concours pour une colorisation permanente
».
Bruno Dufour-Coppolani remporte le
projet, mené avec un architecte et un
paysagiste.
Des teintes propres
à la ville
les couleurs ne sont pas choisies au hasard.
« Nous avons puisé dans les nuances
du schiste des remparts qui font face à
la rue, indique l’artiste. L’objectif est de
redonner à Saint-Lô non pas des couleurs
mais ses propres couleurs, celles qui font son
identité ».
Le boulevard de
la dollée sécurisé
Après la construction de 49 logements sociaux par
Manche habitat dans le quartier de la Dollée, et la réalisation
de l’ascenseur du Mont Russel par Saint-lô
Agglomération, la ville a procédé à un réaménagement
du boulevard de la Dollée, depuis le carrefour avec la
rue Bellecroix jusqu’au carrefour avec la rue du Pré de
haut et la rue du Mont Russel. les aménagements ont
été conçus pour offrir un itinéraire sécurisé aux usagers.
les piétons peuvent y déambuler, au milieu d’un
espace paysager, sur une piste qui leur est réservée,
tandis que le flux des automobilistes a été dévoyé des
nouveaux logements. les travaux, menés début 2011,
ont été inaugurés à la rentrée cette même année. Un
ruisseau fleuri a été planté pour rappeler symboliquement
la présence de l’eau.
De même, les couleurs s’enchaînent de
façade en façade de manière à révéler
l’architecture de la rue, typique des années
d’après-guerre, ainsi que son relief
et l’effet « canyon » qui s’en dégage.
la totalité des propriétaires a accepté
de jouer le jeu, soutenus financièrement
par la ville à hauteur exceptionnelle de
75%. Devant le succès de l’opération
qui a d’ailleurs remporté le grand prix
« coup de cœur » du jury lors du salon
Ouest Collectivités 2010, la municipalité
souhaite étendre la colorisation à
l’ensemble du centre-ville à terme. Une
2 e phase est d’ores et déjà programmée
sur les rues du Château et Dame
Denise, à partir de la rentrée. Bruno
Dufour-Coppolani s’est ici fixé le défi de
redessiner l’effet de ville haute, au fil du
temps gommé.
v i l l e
C’est prévu
Amélioration
de l’habitat
En partenariat avec l’Agence Nationale
de l’Habitat (ANAH), Saint-Lô
Agglomération a lancé une opération
programmée d’amélioration
de l’habitat (OPAH) sur son territoire.
Objectifs : lutter contre le logement
indigne et dégradé, contre
la précarité énergétique, la vacance
et contribuer à l’amélioration des
parties communes. Pour cela, les
propriétaires concernés, bailleurs
ou occupants, bénéficieront d’aides
pour réaliser des travaux de rénovation.
L’ANAH y investira un million
d’euros, complété à hauteur de
198 000 € par Saint-Lô Agglomération.
Parallèlement, cette dernière
aidera d’autres propriétaires qui
n’entreraient pas dans le cadre
de l’OPAH, avec une enveloppe
supplémentaire de plus de
190 000 € d’aides.
Après la réalisation d’un diagnostic,
en 2011, l’opération, d’une durée
de trois ans, vient d’entrer dans sa
phase opérationnelle. Le bureau
d’études désigné va désormais se
charger de recevoir les propriétaires,
de les conseiller et les accompagner
dans le montage de leur dossier de
subvention. Au total, 365 logements
de l’agglomération devraient ainsi
être rénovés grâce à ce dispositif.
page 9

CAHIER SPÉCIAL
page 10
cadre de vie
Urbanisme
La reconquête du centre-ville
La Ville a engagé une vaste réflexion de réaménagement de son centre-ville, en
concertation avec la population (p.14) . L’objectif est double : conforter sa vocation
commerciale et proposer une offre de logements modernes et adaptés aux besoins
des habitants. Le projet en images.
Vue d’ensemble du
projet d’aménagement
du centre-ville
de Saint-Lô
Rue du Neufbourg
DOCUMENT DE TRAVAIL
NON CONTRACTUEL
Perspective
d’ambiance
nocturne
La poste
Centre
culturel
Perspective du croisement
des rues du Neufbourg
et du Docteur Leturc
Ascenseur
du Mont russel
LES GRANDS
PRINCIPES
Embellir les espaces publics
(végétation, fleurissement, création
d’un nouveau mobilier urbain)
Mettre en valeur les équipements
publics : Centre Culturel, église
Sainte-Croix, salle Beaufils,
le Normandy
Créer de nouveaux espaces publics
pour favoriser les animations
Laisser la place à chaque mode
de déplacement en sécurité et
confort : piéton, vélo, auto et
permettre l’accessibilité à tout
pour tous
Réorganiser le stationnement,
toujours gratuit, et encourager
l’usage du parking de la Dollée
en empruntant l’ascenseur du
Mont Russel pour le stationnement
de longue durée (la journée ou
la ½ journée)
Améliorer l’éclairage public
Le Normandy
eglise
sainte-Croix

Environnement
LES AMBITIONS
Préserver le cadre et la qualité de vie
Favoriser les déplacements doux et l’intermodalité
Maintenir la ville bien fleurie
et propre en employant des
méthodes de désherbage
plus écologiques, voilà l’engagement
que la ville s’est fixé en signant, en
2008, avec la Fédération Régionale de
Défense contre les Organismes Nuisibles
de Basse-Normandie (Fredon)
une Charte d’entretien des espaces
publics. « Elle engage les communes qui
la signent à traiter mieux, puis moins,
puis finalement à abandonner l’emploi
des produits chimiques sur leur territoire
», souligne laurence Morin, à
l’initiative de cette démarche au sein
Energies
Maison économe
Manche habitat, en partenariat avec la Ville de
Saint-Lô et Saint-Lô Agglomération, a bâti
les 6 premières maisons passives de la région.
Moins
de pesticides
dans la ville
de la Fredon. Saint-lô a atteint le niveau
1 de la charte (1) .
Des méthodes préventives
Motivée. Nancy Maillard a été la première à déposer un dossier
pour obtenir sa nouvelle maison. Dessinée par le cabinet
d’architecture saint-lois Jean-Jacques Poupard, c’est une
maison passive, c’est à dire qui consomme très peu d’énergie.
« Nous sommes installés depuis juillet dernier, lancent en
cœur Nancy Maillard et son compagnon Fernando Da Silva
Nunes. Cet hiver, nous n’avons allumé le chauffage que 15 jours,
c’est tout, car la maison est très bien isolée ». il faut préciser
que les murs font 60 cm d’épaisseur, les fenêtres sont en
triple vitrage. Pour l’énergie, il y a des panneaux solaires et
une pompe à chaleur. Un système de ventilation intelligent
réinjecte régulièrement de l’air neuf dans chaque pièce afin
que les calories de l’air intérieur s’associent à l’air entrant. en
plus, la toiture est végétalisée. Au total, ces équipements à la
pointe de l’innovation vont permettre à la famille de faire des
économies.
Afin de garder la ville agréable, le service des Espaces
verts utilise plusieurs méthodes de désherbage afin
de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires.
