Merci la p'tite fleur ! - Ville de Riom

iommag
ENVIEDEVILLE
N°76FÉVRIER2009
RIOMPROXIMITÉ
Espaces verts « durables »
Merci
la p’tite fleur !
p.18

Riom Mag’
fait peau neuve
La nouvelle présentation de Riom
Mag’ que vous découvrez aujourd’hui
a plusieurs raisons d’être. Au delà
du « lifting » classique de votre journal,
dont la formule fonctionnait
depuis dix ans, cette refonte a pour objectif de
mettre en avant les femmes et les hommes qui
s’investissent dans la vie de leur cité, qu’ils
soient simples citoyens, militants associatifs,
agents de la collectivité ou responsables politiques.
Les projets et les réalisations de tous ces
acteurs sont ainsi mis en lumière, et rendus attractifs
grâce à une nouvelle mise en page plus aérée,
plus lisible et plus illustrée. Dans un souci de
cohérence, mais aussi d’économie, les quatre
pages du complément « En Direct » ont été supprimées
et sont remplacées par une rubrique
spécifique de Riom Mag’ donnant la parole
LA MAIRIE À VOTRE SERVICE
Hôtel de ville
23, rue de l’Hôtel-de-Ville
BP 50020 - 63200 Riom
E-mail :
contact@ville-riom.fr
Accueil
Du lundi au vendredi
de 8h à 17h30
04 73 33 79 00
État civil
Du lundi au vendredi
de 8h à 16h30
et le samedi de 8h30 à 12h
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Mairie annexe
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Despérouses
Du lundi au vendredi
de 8h30 à 16h30
Services techniques et
Aménagement Urbain
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Le service “Autorisation
du droit des sols” est fermé
au public tous les mardis.
Service
Actions culturelles
04 73 33 79 78
Service des Sports
04 73 33 79 76
Service Enfance/
Jeunesse - 04 73 33 79 30
Police municipale
04 73 33 42 20
Centre communal
d’action sociale (CCAS)
18, rue de la Harpe
Du lundi au vendredi de 8h à
16h30 - 04 73 33 49 00
Maison des associations
27 bis, pl. de la Fédération
Le lundi de 13h30 à 16h30 et
du mardi au vendredi de
8h30 à 12h30 et de 13h30 à
16h30 - 04 73 33 42 59
Archives municipales
12, avenue Pierre-de-Nolhac
04 73 33 13 91
École municipale
d’arts plastiques
Rue Languille - 04 73 33 71 48
École municipale
de musique
33, rue Jeanne d’Arc
04 73 33 71 46
aux élus et aux groupes politiques de toutes tendances.
Vous retrouverez par ailleurs, sur 24 ou
28 pages et cinq parutions annuelles, les grands
thèmes de l’actualité riomoise : culture, jeunesse,
sport, vie associative, économie, commerce,
cadre de vie et chantiers en cours, etc. En
plus de ces rubriques permettant un repérage
plus facile, chaque édition de votre journal
comportera un dossier de trois ou quatre pages
sur un sujet d’actualité. Ce nouveau Riom Mag’
est réalisé par l’agence clermontoise Vice Versa,
est imprimé sur un papier PEFC – c’est-à-dire
issu de forêts gérées durablement – par la
société gerzatoise Decombat, récemment labélisée
« Imprim’Vert ». Conçu comme un reflet
du dynamisme de la cité riomoise, il a pour ambition
de vous informer de manière agréable.
Bonne lecture !
RÉUNIONS DU CONSEIL MUNICIPAL
Les réunions du conseil
municipal ont lieu chaque
mois, à 18h, à la Maison
des associations -
Salle Attiret-de-Mannevil.
Voici les dates
des prochaines séances :
Les Vendredis 20 février,
20 mars, 17 avril, 29 mai,
26 juin, 18 septembre,
Riom Mag’ n° 76
Février 2009
Directeur
de la publication :
Jean-Claude Zicola
Coordination et suivi :
Céline Becerra
Rédaction : Par Écrit
Photos : service
communication,
André Hébrard
sauf mentions contraires
Conception / réalisation :
Vice Versa, 04 73 90 94 05
Publicité :
Impression : Decombat
Dépôt légal : février 2009
N° ISSN : en cours
Imprimé sur papier PEFC
(provenant de forêts
gérées durablement)
23 octobre, 20 novembre,
18 décembre.
Vous pouvez consulter
les ordres du jour
et les procès-verbaux
sur le site Internet
www.ville-riom.fr
ou à l’accueil de la mairie.
RIOMENIMAGES P4
RIOMCULTURE P6
Dansez sur Riom,
jonglez sur Riom…
RIOMSPORTS P8
Courir pour se soigner
RIOMASSOCIATIONS P10
La Chine
près de chez nous
A plumes et à poils
RIOMSOCIAL P11
Au cœur des Restos
RIOMJEUNESSE P12
Pour la réussite scolaire,
le rythme de l’enfant
en question
DOSSIER P14
Budget 2009
Trouver l’équilibre
RIOMPROXIMITÉ P18
Merci la p’tite fleur !
RIOMTRAVAUX P21
RIOMCOMMUNAUTÉ P23
Habits
de lumière
Deux “rencontres
avec”,
et une grande
promenade
riomoise…
Roger Bissière
au cœur
du XX e siècle
RIOMTRIBUNE P25
Parole aux groupes politiques
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RIOMENIMAGES
« Une ville étrange s’éveille »… le travail des
élèves de 6 ème A du collège Pierre-Mendès
France et des élèves de CM1 de l’école
Jean Moulin a donné lieu à une exposition
à l’Office de Tourisme et un album édité par
la ville de Riom. Un grand merci aux enfants
pour leur formidable imagination.
