CIRCUIT ACCOMPAGNÉ SPITZBERG Baie du Roi - Grand Nord ...
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60% de l’archipel est recouvert de glaciers. Les plus grandes calottes polaires se rouvent dans le <strong>Nord</strong>-Est et<br />
particulièrement sur <strong>Nord</strong>austlandet. Alors que l’île la plus au nord (Kvitoya) est presque totalement recouverte de glace, la<br />
plus au sud (Bjornoya) est dépourvue de glaciers. Les régions les moins englacées sur Spitzberg sont le <strong>Nord</strong>enskjöld<br />
Land (près de Longyearbyen) et Andrée Land au nord. Ces zones ont un climat plus "continental", moins humide et plus<br />
ensoleillé.<br />
Depuis le XIXème siècle, la plupart des glaciers ont nettement reculé. De grandes moraines marquent leur extension<br />
maximale nettement au-delà de leur front actuel. En général, ces variations sont de bons indices <strong>du</strong> climat, mais au<br />
Svalbard, les glaciers ne se comportent pas de façon normale. Ils peuvent brusquement avancer de plusieurs kilomètres à<br />
raison de 30 à 40 m par jour, puis se stabiliser et rester immobiles pendant des années. Ce phénomène, qui reste mal<br />
connu et encore moins bien expliqué, s’appelle "surge". Dans un passé plus récent, les glaciers ont pour la plupart reculé,<br />
ce qui a pour effet que les cartes ne situent pas le front au niveau actuel. Leur position est donc à prendre avec un certain<br />
scepticisme.<br />
Les glaciers se terminant dans la mer génèrent de petits icebergs. Ils sont beaucoup plus petits au Svalbard que ceux que<br />
l’on rencontre au Groenland ou en Antarctique, mais peuvent quand même poser des problèmes pour la navigation<br />
(accident <strong>du</strong> Maxime Gorki en 1989).<br />
La banquise a son extension maximale en avril. En moyenne l’ensemble de l’archipel, sauf Bjornoya au sud, est pris. Sur la<br />
côte ouest, seule une faible largeur (environ 50 km) est recouverte, mais le <strong>Nord</strong>-Ouest est souvent dégagé, y compris en<br />
plein hiver. La côte ouest se dégage dès fin mai début juin et reste libre jusqu’à la fin de l’automne. En août, la banquise est<br />
à son extension minimale. Certaines années il est possible de faire le tour de l’archipel en bateau, mais pas tous les ans.<br />
Les conditions sont très variables d’une année à l’autre ainsi que dans la même année, d’une semaine à l’autre. Ces<br />
variations sont, en plus, imprévisibles. Il suffit d’un coup de vent pour chasser la glace au large ou à contrario bloquer une<br />
partie des côtes.<br />
LA FAUNE<br />
Il y a seulement trois mammifères originaires <strong>du</strong> Svalbard : le renard arctique, le renne <strong>du</strong> Svalbard et l’ours polaire.<br />
Le renard se trouve partout au Svalbard. Les rennes, nombreux à l’origine, on été chassés massivement jusqu’en 1920. En<br />
1925 leur protection totale a été décidée. La population a alors augmenté pour atteindre environ 10 000 têtes. L’espèce est<br />
particulière au Svalbard; elle est plus petite et se regroupe moins en troupeaux que les rennes des autres régions<br />
arctiques.<br />
L’ours a pour territoire la glace mouvante mais on le rencontre souvent sur la terre ferme. Les régions où l’on a le plus de<br />
chance de le rencontrer sont la côte est et les îles à l’est <strong>du</strong> Spitzberg; la zone de repro<strong>du</strong>ction la plus connue est "Kong<br />
Karls Land", où une réserve naturelle a été créée dès 1939. La chasse fut réglementée en 1970, puis totalement interdite<br />
en 1976. L’ours est curieux et notamment attiré par les tentes, il faut donc toujours déposer de la nourriture à une bonne<br />
distance (100 m minimum) <strong>du</strong> campement.<br />
Un ours affamé peut être agressif et dangereux pour les êtres humains. Soyez donc circonspects dans les zones où il peut<br />
y avoir des ours. L’ours blanc est complètement protégé. On peut seulement tirer en état d’autodéfense. L’arme doit être<br />
appropriée pour le gros gibier, il faut donc un calibre d’au moins 7.62. Le gouverneur doit être prévenu aussitôt que<br />
possible lorsqu’un ours a été abattu. La peau et la carcasse appartiennent alors à l’état.<br />
Une tentative d’intro<strong>du</strong>ction de bœufs musqués a presque réussi. En 1926, 17 bœufs furent amenés <strong>du</strong> Groenland. Ils se<br />
sont multipliés jusqu’à 50 têtes en 1959. Ensuite, la population baissa jusqu’à disparaître. La raison de cette disparition est<br />
la concurrence avec les rennes (qui étaientt presque exterminés en 1926, lors de l’intro<strong>du</strong>ction des bœufs musqués) et<br />
l’inadaptation est le climat trop doux qui y règne maintenant. Il est courant que le dégel vienne en hiver. La neige fond puis<br />
en regelant forme une croûte de glace. Les bœufs musqués ne peuvent pas casser cette couche <strong>du</strong>re avec leurs sabots et<br />
se trouvent ainsi privés de nourriture pendant les mois de fin d’hiver et de printemps.<br />
En mer, le mammifère le plus commun est le phoque annelé (son nom vient des dessins en forme d’anneaux qu’il porte sur<br />
le dos). On rencontre aussi le phoque barbu, beaucoup plus grand (200 à 300 kg pour près de 3m de long). Etant peu<br />
chassé, il n’est pas très sauvage et se laisse approcher facilement. Le morse avait presque disparu en 1952 lorsque fut<br />
décidée sa protection ; l’île de Moffen, au <strong>Nord</strong>, fut déclarée réserve (accès totalement interdit en été). Depuis, la<br />
population a augmentée considérablement et on peut en rencontrer pratiquement partout dans l’archipel.<br />
Les oiseaux sont particulièrement nombreux en quantité et en variété. Le seul qui y réside toute l’année est le lagopède. A<br />
l’approche de l’été, des milliers, voire des millions d’oiseaux viennent y nicher. On peut citer : guillemot de Brünnich,<br />
guillemot et à miroir, mergule nain, macareux moine, mouette tridactyle, goéland sénateur, sterne arctique (l’oiseau qui fait<br />
la plus grande migration), labbe parasite, pétrel fulmar, eider, bernache nonnette, oie à bec court, bruant des neiges,<br />
plongeon catmarin, bécasseau violet, phalarope… Pour notre bonheur, les moustiques n’ont pas envahi le Svalbard (sauf<br />
en quelques endroits très précis où nous n’allons pas).<br />
Les cétacés ont disparu puisqu’ils ont été massacrés au XVIIème siècle. Il y avait beaucoup de baleines <strong>du</strong> Groenland.<br />
Néanmoins le béluga est souvent observé le long des côtes des fjords.<br />
LA FLORE<br />
Dernière mise à jour le 30/09/2010 SPZ007 • <strong>Baie</strong> <strong>du</strong> <strong>Roi</strong> • Page 8 sur 10<br />
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