DOSSIER CULTUREL
DOSSIER CULTUREL
DOSSIER CULTUREL
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>DOSSIER</strong> <strong>CULTUREL</strong><br />
Service des publics – octobre 2006<br />
FRONTIÈRES<br />
Exposition du 3 octobre 2006<br />
Au 4 février 2007<br />
LE <strong>DOSSIER</strong> <strong>CULTUREL</strong>…<br />
… s’adresse aux accompagnateurs de groupes, enseignants et animateurs,<br />
… est un outil documentaire pour préparer ou prolonger la découverte de l’exposition avec un<br />
groupe, accompagné d’un médiateur culturel ou en visite autonome,<br />
… est conçu par le service des publics / médiation culturelle en collaboration avec les partenaires<br />
enseignants, formateurs, animateurs, responsables de structures socioculturelles,<br />
… présente le contenu de l’exposition avec des propositions d’axes d’entrée et de pistes de travail<br />
en fonction de la nature du groupe, prenant en compte les publics spécifiques ou en situation de<br />
handicap,<br />
… donne des précisions sur les objectifs, le déroulement et la durée de ce temps passé au musée,<br />
… propose une bibliographie, une filmographie et une sitographie pour aller plus loin dans<br />
l’approche thématique,<br />
… propose une sélection d’événements culturels liés à l’exposition,<br />
… est communiqué lors de la présentation de l’exposition et envoyé systématiquement aux<br />
accompagnateurs avec la confirmation de la réservation de la visite,<br />
… est téléchargeable sur www.museum-lyon.org ainsi que les dossiers culturels des expositions<br />
précédentes.<br />
CONTACTS SERVICE DES PUBLICS / MÉDIATION <strong>CULTUREL</strong>LE…<br />
… Valérie Chanavat, renseignements et réservations<br />
04 72 69 05 05 / reservations.museum@rhone.fr<br />
… Sophie Chaumont, référente de l’exposition, chargée des publics adolescents<br />
04 72 69 11 94 /sophie.chaumont@rhone.fr<br />
… Sandrine Berettoni, chargée des relations avec les publics en situation de handicap,<br />
04 72 69 99 52 (poste 324) / sandrine.berettoni@rhone.fr<br />
… Sylvie Boucherat, chargée des relations avec l’Education Nationale<br />
04 72 69 11 93 / sylvie.Boucherat@rhone.fr<br />
... Xavier Gailhot, chargé des publics seniors<br />
04 72 69 11 94 / xavier.gailhot@rhone.fr<br />
… Catherine Kouamé, enseignante relais, Délégation Académique à l’Action Culturelle,<br />
Rectorat de l’Académie de Lyon<br />
04 72 69 11 93 / catherine.kouame@rhone.fr<br />
… Anne Mozzo, coordinatrice médiation culturelle<br />
04 72 69 11 90 / anne.mozzo@rhone.fr
<strong>DOSSIER</strong> <strong>CULTUREL</strong><br />
Frontières<br />
L’EXPOSITION<br />
Présentation page 3<br />
Plan de l’exposition page 5<br />
Une cartographie entre art et science page 6<br />
Parcours de l’exposition page 7<br />
Monde 1 – Les limites de l’Europe page 7<br />
Monde 2 – Migrations page 9<br />
Monde 3 – Un théâtre à guichet fermé page 11<br />
Monde 4 – Mourir au front page 13<br />
Monde 5 – Frontières ni sûres, ni reconnues page 15<br />
Monde 6 – Ailleurs, l’herbe est plus verte page 17<br />
Monde 7 – Eparpillés en Europe page 19<br />
Monde 8 – Exils et refuges page 21<br />
Ressources documentaires générales page 23<br />
ACTIVITÉS POUR LES SCOLAIRES<br />
Activités programmées et projets spécifiques page 24<br />
Liens avec les programmes scolaires Page 25<br />
Ressources pour les enseignants Page 26<br />
ACTIVITÉS POUR LES GROUPES<br />
Structures socio-culturelles page 27<br />
Personnes en situation de handicap page 28<br />
EXPOSITIONS EN COURS ET À VENIR page 29<br />
DU MUSÉUM AU MUSÉE DES CONFLUENCES page 30<br />
MODALITÉS DE RÉSERVATION/RENSEIGNEMENTS PRATIQUES page 33
Frontières<br />
PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION<br />
Le Muséum de Lyon programme depuis plusieurs années des expositions<br />
de sciences et de sociétés, thématiques et pluridisciplinaires, à même de<br />
discuter d’enjeux contemporains fondamentaux. Cette particularité<br />
constitue l’identité même du projet culturel et scientifique du futur Musée<br />
des Confluences. L’exposition Frontières s’inscrit dans cette démarche.<br />
Présentée au Muséum du 3 octobre 2006 au 04 février 2007 sur 700 m²,<br />
cette exposition a été coproduite avec le « Centro de Cultura<br />
Contemporanea » de Barcelone. Elle souhaite toucher un large public mais<br />
ne s’adresse cependant pas aux jeunes enfants.<br />
« Le monde contemporain est traversé par plus de 226.000 kilomètres de<br />
frontières terrestres. Alors que l’Union européenne est engagée depuis<br />
longtemps dans un processus de dévaluation de ces barrières, que les<br />
organisations « sans frontières » sont innombrables et que la<br />
mondialisation appelle à effacer les obstacles à la circulation des hommes,<br />
des produits et des images, jamais on a autant parlé des questions de<br />
frontières. Pourquoi ? C’est ce que l’exposition Frontières explore, dans<br />
une démarche alliant histoire et géopolitique, photos et témoignages, sons<br />
et cartes, réflexions générales et études de terrains… » Michel Foucher,<br />
géographe, (extraits).<br />
Frontières, exposition de regards contemporains, souhaite faire<br />
appréhender au public les ambivalences, les variations du phénomène de<br />
la frontière. La frontière est donc analysée, interrogée sous l’angle de la<br />
géopolitique. L’exposition s’attache à élucider les raisons, les acteurs et les<br />
effets des tracés. Elle analyse également les interactions que les dirigeants<br />
des Etats et les peuples des frontières nouent autour d’elles ainsi que les<br />
discours et les représentations qui les accompagnent.<br />
Frontières interroge la géopolitique des frontières par le biais de l’image,<br />
et plus particulièrement du photoreportage, en ignorant les collections<br />
d’objets et les documents d’archives classiques. Ainsi huit reportages ont<br />
été sélectionnés dont deux inscrits dans la démarche d’un travail plastique,<br />
d’une démarche plus personnelle d’artiste. Les reportages et travaux<br />
photographiques présentés interrogent tous des problématiques liées aux<br />
frontières et sont la marque d’un engagement sociétal et politique. Le<br />
Muséum valorise ainsi la présentation de reportages photographiques<br />
contemporains et donc la démarche, le regard de reporters.<br />
Frontières est un projet qui s’est construit avec les conseils et l’expertise<br />
de Michel Foucher, spécialiste en géopolitique des frontières, auteur de<br />
Fronts et frontières, un tour du monde géopolitique et de Henri Dorion,<br />
géographe dont les travaux explorent la problématique des frontières.<br />
3
Frontières<br />
PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION<br />
Composée de huit mondes et pré-mondes, l’exposition propose de passer<br />
frontière d’un monde à l’autre. Les pré-mondes sont l’expression des<br />
problématiques géopolitiques retenues et soulevées dans le projet et<br />
prennent la forme d’un texte. Les mondes sont constitués des regards<br />
photographiques, des textes de spécialistes, des témoignages.<br />
Ces mondes proposent de traverser et rencontrer sur son chemin le<br />
continent Européen et ses hommes installés à la lisière, partir du<br />
Cameroun et rejoindre Paris, se perdre en Corée du Nord, penser le<br />
Cachemire depuis la mire pakistanaise ou indienne, traverser la frontière<br />
israélo-palestinienne en cours d’écriture physique, rentrer dans l’histoire<br />
des migrants qui ont rejoint la frontière mexicano-américaine - espace<br />
périphérique devenu centre et troisième pays, croiser les habitations des<br />
populations Rroms, qui au même titre que d’autres, sont dites sans<br />
territoire compact et enfin assumer le destin de millions de réfugiés, exilés<br />
par et dans le monde.<br />
Frontières est une exposition conçue comme « une fabrique du regard ».<br />
Elle met en scène, elle donne à voir, à lire et à entendre, conjointement et<br />
sur des territoires scénographiques précis, le point de vue d’auteurs<br />
provenant d’horizons différents :<br />
Dans les pré-mondes :<br />
‣ le regard de Michel Foucher et d’Henri Dorion - spécialistes de la<br />
géopolitique des frontières, commissaires scientifiques de l’exposition.<br />
‣ le regard de Philippe Rekacewicz, cartographe pour le Monde<br />
Diplomatique par la réalisation de 17 esquisses cartographiques<br />
singulières.<br />
Dans les mondes :<br />
‣ le regard de six photo-reporters - Patrick Bard, Olivier Coret, Marie<br />
Dorigny, Olivier Jobard, Nicolas Righetti, Frédéric Sautereau et de deux<br />
photographes plasticiens - Eric Roux-Fontaine et Michel Séméniako.<br />
‣ le regard de neuf personnalités invitées à livrer leur point de vue sur<br />
des problématiques précises - Olivier Brachet, Marcel Courthiade, Marc<br />
Epstein, Gilles Lepesant, Jean-Luc Racine, Jorge Santibáñez Romellón, Eyal<br />
Sivan, Elie Barnavi et Catherine Wihtol de Wenden.<br />
‣ le regard de personnes confrontées à la problématique des<br />
frontières « politiques » qui livrent alors leur témoignage, leur expérience<br />
vécue.<br />
L’exposition Frontières donne à ceux qui ont vu, qui ont vécu, l’occasion de<br />
partager leur expérience. Ce sont les témoins, acteurs ou observateurs<br />