Le 12 décembre dernier, la crèche collective souffle ses 30 bougies en présence des premiers (grands)
enfants accueillis. Une belle journée festive placée
sous le signe des arts du cirque.
20 et 21 décembre 2008
Un noël magique et féérique… La Compagnie Elixir enchante petits et
grands avec les spectacles déambulatoires « Eden » et « Rêve de Neige »,
devant plus de 2000 personnes.
29 novembre 2008
L’école municipale d’Arts Plastiques prend ses marques dans des locaux
flambants neufs rue Languille (ancien groupe scolaire Maurice Genest B)
L’inauguration a aussi été l’occasion pour les professeurs et les élèves de
faire visiter leur école au grand public venu nombreux.
Le 18 janvier, près de 350 aînés ont pu déguster les mets savamment préparés par la cuisine
centrale, servis par les élus et le personnel de la Direction de l’Action Sociale de la Ville.
Les personnes âgées dépendantes ne sont pas oubliées
puisque 80 colis ont été distribués à leur domicile.
Les travaux d’aménagement de la rue Grenier ont été
achevés fin décembre. A noter la réutilisation des pavés
Basaltes existants suivant les préconisations de l’Architecte
des Bâtiments de France.
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Du 4 au 20 décembre 2008
« Noyons Joël » aux Abattoirs… Sept plasticiens à la créativité débordante se sont réunis
pour un étonnant rendez-vous, coloré, ludique, et impertinent.
En un mot salutaire pour affronter l'hiver, la crise et les fêtes de fin d'année...
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RIOMCULTURE
La Manœuvre en résidence
Dansez sur Riom,
jonglez sur Riom…
La compagnie La Manœuvre
s’installe à Riom pour trois ans.
Depuis le début de l’année 2009,
la compagnie La Manœuvre
a commencé une résidence
artistique de trois ans à Riom.
Par ailleurs, son dernier spectacle Mue
est programmé le 17 mars au Rexy.
Concrètement, le principe de la résidence
artistique consiste à mettre
à disposition de la compagnie
La Manœuvre divers moyens
matériels (notamment un bureau,
une salle de spectacles pour répéter…), afin que
les artistes puissent se consacrer dans de
bonnes conditions à la création de leur prochaine
pièce, prévue pour 2010. Pour sa part, la compagnie
se mobilisera pour développer avec les
services municipaux compétents divers projets
d’action culturelle, notamment autour du cirque
et le rapport au corps, en direction du public
lycéen.
D’une façon générale, la politique riomoise en
matière de résidences artistiques est d’abord
déterminée selon deux principes : l’aide à la jeune
création contemporaine, et le soutien aux compagnies
régionales. Des principes qui peuvent
également se traduire par la participation de la
ville à des coproductions originales, comme
L’Opéra de Quat’sous présenté fin janvier au Rexy :
la compagnie ponote Théâtre de Romette est,
semble-t-il, la première à avoir mis en scène la
pièce de Brecht avec des marionnettes…
Le spectacle Mue sera joué au forum Rexy
le 17 mars prochain dans le cadre d’Accès Soirs.
L’art du jonglage manipulatoire…
La Manœuvre, c’est une jeune compagnie
basée à Aurillac qui réunit une dizaine d’artistes
et techniciens autour d’une recherche et d’une
production artistiques centrées sur la danse, donc
le rapport aux corps, et la manipulation d’objets
issus du quotidien, mais aussi du cirque.
Ils utilisent également des outils vidéos et
sonores. Leur dernier spectacle, Mue (Que
tout soit peau), qui avait été créé au festival À
Suivre 2007, à la Comédie de Clermont, sera
présenté dans le cadre de la programmation culturelle
Accès Soirs le mardi 17 mars, à 20 h 30
au Forum Rexy : sur la scène, trois femmes dans
une semi-obscurité manipulent des objets – à
moins que ce ne soit l’inverse, dans une confusion
revendiquée… Une porte ouverte aux
sensations vibrant entre corps et choses…
Gaëlle Bisellach-Roig, directrice artistique de La
Manœuvre, s’est formée à l’École supérieure des
arts du cirque de Bruxelles. Elle a conçu et développé
une forme particulière de “jonglage manipulatoire”,
d’abord mis en œuvre dans une
série de performances jusqu’à la création de Mue.
Son travail est parfois étiqueté “nouveau cirque”,
mais ce n’est pas forcément celle que revendique
cette jeune artiste qui a travaillé avec
James Thierrée, autre artiste multiforme –
homme de cirque, danseur, comédien, musicien,
metteur en scène… – sur son deuxième
spectacle, La Veillée des abysses (2003). Tout
au long de cette résidence, Riom Mag aura l’occasion
de revenir sur le travail de cette artiste
qui se présente comme « l’instigatrice » de sa
compagnie.
Six spectacles
au Rexy
En février et mars, au Forum Rexy,
la saison culturelle Accès Soirs
propose six dates de spectacles
particulièrement variés : clowns,
musique africaine, danse
contemporaine, théâtre
et ciné-concert – ainsi que Mue,
une œuvre de “cirque-danse-vidéo”,
par la compagnie La Manœuvre
(voir ci-contre).
Dobet Gnahoré, musique du monde
Le jeudi 26 mars au Forum Rexy,
l’Atelier théâtral riomois donnera
la dernière représentation
de “Têtes rondes et têtes pointues”,
adaptée de Bertold Brecht.
