Les grandes Structures en cosmologie - LUTH
Les grandes Structures en cosmologie - LUTH
Les grandes Structures en cosmologie - LUTH
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>Les</strong> <strong>grandes</strong> <strong>Structures</strong> <strong>en</strong> <strong>cosmologie</strong><br />
JM.Alimi, PS.Corasaniti, J.Courtin Y.Rasera<br />
Jérôme Courtin
La question de l'universalité de la<br />
formation des structures<br />
On t<strong>en</strong>te depuis longtemps de prévoir les fonctions de masses qui régiss<strong>en</strong>t<br />
la distribution des structures selon les échelles.<br />
Des modèles bi<strong>en</strong> connus comme celui de Press & Schechter donn<strong>en</strong>t une<br />
forme approximative à ces distributions.<br />
Depuis quelques années, certains auteurs sont arrivés à la conclusion que la<br />
formation des structures serait universelle, dans le s<strong>en</strong>s où calculée dans les<br />
variables approprièes, celleci ne dép<strong>en</strong>drait ni du temps ni du modèle ou<br />
des paramètres cosmologiques mis <strong>en</strong> jeu.<br />
Nous nous proposons de discuter cette question.
● Contexte cosmologique<br />
PLAN<br />
● <strong>Les</strong> structures et leurs observables<br />
● L'universalité<br />
● Perspectives
Observations et conséqu<strong>en</strong>ces :<br />
➢ Éloignem<strong>en</strong>t des galaxies voisines z ~ 0<br />
➢ Galaxy survey z~01<br />
➢ Weak l<strong>en</strong>sing (> Baryon + Dark Matter)<br />
➢ Lymanalpha clustering<br />
➢ Supernovae SN 1a z : 0 > 1.5<br />
➢ CMB z~1100<br />
➢ Big Bang nucélosynthesis z ~ 10^10
<strong>Les</strong> modèles de quintess<strong>en</strong>ce
<strong>Les</strong> modèles de quintess<strong>en</strong>ce
<strong>Les</strong> structures et leurs observables<br />
Pourquoi les structures comme observable cosmologique ?<br />
Avantage : C'est un « <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t » de l'effet de la gravité.<br />
Elles sont très riches <strong>en</strong> information.<br />
Nombreuses observations dans les 10 prochaines années.<br />
inconvéni<strong>en</strong>t : Leur nature très complexe => modélisation simplifiée
<strong>Les</strong> Simulations de matière noire
<strong>Les</strong> Simulations de matière noire
<strong>Les</strong> Simulations de matière noire
<strong>Les</strong> structures et leurs observables<br />
0) structures = Halos + filam<strong>en</strong>ts + feuillets + vides +autres ?<br />
1) Id<strong>en</strong>tifier les structures précisém<strong>en</strong>t : FOF ou SOD<br />
2) évaluer leurs propriétés<br />
➢ Nombre de halos par unité de volume<br />
➢ <strong>Les</strong> fonctions de masse : dN/dLog(M)<br />
➢ Quantités globales (définies sur l'<strong>en</strong>semble du halo)<br />
➢ Quantités internes : fonctions du rayon
Fonction de masse
L'universalité<br />
Il exite des modèles analytiques ou de simples fits qui t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de reproduire<br />
un comportem<strong>en</strong>t universel des fonctions de masse.<br />
Cellesci ne dép<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t ni du redshift, ni du modèle ou de ses paramètres<br />
cosmologiques.
Le collapse sphérique<br />
● La méthode de détection des halos repose sur le paramètre de percolation<br />
qui est lié la masse et à la surd<strong>en</strong>sité moy<strong>en</strong>ne d'un halo.<br />
● L'universalité proposée par J<strong>en</strong>kins, s'appuie sur un paramètre de<br />
percolation b = 0.2 qui correspond à une surd<strong>en</strong>sité Δ = 178 pour tous les<br />
halos et tous les modèles (EdS). Mais cette prescription bi<strong>en</strong> qu'associée aux<br />
halos virialisés n'a pas de justification physique.<br />
● Le modèle du collapse sphérique, permet par ailleurs de calculer pour<br />
chaque modèle la surd<strong>en</strong>sité d'un halo à la virialisation.
Le collapse sphérique<br />
Univers de matière Ωm = 1<br />
b = 0.2 Einstein De Sitter<br />
b = 0.1586 b = 0.164 b = 0.160
Differ<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre les modèles a z = 0
Evolution avec le redshift
Evolution avec le redshift
Nature physique d'un halo<br />
➢ Comm<strong>en</strong>t détecter un halo ?<br />
On calcul une surd<strong>en</strong>sité moy<strong>en</strong>ne ce qui définit sa frontière.<br />
➢ Comm<strong>en</strong>t lui attibuer une masse ?<br />
A quel rayon s'arrette un halo : aspect dynamique de sa frontière<br />
➢ Un halo n'est pas une structure statique : elle évolue.<br />
➢ On ne sait pas actuellem<strong>en</strong>t définir proprem<strong>en</strong>t la masse d'un halo de<br />
matière Noire.
Définition: 2T/V = 1<br />
La virialisation<br />
Pb halo dynamique : (2T Es)/V = 1<br />
> problème de converg<strong>en</strong>ce numérique.
Structure interne des halos<br />
Quelle est la dynamique interne d'un halo ?<br />
On peut regarder les quantités physiques <strong>en</strong> fonction du rayon :<br />
d<strong>en</strong>sité<br />
champs de vitesses<br />
état de virialisation<br />
mom<strong>en</strong>t cinétique<br />
Notamm<strong>en</strong>t pour différ<strong>en</strong>tes gammes de masses.<br />
Et essayer de raccorder ces données internes à son l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.
<strong>Les</strong> profils<br />
Certaines propriétées sembl<strong>en</strong>t dép<strong>en</strong>dre de la masse, ce qui peut<br />
fournir une raison physique pour donner une masse à un halo.
<strong>Les</strong> profils<br />
On retrouve une loi de puissance <strong>en</strong> 1/R^3 type NFW
Perspectives<br />
➢ Trouver le critère (sigma8 petit ?) qui donne des écarts significatifs avec la prédiction de<br />
J<strong>en</strong>kins. A relier avec une motivation physique de sélection des halos (Leur état virialisé ?<br />
Un état “statique” ?)<br />
➢ Lister et comparer les differ<strong>en</strong>tes observables des Halos pour les différ<strong>en</strong>ts modèles.<br />
(Où intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les différ<strong>en</strong>ces)<br />
➢ Déterminer d'autres critères de détection d'un halo, <strong>en</strong> s'appuyant sur sa structure interne,<br />
qui donnerait une raison physique de le définir ainsi : b(M)<br />
Q : Existe t'il une phénoménologie universelle dans la formation des halos ?<br />
➢Produire des fits analytiques pour des modèles d'énergies noires validés par les données<br />
d'observations.<br />
➢ Réalisation d'une base de données (Y. Rasera F.Roy)