Aujourd’hui, la ville favorise l’équilibre
entre respect de l’environnement
et esthétisme, plutôt que le
« zéro » produit phytosanitaire. Ainsi,
l’équipe du service espaces verts (39
personnes) utilise déjà des méthodes
préventives pour empêcher les herbes
folles de pousser. « Nous répandons
dans les massifs les copeaux issus du
broyage des déchets d’élagage, nous privilégions
aussi les plantes couvre-sol et
des paillages biodégradables. Enfin, nous
optimisons le balayage de la voirie qui
limite le développement de l’herbe », explique
Olivier Brancourt, responsable
des espaces verts. Toutefois, l’équipe
utilise aussi des méthodes curatives
(désherbage thermique ou avec une
machine Weed-it). « Grâce à cette
machine de désherbage par détection
d’une précision chirurgicale, nous avons
réduit de 80 % notre consommation de
désherbants à base de glyphosate, assure
Olivier Brancourt. Aujourd’hui, les
cours d’école, les abords des crèches, des
aires de jeux ou les zones à proximité des
points d’eau ne sont plus du tout traités
chimiquement ». Afin d’atteindre le niveau
2, la ville va notamment réaliser
un plan d’entretien phytosanitaire des
espaces communaux, nécessaire pour
réussir leur traitement différencié.
(1) en partenariat avec les Agences de l’eau et
les trois Conseils généraux bas-normands, la Fredon
de Basse-Normandie a développé une charte
d’entretien des espaces publics. elle comporte
trois niveaux d’engagement : traiter mieux (niveau
1), traiter moins (niveau 2) et ne plus traiter
du tout chimiquement (niveau 3).
C’est prévu
v i l l e
Des déplacements
tout doux !
Bus, transport à la demande, covoiturage
ou encore vélo à assistance
électrique... Saint-lô offre à la
population autant d’alternatives à
la voiture. la ville prévoit d’ailleurs
la réalisation d’un certain nombre
de pistes cyclables connectées au
chemin de halage, situé à proximité
de la gare.
et pour ceux qui viennent des communes
voisines, le Conseil général
a inauguré à Saint-lô la première
des 44 aires de covoiturage qu’il a
créées sur le département dans le
cadre de son programme d’actions
Planète Manche. l’aire est située
près de la Maison du Département.
Une initiative qui tombe à pic, dans
un contexte de prix élevés des
carburants et de prise de conscience
collective de l’obligation de préserver
notre environnement.
Du nouveau
pour l’eau potable
La station de traitement d’eau potable implantée
à Fumichon sera remplacée, en 2015, par une usine
plus moderne. L’investissement est de 7,6 millions
d’euros. Dans cette nouvelle station, l’eau puisée
dans plusieurs rivières (le Semilly, le Fumichon) sera
traitée avec la méthode d’ultra filtration qui utilise
notamment une batterie de membranes constituées
de milliers de fibres très fines. Elles permettent la
rétention des pollens, algues, parasites, bactéries,
virus, germes et autres grosses molécules organiques.
L’usine répondra aux besoins en eau de
l’agglomération avec une capacité de traitement
d’environ 7 000 m 3 par jour. Le financement anticipé
depuis plusieurs années n’aura pas d’incidence
significative sur le coût facturé à l’abonné.
page 11

page 12
v i l l e
Services & équipements
LES AMBITIONS
Accompagner la mise en œuvre
d’équipements structurants
Rendre la ville accessible à tous en tous points
La Ville et l’hôpital font
cuisine commune
La Ville, le CCAS et l’Hôpital Mémorial France-Etats-Unis ont fusionné leurs moyens pour
offrir, depuis juillet 2010, un service de restauration collective optimisé privilégiant la qualité.
Le partenariat n’est pas banal. en 2005, la
ville de Saint-lô, son Centre Communal
d’Action Sociale et l’Hôpital Mémorial ont
décidé de se rapprocher pour créer un service
commun de restauration collective. le GiP Restauration
collective du Centre Manche est né.
Discrètement fondu dans le paysage, un nouveau
bâtiment de 1300 m 2 a vu le jour en juillet
2010 derrière l’hôpital. il répond à l’exigence
toujours plus forte des normes sanitaires, auxquelles
n’étaient plus adaptées les anciennes
cuisines de la ville et de l’hôpital.
les deux équipes, qui représentent un effectif de
40 personnes, ont été conservées et y sont donc
réunies aujourd’hui. « Elles préparent et livrent
plus de 600 000 repas chaque année, à la fois pour
les patients de l’hôpital, mais aussi pour les écoles,
les maisons de retraites, le foyer des jeunes travail-
leurs et les centres de loisirs sans hébergement »,
présente Benoît Butin, responsable du GiP, dirigé
par Thierry lugbull, directeur du centre hospitalier
et présidé par François Digard, maire. Une
diversité et des spécificités propres à chaque
public auxquelles les équipes ont dû s’acclimater
pour mieux les respecter.
La qualité en priorité
la mutualisation des équipes, des moyens matériels
ainsi que des volumes de production alimentaire
permet non seulement au GiP d’assurer
un service de qualité constante 7 jours/7 tout
au long de l’année, mais en plus, d’être économiquement
gagnant - y compris sur la consommation
d’énergie. Mais cela sans jamais rogner
sur la qualité des denrées. Benoît Butin l’affirme :
« Cela reste notre priorité ».
SUR PAROLE
« L’ASCENSEUR A CRÉÉ DU LIEN
ENTRE LES hAbITANTS »
Maï Welé Habitante du quartier de la Dollée
C’est prévu
Quand elle en parle, Maï Welé a le sourire. Elle est même fière d’être parmi
les premières personnes à avoir emprunté la liaison mécanique qui relie son
quartier, la Dollée, au centre-ville, le jour de son inauguration. Un ascenseur
urbain qui a changé la vie des habitants, et pour lequel la Ville et Saint-Lô
Agglomération ont investi 1,5 million d’euros. « Avant il fallait prendre le “ Z ”,
ce petit chemin en zig zag, matin et soir, pour aller en centre-ville. C’était dur,
surtout l’hiver », se souvient la jeune femme, qui a gagné 5 minutes sur son
trajet quotidien jusqu’au travail.
« C’est aussi beaucoup mieux pour les personnes âgées qui vont au marché
le samedi matin. Et puis ça a créé du lien. On y discute à l’intérieur et des
habitants d’autres secteurs viennent pour le voir ». Il faut dire que la colonne
de verre, qui a valu à la Ville le Prix de l’accessibilité du Ministère de l’Environnement,
et le prix Urbanisme au Salon Ouest Collectivités en 2009, s’est très
bien intégrée à l’architecture du quartier. « Elle l’égaye, surtout quand elle est
illuminée, approuve Maï Wélé. C’est un peu notre Tour Eiffel à nous ! ».
Un programme pour l’accessibilité
Une enquête de l’Association des Paralysés de France place Saint-Lô au 47 e rang
sur 96 préfectures en termes d’accessibilité à ses équipements municipaux.
Une note de 12.2/20 lui a été attribuée.
Le progrès est cependant en marche. La Ville a effectué des diagnostics de ses
bâtiments ainsi qu’un plan de mise en accessibilité de la voirie et des équipements.
Des actions sont programmées, portant en particulier sur l’amélioration de
l’accessibilité des transports publics, des écoles, des bâtiments communaux et du
centre-ville.