Lorsque sa nouvelle pièce est saisie
dès l’imprimerie par les nazis, Brecht
est déjà en exil ; il retravaille en
1935 cette parabole du grand classique
politique “Diviser pour régner”.
Blancs contre noirs, ronds contre pointus, “lèvetôt”
contre “assistés” : peu importent les critères
de la division pourvu qu’elle fournisse à l’omnichef
providentiel son lot de boucs émissaires
– pauvres de préférence. Car finalement, un pointu
riche, même noir, n’est-il pas préférable à un pauvre
rond qui se révolte ? La délation se grime
en justice, et la justice se donne au bordel.
Les douze comédiens de l’ATR font vivre 40 personnages
dans un décor simple et sobre, le jeu
Le Ventre des Philosophes,
théâtre de Michel Onfray
A Wonderful world,
des clowns en suspens
• mardi 3 février, 20 h 30
Dobet Gnahoré,
chansons d’Afrique
• samedi 14 février, 20 h 30
Débatailles, la danse comme jeu
social • mardi 3 mars, 20 h 30
Le Ventre des philosophes,
quand la pensée mijote
• mardi 10 mars, 20 h 30
Ali Baba et les 40 voleurs,
un conte en ciné-concert
• dimanche 29 mars, 17 heures
L’ATR joue Brecht le 26 mars Un dernier tour
de “Têtes rondes…”
étant privilégié dans l’adaptation riomoise de cette
“opérette politique” – dont la musique est de
Hanns Eisler, collaborateur de Brecht jusqu’à
sa mort en 1956. Pour l’écrivain Alain Bandiera 1 ,
« c’est bien du grand guignol auquel il nous est
donné d’assister, sauf qu’on n’a plus du tout envie
de rire. » Tant la parabole reste aujourd’hui
d’actualité… Laissons conclure l’écrivain
: « Il faut saluer la performance des
acteurs de l’ATR qui campent des monstres
plus vrais que personnages, et savent
entretenir jusqu’au bout l’équivoque
entre l’effroi et la fascination. Ils reprennent
visage humain pour saluer le public ;
on applaudit comme on respire ; on les
rappelle une fois, deux fois, trois fois,
pour être sûr qu’ils ont bien laissé dans
les coulisses leurs masques et leurs simagrées
: ce n’est que partie remise. »
1.« Un tête(s) à tête(s) effrayant », article paru dans
le journal Auvergne Laïque
EN BREF
DU 23 AU 27 MARS
UNE SEMAINE EN
MUSIQUE
La Semaine musicale de
l’École municipale de musique
aura lieu du 23 au 27 mars,
d’abord à la Maison des
associations (du lundi au
mercredi à 17 h 30), puis au
Forum Rexy (petite salle) les
jeudi 26 et vendredi 27 à la
même heure, ces deux jours
étant consacrés au jazz et aux
musiques amplifiées. Toutes
les classes d’instruments –
dernier venu : la harpe –
et les 320 élèves participent
à ce temps fort annuel.
Les prestations ultérieures
sont prévues pour le 17 mai,
avec l’Harmonie de Riom
et le 26 juin pour une journée
de chant avec les chorales
associatives et les écoles
primaires.
2009, ANNÉE
PLATONOV
Pour l’Atelier théâtral riomois,
2009 sera “l’année Platonov”,
avec l’adaptation d’une pièce
de Tchekhov intitulée “Autour
de Platonov” qui sera donnée
les 13, 14 et 15 mai. D’autre
part, une lecture-spectacle
“Récits de femmes 2” aura
lieu le 7 mars au Forum Rexy,
à l’occasion de la Journée
internationale des femmes
(textes de Marguerite Duras
et Jean-Pierre Siméon). Enfin,
le Centre Gaidier présente
en mars une expo photos
intitulée A.T.R. I968-2008…
Quarante ans d'aventures
théâtrales, un témoignage,
selon Marcel Col de l’ATR,
« des années qui ont, semblet-il,
marqué durablement
la vie riomoise… »
Têtes rondes et têtes pointues le 17 mars au Rexy.
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RIOMSPORTS
EN BREF
Un parcours de santé permanent
est accessible à tous au Cerey.
A FOND À L’ÉCOLE
Depuis décembre 2008,
les scolaires du CP au CM2
pratiquent la course de
longue durée sous la conduite
de six éducateurs sportifs
dépêchés par le service des
sports de la ville. Ce projet
pédagogique va connaître
un « temps d’évaluation »
le mardi 31 mars au parc
de Cerey, avec une rencontre
inter-écoles où filles et
garçons s’affronteront
par niveau sur des distances
adaptées (1 200 m à 2 km).
Une remise de médailles
et un goûter clôtureront
cette journée.
Sport et Social
Courir pour
se soigner
Le tout nouveau parcours
d’orientation du parc de Cerey va
connaître un de ses premiers grands
rendez-vous avec une journée
spéciale de lancement, fixée au
vendredi 27 mars.
C’est dans le cadre du « Parcours
du Cœur », rendez-vous national
de la fédération française de
cardiologie (FFC), que la direction
des sports de la ville propose
une découverte de la course d’orientation destinée
aux débutants, ainsi qu’une « course aux
scores » pour les initiés. A partir de 9 h le vendredi
27 mars prochain, cette manifestation se
déroulera sur le parcours permanent de course
d’orientation de Cerey, financé par le SIDES (syndicat
intercommunal des équipements sportifs
de l’agglomération riomoise). L’ensemble des
établissements scolaires de Riom, les associations
APF, Chorus, Amicale laïque de Riom, AVF et
le tout public riomois sont invités à y participer.
