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Les marches - Paul FURLAN

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<strong>Les</strong> <strong>marches</strong><br />

de l’Entre-Sambre-et-Meuse<br />

reconnues au<br />

patrimoine mondial de l’UNESCO


<strong>Les</strong> <strong>marches</strong> de l’Entre-Sambre-et-Meuse font partie intégrante<br />

de l’identité de nombreux villages des provinces de<br />

Hainaut et de Namur.<br />

Religieuses et profanes, actes de dévotion et parades militaires,<br />

elles sont autant de témoignages de l’histoire d’une<br />

région, le reflet d’une mémoire collective, la trace de ce qui<br />

marque à jamais la conscience des hommes.<br />

Spectaculaires et participatives, elles animent chaque année,<br />

de mai à octobre, ce coin de Wallonie où se presse<br />

alors un public fidèle, gagné par l’engouement et l’authenticité<br />

des acteurs, par le moment de réjouissance collective<br />

qu’ils proposent.<br />

L’UNESCO ne s’y est pas trompé, accueillant quinze de ces<br />

<strong>marches</strong> sur sa prestigieuse liste du patrimoine culturel<br />

immatériel de l’humanité.<br />

Cette reconnaissance constitue pour nos deux Provinces<br />

une magnifique opportunité : celle d’aller encore plus avant<br />

dans le développement d’un tourisme culturel et patrimonial<br />

de qualité.<br />

Un développement qui doit s’appuyer, à la fois, sur la préservation<br />

de ce folklore unique et sur une plus grande visibilité,<br />

une plus grande accessibilité de la richesse patrimoniale<br />

qu’il représente.<br />

Cette brochure est une première étape dans notre volonté<br />

de fédérer les énergies au service de cette belle reconnaissance.<br />

Dans notre volonté de mettre à la portée du plus grand<br />

nombre ce que les générations précédentes nous ont légué<br />

de plus précieux.<br />

Fabienne CAPOT,<br />

Députée Provinciale<br />

en charge du Tourisme<br />

Province de Hainaut<br />

Édito<br />

Jean-Marc VAN ESPEN,<br />

Député Provincial<br />

en charge du Tourisme<br />

Province de Namur<br />

Premier dimanche de mai<br />

La marche Saint-Fiacre<br />

de<br />

Tarcienne<br />

Tarcienne est un petit village tranquille<br />

de l’Entre-Sambre-et-Meuse : prés,<br />

cultures, un château en pierres du pays,<br />

quelques grosses cinses (fermes), des<br />

quartiers au calme parfois troublé par<br />

le passage d’engins agricole...<br />

Le premier dimanche de mai, à sept<br />

heures trente du matin, dans la rue encore<br />

endormie, un cri retentit : « Tambour<br />

Major, pour l’appel, pied gauche,<br />

en avant, marche ! »<br />

L’adjudant de Tarcienne vient d’avoir<br />

l’honneur, comme chaque année depuis<br />

1854, d’ouvrir la Marche dédiée<br />

à saint Fiacre, patron des jardiniers,<br />

fils de roi, venu d’Irlande au VII e siècle,<br />

pour s’établir et finir sa vie près de Meaux. La marche a également le<br />

privilège d’ouvrir la saison des <strong>marches</strong>.<br />

Le dimanche, la marche est accompagnée par la fanfare « L’Avenir »<br />

d’Hanzinne. <strong>Les</strong> marcheurs sont dotés d’uniformes dits « du Second<br />

Empire ».<br />

À 9h30 a lieu la grand’ messe en l’honneur de saint Fiacre. À l’issue<br />

de celle-ci, à 11h, la procession prend son départ pour faire sa rentrée<br />

solennelle vers 12h30.<br />

La procession redémarre à 16h ; une cérémonie a lieu au cimetière en<br />

l’honneur des marcheurs défunts et la procession se poursuit vers le<br />

village. Vers 20h, c’est la rentrée de la Compagnie au village, suivie<br />

d’un bataillon carré.<br />

Le lundi à 10h, une Messe est célébrée en l’honneur des marcheurs,<br />

suivie d’un défilé dans le village. À 20h a lieu la Rentrée solennelle de<br />

la compagnie, et vers 21h débute la traditionnelle Retraite aux flambeaux,<br />

feux de bengale et feu de joie. <strong>Les</strong> marcheurs se crient à chacun :<br />

« A l’anéye qui vé ! (À l’année prochaine !) »<br />

Contact<br />

Secrétariat : J. Böhm : jean-pol.bohm@hotmail.com<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)


Troisième dimanche de mai<br />

Lundi de Pentecôte<br />

La marche Saint-Roch<br />

de<br />

<br />

Le tour Sainte-Rolende<br />

de Gerpinnes<br />

Le troisième dimanche de<br />

mai, à la limite orientale de<br />

l’Entre-Sambre-et-Meuse, la<br />

ville de Thuin célèbre saint<br />

Roch. Ce culte remonte au<br />

XVII e siècle lorsque nos régions<br />

ont été plusieurs fois<br />

ravagées par la peste.<br />

Mais, dans les premières années de la période révolutionnaire, toute<br />

procession religieuse fut proscrite pour être, à nouveau, permise après<br />

le Concordat de 1802. En 1866, le choléra s’abattit sur cette charmante<br />

cité fortifiée ce qui raviva le culte de ce saint dont la population implora<br />

massivement la protection. Dès 1867, la procession sortit à nouveau<br />

et, l’année suivante, fut escortée par des hommes en armes.<br />

<strong>Les</strong> festivités de la Saint-Roch se déroulent sur trois jours, le dimanche<br />