En brEf
• uNE mAISON dE juStICE Et
du drOIt EN NOVEmBrE
La Maison de Justice et du Droit, cofinancée
par l’Etat, le Conseil général
de la Manche et Saint-Lô Agglomération,
apportera aux habitants de la
région saint-loise toutes les réponses
à leurs questions juridiques, à la fin de
l’année. Cette institution vise à
faciliter l’accès au droit et à permettre
l’exécution de certaines décisions de
justice à Saint-Lô. Tout un panel de
professionnels du droit y tiendront
des permanences : conciliateurs,
délégués du procureur de la
République, avocats, notaires,
huissiers, associations et administrations
permettant l’accès au droit …
Pratique :
32 rue Croix Canuet
50 000 Saint-Lô

Des investissements d’avenir
grâce à l’intercommunalité
Saint-Lô Agglomération joue un rôle majeur dans le développement économique de Saint-Lô et de
sa région. La coopération intercommunale permet aussi d’offrir plus de services et d’équipements à
la population, et d’envisager des investissements plus ambitieux pour l’avenir du territoire.
Promenade
des Ports,
l’agglomération
a mis des locaux
à disposition des
entreprises, parmi
lesquelles Mobiky
(vélos à assistance
électrique).
Les locaux saint-lois de l’école d’ingénieurs agroalimentaires (ESIX) de l’Université de Caen
Basse-Normandie ont été mis en service à la rentrée 2010.
Une aire de services pour camping-cars a été aménagée place
de la Vaucelle. Elle est équipée d’une borne de paiement
automatique (eau et électricité).
Le projet de technopôle Agglo 21
Depuis un an, le nouvel Office de Tourisme accueille le public dans des
locaux classés 3 étoiles, à proximité de la plage verte et du centre-ville.
v i l l e
EN SAVOIR +
Retrouvez aussi dans vos boîtes aux
lettres ou en mairie toute l’action de
Saint-Lô Agglomération depuis 2008,
les projets en cours et à venir.
Près du foyer des jeunes travailleurs, 120 studios de 18 m 2 accueilleront à la rentrée 2012 les
étudiants du lycée agricole et agroalimentaire de Saint-Lô Thère, de l’ESIX et d’autres
établissements saint-lois d’enseignement supérieur.
ADRIA Normandie
ouvrira sa nouvelle
plateforme technique
« innovation et sécurité
des aliments » en 2015
à Saint-Lô, à côté des
locaux de l’ESIX.
L’agglomération a été
retenue pour accueillir
à Saint-Lô l’un des 20
nouveaux centres pénitentiaires
que l’Etat s’est
engagé à construire d’ici
à 2017. Le projet générera
300 emplois directs et 150
indirects.
Les premières entreprises sont arrivées fin 2011 sur
la zone Europe, boulevard de Strasbourg.
page 13

page 14
v i l l e
Démocratie locale
LES AMBITIONS
Associer les habitants aux projets de la Ville
Susciter le consensus
Une concertation renforcée
Deux fois plus de conseils de quartier, concertation publique sur l’évolution du centre-ville.
La ville donne la parole à ses habitants. Ils s’en saisissent avec gourmandise.
Lieux de dialogue et de concertation,
les conseils de quartier sont
des outils efficaces au service de
la démocratie locale. ils permettent
à chacun d’échanger, de proposer ou
encore de questionner les élus sur la
vie et les évolutions de son quartier.
Des relais de proximité très attendus
par la population si l’on en juge par la
fréquentation et le contenu des réunions.
Pour faire vivre la démocratie
locale au plus près des besoins, la
ville est aujourd’hui découpée en huit
quartiers contre quatre lors du précé-
dent mandat. Une plus grande proximité
qui permet la participation de
plus de personnes et une meilleure
réponse aux attentes des citoyens.
Sous la présidence du maire, François
Digard, les conseils de quartier se réunissent
environ deux fois par an. ils
sont ouverts à la presse et au public.
les dates de réunions sont annoncées
dans les médias, sur le site de la ville
et dans « ça bouge en ville » distribué
chaque mois dans les boîtes aux
lettres. Tous les sujets peuvent être
abordés par les membres permanents
RENDRE LA VILLE PLUS ATTRACTIVE
La municipalité de Saint-Lô a ouvert
en juin 2010 une concertation sur
le réaménagement du centre-ville.
Comment voyez-vous votre ville dans
5 ans ? Quelles sont vos attentes ?
Objectif : donner l’envie de vivre à
Saint-Lô, rendre la ville plus attractive.
Zone piétonne, parkings, dynamisme
commercial, urbanisme, paysages…
Mais pour bénéficier d’une base de
discussion réaliste et mieux intégrer la
population à la réflexion, un diagnostic
précis a été réalisé, à la demande
de la ville, par différents spécialistes
en la matière : architecte-urbaniste,
bureau d’études transport, spécialiste
du stationnement, du commerce.
« La discussion s’est construite autour
de ce diagnostic », explique Annette
Kari, du cabinet SCET, architecte-
urbaniste et directrice de la mission.
« J’avoue avoir été étonnée de l’implication
des Saint-Lois dans les quatre
ateliers (aspect urbain, architecture ;
fonctionnement urbain ; commerces ;
transports et déplacements) et de la
qualité des débats ».
Les projets d’aménagement et de
modernisation du centre-ville ont
tenu compte des observations
recueillies en septembre 2010, lors
de ces ateliers « dans les limites des
budgets et dans le cadre des priorités
émises par les élus. Ce qu’a bien
compris l’ensemble des participants
réuni ensuite pour une synthèse des
débats et la présentation des différents
scénarii possibles », conclut Annette
Kari. Une belle expérience de
démocratie locale réussie.
et le public, chacun ayant intégré qu’il
s’agit d’un lieu de dialogue, de concertation
et d’information, sans être un
organe de co-décision. il revient toujours
aux élus, légitimés par le suffrage
universel, de prendre les décisions. Ce
qui n’empêche pas de constater aujourd’hui
l’impact réel de ces conseils
de quartier sur le quotidien des Saintlois,
comme en témoignent, ci-contre,
Sœur Germaine Bailleul et Jacques
leprieur.
LeS hUiT CoNSeiLS
De qUARTieR
1 Centre-ville
Lieu de réunion : Hôtel de ville
2 Dollée
Lieu de réunion : Maison
de quartier de la Dollée
3 Chemin de la madeleine
Route de Bayeux
Lieu de réunion : Centre Mersier
4 Val-st-Jean/Aurore
Lieu de réunion : Centre Mersier
5 Ferronnière
Lieu de réunion : Salle du Bouloir
6 Yser
Lieu de réunion : Hôtel de ville
7 Campagne Sud
Lieu de réunion : Hôtel de ville
8 Campagne Nord
Lieu de réunion : Hôtel de ville
CoMPoSiTioN
DeS CoNSeiLS De qUARTieRS
6 élus dont 4 de la majorité, sauf le conseil
val-Saint-Jean/Aurore qui comprend 5 élus de
la majorité et 3 de l’opposition.