Les éducateurs territoriaux des activités physiques
et sportives (ETAPS) de la Ville de Riom
assureront l’encadrement et un stand d’information
sur la prévention des maladies cardiovasculaires,
l’alimentation et la diététique sera
accessible toute la journée. En fin d’aprèsmidi
aura lieu l’inauguration officielle du parcours
d’orientation, en présence des élus locaux. Il faut
noter que ce parcours est accessible aux personnes
à mobilité réduite, ce qui est rare en
France.
L’alimentation aussi…
Le tout nouveau parcours
de course d’orientation permet la pratique d’une activité ludique et familiale.
En 2008, 137 000 personnes avaient participé
aux manifestations organisées dans 945
villes et 92 départements pour la 34 e édition du
Parcours du Cœur, point d’orgue des campagnes
annuelles de prévention des maladies cardiovasculaires
impulsées par la FFC.
Pour la Direction de l’Action Sociale de Riom,
qui relaie toujours cette manifestation en lien avec
le service des sports de la ville, la course
d’orientation s’est trouvée être un support
idéal, d’autant que la thématique pour 2008 était :
« Pratiquer une activité physique régulière. » Si
la date officielle du Parcours du Cœur est fixée
aux 28 et 29 mars, la journée « course d’orientation
» du 27 et le travail de prévention mené
en amont permettront d’amorcer la manifestation.
A noter la participation toujours active des partenaires
de la ville : le centre hospitalier de
Riom, la Croix-Rouge et le centre local d’information
et de coordination pour la santé
(CLIC).
Une attention particulière est portée cette année
aux problèmes d’alimentation avec une série de
conférences proposées par la caisse primaire
d’assurance-maladie les 27 février, 13 et 20 mars
(de 14 h à 16 h 30), en présence d’une diététicienne.
Une autre conférence sur la prévention
des maladies cardio-vasculaires aura lieu
le 27 mars. L’objectif de ces journées est de toucher
un public jeune, peu conscient de ses
habitudes alimentaires et des problèmes que
peut poser une mauvaise hygiène de vie.
Tir à l’arc
En plein dans
la cible
L’élite mondiale des archers s’est
donnée rendez-vous en avril
prochain au centre régional de tir à
l’arc de Cerey, pour le Grand Prix
européen, première des trois
compétitions préparant aux
mondiaux de septembre 2009.
Après la coupe d’Auvergne par
équipes du 1 er février et le championnat
de ligue du 8 février, qui
clôturait la saison en salle, le
centre régional de tir à l’arc (CRT)
de Cerey va accueillir, du 15 au 21 avril, la première
étape du Grand prix européen. Une vingtaine
de pays participeront à cet événement
préparatoire aux championnats du monde, qui
auront lieu en Corée en septembre prochain.
Pour cette raison, la compétition se disputera
sur quatre distances – 30, 50, 70 et 90 m pour
les hommes et 30, 50, 60 et 70 m pour les
femmes –, en catégories arc classique et arc
Le centre régional de tir à l’arc sera le témoin
de cette grande manifestation.
à poulies, par équipes et en individuel.
C’est la fédération française de tir à l’arc qui a
confié aux Archers riomois l’organisation de
ce championnat, une nouvelle reconnaissance
pour le club le plus important de la région
Auvergne, qui avait déjà reçu le « label d’or »
réservé à une élite de 12 clubs en France.
Frédéric Garçon, entraîneur breveté d’Etat et
unique salarié du club, n’est pas peu fier d’ajouter
que le président turc de la fédération internationale
de tir à l’arc a récemment jugé le
centre riomois comme « l’un des trois plus
beaux au monde », avec sa salle de 1 300 m 2
et son pas de tir sur 2 hectares. Les 156 licenciés
des Archers riomois et des volontaires
d’autres clubs se sont mobilisés pour organiser
ce Grand Prix européen, qui va bénéficier
d’une large couverture médiatique, avec notamment
la présence d’Orange TV et de Sport
Plus. Quant au public, pour lequel l’entrée reste
gratuite, il pourra profiter des gros plans d’un
écran géant lors des phases finales, le samedi
20 avril.
LE PROGRAMME EN RÉSUMÉ
Mardi 16 : entraînement
Mercredi 17 : épreuves de qualification
Jeudi 18 : épreuves éliminatoires
individuelles
Vendredi 19 : épreuves éliminatoires
par équipes
Samedi 20 : finales, récompenses
et cérémonie de clôture
FOOTBALL EUROPÉEN
Le Football Club Riomois
(FCR) organise pour
la 41 e année consécutive
son tournoi international
annuel des jeunes les samedi
4 et dimanche 5 avril 2009 au
stade de Cerey. Seront en lice
des équipes débutants,
poussins, benjamins et moins
de 13 ans, avec
la participation des villes
jumelées d’Algemesi
(Espagne), de Zywieck
(Pologne) et de Nordlingen
(Allemagne).
Un tournoi international convivial
rassemblant chaque année
plus de 1000 enfants au Cerey.
L’AMICALE LAÏQUE
TOUJOURS DANS
LA COURSE
La 32 e édition
du semi-marathon de
l’Amicale laïque de Riom
prendra son départ le
dimanche 5 avril,
à partir de 9 heures, au stade
Emile Pons. Ouverte à tous
les concurrents, licenciés
ou non, cette épreuve pourra
cette année être courue
individuellement ou en relais
par équipe de trois, un gage
de convivialité. Elle se double
d’une course sur 10 km
(départ 11 heures).