étant la journée la plus importante. <strong>Les</strong> célébrations débutent le<br />

samedi soir par le tir de neuf campes (chambres explosives) du haut des<br />

remparts nord. Le dernier des neufs tirs lance la Retraite aux flambeaux<br />

dans les pittoresques ruelles la vieille ville.<br />

Le dimanche, les sociétés folkloriques s’ébranlent dès 13h depuis le<br />

lieu-dit du « Chant des Oiseaux » ; la marche parcourt les quartiers<br />

de la ville et s’achève par la rentrée solennelle de la statue dans l’église<br />

Notre-Dame dèl Vaux.<br />

Le lendemain, à partir de 9h, les marcheurs défilent dans l’église de<br />

la Ville-Basse afin de vénérer les reliques du saint. Ces trois jours de<br />

festivités se clôturent le lundi, vers 16h, par les remises des décorations<br />

par les élus locaux aux marcheurs totalisant un grand nombre de participations<br />

à la Saint-Roch.<br />

Ce ne sont pas moins de 2200 marcheurs regroupés en 14 sociétés qui<br />

sillonnent les rues de Thuin. La marche thudinienne se distingue par la<br />

diversité des uniformes portés. Au fil du temps, des Mousquetaires du<br />

Roy, des Zouaves Pontificaux ou, entre autres, des Volontaires Belges<br />

sont venus compléter ce cortège haut en couleur.<br />

À 12 km au Sud-Est de Charleroi, Gerpinnes est un écrin posé sur la<br />

verdure. Lorsque vient le printemps, il est en nos villages un chant mélodieux,<br />

celui du fifre, qui perce la brume et titille l’âme du marcheur.<br />

Alors des silhouettes d’un autre monde apparaissent dans nos plaines<br />

et vallons. <strong>Les</strong> murs des vieilles cités tremblent sous les roulements<br />

des tambours. Bientôt des costumes des premier et second Empires<br />

éclatent au grand jour.<br />

Le lundi de Pentecôte, dès 3h du matin,<br />

les Rolendiens honorent leur sainte,<br />

cette princesse Lombarde, fille du Roi<br />

Didier, qui sur le chemin de l’exil et<br />

de la foi mourut d’épuisement vers<br />

774-776 sur les terres gerpinnoise,<br />

à la ferme de Villé (Villers-Poterie).<br />

En 1103, ce culte fut authentifié par<br />

Otbert, le prince évêque de Liège.<br />

Depuis ce jour une procession se<br />

développa dans un périmètre déterminé<br />

de l’église semblable au pomerium<br />

romain, puis aux limites approximatives<br />

de la paroisse.<br />

La ferveur est au rendez-vous. L’église est bondée de pèlerins pour<br />

assister à l’office. Dès 3h45, le rigodon célèbre le passage de la canne<br />

du tambour-major de Gerpinnes à celui de Villers-Poterie, honneur aux<br />

Villersois qui commandent le départ de la procession de la châsse où<br />

sont déposées les reliques de sainte Rolende : un chef-d’œuvre remarquable<br />

de 1599 issu des ateliers de l’orfèvre namurois Henri Libert.<br />

La procession de 3300 marcheurs effectue un périple immuable de<br />

30 kilomètres à travers les villages voisins. Tambours et fifres, fanfares<br />

et harmonies, poudre et fusils, foi et liesse, tradition et rigueur.<br />

À 18h, rentrée solennelle au départ de la plaine de Sartia vers<br />

l’église de Gerpinnes-Centre. Une locution wallonne qui remonte à la<br />

nuit des temps dit : Li cén qui n’a jamés vèyu ça, n’a jamés rén vu !<br />

(« Celui qui n’a jamais vu ça, n’a jamais rien vu ! »).<br />

Contact<br />

info@saintrochthuin.be www.saintrochthuin.be<br />

Maison du Tourisme Val de Sambre et Thudinie (voir page 20)<br />

Contact<br />

mrobert@gerpinnes.be<br />

Maison du Tourisme du Pays de Charleroi (voir page 20)


Dimanche suivant la Pentecôte<br />

Quatrième dimanche de juin<br />

La Trinité<br />

à<br />

Walcourt<br />

La marche Saint-Éloi<br />

de<br />

<br />

Située dans la pittoresque vallée de l’Eau d’Heure, à environ 20 km au<br />

sud de Charleroi, Walcourt possède de nombreux atouts touristiques<br />

parmi lesquels son imposante basilique et ses ruelles de l’époque médiévale.<br />