d’un monde mouvant. Des exclus de la nouvelle Europe aux masses<br />
anonymes d’exilés, Frontières souhaite faire partager au visiteur des<br />
expériences simples et humaines. Passer la frontière et livrer son<br />
expérimentation de celle-ci, c’est passer un témoin invisible qui permettra<br />
à tous de comprendre ces situations géopolitiques complexes. C’est une<br />
parole d’Homme pour d’autres Hommes, l’occasion pour nos visiteurs de<br />
rencontrer les réalités du monde.<br />
4
Frontières<br />
PLAN DE L’EXPOSITION<br />
L’introduction présente l’exposition, interroge l’étymologie du mot « frontière », et expose à l’aide<br />
des cartes de Philippe Rekacewicz, cartographe pour Le Monde Diplomatique, les grands tracés et<br />
traceurs qui dans l’histoire ont marqué la géopolitique mondiale.<br />
La conclusion ouvre le sujet sur l’utopie d’un monde sans frontière et présente des extraits vidéo d’un<br />
cycle de conférence sur le thème des frontières, présenté au centre culturel contemporain de Barcelone<br />
en mars 2004.<br />
5
Frontières<br />
UNE CARTOGRAPHIE ENTRE SCIENCE ET ART<br />
L’exposition se réfère au travail de Philippe Rekacewicz, cartographe pour<br />
Le Monde diplomatique. En effet, la géopolitique est indissociable de la<br />
cartographie et nous permet de comprendre comment le monde bouge et<br />
évolue. Philippe Rekacewicz propose une série de cartes esquissées, faites<br />
sur mesure et qui permettent de répondre à la problématique du doute,<br />
des multiples regards qui guident le tracé des cartes, de l’histoire en<br />
marche, sans cesse réinventée, réinterprétée ou déformée.<br />
« […] La carte géographique n’est pas le territoire. Elle en est tout au plus<br />
une représentation ou une « perception ». La carte n’offre aux yeux du<br />
public que ce que le cartographe (ou ses commanditaires) veut montrer.<br />
Elle ne donne qu’une image tronquée, incomplète, partiale, voire trafiquée<br />
de la réalité. Voilà de quoi sonner le glas des illusions de cette partie du<br />
public qui lit la carte comme un fidèle reflet de ce qui se passe sur le<br />
terrain. […] La cartographie se servirait donc de l’art pour embellir le<br />
monde... ou pour l’enlaidir ? Pour mieux montrer le meilleur ou le pire, le<br />
cartographe renforce le trait comme Paul Klee et Joan Miró, superpose les<br />
lignes comme Jasper Johns et Vassily Kandinsky, exagère les mouvements<br />
comme Lyonel Feininger et Pablo Picasso, manipule les couleurs comme<br />
Johannes Itten, Josef Albers et Liubov Popova, dramatise le sujet par des<br />
jeux d’ombre et de lumière comme Edward Hopper et Kazimir Malevitch...<br />
Œuvre d’art, la carte l’est donc dans la mesure où elle ne se contente pas<br />
de miniaturiser le territoire, mais exprime aussi la sensibilité des peuples,<br />
la perception qu’ils ont des sociétés humaines et de leurs modes<br />
d’organisation spatiale. Dans ce jeu en réseau, le cartographe se veut à la<br />
fois grand témoin et acteur. Il se fait successivement observateur,<br />
économiste, démographe, géomorphologue, enfin géographe et... artiste.<br />
Pour construire ses « mondes », ou plutôt les inventer. Il imagine et<br />
dessine un subtil cocktail : il mêle le monde tel qu’il le voit et le monde tel<br />
qu’il voudrait qu’il soit ». Philippe Rekacewicz, Extrait, « la cartographie,<br />
entre science, art et manipulation » dans L’Atlas 2006 du Monde<br />
diplomatique , février 2006.<br />
6
Frontières<br />
MONDE 1 – LES LIMITES DE L’EUROPE<br />
Où il est question de réfléchir aux conséquences de la chute du mur de<br />
Berlin, à l’élargissement de l’union européenne vers l’est et à la nouvelle<br />
ligne de partage qui divise le continent.<br />
LE MONDE 1…<br />
… donne à voir le reportage de Frédéric Sautereau et de<br />
Guy-Pierre Chomette : Lisières d’Europe, De la mer Egée à la mer<br />
de Barents, voyage en frontières orientales<br />
Guy-Pierre Chomette, journaliste indépendant voyage depuis une<br />
quinzaine d’années en Europe centrale et orientale. En 1998 il met sur pied<br />
le projet Lisières d’Europe qu’il réalise avec Frédéric Sautereau,<br />
photographe indépendant et directeur de l’agence Œil Public pour qui la<br />
notion de frontière et de division est un thème de travail central.<br />
Le projet Lisières d’Europe a été réalisé au cours de sept voyages (entre<br />
Juin 2000 et Août 2003) le long de cette ligne à l’époque encore fictive, qui<br />
court de la mer Méditerranée à la mer de Barents. Il s’agit d’un travail<br />
photographique et rédactionnel qui avait pour ambition de recueillir les<br />
témoignages de ces populations frontalières directement concernées par<br />
une évolution géopolitique inéluctable : l’entrée de certains pays de l’est<br />
dans l’Union européenne et la définition d’une nouvelle frontière orientale<br />
de l’Europe.<br />
… donne la parole à Gilles Lepesant<br />
Gilles Lepesant, géographe et chercheur au CNRS, à propos des limites de<br />
l’Europe.<br />
… donne à écouter<br />
9 témoignages de personnes rencontrées aux lisières de l’Europe,<br />
témoignages retranscrits par Guy-Pierre Chomette.<br />
… situe les frontières de l’Europe<br />
par une carte conçue et dessinée par Philippe Rekacewicz.<br />
REPÈRES<br />
Le Mur de Berlin est tombé en 1989. Parmi les dix pays qui ont rejoint<br />
l’Union européenne le 1 er mai 2004, six se situent sur ses marches<br />
orientales : l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la<br />
Slovaquie. L’union possède ainsi une nouvelle frontière orientale. Ses<br />
voisins sont désormais la Turquie, la Moldavie, l’Ukraine, la Biélorussie et<br />
la Russie. La Roumanie et la Bulgarie devraient rejoindre l’UE au 1er<br />
janvier 2007.<br />
7
Frontières<br />
MONDE 1 – LES LIMITES DE L’EUROPE<br />
Une nouvelle ligne de partage du continent est donc en train de se<br />
dessiner. Même si elle n’est en rien comparable au Rideau de Fer, fracture<br />
douloureuse qui a opposé l’Ouest et l’Est de l’Europe pendant quarante<br />
ans, cette nouvelle limite orientale de l’Union européenne crée de<br />
nouveaux enjeux et soulève déjà de nombreuses questions.<br />
Elle va notamment souligner la division de nombreux peuples répartis de<br />
part et d’autre et bouleverser des relations de voisinage progressivement<br />
rétablies depuis 1989.<br />
Qui sont les nouveaux frontaliers de l’Union ? Quelle est leur histoire ?<br />
Comment vivent-ils cette nouvelle architecture européenne ? A quelles<br />
conséquences doivent-ils s’attendre dans leur vie quotidienne ?<br />
Le travail de Pierre-Guy Chomette et Fédéric Sautereau donne des<br />
éléments de réponse.<br />
RESSOURCES<br />
CHOMETTE Guy-Pierre, Lisières d’Europe, de la mer Egée à la mer<br />
de Barents, voyage en frontières orientales, Autrement, 2004.<br />
BECKOUCHE Pierre et RICHARD Yann, Atlas d’une nouvelle<br />
Europe, collection Atlas/Monde, Autrement, 2005.<br />
Europe Direct Rhône-Alpes, relais d’information de l’Union<br />
européenne, 13, rue de L’Arbre sec, 69001 Lyon.<br />
Europe Direct Rhône-Alpes<br />
ipe.rhonealpes.free.fr/<br />
Toute l’Europe : le portail français sur les questions européennes<br />
www.touteleurope.fr/<br />
Commission européenne<br />
ec.europa.eu/index_fr.htm<br />
Jeunes européens France<br />
www.jeunes-europeens.org/<br />
Site d’orientation sur l’Europe<br />
www.europe.gouv.fr/<br />
Dans le cadre du Mois du film<br />
documentaire.<br />
Diffusion au Muséum :<br />
samedi 11 novembre 2006 à<br />
16 h.<br />
MUCHA Stanislas, Die Mitte, Allemagne, VOST, 2003, 90 min.<br />
Le réalisateur polonais Stanislas Mucha part à la recherche du centre<br />
géographique de l’Europe, ce qui l’amène à visiter 12 villes qui<br />
revendiquent ce titre, de l’Allemagne jusqu’en Ukraine. Incisif, drôle et<br />
maniant subtilement le registre tragi-comique, le cinéaste dresse un<br />
portrait sans fard d’une Europe en quête de son identité.<br />
8
Frontières<br />
MONDE 2 – MIGRATIONS<br />
Où il est question de discuter de la « citadelle Europe » et du nouveau<br />
visage de l’immigration.<br />
LE MONDE 2…<br />
… donne à voir le reportage d’Olivier Jobard : Kingsley,<br />
itinéraire clandestin.<br />
Olivier Jobard, photographe à l’agence Sipa Press a été témoin de<br />
nombreux bouleversements géopolitiques dans le monde. Ne voulant plus<br />
se contenter de saisir des instantanés de guerre ou d’oppression, il<br />
s’attache désormais à en montrer aussi les conséquences. Dès 2001, il<br />
décide d’accompagner des personnes quittant leur pays pour s’installer<br />
coûte que coûte dans l’Union Européenne. Dans ce reportage, Olivier<br />
Jobard suit Kingsley, jeune Camourenais de 22 ans qui a traversé en toute<br />
illégalité l’Afrique subsaharienne pour s’embarquer sur un esquif de<br />
fortune et affronter l’Atlantique afin d’entrer clandestinement aux<br />
Canaries, territoire espagnol donc européen.<br />
… donne la parole à Catherine Withol de Wenden<br />
Catherine Withol de Wenden, directrice de recherche au CNRS, et au<br />
Centre d’études et de recherches internationales (CERI), aborde la<br />
problématique de l’immigration européenne.<br />