Les dossiers d’inscription
sont disponibles à l’Amicale
laïque, 27 bis,
place de la Fédération à Riom.
Renseignements :
http://pagespersoorange.fr/berdan/
8
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RIOMASSOCIATIONS
La Chine près de chez nous
RIOMSOCIAL
EN BREF
Grâce aux aviculteurs amateurs,
les basses-cours ont gardé leurs
lettres de noblesse…
Ceux qui aiment la culture chinoise
n’ont que l’embarras du choix en
matière d’activités avec « Amitié
Auvergne Chine ».
Cette association, présidée
par Chantal
Chouvel et forte de
65 adhérents, a mis
en place des ateliers
dans différentes disciplines, qui ont
principalement lieu à la maison des associations.
Les amateurs d’art peuvent ainsi
pratiquer la calligraphie artistique (avec
M. Luu Sinang, vice-président riomois
de l’association) ou la peinture asiatique
(avec Mme Andrée Poupaert),
autour d’un thème différent à chaque
rendez-vous. Les adeptes du développement
corporel ont accès à
des cours de Qi Gong (avec M.
Jean-Claude Vuillier), une forme
de gymnastique douce thérapeutique,
et à des séances de
A plumes et à poils
Ces associations de passionnés
d’aviculture sont nombreuses
en France et, lors des championnats
annuels, ce sont des
centaines de cages qui abritent
le fleuron des élevages, prêts à subir le
verdict de jurys professionnels. On n’y trouve
pas seulement des volatiles de toute sorte –
pigeons, paons, faisans, canards, etc. –
mais aussi des lapins, comme dans les
basses-cours. La société d’aviculture riomoise,
créée en 1979 par M. Thuel, regroupe
aujourd’hui une trentaine d’adhérents. Elle est
présidée depuis quatre ans par Christian
Heurtaux, colombiculteur à Surat. « Notre
objectif est de guider et d’accompagner
l’éleveur pour qu’il puisse améliorer à la fois
son organisation et la sélection de ses animaux
», explique ce spécialiste du pigeon
texan. « Il faut installer ses enclos et ses
cages dans les règles de l’art, choisir ses aliments,
savoir préparer les accouplements ou
faire des croisements… et aussi lutter contre
les maladies. » En effet, depuis la grippe
aviaire, qui a contraint les aviculteurs à annuler
leurs rencontres pendant deux ans, la
prophylaxie est plus que jamais indispensable
– une vaccination coûte environ un
euro par animal et par an.
Lorsque tout est en place, l’objectif de l’éleveur
est de progresser pour obtenir les plus
beaux sujets dans une race donnée, en
fonction des « standards » établis et régulièrement
actual
i s é s . L e s
adhérents de la
société d’aviculture
riomoise
peuvent ainsi
échanger des
conseils, profiter
d’un abonn
e m e n t a u x
revues spécialisées
et surfer
sur Internet les
relaxation connues sous le nom de Tuina (avec
Mme Myriam Brochard). Les adhérents (débutants
ou non) peuvent également s’initier à la
langue chinoise (avec M. Jean-Claude Libert et
un étudiant chinois), de plus, un atelier cuisine
débutera fin février à Clermont-Ferrand.
Bien sûr, des contacts ont été établis avec la
communauté étudiante chinoise, qui compte près
de 1 400 représentants dans les universités clermontoises.
Et l’association a d’autres projets,
en particulier ceux d’organiser un voyage thématique
au pays de la Grande muraille et deux
conférences sur le cinéma chinois. En attendant,
le Nouvel An chinois a été fêté comme il se doit
et beaucoup de riomois ont pu suivre, samedi
7 février, le traditionnel dragon dans les rues de
la ville, ou participer à l’expo-conférence sur le
Paris-Pékin à vélo. Deux adhérents d’Amitié
Auvergne Chine participaient à ce raid, suivi de
près par les écoliers de Notre-Dame du Sacré
Cœur. Les riomois ont pu rencontrer le médaillé
olympique handisport Laurent François et la
championne du monde de lutte à Tokio Audrey
Prièto.
Pas de doute, à Riom, la Chine s’est déjà éveillée avec Amitié Auvergne Chine…
Pour la société d’aviculture riomoise,
l’objectif est de guider et d’accompagner l’éleveur.
premier et troisième vendredis du mois à la
maison des associations (Salle Améthyste de
15 h à 17 h). L’implication de ces « petits éleveurs
» a permis le maintien de races pures,
à l’instar du lapin-chèvre auvergnat, qui avait
quasiment disparu des fermes où il était
omniprésent il y a cinquante ans. Une précision
à l’intention des gourmands : il faut savoir
qu’en aviculture amateur, la gastronomie
n’est qu’accessoire, même s’il arrive que
les animaux n’ayant pas « une grande destinée
» passent… à la casserole.
Au cœur des Restos
Renée Cathelat, présidente
des Restos du Cœur de Riom,
se donne à fond dans
son combat contre la misère.
Grosse affluence ce mardi-là aux
Restos du Cœur de Riom. On a
faim, on a froid, on est seul, et
ça se lit sur les visages… « A ce
jour, nous avons 125 familles
inscrites, c’est-à-dire 335 personnes à servir.
