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Henry Van De Velde - fr - Flandes y Bruselas

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La période hollandaise est caractérisée par son travail pour le collectionneur d’art Kröller-<br />

Müller et ses projets pour le musée d’Otterlo.<br />

La deuxième période belge (Bruxelles)<br />

<strong>De</strong> retour en Belgique, van de <strong>Velde</strong> fonde l’école de La Cambre, le Bauhaus belge. Il<br />

introduit ainsi en Belgique avec succès le système éducatif inventé à Weimar. Les splendides<br />

photographies prises par Willy Kessels dans les différents ateliers ainsi que des travaux<br />

d’élèves illustrent ce développement. L’importance de son rôle en tant que conseiller<br />

artistique à la Société nationale des Chemins de Fer belges sera quant à elle illustré via un<br />

coupé imaginé par l’artiste et qui sera exposé dans son entièreté.<br />

Outre son apport en tant qu’architecte pour les pavillons des expositions internationales de<br />

Paris (1937) et de New York (1939) et son travail pour l’Université de Gand – la célèbre<br />

Boekentoren -, le Musée du Cinquantenaire espère pouvoir exposer en primeur absolue<br />

l’ensemble de bureau créé en 1935 pour le roi Léopold III.<br />

Architecture<br />

<strong>Henry</strong> van de <strong>Velde</strong> a habité dans quatre maisons qu’il avait lui-même imaginées :<br />

Bloemenwerf (Uccle, 1895), Hohe Papeln (Weimar, 1907), La Tente (Wassenaar, 1920-21) et<br />

La Nouvelle Maison (Tervueren, 1927-28). Les maquettes de toutes ces maisons seront<br />

exposées. Celles-ci serviront de point de départ pour expliquer son œuvre architectural, au<br />

travers de plans et de photographies.<br />

La scénographie<br />

<strong>Henry</strong> van de <strong>Velde</strong> accordait toujours une attention particulière au design de ses projets. Le<br />

musée se devait donc d’opter pour une scénographie raffinée. Le concept de base s’inspire de<br />

la ligne de la corniche de la maison Gut Lauterbach à Crimmitschau, que van de <strong>Velde</strong> créa<br />

en 1907. Cette ligne sera la base de tous les socles et des vitrines, qui seront fabriqués en<br />

laque blanche, en référence à une série de meubles produits par van de <strong>Velde</strong> en 1900. <strong>De</strong>s<br />

agrandissements de photos historiques feront partie de la présentation.<br />

Chefs-d’oeuvre<br />

Parmi les 500 œuvres d’art qui seront présentées, certaines, qui combinent parfaitement la<br />

fonctionnalité et la beauté, constituent de véritables chefs-d’œuvre et ont acquis un statut<br />

d’icône. La paire de chandeliers appartenant aux collections du Musée du Cinquantenaire en<br />

fait partie. En 1900, juste avant que l’artiste ne parte pour l’Allemagne, le musée avait acquis<br />

ces candélabres qui avaient été exposés lors du célèbre salon bruxellois de La Libre<br />

esthétique. En les payant 850 <strong>fr</strong>ancs, l’État belge avait alors dépensé une petite fortune. Il<br />

s’agissait de l’achat le plus cher de la toute jeune section des Arts décoratifs modernes. Mais<br />

plus de cent ans plus tard, ces chandeliers font toujours partie des œuvres les plus importantes<br />

de la collection Art Nouveau. Créés en 1898-1899, ils constituent toujours un témoignage<br />

exemplaire de sa célèbre devise « Une ligne est une force […] ».<br />

Le concept de van de <strong>Velde</strong>

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