… donne à écouter le témoignage de Kingsley,<br />
sujet du reportage d’Olivier Jobard, qui prend alors le statut d’auteur. Au<br />
cours de son voyage, Kingsley tient un journal. La rencontre avec Olivier<br />
Jobard se réalise dans le partage des épreuves et des risques tout au long<br />
de leur aventure. Elle se prolonge aussi dans le choix du photographe<br />
d’accompagner ses images par des extraits du texte de Kingsley.<br />
REPÈRES<br />
« Le nombre de migrants dans le monde est estimé à 185 millions<br />
d’hommes et de femmes selon le dernier rapport de l’organisation<br />
internationale des migrations à Genève. L’Amérique du Nord (35 millions<br />
d’immigrés aux Etats-Unis), l’Europe, Le Moyen-Orient et L’Asie du Sud-Est<br />
sont les principales destinations. L’Amérique latine, l’Afrique sahélienne et<br />
les pays les plus peuplés de l’Asie sont les principales régions de départ, le<br />
Mexique et le Maghreb étant des zones à la fois de départ et de transit... »<br />
Michel Foucher, géographe, extraits.<br />
9
Frontières<br />
MONDE 2 – MIGRATIONS<br />
Le bien-fondé de la fermeture des frontières, qui, en faisant le lit de la<br />
clandestinité, alimente les réseaux mafieux et un marché du travail teinté<br />
d'esclavage, commence à susciter des interrogations. D'autant qu'elle est<br />
en total décalage avec les besoins économiques et démographiques d'une<br />
Europe confrontée à la pénurie croissante de main- d'œuvre et au<br />
vieillissement de sa population. Pourtant Catherine Wihtol de Wenden<br />
affirme « malgré le bouillonnement institutionnel qui entoure la mise en<br />
œuvre progressive d'une européanisation des politiques migratoires, un<br />
certain décalage subsiste entre la frilosité des politiques, partagées entre<br />
la concertation européenne et l'exercice des souverainetés nationales et<br />
inspirées par le contrôle des frontières plus que par l'harmonisation des<br />
droits (droit de la nationalité, interprétation du droit d'asile, accès aux<br />
droits sociaux), et la réalité des flux […]. » En attendant fleurissent les<br />
solutions au rabais : statuts provisoires, séjours à titre humanitaire,<br />
contrats de sous-traitance, maintien de personnes ni régularisables ni<br />
expulsables… Revoir la donne suppose de fait de mener une réflexion sur<br />
le « vivre ensemble ». La définition de la citoyenneté et de l'identité<br />
européennes, en quête de leur contenu, est, quant à elle, appelée à se<br />
nourrir de valeurs nouvelles : multiculturalisme, citoyenneté plurielle, lutte<br />
contre les discriminations, réinvention de la laïcité… Ainsi l'immigration<br />
contribue-t-elle à la construction d'un « nous » collectif européen.<br />
RESSOURCES<br />
JOBARD Olivier et SAUGUES Florence, Kingsley, carnet de route<br />
d’un immigrant clandestin, Marva, 2006.<br />
WITHOL DE WENDEN Catherine, Atlas des migrations dans le<br />
monde, réfugiés ou migrants volontaires, Autrement, 2005.<br />
CALOZ-TSCHOPP, Les étrangers aux frontières de l’Europe et le<br />
spectre des camps, La Dispute, Paris.<br />
Dans le cadre du Mois du film<br />
documentaire.<br />
Diffusion au Muséum :<br />
dimanche 19 novembre<br />
2006 à 16 h 30.<br />
KASSARI Yasmine, Quand les hommes pleurent, Belgique, 2000, 52<br />
min.<br />
10
Frontières<br />
MONDE 3 – UN THEATRE A GUICHET FERME<br />
Où il est question de réfléchir à la frontière la plus fermée du monde, celle<br />
qui sépare la Corée du Nord de la Corée du Sud.<br />
LE MONDE 3…<br />
… donne à voir le reportage vidéo de Nicolas Righetti :<br />
Le dernier paradis, Corée du Nord.<br />
Nicolas Righetti travaille actuellement comme photographe de presse à<br />
l’agence Rezo.ch à Genève. Ses nombreux voyages à travers le monde, en<br />
particulier en Asie, éveillent un intérêt pour les figures politiques de ces<br />
pays, qu’il exprime par la photographie et la filmographie. Après 9 ans de<br />
palabres et de négociations, il réussit à obtenir un visa pour entrer en<br />
Corée du Nord. Nicolas Righetti s’est rendu quatre fois en Corée du Nord<br />
depuis 1998 pour réaliser son reportage à l’aide d’une caméra vidéo. Son<br />
travail n'est pas un reportage sur le dernier paradis socialiste du monde.<br />
C'est avant tout le regard personnel d'un photographe occidental fasciné<br />
par un mystère, une énigme qu'il décode peu à peu, avec méthode.<br />
Lors de chacun de ces voyages, Nicolas Righetti suit un circuit organisé,<br />
toujours le même, encadré strictement par ses guides. Très rapidement, il<br />
réalise que l’important n’est pas de dévoiler les dessous d’une mise en<br />
scène totalitaire, mais de raconter le pays tel qu’il se donne. Il décide de<br />
filmer le bonheur artificiel des cérémonies auxquelles il est convié, ainsi<br />
que cette formidable propagande, où même le protocole est érigé en<br />
œuvre d’art.<br />
… donne la parole à Marc Epstein<br />
Marc Epstein, rédacteur en chef adjoint de l’Express et grand reporter<br />
spécialiste de l’Asie aborde la partition de la Corée entre Corée du nord et<br />
Corée du sud.<br />
REPÈRES<br />
« Voici un des derniers exemples de monde clos, hermétiquement fermé<br />
par des frontières militarisées et quasiment infranchissables à ses<br />
habitants, où le régime maintient une autarcie d'un autre âge tout en<br />
réservant à une caste étroite les bénéfices des contacts extérieurs.<br />
11
Frontières<br />
MONDE 3 – UN THEATRE A GUICHET FERME<br />
La péninsule coréenne, qui connut de longs siècles d’unité, est divisée en<br />
deux Etats depuis la guerre de 1953 qui fit 5 millions de morts. C’est la<br />
dernière séquelle de la guerre froide. Au Sud, un Etat moderne et<br />
démocratique, puissance économique de rang mondial et qui veille<br />
jalousement à son indépendance entre Chine et Japon, appuyé à l’allié<br />
américain. Au nord, le régime le plus fermé du monde, surarmé,<br />
revendiquant le statut nucléaire mais incapable de protéger ses habitants<br />
des risques de famine, et maintenant sa population en un gigantesque<br />
camp de travail présenté dans la fiction théâtrale du paradis communiste.<br />
La République populaire de Corée du Nord est soutenue par la Chine en<br />
contrepoids à la présence militaire régionale des Etats-Unis et aux<br />
ambitions prêtées au Japon. … »<br />
Michel Foucher, géographe.<br />
« L’unification de la Corée remonte au milieu du VII è siècle de notre ère, à<br />
une époque où la majorité du territoire français est soumise à la dynastie<br />
des Mérovingiens. Au XX è siècle, cependant, il aura suffi de quelques<br />
réunions entre représentants des « grandes puissances » pour couper la<br />
péninsule en deux, le long d’une ligne artificielle et choisie au hasard ou<br />
presque. Le destin de la nation coréenne a ainsi été décidé sans<br />
concertation, très loin de Séoul ou de Pyongyang, dans les palais et les<br />
antichambres du Caire, de Yalta, de Potsdam et de Washington. »<br />
Marc Epstein.<br />
La partition de la Corée s’est amorcée avec la défaite du Japon, en 1945, à<br />
l’issue de la seconde guerre mondiale, lorsque le pays libéré d’une<br />
colonisation japonaise qui durait depuis 36 ans, a été placée sous la tutelle<br />
des grandes puissances victorieuses : le contrôle militaire de la zone sud a<br />
été attribué aux Etats-Unis et celui de la zone nord à l’Union Soviétique. La<br />
République de Corée est ensuite proclamée le 15 août 1948, tandis que la<br />
République démocratique populaire de Corée, au nord, ne voit le jour<br />
qu’un an plus tard. L’armistice de 1953, qui met fin aux trois années de la<br />
guerre de Corée fixe le 38 ème parallèle comme ligne de démarcation<br />
militaire entre les deux Etats et y crée une zone démilitarisée.<br />
RESSOURCES<br />
RIGHETTI Nicolas, Le Dernier Paradis, Olizane, 2003.<br />
GRANGEREAU Philippe, Au pays du grand mensonge, Serpent de<br />
mer, 2001.<br />
Dans le cadre du Mois du film<br />
documentaire.<br />
Diffusion au Muséum :<br />
Samedi 4 novembre 2006 à<br />
16 h.<br />
FLEURY Peter, Corée du Nord, un jour dans une vie, Hollande,<br />
VOST, 2004, 48 min.<br />
Dans ce documentaire non narratif, la famille de HongSun Hui, ouvrière<br />
textile, nous guide à travers une journée ordinaire du pays du leader bienaimé<br />
Kim Jong Il. Le système d’endoctrinement, de contrôle et<br />
d’autocritique semble à la fois effrayant et ridicule.<br />
12
Frontières<br />
MONDE 4 – MOURIR AU FRONT<br />
Où il est question d’aborder la problématique des territoires encore en<br />
litige aujourd’hui, en prenant pour exemple le Cachemire.<br />
LE MONDE 4…<br />
… donne à voir le reportage de Marie Dorigny et Marc<br />
Epstein : Cachemire, le paradis oublié.<br />
Après une première carrière de journaliste, Marie Dorigny est devenue<br />
photographe en 1990. Ses reportages ont été publiés dans les plus grands<br />
magazines en France et à l’étranger. Elle travaille aussi en parallèle sur<br />
des projets plus personnels comme celui du Cachemire : elle publie<br />
d’ailleurs avec Marc Epstein Cachemire, le paradis oublié en 2004.<br />
Les images rapportées par Marie Dorigny nous dévoilent des rivières aux<br />
eaux vives, des contrées pastorales, mais également des hommes armés,<br />