Le dimanche de la Trinité, celui qui suit la Pentecôte, plus de 700 militaires<br />

en tenue d’apparat escortent la statue miraculeuse de Notre-<br />

Dame de Walcourt et sa procession tout au long de leur périple de<br />

7 km autour de la bourgade.<br />

La procession en l’honneur de Notre-Dame tire son origine du « miracle<br />

du Jardinet » qui eut lieu en 1228. Un terrible incendie ravagea<br />

l’église de Walcourt consacrée à Notre-Dame et la statue de celle-ci<br />

fut retrouvée peu après, réfugiée dans un arbre au lieu-dit le « Jardinet<br />

» et ne put en être délogée que par l’intervention et la prière de<br />

Thierry II, seigneur de Walcourt, qui promit de faire bâtir un monastère<br />

à cet endroit. Un peu plus d’un siècle plus tard, une procession fut instituée<br />

sur tout le territoire de la ville pour commémorer le miracle. C’est<br />

au début du XV e siècle que l’escorte armée de cette procession vit vraisemblablement<br />

le jour puisqu’on en trouve des traces écrites datant<br />

de 1429. Si, à cette époque, ces soldats d’un jour portaient des tenues<br />

d’archers, d’arbalétriers ou d’arquebusiers, ce sont des uniformes très<br />

colorés du premier et du second Empire ainsi que des costumes inspirés<br />

de ceux de l’armée belge du XIX e siècle que revêtent nos marcheurs<br />

actuels.<br />

TEMPS FORTS<br />

12h00 : Départ de la procession et défilé solennel des compagnies<br />

devant la statue de Notre-Dame de Walcourt installée sur le parvis de<br />

la basilique (spectacle superbe si on se place à cet endroit).<br />

13h30 : Reconstitution du miracle du Jardinet (avec un descendant du<br />

seigneur de Walcourt et en présence des compagnies de cette localité).<br />

17h30 : Bataillon carré au Calvaire et salves tirées en l’honneur de<br />

Notre-Dame par toutes les compagnies.<br />

18h30 : Rentrée solennelle de la procession puis salve devant la<br />

tribune d’honneur.<br />

À Laneffe, petit village de<br />

l’entité de Walcourt, au<br />

cœur de l’Entre-Sambreet-Meuse,<br />

s’organise annuellement<br />

la procession<br />

et la Marche en l’honneur<br />

de saint Éloi.<br />

En 1635 est fondée une<br />

confrérie, dirigée par le<br />

mambour, en l’honneur de<br />

saint Éloi, et approuvée par<br />

une bulle du pape Urbain VIII : c’est l’origine de notre procession.<br />

La fête a lieu chaque année le quatrième dimanche de juin, date anniversaire<br />

de la translation des reliques du saint.<br />

La journée débute à 7 heures du matin par la traditionnelle bénédiction<br />

des chevaux et de l’eau de la fontaine, suivie de la grand-messe.<br />

À midi, la procession, escortée par la Marche Saint-Éloi composée de<br />

sapeurs, grenadiers et zouaves, et accompagnée de la Fanfare Royale<br />

Saint-Éloi, se rend par « le grand tour » à la chapelle Saint-Éloi (érigée<br />

en 1864). Après une courte pause, la procession se remet en route<br />

pour effectuer la rentrée solennelle à l’église. C’est à ce moment que<br />

la batterie interprète « la Marche des Turcs », fait unique dans l’Entre-<br />

Sambre-et-Meuse.<br />

La journée se termine par la traditionnelle distribution des petits pains<br />

et des drapelets à tous les participants.<br />

Contact<br />

Bernard Lievens : bernard.lievens@yahoo.fr www.latrinite.be<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)<br />

Contact<br />

anciaux.baudouin@scarlet.be<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)


Dimanche proche du 29 juin<br />

Dimanche proche du 29 juin<br />

La marche Saints-Pierreet-<strong>Paul</strong><br />

de Florennes<br />

La procession et marche<br />

Saint-Pierre de Morialmé<br />

Au centre de l’Entre-Sambre-et-Meuse, la<br />

Marche Saints-Pierre-et-<strong>Paul</strong> de Florennes déploie<br />

ses fastes le dimanche 29 juin ou le suivant<br />

dans les rues de Florennes (cité natale d’Arlette,<br />

mère de Guillaume I er le Conquérant), connue<br />

naguère pour ses minières et ses verreries et<br />

davantage aujourd’hui par la base militaire.<br />

L’entité de Florennes compte également huit<br />

autres Marches et est la localité où vu le jour<br />

l’Association des Marches Folkloriques de l’Entre-<br />

Sambre-et-Meuse en 1960.<br />

Une dévotion indéfectible unit saint Pierre aux Florennois. En 1221, le<br />

seigneur de Florennes, Hugues I er de Rumigny érige une chapelle « Saint<br />

Pierre hors les murs ». Suite à la restauration de cette chapelle par la<br />

famille du Duc de Beaufort, en 1821, le pape Pie VII fit don d’une phalange<br />

du saint à la famille du Duc. <strong>Les</strong> archives de l’Abbaye de Florennes<br />

parlent d’une procession dès 1562. Néanmoins, 1825 est retenue<br />

comme origine de la Marche telle que nous la connaissons aujourd’hui.<br />

La Marche se compose à ce jour de trois Compagnies : la Compagnie<br />

Royale « <strong>Les</strong> Blancs » qui accompagne la statue de saint Pierre ; la<br />