Des représentants : des services de la ville,
de l’Office de la vie Associative, de l’Office
des Sports, de Manche habitat, du CCAS,
de la jeunesse, des personnes handicapées,
de la Paroisse, de Saint-lô commerces, des
associations de quartier, des associations de
gestion des centres sociaux, des associations
de parents d’élèves des écoles publiques et
privées.
SUR PAROLE
Sœur Germaine Bailleul
Conseil de quartier de la Dollée
« Je suis membre du conseil de quartier
depuis 2008. A chaque réunion, deux fois
par an, environ une vingtaine de personnes,
en plus des permanents, vient assister et
participer aux débats. L’occasion pour
chacun de lister les choses à améliorer
dans le quartier. Ce sont des sujets du
quotidien qui sont abordés et bien souvent
des solutions sont trouvées. Exemple : la
création d’une deuxième place handicapé
rue Gandhi, le changement de place des
containers à verre rue Saint-Georges, ou
leur remplacement rue du Mesnilcroc, la
réparation de la grille de l’aire de jeux rue
Kennedy, l’éclairage public rue des Clos…
Ces réunions permettent aussi d’être informé
sur les réalisations les plus importantes
concernant l’ensemble de la ville ».
jacques Leprieur
Conseil de quartier Chemin
de la Madeleine-Route de Bayeux
« J’habite le quartier de la Madeleine. Nous
nous réunissons (membres permanents,
public et presse) dans la salle du Centre
Mersier. Ce qui est intéressant, en dehors
de la possibilité de régler les problèmes du
quotidien (sécurité aux abords des écoles,
réduction de la vitesse sur certains axes,
problème d’éclairage…), c’est de bénéficier
d’informations sur l’évolution, la dynamique
de notre ville, voire de l’agglomération. Et
les informations données par le maire nous
sont toujours très utiles et instructives.
L’occasion de se sentir encore plus intégré
à la vie saint-loise ».

Finances
LES AMBITIONS
Une stabilité des taux d’imposition depuis 1995
Faire bénéficier les Saint-Lois d’une économie d’impôt d’1 M€ par an
Maintenir un niveau élevé d’investissement sans alourdir
la dette mais en maîtrisant les dépenses
15 ans d’investissement
et de stabilité fiscale
Stabilité des taux locaux d’imposition - après une baisse entre 1997 et 2000 - investissements soutenus afin
de favoriser l’attractivité de la ville, maîtrise de la dette, depuis plus de 15 ans la Ville de Saint-Lô allie rigueur
budgétaire et volonté de développement.
Fonctionnement 2012
Au plus proche
des besoins des habitants
35% des dépenses de fonctionnement sont affectés
directement aux services à la population : action sociale,
éducation, culture, jeunesse et sport. Plus de 20% sont
affectés à l’entretien des espaces, bâtiments et éclairage
publics. Moins de 16% de ce budget alimentent l’administration
générale (y compris l’état civil, les élections, le
cimetière et l’hygiène publique). La maîtrise des dépenses
de gestion a permis le maintien des taux des impôts locaux.
Investissement 2008-2012
Etre ambitieux
sans compromettre l’avenir
des générations futures
L’effort d’investissement de la Ville profite principalement
à l’équipement des services à la population et aux
travaux. Des investissements financés très majoritairement
par les fonds propres (70%) et très peu par l’emprunt
(16%). Au total, entre 2008 et 2012, 28 millions d’euros
nets auront été investis (hors subventions). 25% de ce
montant sont alloués à quatre grandes opérations : école
des Palliers, centre social de la Dollée, boulevard de la
Dollée et rénovation urbaine du Val-Saint-Jean.
L’annuité de la dette
3 000 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
Ville + Théâtre (hors EHPAD)
Emprunts EHPAD
(couvert à 100% par des recettes)
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Forte baisse des charges de la dette
Pour 100 euros dépensés en 2012
20€60
8€10
6€50 4€50 1€90 1€30
Réserve et épargne
pour l’investissement Charge de
la dette
Espaces verts
Voirie et signalisation
Eclairage public
Propreté urbaine
Bâtiment, domaine public, étude
Culture
Animation jeunesse, sport, action sociale
Education, périscolaire et restauration
Actions économiques en faveur du logement
Communication, cérémonies, associations diverses
Sécurité et salubrité
Etat civil, élection, cimetière
Administration générale
Pour 100 euros dépensés de 2008 à 2012
22€60
33€20
En 15 ans, la charge de la dette a baissé de 26% permettant de maintenir un niveau d’épargne soutenu.
La Ville connaîtra en fin d’année 2012, si tous les emprunts sont encaissés, le même niveau d’endettement
qu’en 2008 avec des annuités moindre en raison de la baisse globale des taux d’intérêt.
L’annuité de la dette représente 95 € par habitant, alors que la moyenne nationale est de 140 €.
L’encours de la dette peut être remboursé en trois trimestres avec nos recettes de fonctionnement.
Une dette par ailleurs parfaitement saine puisqu’elle n’est composée d’aucun emprunt toxique.
6€
Fiscalité
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
1997
39,71%
1997
6€40
1997
1998
19,93% 1999
19,33% 2000
18,36%
17,81%
1997
1998 1999
16,08% 2000
15,28% 14,52% 14,08%
11€20
11€80 10€
2€50 2€40 5€70 4€80 3€40 3€40
La taxe d’habitation
1€70 2€70 0€80 1€70
6€30 5€50 4€20
Remboursement
capital dette
Aménagement
urbain, espaces verts,
éclairage public (sauf ANRU)
ANRU
Val St Jean
Bd de la Dollée
Parc privé, marché municipal
Sport
Culture et patrimoine
Centre social de la Dollée
Action sociale et familiale (sauf CS Dollée)
Ecole des Palliers
Education et périscolaire (sauf Palliers)
Administration générale
La taxe foncière sur propriétés non bâties
La taxe foncière sur propriétés bâties
2012
39,71%
2012
17,81%
2012
14,08%
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
Aucune augmentation des taux d’imposition
Depuis la dernière baisse en 2000, les taux d’imposition de la Ville n’ont jamais
augmenté. Ainsi sur la période 1997-2012, la Ville a baissé sa fiscalité locale annuelle
de près d’un million d’euros soit un gain de 90 € par an et par logement pour les
Saint-Lois depuis cette date.
v i l l e
Les taux locaux
ne bougent pas
mais votre impôt
peut augmenter
La Ville ne bouge pas ses taux
d’imposition mais, dans certains
cas, les impôts locaux augmentent.
Il existe principalement quatre
explications : le Parlement français
vote une revalorisation des bases
d’imposition (2% en 2011) ; d’autres
collectivités (Région, Département,
Agglomération) ont augmenté leur
taux d’imposition ces dernières
années ; votre situation personnelle
ou familiale a changé. Pour les
propriétaires, des travaux d’agrandissement
ou d’amélioration ont
été réalisés.
10€60
page 15

page 16
Tribunes politiques
Saint-Lô
ambition CAPITALE
Un bilan se mesure aux actes. Ce journal est la concrétisation de nos
engagements de 2008. Il est le reflet d’une réalité vécue au quotidien par
les Saint-Lois, celle d’une ville plus dynamique, plus belle, plus agréable à
vivre. Faire avancer Saint-Lô et préparer son avenir, voilà notre constante
ambition !