des cadavres. Ces photos nous montrent également une population qui<br />
souffre et qui se réfugie dans la religion. Le livre est chapitré en fonction<br />
des saisons car les habitants vivent en contact permanent avec la nature.<br />
… donne la parole à Jean-Luc Racine<br />
Jean-Luc Racine, chercheur à l’EHESS, est spécialiste de l'Asie du Sud. Il<br />
Publie en 2002, Cachemire, Au péril de la guerre, un ouvrage pédagogique<br />
qui fournit de nombreuses données géographiques, historiques et sociales<br />
sur le pays depuis l'Antiquité.<br />
REPÈRES<br />
Le conflit du Cachemire remonte à la partition de l’empire des Indes, en<br />
1947. Le maharajah du Cachemire, qui dirige alors cet état où vit une<br />
majorité de musulmans, hésite à choisir entre l’Inde et le Pakistan. Depuis,<br />
les deux pays revendiquent leur souveraineté sur ce territoire.<br />
Dès 1948, les armées indienne et pakistanaise s’affrontent. L’O.N.U.<br />
négocie un cessez-le-feu entre les belligérants en 1949. Le Cachemire est<br />
alors divisé en deux, le long de la ligne de cessez-le-feu : une partie,<br />
appelée Azad Kashmir ou Cachemire libre, est contrôlée par le Pakistan, et<br />
une autre partie, le Jammu-et-Cachemire, est contrôlée par l'Inde. En<br />
outre, l'O.N.U. doit organiser un référendum d'autodétermination. Le<br />
Pakistan ne cesse de réclamer la tenue du référendum. Dès lors, le litige<br />
semble ne pouvoir être résolu que par les armes. En 1965 les deux pays<br />
s’affrontent une seconde fois. Les Pakistanais essuient une défaite<br />
cinglante, et les accords de paix ne règlent pas la question.<br />
Depuis les années 1980, un front de libération nationale s’est constitué au<br />
Jammu-et-Cachemire et fait entendre sa voix par le biais d’actions<br />
terroristes et d’enlèvements. D’un autre côté, on assiste à une floraison de<br />
groupes extrémistes qui mènent des actions de guérilla contre les intérêts<br />
indiens. Les uns demandent l’indépendance, les autres réclament le<br />
rattachement au Pakistan.<br />
13
Frontières<br />
MONDE 4 – MOURIR AU FRONT<br />
Récemment, en mai 2006, l’Inde et le Pakistan ont entamé un nouveau<br />
cycle de négociations et semb lent déterminés à renforcer le processus de<br />
paix. En témoignent les nouvelles lignes de transport ouvertes, fin 2005,<br />
en cinq points de la Ligne de cessez-le-feu.<br />
RESSOURCES<br />
JAFFRELOT Christophe (dir.), L’Inde contemporaine, de 1950 à nos<br />
jours, Fayard, 1997.<br />
JAFFRELOT Christophe (dir.), Le Pakistan, Fayard, 2000.<br />
RACINE Jean-Luc, Cachemire : Au péril de la guerre, Autrement,<br />
2002.<br />
DORIGNY Marie et EPSTEIN Marc, Cachemire, le paradis oublié, Le<br />
chêne, 2004.<br />
VICTOR Jean-Christophe et RAMADE Frédéric, Cachemire : entre<br />
Inde et Pakistan, Le dessous des cartes n°3, 2000, 12 min.<br />
Le problème du Cachemire<br />
www.cliosoft.fr/07_02/cachemire_index.htm<br />
www.monde-diplomatique.fr/dossiers/cachemire/<br />
La question du Cachemire après le 11 septembre<br />
www.iss-eu.org/occasion/occ43.pdfContextualisation<br />
14
Frontières<br />
MONDE 5 – FRONTIERES NI SURES, NI RECONNUES<br />
Où il est question de parler d’une frontière non encore tracée aujourd’hui :<br />
le mur entre Israël et la Palestine.<br />
LE MONDE 3…<br />
… donne à voir le travail d’Olivier Coret<br />
Olivier Coret, photo journaliste indépendant, a travaillé sur différents<br />
conflits dans le monde. Il a notamment parcouru la frontière entre la<br />
Cisjordanie et l’Etat d’Israël, dans un but précis : photographier la<br />
construction d’un « mur de sécurité » qui condamne les Palestiniens à<br />
l’enfermement. Dans l’exposition Frontières, 33 de ses photos réalisées<br />
en 2004 sont présentées.<br />
… donne la parole à Eyal Sevan et Elie Barnavi<br />
Eyal Sevan, producteur et réalisateur, et Elie Barnavi, directeur du Musée<br />
de l’Europe, évoquent la problématique du mur et de la frontière israélopalestinienne.<br />
… donne à écouter<br />
le murmure du mur, témoignage d’une frontière en marche (bruits de la<br />
construction, sons d’un checkpoint).<br />
… donne à situer le tracé du mur et de ses conséquences<br />
par une carte dessinée par Philippe Rekacewicz.<br />
REPÈRES<br />
‣ Dénominations : les détracteurs du projet nomment cette barrière<br />
« mur de la honte », « mur d’annexion », « mur de l’Apartheid », « mur de<br />
séparation raciale ». Ses partisans reprennent le nom officiel de « clôture<br />
de sécurité israélienne » ou la baptisent « barrière anti-terroriste » ou<br />
« muraille de protection ».<br />
‣ 16 juin 2002 : lancement de la construction de la ligne de<br />
séparation. Juillet 2003 : 140 km sont achevés. 1 er octobre 2003 : le<br />
gouvernement israélien approuve le tracé de 290 km supplémentaire.<br />
‣ Long de 730 km, le mur englobera la majeure partie des colonies<br />
israéliennes et la quasi-totalité des puits. 14,5% du territoire de la<br />
Cisjordanie (hors Jérusalem-Est), 274.000 Palestiniens de 122 villages et<br />
80% des 236.000 colons seront situés du côté israélien, selon la Cour<br />
internationale de justice.<br />
‣ De 1948 à 1967, une ligne d’armistice séparait Israël de la<br />
Cisjordanie, la ligne verte. Seul 11% du tracé du mur suit cette ligne. Le<br />
mur s’écarte à certains endroits de près de 23 kilomètres de la ligne verte.<br />
15
Frontières<br />
MONDE 5 – FRONTIERES NI SURES, NI RECONNUES<br />
‣ Les partisans mettent en avant le nombre de vies sauvées (qu’ils<br />
estiment à plusieurs centaines) et la baisse des tentatives d’attentats antiisraéliens<br />
depuis sa construction. Ses détracteurs condamnent les<br />
problèmes et le manque de liberté de déplacement qu’il implique, la perte<br />
d’accès aux terres cultivées pour les paysans, le cloisonnement de certains<br />
villages, le sentiment d’être enfermés et la peur de le voir représenter de<br />
fait par une future frontière dont ils refusent le tracé.<br />
‣ L’ONU a condamné par plusieurs résolutions la construction d’un<br />
mur empiétant sur le « territoire palestinien occupé ». La Cour<br />
internationale de Justice a rendu un avis concernant le mur dont<br />
« l’édification […] [était] contraire au droit international ».<br />
RESSOURCES<br />
GRESH Alain, Israël, Palestine : vérité sur un conflit, Fayard, 2002.<br />
BISHARA Marwan, Palestine, Israël : la paix ou l’apartheid ?, La<br />
Découverte, 2005.<br />
FAURE Claude, Shalom, Salam, Ed. Fayard, 2002 (dictionnaire pour<br />
une approche du conflit israélo-palestinien).<br />
DEBIE Franck et FOUET Sylvie, La paix en miettes, Israël et<br />
Palestine (1993-2000), coll. « Que sais-je ? », PUF, 2001.<br />
CARMI Daniella, Samir et Jonathan, Hachette Jeunesse, 1994.<br />
DEKEL Ouzi, Les taggeurs de Jibaliyya, Syros Jeunesse, 2001.<br />
Dans le cadre du Mois du film<br />
documentaire.<br />
Diffusion au Muséum :<br />
Samedi 25 novembre 2006<br />
à 16 h.<br />
Moyen-Orient, pivot géopolitique, Le dessous des cartes, Arte Vidéo,<br />
2004.<br />
BITTON Simone, Mur, Films du Paradoxe, 2004, 100 min.<br />
Le conflit israelo-palestinien<br />
Site de ressources pédagogiques et éducatives sur le conflit israélopalestinien<br />
proposé par France 5, Courrier International, La Documentation<br />
Française, Milan Presse et le Mémorial de Caen (cartes interactives, frise<br />
chronologique, interview, vidéo, pistes pédagogiques).<br />
education.france5.fr/israel%5Fpalestine/accueil.html<br />
Exemples de projets pédagogiques<br />
Sites de l’académie de Rennes et de Nice.<br />
www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/paix/sommaireindex.htm<br />
www.ac-nice.fr/histgeo/peda/sequences/.../isrpal.htm<br />
16
Frontières<br />
MONDE 6 – AILLEURS, L’HERBE EST PLUS VERTE<br />
Où il est question de réfléchir aux enjeux de la mondialisation en<br />
s’intéressant au cas de la Frontière Mexique/ Etats-Unis.<br />
LE MONDE 6…<br />
… donne à voir le travail de Patrick Bard : El Norte, frontière<br />
américo-mexicaine.<br />
Patrick Bard, photographe et écrivain collabore avec l’agence Editing<br />
depuis 1990. Il a réalisé cinq années d’enquêtes et de prises de vues sur la<br />
frontière qui sépare les Etats-Unis du Mexique.<br />
… donne la parole à Jorge Santibanez<br />
Jorge Santibanez, Président du collège de la frontière de Mexico, à propos<br />
de la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis<br />
… donne à écouter<br />
le commentaire de Patrick Bard sur ses propres images au sein du<br />
diaporama « El Norte ».<br />
REPÈRES<br />
La frontière entre le Mexique et les Etats Unis est par excellence un de ces<br />
lieux qui concentre et exprime les enjeux très actuels de ce qu’il est<br />
convenu d’appeler la « mondialisation ». Là, vivent 13 millions de<br />
personnes, dans ce qui peut être perçu comme un exemple réussi<br />
d’intégration économique et sociale d’une société binationale. Pourtant cet<br />
espace frontalier voit aussi se développer des instruments de contrôle<br />
rigoureux des flux migratoires venant du Mexique et d’autre pays latinoaméricains,<br />
en vertu de ce modèle sécuritaire sur lequel les Etats Unis font<br />
reposer aujourd’hui le maintien de leur souveraineté nationale. Cette<br />