Compagnie Royale « <strong>Les</strong> Rouges » qui, depuis 1960, garde la statue<br />

de saint <strong>Paul</strong> et la Compagnie Royale « <strong>Les</strong> Petits Marcheurs », créée<br />

en 1954, qui escorte fièrement la relique de saint Pierre. <strong>Les</strong> yeux des<br />

spectateurs seront émerveillés par la tenue des 1500 soldats portant<br />

les uniformes du premier et du second Empire.<br />

À NE PAS MANQUER :<br />

Le lundi précédant la Marche : le « Tour Saint-Pierre », une procession<br />

de 12 km qui se termine par la vénération de la relique à la Collégiale<br />

Saint Gangulphe sacralisée en 1002 par Notger ;<br />

Lors du week-end de la Marche : le samedi à 19h00, la translation des<br />

statues, le dimanche dès 8h00, la procession et à 18h30 le bataillon<br />

carré au château suivi de la rentrée solennelle à la Collégiale. Lundi<br />

retour des statues à la chapelle.<br />

Contact<br />

www.lesrougesflorennes.be secretariat@adminlesblancs.be<br />

www.compagnieroyale-lesblancs-florennes.be<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)<br />

Morialmé fait partie de l’entité de Florennes et<br />

est situé près de Gerpinnes et de Walcourt.<br />

L’abbé Borgniet retrace ainsi les origines de<br />

la Marche saint-Pierre : « C’était en 1854 ; à<br />

l’époque florissante où l’exploitation des minerais<br />

de fer semblait avoir amené pour longtemps<br />

dans ce beau village de Morialmé l’abondance<br />

et le bonheur. Soudain, comme un coup de<br />

foudre, la terrible fièvre des marais, s’abattit sur<br />

le village... Sur chaque maison planait un air de<br />

tristesse, de désolation et de deuil ». « Le curé<br />

Beguin, un jour, prosterné au pied des autels, promet à Saint Pierre de<br />

faire chaque année, en son honneur, une grande et belle procession<br />

où tous ses paroissiens, les hommes surtout et militaires improvisés,<br />

présenteraient à saint Pierre leurs hommages en les accompagnant de<br />

salves d’artillerie ». Cette première procession eut un effet salutaire<br />

car le nombre de décès a fortement décru dans les années suivantes.<br />

Depuis lors tous les ans, le 29 juin, jour de la fête de saint Pierre, deux<br />

compagnies, <strong>Les</strong> Patriotes et les Amis Réunis, perpétuent la tradition<br />

en habits du second empire. Chaque compagnie est composée de<br />

300 hommes. En 1925, l’Abbé Bodart a composé un cantique particulier<br />

à la saint Pierre de Morialmé, composé de 14 strophes, et chanté à<br />

plusieurs reprises lors des journées de marche.<br />

La chapelle Saint-Pierre située à l’extérieur du village, a été reconstruite<br />

en 1862 à l’emplacement du cimetière du village de « Fraire-La-<br />

Petite », qui avait été rasé en raison de la peste.<br />

<strong>Les</strong> moments forts de la marche sont : le samedi, à 18h00 salut à<br />

l’église, le 29 juin, le dimanche, grand’messe militaire à 10h00, procession<br />

à 14h00 vers la chapelle Saint-Pierre avec la statue de saint Pierre<br />

arborée successivement par les zouaves et les grenadiers et une relique<br />

portée par le curé. À 19h, messe à la chapelle, rentrée à l’église vers<br />

20h ; le lundi, messe militaire à 09h30, toute la journée salves d’honneur<br />

aux différentes personnalités, descente du Donvau à 22h, retraite<br />

et danse des sept sauts sur la place du village.<br />

Contact<br />

Abbé Moké-Modu Sylvain<br />

Tél : +32 (0)71 68 82 30 ou +32 (0)474 40 89 20<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)


<strong>Les</strong> <strong>marches</strong> de l’Entre-Sambre-et-Meuse...<br />

reconnues au patrimoine mondial de l’UNESCO<br />

Marches reconnues<br />

comme Chefs-d’œuvre<br />

du Patrimoine Culturel<br />

Immatériel de l’Unesco.<br />

Pour vivre une expérience<br />

unique, une immersion dans<br />

le monde des Marches folkloriques,<br />

faites-vous accompagner<br />

par un «greeter» bénévole<br />

ou un guide local !<br />

Fiers de leurs traditions, ils vous inviteront,<br />

durant quelques heures, de l’autre côté de<br />

la barrière. Déguster une goutte, soupeser<br />

un fusil ou frapper sur un tambour... Après<br />

cette expérience, les Marches n’auront plus<br />

de secrets pour vous.<br />

Plus d’info sur<br />

www.entre-sambre-et-meuse.be


Dimanche proche du 29 juin<br />

Dimanche proche du 29 juin<br />

La marche Saints-Pierreet-<strong>Paul</strong><br />

de Thy-le-château<br />

La marche Saint-Pierre<br />

de<br />

<br />

Thy-le-Château est situé<br />

dans la province de Namur,<br />

au sud de Charleroi et à<br />

proximité immédiate de<br />

la Ville de Walcourt. On<br />

y marche traditionnellement<br />

depuis maintenant<br />

4 siècles en l’honneur des<br />

saints Pierre et <strong>Paul</strong> (saints<br />

patrons de l’église paroissiale<br />

depuis 1244).<br />

<strong>Les</strong> premiers témoignages écrits faisant état de l’existence d’une procession<br />