Ce n’est pas beaucoup plus que l’an dernier mais
la différence, c’est qu’ils viennent tous sans exception
les deux jours où nous ouvrons. Et puis on
voit de nouveaux profils : des jeunes, des retraités,
des salariés pauvres… » Après dix années
consacrées aux Restos, Renée Cathelat connaît
bien son affaire. Responsable depuis 2003,
elle refuse le titre de chef pour mettre en avant
son équipe, formée de 52 bénévoles. « Il faut
bien un nom pour les gens de l’extérieur »,
dit-elle avec son sourire jovial. En fait, elle est
aussi là pour motiver les autres, pour gérer
une structure qui a tout d’une entreprise, voire
pour régler certains litiges. Ancienne salariée des
« PTT », Renée Cathelat a fait du social et du
contentieux dans le cadre de ses fonctions au
service des ressources humaines. Issue d’une
famille modeste de Haute-Auvergne, elle sait ce
que c’est que la pauvreté et son admiration pour
Coluche n’a fait que renforcer sa motivation à aider
les autres – qu’elle a déjà transmise à ses propres
enfants. Bien avant de partir à la retraite, elle
avait choisi les Restos et s’y investit depuis, tout
en essayant de préserver sa vie « normale ».
Vers les plus démunis
Pour Renée Cathelat, ce qui est essentiel, c’est
l’accueil : « La première fois, ce n’est pas évident
de franchir la porte des Restos, et il faut
faire comprendre aux gens que nous ne sommes
pas là pour les juger mais pour combattre la
misère. » Certains bénévoles sont spécialement
formés aux inscriptions, qui se font dans
un bureau fermé pour des raisons de confidentialité.
Au vu des barèmes, très bas, ceux
qui viennent aux Restos sont « les plus démunis
des démunis »… Mais parfois, quand c’est
trop difficile de dire non, l’association accorde
des cartes « coup de pouce » qui permettent
un dépannage provisoire. Après cette étape où
la qualité d’écoute de l’équipe est primordiale,
c’est à la cafétéria que des liens se créent,
« de véritables échanges » selon Renée Cathelat,
car « les gens sont reconnaissants ». Sur les
côtés, il y a aussi un coin enfants et une bibliothèque.
Derrière ces dispositifs d’accueil et de distribution,
Renée Cathelat a mis en place une organisation
qui se doit d’être précise et efficace : planning
des bénévoles pour les collectes « caddy »
en supermarché (10 tonnes recueillies en 2008)
et pour la navette qui va chercher la « dotation »
hebdomadaire aux Restos de Clermont, manutention,
rangements précis des produits alimentaires
– les contrôles sont réguliers –, tri des
vêtements et des jouets, gestion de la réserve,
etc. Tout ce processus est informatisé, du
stock à l’identification des bénéficiaires et au
décompte du nombre de repas servis. Ce jourlà,
il y en a eu 2 000... Seule la gestion financière
est moins compliquée : les locaux de
l’ancienne caserne des pompiers sont mis à disposition
par la mairie, qui prend également en
charge le chauffage, l’électricité et l’eau ; le téléphone
et le carburant de la camionnette sont
payés par les Restos du Puy-de-Dôme. Et, on
l’oublie trop souvent, toute l’équipe est bénévole
!
MIX’ÂGES
Les gestes du collectionneur
L’atelier théâtral Mix’âges,
qui regroupe enfants, ados,
adultes et aînés, a choisi
de travailler cette année
sur le thème de la collection.
« Ce sont les participants
eux-mêmes qui deviennent
les sujets d’une collection »,
explique Rachel Dufour,
l’une des trois intervenantes,
« ce qui ouvre beaucoup
de possibilités : nous avons
déjà abordé les mains
et la manière de les montrer,
les mots bizarres, choisis
et mis en scène par chacun,
ou les débuts de pièces
de Molière. » Ces différentes
collections, le public pourra
les découvrir comme
s’il visitait une exposition.
Mais le spectacle est encore
en pleine construction, avec
un avantage par rapport
à l’année dernière, celui
de pouvoir le répéter –
tous les jeudis soirs ou
presque – dans la salle
Dumoulin, là où seront
données les représentations
en fin de saison.
REPAS CHANTANT
POUR LES AÎNÉS
Chaque trimestre, le CCAS
organise dans ses locaux
un « repas à thème » destiné
aux aînés. Le prochain,
dédié au carnaval, aura lieu
le mardi 24 février à midi
(sur inscription). Il sera animé
par deux chanteurs, Miguel
Arteaga et Paul Courrieu –
spécialiste de l’opérette –,
qui inviteront les participants
à pousser la chansonnette.
Le repas suivant aura lieu
au mois de mai, sur le thème
de l’Europe.
10
11

RIOMJEUNESSE
Depuis septembre 2008,
la loi prescrit la fermeture
des écoles primaires
le samedi matin.
Mais il reste cependant
beaucoup à faire pour
mieux organiser
la vie des enfants dans et
autour du temps scolaire :
attentive depuis longtemps
à cette question,
la municipalité a lancé,
en étroite relation avec
l’Éducation Nationale,
en janvier un cycle
de réflexion collective
qui doit aboutir en juin
à des propositions
concrètes.
Un débat ouvert à tous
avec la venue en janvier
du professeur Testu,
spécialiste en
chronobiologie 1 et la mise
en place de trois ateliers
ont élé les moments forts
de cette démarche.
Tous les acteurs réunis
pour une réflexion collective sur le rythme de l’enfant.