Notre engagement prioritaire est d’ancrer
Saint-lô dans la modernité. Nous
avons donné à Saint-lô le visage d’un
territoire de projets, moderne, innovant,
connecté au progrès où l’esprit d’entreprise
est accompagné et soutenu, sans
oublier les plus fragiles.
Si Saint-lô résiste mieux que les autres
territoires bas-normands aux difficultés
économiques, c’est parce que nous
avons su travailler en synergie avec
les acteurs du développement pour
leur fournir un écosystème favorable
à la création d’emplois et de richesses
sur notre territoire. C’est aussi parce
que nous avons su arrimer notre ville
aux filières porteuses d’innovation et
d’emplois. Avec le projet de Technopôle
Agglo 21 et la construction d’une
nouvelle Agglomération avec les communautés
de communes voisines, nous
donnons à Saint-lô les clés de l’avenir et
consolidons tout son bassin de vie.
l’emploi, c’est la condition pour attirer
de nouveaux habitants et conforter
notre rôle de Capitale départementale ;
c’est la condition pour que chacun vive
bien à Saint-lô.
S’inscrivant dans la continuité, nous
travaillons depuis 2008 pour tous les
Saint-lois avec la volonté de leur apporter
du mieux vivre au quotidien sans
augmentation de la fiscalité et sans
alourdir la dette.
la concertation est au cœur de notre
action. Conseils de quartier, projet de
réaménagement du centre-ville, école
des Palliers, nouveau centre social de la
Dollée, colorisation des façades, rien ne
se décide sans recueillir l’avis des Saintlois
et sans une volonté d’aboutir à un
projet consensuel et partagé.
Saint-lô plus vivante, c’est aussi notre
ambition. Nous avons voulu que Saintlô
rayonne, que sa vitalité se perçoive
au-delà de son territoire naturel d’expression.
les festivals, les expositionsévénements,
la vitalité du tissu associatif
et sportif ont contribué, avec l’appui
humain, financier et matériel constant
de la ville, à donner un nouveau visage
à Saint-lô et à la faire percevoir comme
un vivier de talents.
Notre fierté est là, Saint lô rayonne par
le dynamisme et l’attachement de ses
habitants à leur ville, heureux d’y vivre,
d’y travailler, heureux d’être acteur de
leur vie et de leur avenir. Notre rôle est
de travailler à l’épanouissement de chacun.
Avec Saint-lô Agglomération, nous
partageons l’ambition de bâtir un territoire
qui compte dans la Région et qui
dessine avec volontarisme et confiance
son avenir.
Saint-lô, Conquérante et Solidaire,
moteur économique d’une agglomération
dynamique, voilà le projet que nous
menons pour vous et que nous poursuivrons
demain avec vous.
LES MEMbRES DU CONSEIL MUNICIPAL
François DIGARD
Maire
Andrée BRETON
Conseillère déléguée
Emilie VERGOTE
Conseillère
v i l l e
Les élus de la majorité : François DiGARD - Ugo PARiS - Christian BoUiLLoN - Françoise MoUNieR - hélène DeNieR
D’APRiGNY - Agnès RoUSSeL - François BoULLoT - Philippe ViLLeRoY - Jean JoUBiN - Sylvie PATiN - Nathalie
LieGeARD - Claude GiNARD - Andrée BReToN - Yveline DeLARUe - Jean BoRiSSoF - Catherine De LABoRDeRie
Ludovic TURPiN - Dominique JeAN - Sylvain MeLLoT - emmanuelle LeJeUNe - Jérémy LeFÈVRe - Éric JACqUeLiNe
isabelle MAYeR - Dominique LeViLLY - Émilie VeRGoTe - Ghislaine PiCheLoT
Ugo PARIS
1 er adjoint
Yveline DELARUE
Conseillère déléguée
Ghislaine PICHELOT
Conseillère
Christian BOUILLON
2 e adjoint
Jean BORISSOFF
Conseiller délégué
François BRIERE
Conseiller
Françoise MOUNIER
3 e adjoint
Catherine
DE LABORDERIE
Conseillère déléguée
Jean-Karl
DESCHAMPS
Conseiller
Hélène
DENIER-D’APRIGNY
4 e adjoint
Ludovic TURPIN
Conseiller délégué
Christine LE COZ
Conseillère
Agnès ROUSSEL
5 e adjoint
M.Dominique JEAN
Conseillère déléguée
Jacques
DECLOSMENIL
Conseiller
Redonner à Saint-Lô
une vraie ambition !
Jamais avare de communication, le Maire de Saint-Lô présente, malgré
quelques timides avancées, un bilan très modeste, après un règne
commencé…en 1995 ! La majorité nous a généreusement attribué dans
ce bulletin 2500 signes, alors que chacun constatera qu’elle y dispose
de nombreuses pages avec photos pour assurer sa propagande. Faute
d’espace, nous faisons donc le choix de n’aborder ici que trois sujets en
rappelant nos propositions exprimées lors de la campagne de 2008.
Démocratie locale
C’est incontestable : François Digard
n’est pas un homme d’écoute et de
dialogue. Cette incapacité explique
de nombreux blocages, le plus grave
concernant la coopération intercommunale.
en 2008, nous proposions de
« Changer d’Air » en instaurant un dialogue
sincère et permanent avec les associations,
les entreprises, les syndicats
et les citoyens. Nous voulions mettre
en place de réels Conseils de Quartier
qui seraient concertés sur le fond des
projets et en amont de leur réalisation,
créer un « Conseil economique et
Social local », ou encore organiser des
réunions annuelles de compte-rendu de
mandat.
Emploi
C’était la priorité absolue du mandat de
François Digard. le bilan est-il positif ?
Assurément non. Sur des dossiers aussi
lourds que la délocalisation de la Caisse
Régionale du Crédit Agricole, le démantèlement
accéléré du Haras national ou
le départ des tribunaux, il a fait preuve
d’une évidente passivité. en 2008, nous
affirmions : faire le pari de l’emploi pour
le plus grand nombre, c’est défendre
le maintien de ceux existants, publics
comme privés. Nous voulions aussi en-
courager fortement le développement
de l’agroalimentaire et des filières liées
à l’environnement (bâtiments, production
d’énergies renouvelables…) et du
tourisme pour lequel nous affirmons
que Saint-lô a des atouts.
Attractivité
du centre-ville
Comment croire François Digard
lorsqu’il prétend vouloir dynamiser le
centre-ville et consolider l’activité des
commerces de proximité alors qu’en 10
ans, l’augmentation du nombre de m 2 de
grandes surfaces construites aux portes
de l’agglomération a été exponentielle ?
le résultat : un centre-ville qui se meurt
et trop de commerces fermés. en 2008,
nous proposions de faire de l’animation
de la ville une priorité. Nous voulions
par exemple développer en centre-ville
et à chaque saison des animations d’envergure
: patinoire l’hiver (idée reprise
par François Digard !), mais aussi Beach
volley l’été. Nous voulions également
doter le centre-ville d’un équipement
polyvalent en réaménageant la salle
Beaufils. Avec le Normandy et le Centre
culturel, cela constituerait un triangle au
service de festivals, de manifestations
artistiques ou sportives et de congrès,
profitant au commerce local.