escortée d’hommes en armes remontent au tout début du<br />

XVII e siècle (1602-1603), mais ce n’est qu’en 1617 que l’orfèvre Namurois<br />

Henri Libert confectionna le châsse en l’honneur de saint Pierre<br />

qui, encore aujourd’hui, est escorté lors de la marche. La marche se<br />

déroule systématiquement le 29 juin (jour de la Saint-Pierre) lorsque<br />

celui-ci coïncide avec un dimanche ou dans le cas contraire, le premier<br />

dimanche suivant.<br />

La marche Saints-Pierre-et-<strong>Paul</strong> de Thy-le-Château se compose de<br />

trois compagnies, la « Relève » qui regroupe les enfants jusque l’âge<br />

de 16 ans, la Compagnie des Zouaves et la Compagnie Saint-Pierre.<br />

Ces trois compagnies regroupent approximativement 600 marcheurs.<br />

TEMPS FORTS<br />

10h45 : « Prise aux drapeaux » devant l'ancienne maison communale<br />

16h30 : Bataillon carré sur le terrain de football<br />

18h30 : Rentrée de la procession au château<br />

Villers-deux-Églises est un petit village<br />

d’environ 350 habitants et fait partie de<br />

la commune de Cerfontaine.<br />

La Marche Saint-Pierre tient son origine<br />

dans les escortes armées accompagnant<br />

les processions en l’honneur du Saint,<br />

et ce dès le XVII e siècle. La marche se<br />

déroule chaque année le week-end suivant<br />

la fête de la Saint-Pierre du 29 juin.<br />

Le 15 juillet 1961, le Comité de la<br />

Marche prend naissance, en même<br />

temps que l’Association des Marches<br />

Folkloriques de l’Entre-Sambre-et-<br />

Meuse. Le 24 octobre 1981, cette<br />

association attribue à la marche un<br />

trophée fort convoité récompensant sa bonne tenue. À partir du<br />

3 juin 1993, la marche est autorisée à porter le titre de « Société<br />

royale ». À cette occasion, la marche crée son propre drapeau venant<br />

en sus du drapeau de la Jeunesse conçu lui au XIX e siècle.<br />

Le dernier dimanche d’avril, le Corps d’Office (les officiers) est constitué<br />

aux enchères. Une des particularités est d’avoir accompli ses<br />

devoirs pascals pour y participer...<br />

Le samedi du week-end précédant la Saint-Pierre, les officiers visitent<br />

les particuliers qui souhaitent les inviter. Alors que le samedi de la<br />

Saint-Pierre, une tournée des officiers seulement est effectuée. Le<br />

dimanche matin, après le réveil des tambours, la Compagnie est partie<br />

pour la procession et effectue une décharge devant chacun des quatre<br />

reposoirs répartis dans tout le village. L’après-midi, la messe militaire<br />

est suivie d’une cérémonie au monument aux morts, de la remise des<br />

médailles et se termine par un bal populaire. Le lundi, après la grandmesse<br />

des marcheurs, la matinée s’achève par les décharges aux diverses<br />

autorités. Après le repas de midi, les décharges en l’honneur<br />

de tous les officiers se font dans une ambiance détendue et festive où<br />

l’amusement atteint un sommet inoubliable pour les marcheurs et les<br />

civils accompagnants.<br />

Contact<br />

www.marchedethy.be<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)<br />

Contact<br />

cerfontaine.tourisme@gmail.com<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)


Dimanche proche du 29 juin<br />

Dimanche proche du 22 juillet<br />

La marche Saint-Pierre<br />

de<br />

Biesmerée<br />

Le tour de la Madeleine<br />

à<br />

Jumet<br />

Situé au cœur de l’Entre-Sambreet-Meuse,<br />

en bout de l’une des<br />

courbes du circuit Jules Tacheny<br />

de Mettet et à moins de 10 kilomètres<br />

de l’abbaye de Maredsous,<br />

Biesmerée, petit village d’environ<br />

700 habitants, perpétue par sa<br />

Marche, depuis des temps immémoriaux,<br />

une tradition qui honore<br />

le saint patron de la paroisse.<br />

Plus qu’une tradition, la Saint-Pierre à Biesmerée est une véritable institution.<br />

Un incident émergeant en 1847 et trouvant son épilogue en<br />

1873 entre les villageois et le Clergé en est le témoignage. Aujourd’hui,<br />

cette époque tumultueuse reste encore méconnue des Marcheurs et<br />

des « Pelots (surnom des habitants) ». Cette histoire mérite que l’on s’y<br />

attarde, pour la ténacité et la fidélité des villageois à leur Saint Patron<br />

et à leur folklore. Au sein de cette marche, on défile de père en fils en<br />

costumes du premier et second Empire. Que ce soit comme soldat ou<br />

cantinière, aucun peloton ne comporte de représentant de la gente<br />

féminine. La Marche, à l’image de sa situation géographique mêle suivant<br />

les moments des festivités, l’effervescence et le bruit du circuit et<br />

le recueillement et la solennité de l’abbaye de Maredsous.<br />

Le dimanche suivant le 29 juin de chaque année, quelques 180 marcheurs<br />

défilent fièrement à travers le village. Le bataillon carré exécuté<br />

sur le terrain de football constitue un moment haut en couleur de cette<br />

manifestation folklorique. <strong>Les</strong> festivités débutent le samedi soir à la<br />

