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DESKTOPS<br />
UN FILM CAZZO, RÉALISÉ PAR JORG ANDREAS, AVEC TIM KRUGER, NICOLAS TORRI, IVAN (B),<br />
ALEX, YENIER, FRANK PHILLIP, LEON HARDIE, ROBERTO SANGREGO<br />
C’est au bureau que ça se passe et <strong>le</strong>s mecs en habit cravate ont une sacrée libido.<br />
On n’a jamais fait d’heures supplémentaires avec autant de plaisir! Nous<br />
voici donc plongés dans l'univers de l'entreprise et de ses membres très entreprenants.<br />
Pendant que <strong>le</strong> boss égraine <strong>le</strong>s résultats et <strong>le</strong>s objectifs de sa<br />
compagnie, l'un des plus beaux managers de l'équipe se fait pomper la queue<br />
— magistra<strong>le</strong> — sous la tab<strong>le</strong> par un gars super cochon qui l'a suivi dans <strong>le</strong><br />
métro. L'objectif sera atteint et <strong>le</strong> résultat au rendez-vous... Plus tard, une<br />
visite des cadres dans <strong>le</strong>s entrepôts va virer à l’orgie avec <strong>le</strong>s manutentionnaires.<br />
Rien de mieux pour resserrer <strong>le</strong>s liens dans l'entreprise. Les toi<strong>le</strong>ttes,<br />
bien évidemment, ne feront pas exception à la transformation en règ<strong>le</strong> de la société en lupanar et <strong>le</strong>s<br />
coursiers venus livrer serviront de renfort. Ici, si on travail<strong>le</strong> plus, c'est pour baiser plus! Cazzo réussit<br />
son coup et livre un excel<strong>le</strong>nt film. Même si on n’attendait pas franchement <strong>le</strong> studio al<strong>le</strong>mand sur ce<br />
terrain auquel il ne nous avait pas habitués, préférant habituel<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s hangars et friches industriel<strong>le</strong>s<br />
aux buildings d'affaires.<br />
FUCK FICTION<br />
UN FILM CAZZO, RÉALISÉ PAR MARTIN TARGET, AVEC ANTHONY PLOUMAUD, BEN<br />
DENVER, CHRIS HOLLAND, DIESEL T., FRED FAURTIN, JAN LOSCH, JOHN HAWK,<br />
MICHAEL KORN, THOM BARRON, TIBOR WEBER, TIM VINZENT, TOM HAMMOND,<br />
VICTOR PIOVANI, 108 MIN.<br />
Le porno, sans doute par facilité, se comp<strong>le</strong>t souvent à parodier <strong>le</strong>s films à grand<br />
succès. Et on doit bien <strong>le</strong> concéder, <strong>le</strong> pastiche fait parfois flop (pour rester<br />
poli).Aussi, quand s’annonce un Fuck Fiction, même produit par Cazzo, on est<br />
d’abord tenté d’être prudent. Pourtant, dès la scène d’introduction, tout doute<br />
est <strong>le</strong>vé. Est-ce la présence massive de Thom Barron? Sans doute, mais pas<br />
seu<strong>le</strong>ment. En fait, <strong>le</strong> film impose d’emblée une ambiance singulière qui ne se<br />
démentira jamais. Tout au contraire, el<strong>le</strong> oscil<strong>le</strong>ra entre la sensualité (la découverte<br />
sexuel<strong>le</strong> entre Thom Barron et l’acteur français Fred Faurtin), <strong>le</strong> classicisme<br />
décadent (<strong>le</strong>s scènes avec <strong>le</strong>s Men in black), <strong>le</strong> road movie déjanté (la scène de gangbang dans <strong>le</strong> bar de<br />
campagne qui lorgne vers <strong>le</strong> Delivrance de John Boorman) et l’étrangeté (<strong>le</strong> trio qui baise parmi <strong>le</strong>s peluches<br />
devant un gars se masturbant la queue dans un fauteuil roulant sous masque à oxygène). Dirigé par Martin<br />
Target, Fuck Fiction cite parfois son modè<strong>le</strong>, mais il réussit surtout <strong>le</strong> tour de force de s’en démarquer pour<br />
entraîner <strong>le</strong> récit sur <strong>le</strong> chemin du malaise et de la subversion tout en restant diab<strong>le</strong>ment excitant. Une<br />
prouesse.<br />
MATCH MAKER<br />
UN FILM CAZZO, RÉALISÉ PAR JORG ANDREAS, AVEC FRED FAURTIN, ALBERTO DE<br />
PALMA, BENJAMIN STARK, DEMETRIUS, ELIAS SHARIF, ISAAC MAZAR, JACK VAN<br />
DEAN, S.Y.B. MARTIN, TAMAS ESTERHAZY. 96 MIN.<br />
Une jolie vil<strong>le</strong> au so<strong>le</strong>il d’Espagne, une bel<strong>le</strong> maison, et un coup<strong>le</strong> particulièrement<br />
accueillant pour en faire profiter <strong>le</strong>s plus beaux garçons de passage. Diffici<strong>le</strong><br />
de faire la fine bouche face à ce programme tel qu’il se décline dans Match<br />
Maker. D’autant que l’hôte des lieux n’est autre que l’irrésistib<strong>le</strong> Fred Faurtin,<br />
dont <strong>le</strong> sex appeal n’a d’éga<strong>le</strong> que la générosité. En effet, avec son boyfriend<br />
tout de cuir vêtu, il offre la jouissance de <strong>le</strong>ur demeure (pour ne rien dire de <strong>le</strong>urs corps mis à dispo) à qui<br />
<strong>le</strong> désire : un beau marin racolé sur un quai, un policier venu rapporter <strong>le</strong>s plaintes des voisins (trop de cris<br />
de plaisir et d’hommes à poil dans <strong>le</strong> jardin), à un promeneur attiré par une bite exhibée à la fenêtre. Les<br />
séquences s’enfi<strong>le</strong>nt sans faiblir, à deux, trois ou plus, dans la bel<strong>le</strong> baraque ou dans <strong>le</strong> grand jardin, et<br />
aucun visiteur ne regrette son passage. Aucun spectateur non plus d’ail<strong>le</strong>urs…<br />
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