Les élus de l’opposition : Jean-Karl DeSChAMPS - Christine Le CoZ - Jacques DeCLoSMeNiL - Dominique
JoUiN - Pascal PoiSSoN - Lydie LAMoNTAGNe - hervé Le GeNDRe - Michèle LeMAUX
François BOULLOT
6 e adjoint
Sylvain MELLOT
Conseiller délégué
Dominique JOUIN
Conseillère
Philippe VILLEROY
7 e adjoint
Emmanuelle
LEJEUNE
Conseillère déléguée
Pascal POISSON
Conseiller
Jean JOUBIN
8 e adjoint
Jérémy LEFEVRE
Conseiller délégué
Lydie LAMONTAGNE
Conseillère
Sylvie PATIN
9 e adjoint
Eric JACQUELINE
Conseiller
Hervé LE GENDRE
Conseiller
Nathalie LIEGEARD
10 e adjoint
Isabelle MAYER
Conseillère
Michèle LEMAUX
Conseillère
Claude GINARD
Conseiller délégué
Dominique LEVILLY
Conseiller

Emploi - Insertion
LES AMBITIONS
Lever les freins à l’insertion professionnelle
Faciliter la mobilité
Aider au retour vers l’emploi
Depuis fin 2011, eric Leloutre bénéficie du prêt d’un véhicule pour aller travailler.
Imaginée par la Banque Humanitaire de la Manche, une plateforme mobilité, soutenue par
la Ville, répond aux besoins des jeunes ou des adultes qui n’ont pas de moyen de locomotion.
«C
omment
mation si les jeunes n’ont pas
Aurélie dauvin
Aide à domicile
construire un parcours
professionnel ou de for-
les moyens de se déplacer ? » Une fois
le problème posé, il restait à agir. Avec
sa volonté et son pragmatisme, Hervé
Brixtel, le président et fondateur de la
Banque Humanitaire de la Manche,
a remué ciel et terre pour arriver à
mettre sur pied un service unique en
son genre : la mise à disposition d’un
moyen de locomotion (2 roues ou voitures)
pour toute personne accompagnée
par la Mission locale du Centre
Manche ou inscrite à Pôle emploi en
recherche active d’un emploi ou d’une
formation.
Depuis 2008, la plateforme mobilité
remplit ainsi sa mission et fait des
heureux, chez les jeunes ou les adultes
mais aussi auprès des entreprises qui
voient là une réponse concrète aux
SUR PAROLE
besoins du marché de l’emploi. « Le
dispositif se doit d’être réactif, sinon ce
n’est pas la peine d’envisager de travailler
avec les entreprises. C’est pourquoi, à
la Banque Humanitaire, un véhicule peut
ainsi être fourni dans l’heure qui suit la
demande. Bien sûr, il est vérifié avant si
un autre système de transport ne peut
pas répondre au besoin de déplacement
exprimé », précise Hervé Brixtel. et les
points forts du système ne s’arrêtent
pas là : l’absence de caution, le coût
modique de la mise à disposition (2
euros par jour travaillé), la gratuité
prévue pour les déplacements en
amont de la signature d’un contrat de
travail ainsi que pour se rendre en formation,
rendent le dispositif accessible
aux personnes sans revenu ou en emploi
très partiel … Pour bénéficier de ce
service, rien n’est plus simple, il suffit
d’adhérer à l’association (pour un coût
bOURSE AU PERMIS :
« çA ChANGE LA VIE ! »
Le prêt d’un
véhicule
pour travailler
ou se former
de 2 euros !).
les 8 mobylettes des débuts de la
Banque Humanitaire sont loin. A ce
jour, le parc est constitué de 78 véhicules
(48 deux roues et 30 voitures).
l’an dernier, 263 personnes ont bénéficié
du service (+ 17 % par rapport à
2010). « 126 utilisateurs, soit 46 %, résident
à Saint-Lô. Pour cela, la Ville nous
aide (*) en nous versant une subvention
annuelle qui nous permet d’acheter des
véhicules », ajoute le président. Chaque
jour, environ 65 personnes utilisent
les services de la plateforme mobilité
pour se déplacer. « Tout repose sur la
confiance et le respect », précise Hervé
Brixtel. et ça marche !
(*) la Banque Humanitaire bénéficie également
de financements de l’europe, de l’etat et du
Conseil Général.
Au volant de son véhicule, Aurélie Dauvin a le sourire. Désormais, c’est
en voiture qu’elle se rend à son travail. Aide à domicile, ses déplacements
à travers la ville sont nombreux, du matin tôt à tard le soir
parfois. Marche à pied et vélo sont maintenant du passé. « Ça change
la vie ! Je ne crains plus la pluie ou le froid, c’est quand même plus
facile, plus agréable et moins fatigant. Surtout l’hiver ! »
La bourse au permis dont a pu bénéficier la jeune salariée est venue
transformer son quotidien. Un soutien précieux pour la mobilité des
jeunes, que ce soit pour l’accès à l’emploi ou à la formation. « Ma
mère a vu l’annonce de cette bourse possible. J’ai ensuite rempli le
dossier auprès de la mairie », se souvient Aurélie. Une aide financière
de 600 euros (l’équivalent de la moitié du coût du permis) bien utile !
Une contrepartie de 15 heures de travail pour la mairie est demandée
aux bénéficiaires de la bourse, pour un partenariat réel et responsable.
Le mur à abeilles
v i l l e
Du concret
pour réenclencher
une dynamique
Grâce au dispositif de la Région
Basse-Normandie, le centre
social Marcel Mersier a
accompagné des personnes
éloignées de l’emploi sur
des projets concrets.
les jardins du val Saint-Jean avanthier,
un mur des abeilles hier, un jardin
zen demain… A la tête de l’Association
pour la gestion et l’animation du
centre social Marcel Mersier, Gérard
Pointeau, son président, a tout de
suite dit oui. Centre de formation,
l’association, située avenue des
Tilleuls, a souscrit au dispositif mis en
place par la Région Basse-Normandie
et baptisé elAN’S (pour « espaces
locaux d’Activités NovatriceS »).
« Pour nous, engagés depuis plus de
20 ans dans la formation, c’était
cohérent d’entrer dans cette action afin
de redynamiser et de remobiliser des
personnes en difficulté et éloignées du
schéma de l’emploi », souligne Gérard
Pointeau. l’idée, soutenue par la ville,
est de valoriser aussi bien le savoirfaire
que le savoir-être des individus.
« Les elAN’S proposent une approche
globale du retour à l’emploi, avec un
temps de formation qui soit aussi un
temps de découverte de leur responsabilité
de citoyen », poursuit le président.
la réalisation du mur à abeilles a justement
permis d’établir un lien entre
le projet et son environnement, ici le
monde de l’apiculture. « Rien de mieux
que d’être confronté au concret », ajoute
Gérard Pointeau. Un nouveau groupe
de 12 personnes travaille désormais
à un jardin zen, en partenariat avec
un architecte paysagiste de la société
interstices, M. Tilliette, concepteur du
jardin public du val Saint-Jean.