politique sécuritaire a de nombreux effets pervers, tels que les risques,<br />
souvent mortels, qu’encourent désormais les candidats à l’immigration, et<br />
le renforcement des groupes criminels qui organisent le passage<br />
clandestin vers les USA. Enfin, cette région frontalière a vu dans les<br />
années 80 à 90 s’installer des industries à capitaux délocalisés (les<br />
fameuses « maquiladoras ») qui mobilisent une importante main d’œuvre<br />
elle aussi immigrée, dont la présence pose de sérieux problèmes sociaux<br />
et de développement urbain. Cette zone peut être ainsi considérée comme<br />
un véritable laboratoire social et urbain de la mondialisation en acte.<br />
17
Frontières<br />
MONDE 6 – AILLEURS, L’HERBE EST PLUS VERTE<br />
Le 29 septembre 2006, le congrès américain a voté la construction d’un<br />
mur à la frontière amé ricano-mexicaine. Sur les 3000 kilomètres de<br />
frontière, 1200 km de mur doivent être construits avant 2008, alternant<br />
palissades, clôtures barbelées et barrières virtuelles, équipées de<br />
détecteurs et de caméras.<br />
RESSOURCES<br />
DAUZIER Martine, le Mexique face aux États-Unis – Stratégies et<br />
changements dans le cadre de l’ALENA, L’Harmattan, 2004.<br />
MAUDUY Jacques, États-Unis, Mexique, Canada – Trois voies vers une<br />
intégration, Ellipse, 2004.<br />
REVEL-MOUROZ Jean, GONDARD Pierre, la frontière Mexique-Etats-<br />
Unis – mutations économiques, sociales et territoriales, Iheal, 1997.<br />
VAGNOUX Isabelle, Les Etats-Unis et le Mexique : histoire d’une<br />
relation tumultueuse, L’Harmattan, 2003.<br />
Texas, la grande frontière, coll. « Galilée », série Paysage à lire, n°2,<br />
CNDP/ La cinquième ; 1998<br />
AKERMAN Chantal, De l’autre côté, 2002<br />
Documents pédagogiques<br />
Une liste de documents proposés par l’académie de Grenoble pour traiter<br />
le thème de cette frontière en cours d’espagnol.<br />
www.ac-grenoble.fr/espagnol/amelatina/mexico/frontera.htm<br />
Les migrations internationales et le marché du travail<br />
Site de l’Institut National du Travail, de l’Emploi et de la Formation<br />
professionnelle.<br />
www.institut-formation.travail.gouv.fr/doc/2003_DAE_migrations_internationales.pdf<br />
18
Frontières<br />
MONDE 7 – EPARPILLES EN EUROPE<br />
Où il est question de réfléchir à la fonction de la frontière, en interrogeant<br />
un peuple qui n’a plus vraiment de frontières : les Rroms.<br />
LE MONDE 7…<br />
… donne à voir le travail d’Eric Roux-Fontaine<br />
Depuis plus d’une dizaine d’années Eric Roux-Fontaine insère au cœur de<br />
son travail la question du nomadisme en tant que modalité d’expression et<br />
clef de compréhension des mondes contemporains. Photographe, peintre,<br />
réalisateur, auteur, sa rencontre avec le peuple Rrom, ses cultures, son<br />
histoire inscrite à travers le voyage et l’exil, a été décisive. Quelle qu’en<br />
soit l’expression, Eric Roux-Fontaine envisage son regard comme une<br />
passerelle entre les cultures. En compagnie des familles du voyage de la<br />
Roumanie à la France, en passant par la Bosnie, la Pologne, l’Inde … tous<br />
ses itinéraires sont à la fois l’origine et la matière de son travail.<br />
… donne la parole à Michel Courthiade<br />
Marcel Courthiade, professeur de langue et civilisation rromani à l’INALCO,<br />
à propos des Rroms, un peuple sans territoire compact et de leur identité.<br />
REPÈRES<br />
‣ 8 à 12 millions de Rroms sont présents en Europe, essentiellement<br />
en Europe centrale et orientale, notamment en Slovaquie (un demi-million<br />
pour 5 millions d’habitants), en Roumanie (2 millions), en Hongrie, en<br />
Bulgarie et aussi en Espagne.<br />
‣ Noms endonymes : Rroms ou Roms, Sintés/Manouches, Kalés.<br />
Noms exonymes : Tziganes/Tsiganes, Gitans, Bohémiens, Egyptiens,<br />
termes sans référence culturelle.<br />
Appellation administrative : « Gens du voyage ».<br />
19
Frontières<br />
MONDE 7 – EPARPILLES EN EUROPE<br />
‣ Trois groupes : les Rroms des Balkans (8 millions), les Sintés (300<br />
000), les Kalés (1,2 millions)<br />
‣ Les Rroms ont quitté l’Inde il y a plus de mille ans, en passant par la<br />
Perse. Ils sont arrivés en France vers 1419.<br />
‣ Les Rroms parlent une langue indo-européenne, le romani, qui<br />
commence à être écrite.<br />
‣ Seul 3 à 4 % des Rroms sont nomades. Le nomadisme est plus<br />
conjoncturel que culturel.<br />
En France, la loi Besson du 5 juillet 2000 impose pour les communes de<br />
plus de 5000 habitants, un schéma départemental d’accueil, avec des aires<br />
de stationnement.<br />
RESSOURCES<br />
ROTHEA Xavier, France, pays du droit des Roms ? « Gitans,<br />
Bohémiens, gens du voyage, tsiganes » … face aux pouvoirs publics depuis<br />
le 19 ème siècle, Carobella ex-natura, Lyon, 2003.<br />
ASSEO Henriette, Les Tziganes. Une destinée européenne,<br />
Gallimard, coll. « Découvertes », 1994 (ouvrage de référence sur l’histoire<br />
des Rroms)<br />
Etudes Tsiganes : revue trimestrielle.<br />
www.etudestsiganes.asso.fr<br />
Vol. 15, 2001, « l’habitat saisi par le droit. Les virtualités de la loi Besson<br />
du 5 juillet 2000 »<br />
Vol 23/24, numéro anniversaire, 2005, « d’un continent à l’autre »<br />
Eric Roux Fontaine<br />
www.eric-roux-fontaine.com<br />
Centre de recherches tsiganes, 45, rue des Saints-Pères, 75006<br />
Paris, 01 42 86 20 65<br />
20
Frontières<br />
MONDE 8 – EXILS ET REFUGES<br />
Où il est question d’aborder la problématique des réfugiés et de la fonction<br />
protectrice de la frontière.<br />
LE MONDE 8…<br />
… donne à voir le travail de Michel Séméniako : Exil<br />
L’œuvre de Michel Séméniako, photographe, maître de conférence en<br />
photographie à la Faculté des Arts d’Amiens s’oriente autour de deux<br />
thèmes principaux. Le premier est d’inspiration sociale, il s’interroge sur le<br />
tissu social et plus spécifiquement sur les liens existants au sein des<br />
membres d’une communauté. Le deuxième axe de recherche s’oriente<br />
autour des images de nuit. Il privilégie les lieux de mémoire sur lesquels il<br />
intervient à l’aide de faisceaux lumineux. En redessinant les contours, il<br />
souligne les aspects cachés des objets ou paysages et crée un univers<br />
merveilleux où les frontières entre le visible et l’invisible, l’animé et<br />
l’inanimé, le réel et l’imaginaire s’estompent. Dans sa dernière série<br />
« Exil », il intègre des personnages qu’il met en scène dans des décors<br />
nocturnes.<br />
… donne la parole à Olivier Brachet<br />
Olivier Brachet, directeur de Forums réfugiés de Villeurbanne, à propos de<br />
la problématique de l’exil.<br />
… donne à écouter<br />
le témoignage de personnes réfugiées en ce moment à Lyon en regard de<br />
trois temporalités : l’avant, le pendant et l’après de l’exil.<br />
21
Frontières<br />
MONDE 8 – EXILS ET REFUGES<br />
REPÈRES<br />
« La question des réfugiés est une problématique mondiale qui touche des<br />
millions de personnes. Ces personnes doivent passer frontières et trouver<br />
un territoire de protection, fuyant les persécutions, les violences, les<br />
guerres ou encore l’insécurité politique. Le taux de reconnaissance du<br />
statut de réfugié, toutes nationalités confondues, est en 2004 de 16,6%<br />
(ne concerne que les 1ères demandes, hors réexamens et hors mineurs<br />
accompagnant) avec de fortes variations selon les pays d'origine. Ce taux<br />
a tendance à diminuer depuis une dizaine d’années (il était de 28% en<br />
1993). Selon la Convention de Genève de 1951 « (…) le terme de réfugié<br />
s'applique à toute personne (…) qui (…) craignant avec raison d'être<br />
persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son<br />
appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se<br />
trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de<br />
cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays.<br />
Inégalement confrontés au phénomène des flux migratoires du fait de<br />
systèmes d'accueil et de protection encore très diversifiés, les pays<br />
européens tentent néanmoins d'adopter une approche commune de ces<br />
questions. Initiée dans un cadre intergouvernemental, cette coopération a<br />
conduit en 2004 à l'adoption d'actes juridiques dans un cadre<br />
communautaire. Ils visent une harmonisation notamment en matière de<br />
conditions d'accueil et de reconnaissance du statut, de procédure et de<br />
protection temporaire en cas d'afflux massifs de réfugiés. Dans le contexte<br />
de la libre circulation des personnes en Europe, le Règlement Dublin établit<br />
des mécanismes pour déterminer l'Etat responsable du traitement d'une<br />
demande d'asile, une demande d'asile conventionnel ne pouvant être<br />
déposée que dans un seul pays européen ».<br />
Forum Réfugiés.<br />
Michel Séméniako : Lien vers une présentation de sa série Exil<br />
www.chambrenoire.com/044/michel-semeniako-exil/011.htm<br />
22
Frontières<br />
RESSOURCES DOCUMENTAIRES GENERALES<br />
BIBLIOGRAPHIE<br />
FOUCHER Michel, Fronts et frontières, un tour du monde géopolitique,<br />
Fayard, 2004.<br />
L’Atlas, « Le Monde diplomatique », Hors série n° 1, 2006.<br />
L’Atlas des atlas, Courrier international, hors-série, mars-avril-mai 2005.<br />
