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vancouver : les Jeux des outsiders<br />

Bon, ça fait environ un mois que vous n’entendez plus résonner la voix de Roch Voisine à chaque début d’épreuve, on va<br />

pouvoir en remettre une petite couche. Si ces JO ont eu le cul bordé de nouilles en termes de neige ( rappelons qu’une semaine<br />

avant la cérémonie d’ouverture, les canadiens apportaient de la neige par hélico et par camion, avant de prendre plusieurs<br />

centimètres salvateurs ), les équipes tricolores n’ont pas toutes eu la même chance. Ceux qu’on attendaient surtout...<br />

À quelques exceptions près, tout ceux qu’on pensait voir sur les podiums et dont on nous a abreuvé de reportages ( merci France<br />

Télévisions ) n’ont pas réussi à décrocher une breloque. C’est dommage, mais comme l’ont ( très bien ) dit les skieurs engagés,<br />

les français sont tout de même bien placés en Coupe du Monde, des podiums on devrait donc en voir ( enfin, si on a Eurosport ).<br />

Non, ces Jeux ont laissé le champ libre à des athlètes qu’on connaissait moins, voire qu’on ne connaissait pas ( du moins pour<br />

ceux qui ne suivent pas assidûment les circuits de Coupe du Monde ) : le jeune snowboarder d’Isola 2000 Tony Ramoin, qui sauve<br />

l’honneur en boardercross chez les hommes, Déborah Antonioz chez les filles, Marion Josserand en skicross, Vincent Jay et Martin<br />

Fourcade en biathlon...<br />

Alors on veut pas critiquer les «sans-médaille», loin de là, on aurait certainement pas mieux fait à leur place. On voulait<br />

simplement souligner que c’est ça qu’on aime dans les Jeux Olympiques, découvrir de nouveaux athlètes et partager avec eux<br />

leurs moments d’émotions.<br />

Une dernière chose, à l’attention des commentateurs, journalistes et consultants du service public : essayez de ne pas confondre<br />

les skieurs lors des interviews (le minimum syndical !) et quand un favori se fait éliminer d’une épreuve, pouvez-vous soutenir avec<br />

un minimum d’ardeur les français qui restent en course et arrêter les phrases du type : « il peut gagner sur un malentendu » ?<br />

Au nom du sport, merci.

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