Pour la réussite scolaire,
le rythme de l’enfant en question
Qui donc vit toute la journée en
collectivité, dès 6 h 45 et parfois
jusqu’à 18 h 45, y compris
la pause de midi pendant
laquelle il faut parfois caser une
“heure sup” ? Réponse : parmi les quelques 1300
écoliers de Riom, plus d’un millier voient leur
emploi du temps dépasser ainsi les 35 heures
hebdomadaires ; ne rentrant pas à la maison
à midi, ils “enchaînent” aux 24 heures de cours
celles des accueils périscolaires, avant et après
la classe. Ajoutons, cette année, la proposition
faite aux enfants en difficulté d’une petite heure
d’aide personnalisée…
Les accueils péri-scolaires, avec les animations
des mercredis et des vacances, représentent
un total de plus de 2000 heures par an assurées
par près de 130 professionnels salariés de
la ville, dont 50 vacataires. Pour José Dubreuil,
adjointe à l’enseignement, à la vie scolaire et périscolaire
et à la petite enfance, la situation nécessitait
d’approfondir une réflexion déjà entamée
lors du précédent mandat municipal. Ainsi,
depuis le 8 janvier, un comité de pilotage a
régulièrement
réuni au sein de
trois ateliers thématiques
les élus
et les services
municipaux, les
représentants
des parents et
de l’Éducation
nationale, ainsi
que les divers
p a r t e n a i r e s
concernés 2 .
Aménagement du temps scolaire
et rythme de l’enfant
« L’unanimité s’est tout de suite faite sur un point :
le rythme actuel ne convient pas du tout aux
enfants», explique l’élue : les horaires trop
lourds peuvent générer de la fatigue, source
d’inattention, de difficultés de concentration, de
lassitude ou au contraire d’agressivité. « La
réflexion est d’autant plus importante que les
choses évoluent rapidement dans notre société :
les familles sont plus isolées, elles peuvent
moins souvent compter sur l’aide des grandsparents,
les horaires de travail des parents
sont de plus en plus contraignants… C’est
une réalité incontournable, et le rythme de l’enfant
est très souvent “raccroché” à celui des
adultes. Mais il fallait qu’à un moment donné,
cette réflexion se recentre d’abord sur lui : au
fond, qu’est-ce qui est bon pour l’enfant ? »
Pour éclairer le débat d’une façon sereine et rigoureuse,
le choix a été fait d’inviter un professionnel
particulièrement compétent : le professeur
François Testu 1 , spécialiste des rythmes de
l’enfant, a donné une conférence-débat sur
ce thème le 27 janvier au Rexy. Le débat s’est
poursuivi jusqu’au 6 février, date à laquelle le
comité de pilotage a procédé à une synthèse
des travaux et à l’élaboration d’une série de propositions
qui vont être soumises à chacun des
conseils des écoles riomoises. Les propositions
retenues tiennent compte des contraines législatives
et devront ensuite être validées par le
Conseil municipal, puis par la commission
départementale de l’Éducation Nationale. « On
ne touchera évidemment pas aux vacances ni
aux samedis », précise José Dubreuil, « mais
la loi laisse ouverte la possibilité de modifier les
horaires ou d’organiser la semaine en 9 demijournées,
incluant le mercredi matin. » Toute la
démarche est portée par la conviction profonde
qu’en fonction des moments forts ou plus
faibles dans la vie quotidienne de l’enfant, l’intervention
des différents professionnels peut être
adaptée et améliorée. Après le temps de la
réflexion, viendra celui des choix – et de leurs
coûts éventuels –, qui doivent être tranchés avant
la fin de l’année scolaire en cours.
1. François Testu est professeur de psychologie à l'université
François Rabelais (Tours), spécialisé en chronobiologie
(étude scientifique des rythmes biologiques) et auteur de
Rythmes de vie et rythmes scolaires (éd. Masson, 2008).
2. Notamment les centres sociaux et le Clisma (Centre
Liaison Inter Service Migrants Auvergne).
Centre Joseph-Gaidier et multi-accueil
Un carnaval
aux parfums d’Afrique
Le multi-accueil, qui regroupe la
crèche familiale et la halte-garderie
municipale, organise son carnaval
annuel le mercredi 25 février à la salle
Dumoulin, en partenariat avec les
centres sociaux et culturels Joseph Gaidier et
Espace Couriat. Placé sous le signe de l’Afrique,
il sera animé en musique et en couleurs par des
membres de l’atelier de percussions africaines
du Couriat, et par les danseurs et chanteurs Nabi
En complément des activités thématiques,
des sorties à la neige ont été proposées durant ces 15 jours.
et Adamo Zongo : qui animent également l’atelier
de peinture sur tissus du centre d’où seront
issus les costumes de la fête. Les enfants,
eux, réalisent avec leurs “nounous” un décor
d’animaux en papier mâché… Familles et personnels
sont attendus au moins aussi nombreux
qu’en 2008, le 25 février vers 15 h 30, après
la sieste des tout-petits, pour danser au rythme
des djembés et partager le goûter…
“Croque tes héros” à l’accueil de loisirs
Vacances d’hiver :
en images et en mouvement !
Durant les vacances scolaires de
février, près de 120 enfants de 3
à 12 ans ont été pris en charge
par l’accueil de loisirs, basé dans
les locaux de l’école René Cassin,
au Couriat. Du lundi 9 au vendredi 20, dès 7
heures du matin et jusqu’à 18 h 45, ils ont été
accueillis et encadrés par une vingtaine d’animateurs
répartis entre les groupes d’âges
“maternelle” (3 à 6 ans) et “élémentaire” (6-12
ans). A signaler : même si elles fonctionnent en
groupes séparés et chacune à son rythme, les
deux tranches d’âge se sont vu proposer une
même thématique. Intitulée “Croque tes héros”,
elle était centrée sur la bande dessinée et le dessin
animé, le monde du fantastique et des
“super-héros”, avec les activités graphiques et
manuelles dans ces domaines.