FILMOGRAPHIE<br />
Frontières, CNDP, 2005.<br />
Seize régions frontières emblématiques d’Europe, d’Asie, d’Afrique et des<br />
Amériques permettent d’étudier les discontinuités ou modes de jonction<br />
entre des espaces géographiques distincts, à différentes échelles, ainsi que<br />
leurs effets sur les populations, les modes de représentation de l'espace,<br />
les États… À travers le regard de ceux qui vivent au quotidien dans ces<br />
régions frontières, ce DVD fait découvrir les paysages, les mentalités, les<br />
enjeux économiques et politiques liés à la problématique des lignes de<br />
partage, imposées par la nature ou tracées artificiellement par les<br />
hommes. Le livret présente chaque film, détaille ses séquences, complète<br />
la réflexion et propose plusieurs pistes d’exploitations pédagogiques, ainsi<br />
qu’une bibliographie détaillée.<br />
SITOGRAPHIE<br />
Le dessous des cartes<br />
Le site de l’émission d’Arte présentée chaque semaine depuis quinze ans<br />
par Jean-Christophe Victor.<br />
www.arte-tv.com/fr/Magazines/DDC/392.html<br />
Frontières<br />
Le site internet du Muséum propose une présentation de l’exposition<br />
Frontières.<br />
www.museum-lyon.org<br />
Erasme / laclasse.com<br />
Cet espace de travail collaboratif développé par Erasme, centre<br />
d’expérimentation multimédia du département du Rhône offre aux<br />
enseignants et aux élèves la possibilité de publier des documents sur le<br />
thème de la frontière.<br />
www.laclasse.com<br />
23
Activités pour les scolaires<br />
ACTIVITÉS PROGRAMMÉES ET PROJETS SPECIFIQUES<br />
VISITE DECOUVERTE<br />
Durée : 1 à 2 H<br />
VISITE-ATELIER<br />
Durée : 1 H 30 à 2 H<br />
A partir du<br />
12 décembre 2006<br />
VISITE AUTONOME<br />
Collège et lycée<br />
Découverte en petits groupes d’un choix entre les huit « mondes »<br />
proposés qui abordent chacun de façon singulière la complexité du monde<br />
géopolitique actuel : les frontières Mexique/Etats-Unis, Israël/Palestine, la<br />
Corée du Nord, les Rroms, les nouvelles frontières de l’Europe…<br />
Contact préalable nécessaire avec un médiateur culturel pour convenir de<br />
ce choix.<br />
Collège et lycée : Dépasser les limites<br />
Approfondissement des axes préalablement choisis au moyen de différents<br />
documents extraits de l’exposition : reportages photographiques ou vidéo,<br />
récits d’experts ou de témoins, muséographie, cartographie entre art et<br />
science… Les élèves seront amenés à rencontrer les hommes installés à la<br />
lisière du continent européen, à traverser la frontière israélo-palestinienne<br />
en cours d’écriture physique, se perdre en Corée du Nord ou bien entrer<br />
dans l’histoire des migrants qui ont rejoint la frontière mexicanoaméricaine,<br />
de périphérique devenue espace à part entière.<br />
En alternance par demi-groupe, visite de l’exposition et activité en atelier.<br />
Contact préalable nécessaire avec un médiateur culturel pour convenir du<br />
choix des « mondes ».<br />
Cycle 3 au Lycée<br />
Découverte de l’exposition avec la classe de façon autonome.<br />
Participation à la présentation de l’exposition ou rencontre préalable avec<br />
un médiateur culturel recommandée.<br />
ACTIVITÉS SPÉCIFIQUES<br />
CLASSES SPÉCIFIQUES<br />
TPE<br />
Des visites adaptées, des projets spécifiques peuvent être conçus<br />
conjointement par les médiateurs culturels et les enseignants en lien avec<br />
le projet de classe ou d’établissement.<br />
Pour toute demande d’activités et de renseignements s’adresser au<br />
04 72 69 11 93 ou sylvie.boucherat@rhone.fr<br />
Les activités programmées peuvent être adaptées spécifiquement pour les<br />
élèves des structures spécialisées, EREA, CLIS, CLA, MGI, et de<br />
l’enseignement en alternance.<br />
Pour toute demande d’activités et de renseignements s’adresser au<br />
04 72 69 99 52 ou sandrine.berettoni@rhone.fr<br />
Sur présentation écrite de leur projet de TPE, les lycéens peuvent<br />
bénéficier d’un accompagnement personnalisé dans le cadre de leur projet<br />
et de l’exposition Frontières : rencontre avec des professionnels, approche<br />
de la thématique des frontières par l’exposition et les activités culturelles…<br />
Pour toute demande de renseignements s’adresser au 04 72 69 11 90 ou<br />
anne.mozzo@rhone.fr<br />
24
Activités pour les scolaires<br />
LIENS AVEC LES PROGRAMMES SCOLAIRES<br />
L’enseignante relais DAAC/Muséum propose les liens suivants avec les<br />
programmes scolaires d’histoire-géographie :<br />
COLLÈGE<br />
Classe de troisième<br />
Partie II du programme de géographie : « Elaboration et organisation du<br />
monde d’aujourd’hui ».<br />
Vers le monde d’aujourd’hui<br />
‣ Bouleversement des frontières en Europe après la chute du Mur<br />
de Berlin.<br />
‣ Des crises persistantes : la frontière israélo-palestinienne<br />
‣ Un monde politique fragmenté : les frontières, leur nombre, les<br />
affrontements, les lignes-refuges, les coopérations<br />
transfrontalières, l’immigration clandestine.<br />
• Les frontières ont elles tendance à disparaître ou à se<br />
multiplier ?<br />
• Typologie des frontières : sources de conflits ; limites<br />
« invisibles », association entre Etats ; zones<br />
frontalières ; frontières barrières, frontières ouvertes,<br />
frontières fermées…<br />
Pistes de travail<br />
‣ Faire réfléchir les élèves sur les fonctions de la frontière,<br />
‣ Faire construire aux élèves une typologie des frontières<br />
‣ Donner un éclairage sur des évènements d’actualité qui se<br />
déroulent dans des zones frontalières<br />
LYCÉE<br />
Classe de seconde<br />
Thème introductif : « Plus de 6 milliards d’Hommes sur la Terre »<br />
‣ L’inégale répartition des hommes et des richesses sur la Terre<br />
‣ Une division entre Etats mais des enjeux transnationaux<br />
‣ Frontières, aménagements et environnement<br />
Pistes de travail<br />
A partir des photographies, les élèves s’interrogent sur :<br />
‣ Les paysages frontaliers (Quelle est la physionomie de ces<br />
espaces ? Comment l’homme les a-t-il aménagés ?…)<br />
‣ Les grands enjeux concernant le partage des ressources qui<br />
sont ici perceptibles.<br />
25
Activités pour les scolaires<br />
RESSOURCES POUR LES ENSEIGNANTS<br />
PRÉSENTATION OFFERTE<br />
AUX ENSEIGNANTS<br />
Sur inscription au<br />
04 72 69 11 93 ou<br />
sylvie.boucherat@rhone.fr<br />
Pour préparer la venue au musée avec leur classe, le service des publics<br />
organise une présentation spécifique pour les enseignants.<br />
Présentation de la saison 2006-2007 et de l’exposition Frontières.<br />
Mercredi 11 octobre 2006 à 14h30<br />
Samedi 14 octobre 2006 à 11h<br />
SITE INTERNET /<br />
ESPACE ENSEIGNANTS<br />
Le site Internet www.museum-lyon.org informe de l’ensemble des<br />
activités et de l’actualité du Muséum. L’espace réservé aux enseignants<br />
regroupe les activités proposées autour de chaque exposition pour les<br />
publics scolaires, les ressources culturelles, les partenariats et le bulletin<br />
de réservation. La page « projet de classe » présente les productions et les<br />
projets pédagogiques réalisés dans les établissements scolaires en<br />
partenariat avec le Muséum.<br />
ERASME<br />
www.laclasse.com<br />
Ce site propose des outils et des ressources complémentaires, pour la<br />
préparation et le prolongement de la visite au musée ou pour la<br />
construction d’un projet de classe. Il offre l’accès aux contenus des<br />
dossiers culturels ainsi qu’à des forums de discussion.<br />
RÉSEAU ÉDUCATION<br />
NATIONALE<br />
Pour la joindre :<br />
catherine.kouame@rhone.fr<br />
04 72 69 11 93<br />
Permanence le mercredi<br />
après-midi<br />
Le réseau de correspondants regroupe des enseignants, des<br />
documentalistes et des directeurs d’établissements scolaires du<br />
Département du Rhône. Ces personnes ressources diffusent l’information<br />
des activités du Muséum auprès de leurs collègues et élèves, et relaient en<br />
retour les projets de collaboration et d’échanges.<br />
L’enseignante relais de la Délégation Académique à l’Action Culturelle<br />
(DAAC) du Rectorat de l’Académie de Lyon est la personne ressource pour<br />
les enseignants qui souhaitent concevoir un projet spécifique. Elle élabore<br />
des stages de formation pour les enseignants et participe à la conception<br />
des activités et au développement du réseau de correspondants.<br />
PARTENARIAT MUSEUM/<br />
IUFM, RECTORAT ET<br />
INSPECTION<br />
ACADÉMIQUE<br />
Depuis plusieurs années, un groupe de travail a été constitué. Des<br />
formateurs, conseillers pédagogiques, enseignants et médiateurs culturels<br />
mettent en commun leurs compétences pour élaborer ensemble des pistes<br />
de travail autour des expositions. Ce groupe mène également une réflexion<br />
pour favoriser le bon déroulement d'une visite au Muséum et au futur<br />
Musée des Confluences.<br />
RÉSEAU SERVICE DES<br />
PUBLICS<br />
Les services des publics des musées de l’agglomération lyonnaise<br />
travaillent en concertation pour proposer aux enseignants des actions<br />
thématiques croisées entre leurs collections et leurs expositions. Des<br />
actions de partenariat sont régulièrement mises en place<br />
