(DTU 23.1) (mai 1993) : Murs en béton banché
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CD-<strong>DTU</strong> V2 - Edition 150 - Décembre 2007<br />
Docum<strong>en</strong>t : NF P18-210 (<strong>DTU</strong> <strong>23.1</strong>) (<strong>mai</strong> <strong>1993</strong>) : <strong>Murs</strong> <strong>en</strong> <strong>béton</strong> <strong>banché</strong> - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classem<strong>en</strong>t : P18-<br />
210)<br />
mécanique) reste inférieure à la valeur maximale de 2 cm et de la longueur de flambem<strong>en</strong>t divisée par 300 ;<br />
• la résistance caractéristique du <strong>béton</strong> à 28 jours est au plus égale à 40 MPa.<br />
Il est loisible d'<strong>en</strong>visager des murs dont certaines caractéristiques ne respect<strong>en</strong>t pas les conditions précéd<strong>en</strong>tes. Ceux-ci doiv<strong>en</strong>t<br />
alors être justifiés par application des règles de <strong>béton</strong> armé <strong>en</strong> vigueur, <strong>en</strong> particulier pour ce qui est de l'état limite ultime avec<br />
prise <strong>en</strong> compte des effets du second ordre. Dans le cas de murs non armés, la charge ultime limite est affectée d'un coeffici<strong>en</strong>t<br />
minorateur de 2/3 sauf justification particulière.<br />
Les justifications données plus loin concern<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> outre, des murs dont les sollicitations principales résult<strong>en</strong>t de forces s'exerçant<br />
dans le plan de ces murs.<br />
Le cas où la résistance du mur à des forces horizontales perp<strong>en</strong>diculaires à son plan moy<strong>en</strong> est statiquem<strong>en</strong>t nécessaire n'est pas<br />
<strong>en</strong>visagé, exception faite toutefois du cas des sollicitations de gradi<strong>en</strong>t thermique, de retrait, d'imperfections localisées, de v<strong>en</strong>t<br />
<strong>en</strong>tre deux niveaux consécutifs qui sont habituellem<strong>en</strong>t négligées, pour autant que leur importance reste limitée devant les<br />
sollicitations principales, ce qui est généralem<strong>en</strong>t le cas dans les bâtim<strong>en</strong>ts courants possédant au moins 3 plans de<br />
contrev<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t non parallèles permettant de considérer les croisem<strong>en</strong>ts plancher-mur comme peu déplaçables. Il est admis, <strong>en</strong><br />
outre, que le mur est appuyé d'un bout à l'autre soit directem<strong>en</strong>t sur les fondations, soit sur une poutre horizontale de grande<br />
raideur et de résistance suffisante.<br />
Le prés<strong>en</strong>t texte ne concerne pas les parties de mur au-dessus des ouvertures et comportant des voûtes de décharge. Il peut,<br />
cep<strong>en</strong>dant, être appliqué aux parties supérieures de mur situées au-dessus de la zone d'interv<strong>en</strong>tion de ces voûtes.<br />
Les murs <strong>en</strong>terrés ne sont pas normalem<strong>en</strong>t visés par les prés<strong>en</strong>tes prescriptions sauf si la condition suivante est satisfaite :<br />
On s'assure que, sous les actions combinées de la charge verticale agissant sur le mur et de l'action latérale des terres, l'équilibre<br />
interne peut être justifié :<br />
• soit par des diagrammes de contrainte ne comportant que des compressions ;<br />
• soit par des diagrammes de contrainte avec traction, pour autant qu'il n'y ait pas de reprise de <strong>béton</strong>nage, pour des hauteurs<br />
de terre inférieures à 2,50 m et lorsque la contrainte maximale de traction du <strong>béton</strong> calculée <strong>en</strong> service sur la section homogène<br />
reste inférieure à f t28 /10.<br />
Cette clause permet habituellem<strong>en</strong>t de ne pas t<strong>en</strong>ir compte de l'effet latéral des terres pour les murs de vides sanitaires ou dans le<br />
cas d'un seul sous-sol.<br />
Les prés<strong>en</strong>tes règles sont applicables aux constructions situées dans des zones sujettes aux séismes ; il est cep<strong>en</strong>dant rappelé<br />
que ces constructions doiv<strong>en</strong>t satisfaire <strong>en</strong> outre au docum<strong>en</strong>t <strong>DTU</strong> PS 69 Règles parasismiques » , lesquelles prévoi<strong>en</strong>t<br />
égalem<strong>en</strong>t des dispositions constructives particulières.<br />
4.2.2 Justification sous sollicitations normales<br />
4.2.2.1 Détermination de la longueur de flambem<strong>en</strong>t<br />
Lorsqu'un mur n'est pas raidi latéralem<strong>en</strong>t par des murs <strong>en</strong> retour, la longueur libre de flambem<strong>en</strong>t l f , se déduit de la hauteur<br />
libre du mur, l , par exam<strong>en</strong> de ses liaisons avec les planchers et fondations.<br />
A défaut d'une approche plus rigoureuse, les valeurs suivantes du rapport l f /l doiv<strong>en</strong>t être ret<strong>en</strong>ues :<br />
Une approche plus rigoureuse de la longueur libre de flambem<strong>en</strong>t peut être effectuée par application des méthodes de la<br />
résistance des matériaux.<br />
Lorsqu'un mur est raidi latéralem<strong>en</strong>t par des murs <strong>en</strong> retour, la valeur obt<strong>en</strong>ue par application des règles précéd<strong>en</strong>tes est une<br />
valeur intermédiaire que l'on note l ' f . La longueur libre de flambem<strong>en</strong>t l f est obt<strong>en</strong>ue comme suit :<br />
Mur raidi à ses deux extrémités<br />
Si c représ<strong>en</strong>te la distance <strong>en</strong>tre nus intérieurs des raidisseurs, on pose :<br />
b = c<br />
30/10/2008 © 2007 CSTB - Imprimé par : Page 10 sur 20