source dite « Fontaine Saint Pierre », à laquelle on confère un pouvoir<br />

miraculeux, qui est bénie par le prêtre après la messe.<br />

Le « tir au fagot », rituel unique parmi les <strong>marches</strong> de l’Entre-Sambreet-Meuse,<br />

est sans aucun doute un des temps fort de la marche. Le<br />

lundi à l’issue des hommages rendus aux monuments en l’honneur des<br />

personnes décédées, chaque marcheur armé d’un fusil procède au tir<br />

sur fagot. Tour à tour Grenadiers, Voltigeurs et Zouaves se présentent à<br />

environ 5 mètres du fagot et tentent d’un coup de fusil de faire tomber<br />

ce dernier. Le mardi soir, une retraite aux flambeaux clôture les réjouissances<br />

de la Saint Pierre.<br />

Le Tour de la Madeleine occupe une place à part dans les <strong>marches</strong>. Tout<br />

d’abord, il n’est pas situé entre la Sambre et la Meuse, mais à Jumet-<br />

Heigne, au Nord de Charleroi, dans un milieu autrefois fortement industrialisé<br />

(verreries et charbonnages). Ensuite, il a suivi une évolution<br />

bien différente des autres <strong>marches</strong>. <strong>Les</strong> différentes sociétés portent des<br />

uniformes qui évoquent les faits marquants de notre histoire et les souvenirs<br />

du séjour des ouvriers jumétois émigrés partout dans le monde ;<br />

marins russes et américains, légion belge au Mexique, mais aussi soldats<br />

des colonies ou Garde royale anglaise donnent à la Madeleine des couleurs<br />

et une ambiance unique.<br />

La tradition orale place l’origine du<br />

Tour en 1380, lorsqu’une procession<br />

est organisée pour invoquer<br />

Notre-Dame de Heigne afin d’obtenir<br />

la guérison de la châtelaine. À<br />

l’emplacement de la Têre al Danse,<br />

à Thiméon, un messager annonce<br />

que la châtelaine est guérie, et tous<br />

les pèlerins se mettent à danser<br />

frénétiquement. Le site, aujourd’hui classé, voit toujours se dérouler ce<br />

beau moment de folklore.<br />

Le Tour de la Madeleine a lieu tous les ans, le dimanche le plus proche du<br />

22 juillet, fête de sainte Marie-Madeleine. La messe des pèlerins a lieu<br />

à 4h00 du matin à la chapelle de Heigne (édifice du XII e siècle, classé),<br />

à Jumet. Le Tour de 22 kilomètres prend son départ à 5h00 de la place<br />

Francq. La procession atteint la Têre al danse, située rue de la Madeleine<br />

à Thiméon vers 9h30. Enfin, la Rentrée a lieu vers 12h30 à la rue de la<br />

Madeleine. Spectaculaire, celle-ci dure près de quatre heures !<br />

<strong>Les</strong> festivités durent une semaine, du vendredi précédant le Tour jusqu’au<br />

jeudi suivant. Le lundi, une messe militaire en plein air rassemble toutes<br />

les sociétés qui viennent rendre hommage à Notre-Dame de Heigne et<br />

à sainte Marie-Madeleine. C’est le jeudi soir que les marcheurs vénèrent<br />

une dernière fois les reliques de sainte Marie-Madeleine à la chapelle de<br />

Heigne. Deux très beaux moments à ne pas rater ! Il est à noter que le<br />

champ de foire qui est installé à cette occasion est l'un des plus vastes<br />

de Wallonie.<br />

Contact<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)<br />

Contact<br />

pierre.arcq@skynet.be www.madeleine.be<br />

Maison du Tourisme du Pays de Charleroi (voir page 20)


Dimanche après le 26 juillet<br />

Dimanche suivant le 15 août<br />

La marche Sainte-Anne<br />

de<br />

Silenrieux<br />

En 1618, le pape reconnait<br />

la confrérie Sainte-Anne<br />

de Silenrieux et octroie<br />

à ceux qui en font partie<br />

et viennent suivre la procession<br />

des indulgences.<br />

La fête de sainte Anne<br />

devient un pèlerinage<br />

important et solennel.<br />

L’année suivante, la communauté<br />

de Silenrieux<br />

(c’est à dire l’assemblée<br />

de tous les bourgeois et manants du village) payait plusieurs livres de<br />

poudre pour des salves d’honneur à l’occasion de la procession « Madame<br />

Sainte-Anne ». 1619 figure donc la plus ancienne date connue<br />

de l’existence de la marche Sainte-Anne.<br />

À l’époque, les marcheurs étaient équipés de pantalons blancs, sarraus<br />

bleus et de quelques mousquets ou arquebuses. C’est seulement à partir<br />

de la fin du XIX e siècle que les costumes dits « du second Empire »<br />

font leur apparition. Et c’est en 1964 que la mode du premier Empire<br />

s’installera à Silenrieux. Cette initiative rendra le défilé plus beau et<br />

attractif.<br />

Aujourd’hui, la marche Sainte-Anne présente une compagnie complète<br />

: groupe de sapeurs, batterie et fanfare, trois majors à cheval,<br />

groupe de grenadiers, canonniers, école de fontainebleau, dernière<br />

guérite, cavalerie de hussards, petits sapeurs, petits voltigeurs, petits<br />

canonniers. La fête dure trois jours le 1 er week-end après la Sainte-<br />

Anne. <strong>Les</strong> moments les plus importants se déroulent le dimanche avec<br />