lors d’évènements spécifiques tels que la Fête de la Science avec le CNRS,<br />
le Centre de Culture Scientifique Technique et Industriel (CCSTI) de Lyon,<br />
et le Jardin Botanique.<br />
26
Activités pour les groupes<br />
STRUCTURES SOCIO-<strong>CULTUREL</strong>LES<br />
PRÉSENTATION DE<br />
L’EXPOSITION<br />
Sur inscription au<br />
04 72 69 05 05 ou<br />
valerie.chanavat@rhone.fr<br />
Pour préparer la venue au musée avec leur groupe, le service des publics<br />
organise une présentation spécifique de la saison et de l’exposition<br />
Frontières pour les responsables de groupes :<br />
Jeudi 26 octobre de 10h à 12h ou de 14h30 à 16h30.<br />
VISITE DÉCOUVERTE<br />
Durée : 1 H à 1 H 30<br />
Adolescents, adultes, seniors.<br />
Visite découverte des huit mondes de l’exposition en compagnie d’un<br />
médiateur culturel afin d’aborder la complexité du monde géopolitique.<br />
VISITE AUTONOME<br />
Durée à convenir lors<br />
de la réservation<br />
Enfants, adolescents, adultes, seniors.<br />
Découverte de l’exposition par un groupe de façon autonome.<br />
RENCONTRE AVEC…<br />
Sous réserve de l’actualité.<br />
Sur inscription au :<br />
04 72 69 05 05 ou<br />
valerie.chanavat@rhone.fr<br />
Olivier Jobard<br />
Le vendredi 17 novembre 2006.<br />
Olivier Jobard, photographe-reporter pour l’agence Sipa Press a été témoin<br />
de nombreux bouleversements géopolitiques dans le monde. Ne voulant<br />
plus se contenter de saisir des instantanés de guerre ou d’oppression, il<br />
s’attache désormais à en montrer aussi les conséquences. Dès 2001, il<br />
décide d’accompagner des personnes quittant leur pays pour s’installer<br />
coûte que coûte dans la communauté européenne. Les photos d’Olivier<br />
Jobard sont présentes dans « Migrations », le monde 2 de l’exposition<br />
Frontières.<br />
ÉVÉNEMENT<br />
Exposition dans l’espace<br />
culturel du Muséum<br />
En partenariat avec<br />
l’association Émile Cohl et<br />
le Crédit Agricole<br />
D’un monde à l’autre et vice-versa… Carte blanche aux<br />
étudiants de l’École Émile Cohl<br />
Mercredi 13, samedis 9 et 16, dimanches 10 et 17 décembre 2006.<br />
Tous les jours pendant les vacances scolaires du 23 décembre<br />
2006 au 7 janvier 2007.<br />
En écho à l’exposition Frontières, des élèves de différents départements de<br />
l’École Émile Cohl ont créé des pièces (dessins, illustrations, volumes,<br />
bandes dessinées, film d’animation…) qu’ils viendront eux-mêmes montrer<br />
et commenter. Une proposition pour questionner plus largement la<br />
thématique des frontières : géographiques, politiques, sociales,<br />
linguistiques, artistiques… La présence des élèves permettra aux visiteurs<br />
d’échanger et d’appréhender le processus de création.<br />
27
Activités pour les groupes<br />
ET PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP<br />
PRÉSENTATION OFFERTE<br />
AUX RESPONSABLES DE<br />
STRUCTURES<br />
Pour préparer la venue au musée, le service des publics organise une<br />
présentation spécifique de l’exposition Frontières pour les<br />
accompagnateurs et les responsables de structures :<br />
Sur inscription au<br />
04 72 69 99 53 ou<br />
sandrine.berettoni@rhone.fr<br />
Mercredi 4 octobre 2006, à 14 h 30<br />
VISITES ET ATELIERS<br />
Les visites et les ateliers sont adaptés selon le type de handicap.<br />
CONDITIONS<br />
D’ACCESSIBILITÉ<br />
Nous vous rappelons que l’accessibilité à nos activités est notre objectif.<br />
Cependant, avant que nous ne puissions vous accueillir au Musée des<br />
Confluences, nous adaptons au mieux nos ressources aux contraintes du<br />
Muséum.<br />
C’est pourquoi nous avons mis en place un groupe de travail constitué de<br />
personnes en situation de handicap et de représentants de structures qui<br />
mènent une réflexion dans la perspective du Musée des Confluences.<br />
Par ailleurs, un groupe composé de personnes en situation de différents<br />
handicaps a été constitué afin d’évaluer la qualité de nos expositions et le<br />
confort de visite.<br />
Dans ce cadre nous faisons le maximum pour personnaliser les accueils et<br />
susciter votre envie de découvrir les expositions avec une programmation<br />
d’activités régulières (parcours, ateliers…) et d’événements culturels<br />
(concerts, rencontres, débats, contes…).<br />
Nous ne pouvons accueillir que deux personnes en fauteuil à la fois, aussi<br />
afin d’éviter des désagréments ou de l’attente nous vous conseillons de<br />
réserver au 04 72 69 05 05.<br />
CONTACT<br />
Sandrine Berettoni au<br />
04 72 69 99 53 ou sandrine.berettoni@rhone.fr<br />
28
Expositions en cours et à venir<br />
RÊVES DE PIERRE<br />
Du 13 septembre 2005 au 1 er juillet 2007 - Espace d’exposition rotonde niveau 3<br />
« Rêves de pierre » propose de découvrir la richesse des collections du Muséum,<br />
principalement des sciences de la terre et sciences de l’homme, en explorant le monde<br />
minéral. Qu’elle soit brute (météorites, fossiles, minéraux), façonnée (gemmes, bifaces,<br />
silex, pointes de flèche) ou sculptée (objets d’Egypte et d'Océanie, sculptures inuites),<br />
la pierre apparaît tour à tour comme témoin de l’histoire de l’univers et de la vie,<br />
expression de techniques et de savoir-faire, représentation de mythes et de croyances.<br />
Présentations de l’exposition aux enseignants<br />
Mercredi 13 décembre à 16 h<br />
Samedi 16 décembre à 11 h<br />
Sur inscription au 04 72 69 11 93 ou sylvie.boucherat@rhone.fr<br />
POURQUOI LES MATHÉMATIQUES ?<br />
Du 6 octobre au 19 novembre 2006 - Espace culturel<br />
Volontairement accessible à un large public, Pourquoi les mathématiques ? présente<br />
une approche interactive des mathématiques. Composés de simulations, de<br />
manipulations d’objets et de démonstrations commentées, les thèmes abordés vont des<br />
outils mathématiques qui décrivent la nature à la théorie des graphes pour gérer les<br />
réseaux de télécommunication, en passant par les équations utilisées sur les marchés<br />
financiers. L’ensemble montre des mathématiques toujours plus fines et puissantes au<br />
service de la connaissance d’un monde toujours plus complexe.<br />
Présentations de l’exposition aux enseignants<br />
Mercredi 11 octobre à 14 h30<br />
Samedi 14 octobre à 11 h<br />
Sur inscription au 04 72 69 11 93 ou sylvie.boucherat@rhone.fr<br />
EN ROUTE, PETIT OURS !<br />
Du 14 novembre 2006 au 1 er juillet 2007 - Espace d’exposition rotonde niveau 2<br />
Du grand méchant loup au bébé manchot, les héros animaux des tout petits leur donnent rendez-vous<br />
au Muséum. Pelages douillets, grandes dents et plumes chamarrées, ils se sont mis sur leur 31 pour<br />
accueillir les 3-6 ans, tout au long d’un parcours adapté à leur mesure, où il sera question de découvrir<br />
des animaux et surtout de se raconter des histoires de grosses bêtes.<br />
Présentations de l’exposition aux enseignants<br />
Mercredi 15 novembre à 14 h30<br />
Samedi 18 novembre à 11 h<br />
Sur inscription au 04 72 69 11 93 ou sylvie.boucherat@rhone.fr<br />
MUSÉES DU XXIe SIÈCLE<br />
Du 20 mars au 17 juin 2007 - Espace d’exposition rotonde niveau 2<br />
Vingt-six architectes parmi les plus prestigieux, 26 édifices initiés au tournant du siècle. Du Japon aux<br />
Etats-Unis, en passant par l’Europe, le Rhône et le Musée des Confluences, cette exposition internationale<br />
offre un panorama de la création architecturale pour les musées.<br />
29
Du Muséum au<br />
Musée des Confluences<br />
ORIGINES<br />
Le Muséum d’Histoire naturelle de Lyon, fondé en 1772, témoigne d’une<br />
longue histoire et tient une place importante dans le cœur de nombreux<br />
Lyonnais. Il a été constitué à partir des cabinets de curiosités de deux<br />
frères, Gaspard de Liergues et Balthasar de Monconys, et des collections<br />
d’histoire naturelle de Pierre Adamoli. Un premier musée est alors ouvert<br />
en 1777 dans un pavillon de l’Hôtel de Ville. Après avoir subi les<br />
tourmentes et destructions révolutionnaires, le Muséum connaît un<br />
développement considérable en accumulant un patrimoine exceptionnel.<br />
De 1830 à 1909, il est successivement dirigé par Claude Jourdan et Louis<br />
Lortet et déploie ses collections à l’intérieur du Palais Saint Pierre,<br />
cohabitant ainsi avec le Musée des Beaux-Arts.<br />
En 1879, Emile Guimet, fils et successeur de Jean-Baptiste Guimet<br />
inventeur du bleu outremer artificiel, crée un Musée des Religions à partir<br />
de ses acquisitions. Il le situe alors dans l’édifice de style néoclassique du<br />
Boulevard des Belges. Insatisfait par le manque d’intérêt du public<br />
régional, Emile Guimet transfère ses collections à Paris, dans un musée à<br />
son nom, le Musée des Arts Asiatiques- Guimet. Le bâtiment du Boulevard<br />
des Belges est vendu et devient tour à tour brasserie, salle de sport et de<br />
musique, théâtre ou patinoire ! Ce n’est qu’en 1913 que le bâtiment<br />
retrouve son statut initial de Musée Guimet, en accueillant à nouveau des<br />
objets de la collection Guimet pour refonder un Musée des Religions, ainsi<br />
que les objets du Muséum, à l’étroit au Palais Saint-Pierre. L’établissement<br />
rassemble alors des collections riches et diversifiées recouvrant 3<br />