Ces projets sont soutenus par le
Contrat Urbain de Cohésion Sociale
(CUCS) et la ville de Saint-lô.
page 17

page 18
Cuture
LES AMBITIONS
Proposer aux Saint-Lois une offre culturelle riche et diversifiée
Contribuer au rayonnement régional de la Ville
richard moulinet
Directeur du Cinémoviking
3 400 visiteurs
pour la maréchale
de Matignon
Le buste de l’épouse du maréchal
Jacques ii de Matignon, ancêtre de la
famille de Monaco, a fait l’objet d’une
exposition en 2011 retraçant les liens
entre la ville et la famille de Matignon.
« Ce buste appartenait à un monument
funéraire détruit par les révolutionnaires »,
explique Thomas Fouilleron, historien.
Il a été récemment retrouvé et le prince de
Monaco s’est porté acquéreur ». Le prince
Albert, qui s’est déplacé pour le vernissage,
a par ailleurs confié le buste au
Musée des Beaux-arts de Saint-Lô.
page 18
v i l l e
Le Cinémoviking
à la pointe du progrès
Le nouveau cinéma de Saint-Lô, installé sur les bords de la Vire, accueille
statistiquement chaque habitant de l’agglomération 10 fois par an.
Remplaçant les deux salles de cinéma
surannées de la ville, le Cinémoviking,
qui a ouvert ses portes en
2009, fait mouche avec ses neuf salles
toutes équipées en numérique. Tous les
films qui sortent ou presque, du succès
planétaire au film d’art et d’essai, y ont
une place. « Nous avons un contrat avec la
ville pour consacrer 25 % de notre programmation
aux films d’art et d’essai, mais nous
allons au-delà », souligne le directeur des
lieux, Richard Moulinet. Dans cette logique
d’ouverture culturelle, il fut le premier à
transmettre les opéras en direct depuis
New-York ainsi que de nombreux concerts.
Un créneau qui a attiré un public venu de
loin. « Et cela grâce au numérique, un investissement
osé à l’époque ». le lieu s’est également
fait connaître des institutions et des
entreprises, en leur proposant des salles de
conférences parfaitement équipées. Ce lieu
a su par ailleurs s’ancrer très localement.
En images
Polyfollia : 33 000 entrées en 2010.
exposition « hors les murs » - Reza en 2009
« Il n’y a pas une semaine sans qu’il n’y ait une
rencontre avec un réalisateur ou une manifestation
organisée par une association ».
Avec un bilan de près de 280 000 entrées
en 2011, le Cinémoviking a réussi son pari.
« Chaque habitant de l’agglomération y vient
environ dix fois par an, souligne Richard
Moulinet. C’est l’un des meilleurs taux de fréquentation
de France ».
C’est prévu
Ateliers famille au musée
Parce que la sensibilité à l’art est un facteur d’épanouissement,
la Ville a décidé de mettre en place des ateliers famille « S’aMusée
en duo », depuis juin 2012, au Musée des Beaux-arts. Chaque 3 e dimanche
du mois, un moment d’échanges est proposé, puis un atelier plastique,
autour des collections du musée et des expositions temporaires. Le prix est
fixé à 3 € par personne. Il comprend l’entrée au musée, la visite commentée
et les fournitures.
Le Normandy, salle de musiques actuelles :
8 900 entrées à l’année.
SUR PAROLE
En 20 ans, la fête de la musique de
Saint-Lô a pris une ampleur majeure dans
la région. « Elle attire près de 25 000
spectateurs faisant doubler la population de
la ville, témoigne Jean-baptiste bancaud,
directeur de Tendance Ouest. Cela reste
un événement très familial qui n’a jamais
entraîné de débordements ».
Cette fête est l’occasion pour les nombreux
groupes de musiques locaux de montrer
leur talent. « Il y a une forte culture
musicale sur la ville, notamment due à
l’action du Normandy, la salle de musiques
actuelles ». La radio s’implique dans cette
fête depuis 20 ans, en invitant des groupes
et en organisant un podium sur la Plage
Verte : le Tendance live, dont la Ville est le
premier partenaire.
Rendez-vous Soniques :
11 000 entrées en 2011.
jean-Baptiste
Bancaud
Directeur de
Tendance Ouest
Théâtre : 38 spectacles en 2011, 16 767 entrées, un record
de fréquentation.

Vie associative
LES AMBITIONS
École de musique
Tambour
battant
L’école de musique de Saint-Lô,
sous statut associatif, reçoit
le soutien de la ville pour son
dynamisme et le développement
de ses activités.
L’école de musique sous statut
associatif montre un dynamisme
et une solide volonté d’ouverture.
« 90 % des professeurs sont diplômés et
tous sont très investis. Ils sont passionnés
et possèdent une réelle vocation de
transmission », explique le coordinateur,
Guillaume Hubert. Depuis un an
qu’il est à ce poste, il s’est fortement
appuyé sur le potentiel de l’école pour
la développer. Plusieurs classes ont
été créées, ajoutant au cursus des
cours de chorale pour les enfants,
de contrebasse, d’éveil musical ainsi
que des cours pour accompagner les
élèves dans leur projet de création
musicale. « Nous avons également
mis en place de nombreux partenariats
avec différentes structures de la ville » .
les auditions se déroulent à la bibliothèque,
la salle de musiques actuelles
le Normandy co-organise des masters
classe, l’hôpital et l’iMe ouvrent leurs
portes aux professeurs de musique,
tout comme les écoles primaires. Des
échanges régionaux, amorcés depuis
Les associations
à la fête
Chaque été, le temps d’un week-end, la Fête de la vire et des associations
est l’occasion d’un grand rassemblement populaire autour de spectacles,
de loisirs et d’activités sportives de plein air, proposés par la ville et
Saint-lô Agglomération, en partenariat avec de nombreuses associations
saint-loises, fortement impliquées dans l’événement. vitrine vivante de
la diversité et de la richesse de la vie associative saint-loise, il constitue
une occasion de rendre hommage aux bénévoles. Cette année
encore – les 30 juin et 1er juillet 2012 - sur le thème des années 1900,
50 associations sont attendues pour des démonstrations en tous genres
(escrime, danse folklorique, broderie…), des randonnées, des balades,
des marchés… l’occasion pour les associations de se faire connaître
auprès des visiteurs. ils sont environ 10 000 chaque année.
un an, renforcent cette volonté d’ouverture.
« Nous participons à Jazz sous
les Pommiers et avons réalisé plusieurs
échanges avec l’Harmonie de Vire ».
Guillaume Hubert envisage d’intégrer
le réseau centre Manche des
écoles de musique afin de poursuivre
dans cette dynamique. il espère ainsi
mettre à la disposition des élèves un
outil pour leur permettre de développer
leur goût pour la musique.
v i l l e
Soutenir les initiatives d’intérêt collectif contribuant à l’échange, à la convivialité, à la solidarité
Développer la cohésion sociale dans la ville
bon à savoir
Soutien renforCé
aux aSSoCiationS
LES VIRÉES
DU TERROIR
myriam Loison
Présidente de l’OVA
L’office de la vie associative (OVA) vise à fédérer
et dynamiser le monde associatif saint-lois.
