36 LE SUPERMARCHÉ FICTION ÉRECTION V PAR SYLVAIN TREMBLAY Sa peau sentait la transpiration salée de mâ<strong>le</strong> excité, cel<strong>le</strong> qui nous fait bander dur comme du bois. Il était très nerveux et moi aussi d’ail<strong>le</strong>urs. Quand on s’était croisé pour la troisième fois au supermarché en l’espace d’une semaine, je n’avais pas imaginé me retrouver dans ce petit motel poussiéreux, tremblant de tous mes membres. Je l’attendais depuis deux heures à souff<strong>le</strong> coupé. Deux semaines auparavant il m’avait promis de venir me rejoindre ici, dans cet établissement de la région de Lanaudière, près de Joliette. Je l’avais trouvé croquant lorsqu‘il m’avait proposé ce genre de phantasme. Il n’était pas grand, mais son poil qui débordait de son t-shirt au col<strong>le</strong>t, me faisait devenir rouge d’excitation et d’impatience. J’étais arrivé une heure avant lui et j’avais déjà ouvert une bouteil<strong>le</strong> de vin, mais que je n’avais pas encore bu, car je voulais la commencer avec lui. À deux reprises j’avais regardé timidement par la fenêtre, chaque fois de plus en plus angoissé. J’étais fébri<strong>le</strong> et nerveux. Allait-il m’embrasser en franchisant la porte ou faire l’indépendant. Allait-il au moins venir? Je ne savais même pas s’il était juste gay ou bi. Mais je me foutais de tout cela je voulais que <strong>le</strong> sentir, <strong>le</strong> posséder, être son jouet. Je voulais lui offrir mon corps , déguster sa semence et <strong>le</strong> posséder.. Quel âge pouvait-il avoir? 25 ans ou peut-être 30 ans au maximum.. La peur du rejet m’envahit soudainement. Moi qui avait 50 ans, aurait-il <strong>le</strong> goût de mon corps. Soudain un mouvement l’autre côté de la porte me fit sortir de ma stupeur, c’était lui. Malgré son retard je lui avait déjà tout pardonné. ? Une fois à l’intérieur, mes craintes ont disparu complètement. Il s’est approché de moi un peu maladroitement et se mit à m’embrasser avec sa langue avec tel<strong>le</strong>ment d’énergie. Je sentais sa salive cou<strong>le</strong>r dans ma bouche. Je trippais à ava<strong>le</strong>r <strong>le</strong>ntement son liquide chaud. J’aspirais sans cesse, j’en voulais de plus en plus. J’avais à peine <strong>le</strong> temps de reprendre mon respire. Je <strong>le</strong> buvais, je <strong>le</strong> mangeais. Après quelques minutes en me repoussant un peu de lui, je lui ai demandé s’il voulait un verre de vin. Je ne voulais pas une petite vite. Je voulais que mon investissement, c’est-à-dire <strong>le</strong> coût de la chambre, puisse être un peu rentab<strong>le</strong>..Un peu figé, il commença à boire son verre de vin toujours bandé. Mais la pause fut de courte durée, car il a recommencé avec la même fougue qu’au début. Je me suis donc laissé al<strong>le</strong>r et tout en m’embrassant et il commença à en<strong>le</strong>ver mes vêtements. Je sentais sa queue sous ses pantalons frotter sur ma cuisse. Comment était sa queue ? Large? Petite? Ma queue reprit sa forme complète en retrouvant son érection du début. Je sentais mon précum sortir au bout de mon gland. Il se mit à genoux et se mit à me bouffer mon bâton de 7.5 pouces uncut comme jamais. Malgré <strong>le</strong> désir de me retenir <strong>le</strong> plus possib<strong>le</strong>, l’excitation me joua un vilain tour et je me suis mis à lui remplir la bouche de sperme. Je ne voulais pas. Non! pas tout de suite, mais je fus incapab<strong>le</strong> de me retenir. Je sentais mon jus éclabousser dans sa bouche. Il me semblait, que <strong>le</strong>s sons qu’il émettait avec ma queue au fond de sa gorge me disait; Encore..Encore. Je voulais pas que tout cette mise en scène se termine maintenant. Mais j’ai compris dans son regard que ce n’était pas terminé. Il se <strong>le</strong>va et malgré mon hésitation, il m’empoigna et il se mis à m’embrasser. Je sentis alors mon sperme se déverser dans ma bouche. Sa langue tournoyait autour de la mienne avec mon liquide chaud et salé. J’aimais ce dépassement de moi. Cet interdit que je respectais habituel<strong>le</strong>ment. Contrairement à mes habitudes mon excitation n’avait pas cessé. Je pris goût et avala mon propre sperme, sans dégoût, mais surpris de mon comportement. Après une dizaine de minutes, <strong>le</strong> faisant pivoter sur lui -même, je <strong>le</strong> fis plier vers l’avant et sans détour je me suis mis à lui bouffer <strong>le</strong> cul comme un malade, ma langue s’enfonçant dans son anus à la recherche de profondeur. Plus il gémissait et se trémoussait dans tous <strong>le</strong>s sens, plus je forçait vers l’intérieur. Plus qu’il poussait , plus je sentais
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