domaines : les sciences de la Terre, de la Vie et de l’Homme. En<br />
1991, la Ville de Lyon transfère la gestion du Musée Guimet au Conseil<br />
général du Rhône qui lui donne alors le nom de Muséum d’Histoire<br />
naturelle de Lyon.<br />
ÉVOLUTION<br />
Malgré la popularité de ses collections, le Muséum d’Histoire naturelle de<br />
Lyon commence à souffrir de son grand âge : les collections réclament une<br />
meilleure protection, voire même pour certaines d’importants travaux de<br />
restauration, le bâtiment lui-même manifeste un besoin urgent de<br />
réfection et d’agrandissement… Les missions scientifiques et pédagogiques<br />
des établissements muséographiques doivent être modernisées pour<br />
s’adapter aux attentes des visiteurs du XXIe siècle. Très conscient de ces<br />
trois nécessités, le Conseil général du Rhône engage une ample réflexion<br />
qui conduira, en 1999, à la création du Pôle Sciences et Sociétés dont la<br />
direction est confiée à Michel Coté, fort d’une expérience nord-américaine<br />
au Musée de la Civilisation de Québec (Canada).<br />
30
Du Muséum au<br />
Musée des Confluences<br />
ACTUALITÉ<br />
Au Muséum, malgré la fermeture, par sécurité pour le public, des salles<br />
abritant les collections permanentes d’histoire naturelle, le Muséum<br />
poursuit son activité avec un programme d’expositions ouvert aux<br />
questionnements sur la société. Un large éventail d’activités culturelles est<br />
également proposé dans le prolongement de chaque exposition.<br />
S’alternent conférences et débats, parcours dansés et théâtre, projections<br />
et lectures, au cours de rendez-vous plébiscités par un public de plus en<br />
plus large. En préfiguration de l’activité du Musée des Confluences, la<br />
plupart des expositions présentées au Muséum sont coproduites avec<br />
d’autres structures culturelles comme le Parc de la Villette à Paris<br />
(Expositions Mali et l’Eau pour tous !), le Centre Culturel Contemporain de<br />
Barcelone (Harem), le Musée Brousseau de Québec (Inuit), le Muséum<br />
d’Histoire naturelle de Neuchâtel (sable), le Forum des Sciences de<br />
Villeneuve d’Ascq (A vous de jouer !).<br />
La saison 2006-2007 est placée sous le signe du passage. Le Muséum<br />
après sa fermeture fin juillet 2007, va se redéployer au sein du Musée des<br />
Confluences dont l’ouverture est prévue en 2009.<br />
Entre-temps, l’équipe du muséum se consacrera au travail sur les<br />
collections, à la préparation des expositions, des espaces découverte, de la<br />
programmation et des médiations culturelles.<br />
Le musée s’installera à la confluence de deux fleuves, le Rhône et la<br />
Saône. A haute valeur symbolique, ce lieu favorise les échanges et les<br />
partages. En 2001, Coop Himmelb(l)au, cabinet d’architecture, art et<br />
design reconnu mondialement a remporté le concours du projet. Le nuage,<br />
le cristal et le socle constituent les éléments du concept de Coop<br />
Himmelb(l)au.<br />
LE MUSÉE DES<br />
CONFLUENCES<br />
Le Musée des Confluences est un musée de sciences et de sociétés. Sa<br />
vocation est d’interroger les relations entre les sciences, dans leur<br />
ensemble et leur diversité, et les sociétés qui les produisent et les utilisent.<br />
Le Musée des Confluences conserve, protège, étudie, développe et<br />
présente des collections. Il inscrit son action dans la durée. Il fait œuvre<br />
scientifique et patrimoniale en conservant des objets porteurs de la<br />
diversité des approches du monde et de son interprétation par les sociétés.<br />
Musée pluridisciplinaire, il convoque toutes les sciences qui interrogent<br />
l’extrême variété de l’étude et de la compréhension du monde. Il englobe<br />
les compétences du domaine des sciences humaines et de l’étude des<br />
techniques. Il invite également les domaines culturels et artistiques à<br />
apporter leur regard.<br />
POINT INFORMATION<br />
DU MUSÉE DES<br />
CONFLUENCES<br />
En octobre 2006, pour accompagner le début des travaux du Musée des<br />
Confluences, un point information, ouvert à tous, ouvre ses portes sur le<br />
site même du futur musée. Sur trois étages, cet espace présente<br />
l’ensemble du projet architectural ainsi que le projet culturel et<br />
scientifique. Les visiteurs peuvent étudier la maquette du futur musée,<br />
entrer dans ses murs grâce à des films de synthèse, découvrir les futures<br />
expositions, se renseigner sur les activités proposées, et suivre, depuis la<br />
terrasse en surplomb, l’évolution d’un chantier de grande ampleur.<br />
Renseignements visite du<br />
chantier pour les groupes :<br />
sophie.chaumont@rhone.fr<br />
86 quai Perrache. 69002<br />
Lyon. 31
Du Muséum au<br />
Musée des Confluences<br />
Résolument ancré dans son époque, il pose la question des enjeux<br />
contemporains liés aux découvertes et innovations techniques et<br />
technologiques. Il est un lieu et un acteur de débat où l’opinion du public<br />
sera largement sollicitée. Globalement, l’objectif du musée est de mobiliser<br />
les chercheurs en toutes disciplines pour qu’ils rencontrent les citoyens. Le<br />
Musée des Confluences se veut ancré dans la société locale et ouvert aux<br />
problématiques du monde entier. L’exposition de synthèse et de référence<br />
s’articule autour de trois thématiques fondées sur une grande rigueur<br />
scientifique et l’actualisation des connaissances.<br />
Thématique 1 : «Origines et devenirs»<br />
Cette exposition répond à la question : « d’où venons nous ? où allons<br />
nous ? ». En questionnant l’origine de la terre et de l’univers, de la vie<br />
terrestre et des espèces, elle vise à interroger la notion même d’origine<br />
mais aussi de destination.<br />
Thématique 2 «Qui sommes nous ?»<br />
Cette exposition vise à définir les frontières existantes entre l’espèce<br />
humaine et les autres espèces animales, l’espèce humaine étant une<br />
espèce parmi des milliers d’autres. Le fonctionnement du corps humain et<br />
du cerveau est expliqué aux visiteurs. Les relations que l’homme entretient<br />
avec ses semblables sont aussi décryptées pour comprendre ce qu’est un<br />
être social.<br />
Thématique 3 «Que faisons nous ?»<br />
Cette exposition montre la capacité des humains à innover, à inventer, à<br />
organiser, à construire mais également à détruire. Les grandes ruptures<br />
technologiques qui ont pris place dans l’histoire permettront de déclencher<br />
une réflexion éthique sur l’impact des innovations sur les sociétés.<br />
32
Modalités de réservation<br />
Renseignements pratiques<br />
CONSIGNES DE RÉSERVATION<br />
Renseignements<br />
Au 04 72 69 05 05<br />
Du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à<br />
17h.<br />
Demande de réservation par écrit<br />
Pour tout type de visite, y compris la visite<br />
autonome, au moins cinq semaines à l’avance, au<br />
moyen du bulletin de réservation téléchargeable<br />
sur www.museum-lyon.org dans l’espace réservé aux<br />
enseignants.<br />
A renvoyer :<br />
Par courrier<br />
Par fax : 04 72 69 05 08<br />
Par courriel : reservations.museum@rhone.fr<br />
Horaires d’accueil des groupes scolaires<br />
Activités avec un médiateur culturel<br />
Les mardis et jeudis dès 9h15<br />
Les mercredis et vendredis à partir de 10h<br />
Visites autonomes<br />
Du mardi au vendredi entre 10h et 18h.<br />
A réception de la demande de réservation écrite, un<br />
courrier de confirmation est envoyé avec le dossier<br />
culturel.<br />
TARIFS GROUPES<br />
Activités avec un médiateur culturel<br />
1,50 € par participant<br />
Gratuit pour les enseignants et les accompagnateurs<br />
Visite autonome<br />
Entrée : 2,30 €<br />
Entrée gratuite pour les élèves, les moins de 18<br />
ans, les enseignants et les accompagnateurs<br />
Entrée gratuite pour tous le jeudi<br />
Parcours découvertes et activités<br />
culturelles<br />
Sauf indication contraire, offerts avec le billet<br />
d’entrée<br />
CONSIGNES DE VISITE<br />
Encadrement<br />
Quel que soit le type de visite, les<br />
professeurs et les accompagnateurs sont<br />
responsables de l’encadrement du groupe.<br />
Téléphones mobiles<br />
Dans les salles d’exposition, les téléphones<br />
mobiles doivent être éteints.<br />
Captation d’images<br />
Autorisée sur demande préalable auprès du<br />
service communication et sous certaines<br />
conditions.<br />
INFORMATIONS PRATIQUES<br />
Le Muséum ne dispose pas de salle piquenique.<br />
Le vestiaire est gratuit.<br />
Pour des raisons de conservation des objets<br />
présentés, certains espaces d’exposition<br />
sont climatisés.<br />
Horaires d’ouverture<br />
Du mardi au dimanche<br />
De 10h à 18h<br />
Tarifs d’entrée<br />
2,30 €<br />
Entrée gratuite pour les élèves, les moins<br />
de 18 ans, les enseignants et les<br />
accompagnateurs<br />
Entrée gratuite pour tous le jeudi<br />
Transport en commun<br />
Bus n° 4 (arrêt Tête d’Or)<br />
Bus n° 27 et 36 (arrêt Duquesne/Jacquier)<br />
Bus n° 41 et 47 (arrêt Musée Guimet)<br />
Métro ligne A (station Foch ou Masséna)<br />
Voiture<br />
Du centre-ville ou par le périphérique nord<br />
(sortie porte de la Doua), suivre la direction<br />
Cité Internationale, Parc de la Tête d’Or.<br />
33