« Nous organisons ou participons à plusieurs
manifestations dans l’année comme Les Noëls d’ici
et d’ailleurs ou La journée de la femme », explique
Myriam Loison, la présidente. La réalisation d’un
annuaire des associations fait également partie
de sa mission. « L’OVA permet de mutualiser le
matériel et apporte des conditions d’activité
intéressantes notamment aux petites associations
». La Ville a mis à la disposition de cette
association et de ses 150 adhérents deux grandes
salles de réunion, un soutien logistique et technique
sur les manifestations, ainsi qu’un agent
municipal, 20 heures par semaine, afin de réaliser
des tâches administratives.
SUR
PAROLE
maxime Haupais
Producteur et exposant Manche Terroir
« Les Virées du terroir est un rendezvous
local qui fonctionne très bien et
qui voit passer de nombreux touristes
», explique Maxime haupais. Auto-entrepreneur
depuis deux ans, il produit
chaque année 5 000 bouteilles de
cidre et 1 000 de jus de pomme qu’il
vend uniquement sur les marchés.
« J’ai commencé l’été dernier.
J’étais présent sur cinq marchés par
semaine, explique-t-il. Les Virées du
terroir est l’endroit où j’ai le mieux
vendu ».
Ce marché des produits et artisanat
d’art régionaux se tient, depuis 2010,
tous les jeudis soir de l’été sur la
Plage verte. Proposé par la Ville, il
rencontre un franc succès auprès des
commerçants, des habitants et des
touristes.
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Sport
LES AMBITIONS
Favoriser l’accès à tous les sports pour tous
Elargir l’offre de services à une population élargie
Unis grâce au sport
Depuis longtemps, des clubs sportifs saint-lois accueillent des personnes handicapées.
Au foot, au tir à l’arc et à l’athlétisme, le handicap reste au vestiaire.
Le sport permet de tisser des
liens entre valides et handicapés.
« Nous avons créé une section
loisir en 2003 pour pouvoir accueillir des
joueurs handicapés, présente Dominique
Demouy, Président du FC Saintlô.
En s’ouvrant au handicap, le club
répond ainsi à un engagement sociétal.
La section compte 25 licenciés qui participent
à tous les temps forts de la vie du
club (déplacements en France comme à
l’étranger, organisation de tournois...) ».
Même si le handicap, qu’il soit mental
ou physique, est loin d’avoir encore
trouvé toute sa place au sein des
structures sportives, certains préjugés
tombent petit à petit. « L’ouverture
des clubs aux personnes atteintes de
handicap permet de les sortir de l’institution,
souligne emmanuel Coiftier de
l’Association des parents pour l’éducation
et l’insertion (APei) du Centre-
Manche qui accompagne les clubs
de la ville dans leur démarche. Etre
licencié et pratiquer une activité sportive
au sein d’un club donne aux personnes
atteintes de handicap le même statut
que les autres joueurs. Leur situation se
normalise et elles portent un regard nou-
C’est fait !
v i l l e
veau sur elles-mêmes ». le district de la
Manche, séduit par l’initiative, a mis
en place un championnat qui mobilise
une quinzaine d’équipes sur le département.
Un label comme récompense
A une volée de flèche du stade de
foot, Jean-Bernard lanon, président
de l’Arc Club Saint-lois rappelle :
« L’accueil de personnes handicapées
est une volonté du bureau de l’association,
depuis 2005. Aujourd’hui, il y a une
dizaine d’archers handicapés licenciés au
club ». Comme le FC Saint-lô, son club
a été labellisé « valides-Handicapés
pour un Sport ensemble » par le Comité
Régional Olympique et Sportif(1).
« C’est une récompense », estime-t-il.
Des travaux d’aménagement, financés
par la ville, Saint-lô Agglomération
depuis le 1 er mars 2012, la Ville a transféré sa compétence sport à la Communauté
d’Agglomération « Saint-Lô Agglomération ».
Le sport communautaire change de braquet. « Dans les clubs saintlois,
plus de 50% des licenciés n’habitent pas Saint-Lô, ni même les
communes voisines, souligne Philippe Briout, directeur du service
des Sports de l’agglomération. Il était donc cohérent que l’agglomération
acquiert la compétence sport. Cela permettra de répartir
les charges entre les 11 communes et d’élaborer une politique sportive
globale à l’échelle du territoire ». Si la communauté est désormais
chargée de la maintenance des équipements (Centre équestre,
gymnase communautaire et golf compact), elle s’occupera aussi
et le Centre National pour le Développement
du Sport (CNDS) ont été
réalisés sur les deux sites utilisés par
les archers de l’Arc Club Saint-lois. Un
changement de mentalité s’est aussi
opéré. « C’est net, insiste le président
des archers saint-lois, lorsqu’ils pratiquent
l’activité ensemble (nous privilégions
la mixité des groupes), les valides
n’expriment plus d’impatience envers les
handicapés. Mais, il ne faut pas croire
que c’est acquis. Aux dirigeants et éducateurs
de veiller au respect des uns et
des autres ». Unis grâce au sport, chacun
respecte l’autre.
(1) le label remis par le Comité Régional Olympique
et Sportif (CROS) à un club sportif est gage
de qualité et de parfait accueil des sportifs handicapés
au sein de cette association.
Maintenant le sport, c’est l’agglo !
de l’animation et de la diffusion des différentes activités. L’Office
des sports, l’association qui fédère aujourd’hui 40 clubs saint-lois,
compte y prendre part. « Les clubs de l’agglomération doivent travailler
ensemble pour continuer à être force de proposition », estime
Joseph Danino, le secrétaire de l’association. Ensemble, on est aussi
plus fort. « La construction d’une salle pour le tennis de table,
l’extension de la salle de gymnastique ou encore la création d’un
skate-parc, ne deviennent possibles qu’avec ce changement »,
anticipe Philippe Briout.
Piste aux
étoiles
La piste du stade Jean
Berthélem a retrouvé son
élasticité et sa robustesse
après une série de travaux
engagée par la Ville.
les 210 licenciés du Stade Saint-
lois Athlétisme, classé en N2, ont
retrouvé leur piste aux étoiles. Depuis
deux ans, la vie du club n’était plus la
même. « Organiser des compétitions ou
des événements, c’est vital », lance son
président Gérard vallée. la piste du
club centenaire était en mauvais état
et même devenue dangereuse pour
les athlètes, surtout dans les virages.
la ville a donc réalisé une réfection
partielle à deux endroits (terrassement,
apport de matériaux, enrobé
et enfin le revêtement synthétique)
pour un montant de 180 000 euros.
les licenciés du club, mais aussi les
scolaires qui l’utilisent régulièrement
peuvent courir en toute sécurité. Une
nouvelle piste est aussi synonyme
d’athlètes gonflés à bloc, qui trouvent
dans la qualité des équipements, la
possibilité de briller en compétition.
La vie tout en couleurs
DiReCTeuR De LA PuBLiCATiON : François Digard
RéDACTiON : Service communication de la Ville de Saint-Lô, aprim
CONCePTiON éDiTORiALe eT gRAPHique, MiSe eN PAge : aprim-caen.fr
CRéDiTS PHOTOS : Ville de Saint-Lô, Saint-Lô Agglo, P.Y Le Meur, Studio
Guézou, aprim, Interstice, FC Saint-Lô, Jane Motin
iMPReSSiON : SERIAC
NOMbRE D’ExEMPLAIRES : 15 000
JUIN 2012