l’entrée à l’église à 10h, la sortie vers 11h et le retour de la procession<br />

vers 14h.<br />

Parmi les <strong>marches</strong> de village, Silenrieux est l'une des plus populaires<br />

avec une rentrée disciplinée et très remarquable grâce à une grand<br />

route droite qui permet un défilé de toute beauté. <strong>Les</strong> salves d’honneur<br />

devant l’église à la sortie de la messe (dimanche à 11h) ou à la rentrée<br />

de la procession (à 14h) méritent d’être vues en raison de la qualité du<br />

commandement des majors à cheval.<br />

Contact<br />

cerfontaine.tourisme@gmail.com<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives (voir page 20)<br />

La marche<br />

<br />

Saint Roch, né vers 1293, est<br />

invoqué contre la peste et le<br />

choléra. Saint Frégo (ou Frédégand),<br />

né vers l’an 800, est<br />

associé à la maladie du carreau<br />

(tuberculose infantile). Depuis<br />

le milieu du XIX e siècle, les<br />

Compagnies d’Acoz et de Lausprelle<br />

honorent chaque année<br />

les deux saints le dimanche qui<br />

suit le 15 août.<br />

d’ Acoz et Lausprelle<br />

Le dimanche, vers 9h, la Compagnie de Lausprelle se dirige vers le<br />

centre d’Acoz. <strong>Les</strong> deux compagnies quittent l’église du centre d’Acoz<br />

vers 11 h, tirant une salve d’honneur devant la chapelle d’Acoz, rue des<br />

Écoles, et la chapelle Saint-Frégo, rue de la Raguette.<br />

Moment fort de la matinée, à la frontière des deux paroisses, Acoz<br />

confie la statue de saint Roch et le reliquaire de saint Frégo à Lausprelle.<br />

Ensuite les compagnies rendent les honneurs en effectuant une<br />

décharge dans deux prairies voisines, puis à la chapelle Saint-Roch.<br />

Après la rentrée sur la place de Lausprelle, les compagnies se disloquent<br />

pour le repas. La procession repart vers l’église Saint-Léon de Lausprelle<br />

pour une bénédiction, et descend le petit bois pour restituer le saint et<br />

le reliquaire à la Compagnie d’Acoz, à l’entrée du village.<br />

Vers 18 h, les deux compagnies défilent en effectuant plusieurs salves :<br />

à la Chapelle Saint-Roch, au Château d’Acoz ainsi qu’au monument aux<br />

morts. <strong>Les</strong> deux compagnies forment une haie d’honneur pour la rentrée<br />

solennelle des deux saints dans l’église.<br />

Le lundi, en début de matinée, chaque compagnie participe à une<br />

messe militaire au sein de sa paroisse. La suite de la journée est plus<br />

festive, les marcheurs évoluant dans leur village pour rendre les honneurs<br />

à chaque officier.<br />

Contact<br />

Maison du Tourisme du Pays de Charleroi (voir page 20)


Dimanche suivant le 15 août<br />

Dernier dimanche de septembre<br />

La marche Saint-Roch<br />

d' Ham-sur-Heure<br />

Au cœur de la verdoyante vallée<br />

de l’Eau d’Heure, Ham-sur-Heure<br />

accueille chaque année, le dimanche<br />

suivant le 15 août, l'une des plus<br />

anciennes et des plus importantes<br />

processions et <strong>marches</strong> militaires de<br />

l’Entre-Sambre-et-Meuse en l’honneur<br />

de saint Roch. Elle déroule ses<br />

fastes entre la chapelle classée (1638)<br />

dédiée à ce saint, l’église Saint-Martin, le château dont les origines<br />

remontent au Moyen Âge et les campagnes qui entourent le village.<br />

Cette marche trouve son origine dans une garde d’honneur accompagnant<br />

la relique de saint Roch portée en procession dans le village<br />

afin de préserver ce dernier de la peste. Cette terrible maladie fit des<br />

ravages à Ham-sur-Heure en 1637. La tradition fait remonter la marche<br />

à 1638, date de finition inscrite sur la façade de la chapelle Saint-Roch.<br />

Dès le XIX e siècle, tous les ingrédients de la marche actuelle sont rassemblés<br />

: trois jours de fête et présence de compagnies de marcheurs<br />

costumés et armés, locaux et étrangers au village. Le folklore y côtoie<br />

la religion. <strong>Les</strong> festivités se déroulent du samedi précédant la marche<br />

au mercredi suivant.<br />

SES TEMPS FORTS SONT LES SUIVANTS :<br />

le samedi à 17h30 : transfert de la statue de saint Roch de sa chapelle<br />

à l’église paroissiale, accompagnée de la fanfare, de marcheurs et de<br />

pèlerins.<br />

le dimanche, après l’offrande des compagnies de marcheurs en l’église<br />

Saint-Martin à 10h, se déroule la grande procession et marche militaire<br />

qui rassemble plusieurs centaines de marcheurs locaux et étrangers,<br />

au son des fanfares, des tambours et des fifres. Le départ est fixé<br />

à 12h. Le retour a lieu vers 17h dans la cour d’honneur du château.<br />

le lundi : l’aubade musicale donnée par les fanfares d’Ham-sur-Heure<br />

et de Beignée près de la chapelle Saint-Roch, suivie de la réception des<br />

marcheurs au château communal. <strong>Les</strong> dimanche, lundi et mardi, vers<br />

22h la plus ancienne retraite aux flambeaux de la région parcourt<br />

les rues du village.<br />

Contact<br />

www.marche-st-roch-hamsurheure.be<br />

Maison du Tourisme Val de Sambre et Thudinie (voir page 20)<br />

La marche septennale Saint-<br />

Feuillen à Fosses-la-Ville<br />

À mi-chemin entre Charleroi et Namur, aux confins de l’Entre-Sambreet-Meuse,<br />

Fosses-la-Ville, vit au rythme des fifres et tambours tous<br />

les sept ans mais compte dans son entité de nombreuses compagnies<br />

escortant annuellement leur Saint-Patron local.<br />

La Marche Saint-Feuillen, l'une des plus anciennes, existe avec certitude<br />

depuis la création en 1566 d’un « serment » d’arquebusiers dont<br />

les membres devront assister en armes à la procession, le jour du Saint-<br />

Sacrement et le jour où l’on portera « le glorieux corps de Monsieur<br />

Saint Pholien ». Par conséquent, l’obligation inscrite dans la Charte<br />

verra la participation de la première escorte armée des reliques lors de<br />

la procession suivante, en 1571.<br />

Sa particularité est d’avoir lieu tous<br />

les sept ans ! En effet, la Marche de<br />

Fosses semble septennale dès sa<br />

création. C’est en 1635, lors d’une<br />

épidémie de peste, que l’on fait mention<br />

pour la première fois dans un<br />

texte, du « Vœu de septennat », toujours<br />

renouvelé officiellement par les<br />

Fossois l’année de la septennale.<br />

La marche se déroule en trois grandes journées avec la bénédiction des<br />

armes le week-end avant la procession et la remise des médailles le<br />

dimanche qui la suit. Le dernier dimanche de septembre, tous les sept<br />

ans est « le Grand Jour ». De partout arrivent des compagnies (environ<br />

25, réunissant près de 3.000 hommes et des centaines de cavaliers)<br />

qui accomplissent le « Tour traditionnel » en escortant le buste et la<br />

châsse du saint, au son des fifres et des tambours, sur un parcours de<br />

12 km, le plus souvent hors des murs de la cité, à travers campagnes<br />

et bois ; il est entrecoupé de « bataillons carrés » avec force décharges<br />

de mousqueterie.<br />

La procession marque les esprits et les vies. Un Fossois compte «en<br />

Saint-Feuillen» : «je me suis marié à la marche 1998», «c’était l’année<br />

avant celle de 2005 que le petit est né». Un événement exceptionnel<br />

à venir vivre à Fosses-la-Ville tous les sept ans… La prochaine marche<br />

aura lieu en 2019.<br />

Contact<br />

Philippe Leclercq president.emstfeuillen2012@gmail.com<br />

www.saintfeuillen2012.be<br />

Maison du Tourisme du Pays de Namur (voir page 20)


Coordonnées utiles<br />

Fédération du Tourisme de la Province de Namur<br />

Avenue Reine Astrid, 22 5000 NAMUR<br />

Tél. : +32 (0)81 77 67 57 tourisme@ftpn.be<br />

www.paysdesvallees.be<br />

Fédération du Tourisme de la Province de Hainaut<br />

Rue des Clercs, 31 7000 MONS<br />

Tél. : +32 (0)65 36 04 64 federation.tourisme@hainaut.be<br />

www.hainauttourisme.be<br />

Maison du Tourisme du Pays de Namur<br />

Square Léopold 5000 NAMUR<br />

Tél. : +32 (0)81 24 64 49 info@mtpn.be<br />

www.mtpn.be<br />

Maison du Tourisme des Vallées des Eaux Vives<br />

Rue de la Falaise, 3 5660 COUVIN<br />

Tél. : +32 (0)60 34 01 40 info@valleesdeseauxvives.be<br />

www.valleesdeseauxvives.be<br />

Maison du Tourisme du Pays de Charleroi<br />

Place Charles II, 20 6000 CHARLEROI<br />

Tél. : +32 (0)71 86 14 14 maison.tourisme@charleroi.be<br />

www.paysdecharleroi.be<br />

Maison du Tourisme Val de Sambre - Thudinie<br />

Place Albert I er , 2 6530 THUIN<br />

Tél. : +32 (0)71 59 69 19 info@mtvaldesambre.org<br />

www.visitthudinie.be<br />

Groupe d'Action Locale de l'Entre-Sambre-et-Meuse asbl<br />

Rue A. Bernard, 13 6280 GERPINNES<br />

Tél +32 (0)71 32 36 60 info@entre-sambre-et-meuse.be<br />

http://www.entre-sambre-et-meuse.be<br />

Crédits photographiques :<br />

Jacques Mabille, Patrick Lefebvre, Hugues Baudouin, èl Mòjo dès Walons<br />

Mise en page : Caudalie communication

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