Ces deux semaines comprenaient également des
activités physiques et sportives, à la neige ou en
piscine, en partenariat avec les éducateurs
sportifs municipaux, ainsi que des grands jeux
collectifs. Tout au long de ces vacances, l’équipe
de professionnels privilégie les préférences de
chaque enfant, avec des groupes aussi souples
que possible. Par exemple, chaque matin sauf
le mardi, les enfants qui le souhaitaient pouvaient
rejoindre pour la journée le centre de loisirs de
Loubeyrat, depuis l’école René Cassin.
Les tout-petits réunis à la salle
Dumoulin pour une après-midi festive.
Inscriptions
à la direction Enfance-Jeunesse
04 73 33 71 30
enfance@ville-riom.fr
12
13

DOSSIER
Budget 2009
Trouver l’équilibre
Le 16 janvier dernier, le conseil municipal a voté le budget
primitif 2009, sous l’œil vigilant de Josiane Fabre, adjointe aux
finances. Elle nous explique comment, malgré une conjoncture
difficile, la ville a pu maintenir la qualité de ses services,
augmenter le volume de ses investissements et ce,
sans toucher aux taux d’imposition, stables depuis 2003.
Un véritable tour de force.
DÉPENSES
DE FONCTIONNEMENT
1%
5%
1%
6%
2%
21%
Le relogement du service des Archives est un projet prioritaire aux vues des problèmes posés
par le taux d’humidité important.
61%
L’argent dépensé
Fléchissement des recettes fiscales, évolution
moindre des recettes de l’Etat alors que le
poids des dépenses obligatoires ne cesse de
s’alourdir : tel est le dilemme auquel sont
confrontées toutes les collectivités de France.
Il faut donc assurer un meilleur service
avec un budget contraint.
La principale dépense de fonctionnement de
la ville – à dissocier de celles liées aux investissements
– est celle des charges de personnel
à hauteur de 60,8%.
3% Charges brutes de personnel
Achat et prestations de service
Dépenses imprévues
Charges financières
Autres charges de gestion courante
Subventions
Participations et contingents
Contrats d’assurance
pour le personnel
Pour générer des économies d’échelle tout en
assurant un meilleur service, la ville de Riom et
la communauté de Communes ont mutualisé
certains personnels. Riom Communauté rembourse
donc la ville des charges salariales
afférentes au personnel mutualisé.
D’autre part, la ville salarie directement les
personnels mis à la disposition des services de
l’eau, de l’assainissement, du SIDES (syndicat
intercommunal des équipements sportifs de l’agglomération
riomoise) et du CCAS (centre
communal d’action sociale) récemment rattaché
à la nouvelle direction de l’action sociale
de la ville.
Au final les dépenses de personnel corrigées
des remboursements représentent 57,20%
des dépenses courantes de la ville de Riom.
La maîtrise de la charge salariale est plus
que jamais un enjeu primordial.
Second poste de dépense, les achats et prestations
de services sont en diminution sensible.
Des économies seront réalisées sur les fournitures
(– 11 %), sur les télécommunications et
affranchissements (– 13 %) ou encore sur les
contrats d’assurance. En revanche, l’augmentation
du coût des denrées alimentaires
(+10%), constatée par tout un chacun, n’a
pas pu être contrecarrée d’autant que la municipalité
a souhaité maintenir la qualité des
repas servis dans les écoles et les services de
la petite enfance.
Concernant le soutien apporté par la ville aux
nombreuses associations, l’heure n’est pas
à la restriction mais au maintien voire même à
l’augmentation dans certains secteurs comme
celui du social ou, de la jeunesse durement touchés
par la crise économique et financière
actuelle. Ce soutien financier s’accompagne également
des « aides en nature » apportées par
la ville : mise à disposition de salles, de matériel
et d’équipements.
Une série de « participations obligatoires »
vient s’ajouter aux dépenses de fonctionnement.
Par exemple la ville verse au service départemental
d’incendie et de secours du Puy-de-
Dôme (SDIS) la somme 37,96 € pour chaque
riomois soit une augmentation de 4,46% portant
la contribution 2009 à 733 000 €.
Dernier poste de fonctionnement, les intérêts
de la dette municipale sont en net recul : limitation
des nouveaux emprunts souscrits en 2006
et 2007, non recours à l’emprunt et remboursements
anticipés en 2008. Pour le budget
2009 l’emprunt d’équilibre est de 2 millions
d’euros. Ces dernières années ont également
été bonnes en terme de trésorerie, en partie grâce
au legs fait à la ville par Maître Morel (400 000 M€
en liquidités et divers biens immobiliers estimés
à 700 000 € revendus depuis). Depuis 2006,
la ville n’a plus fait appel aux lignes de trésorerie.
JOSIANE FABRE, ADJOINTE AUX FINANCES
PEU DE MARGES
DE MANŒUVRE
Pour Josiane Fabre, adjointe aux
finances, « 2009 sera une année de
transition parce que les collectivités
locales, comme chacune
des composantes de la sphère
économique, n’échappent pas
à la tourmente du contexte
économique et financier dont
l’évolution à court et moyen terme
est plein d’incertitude. De ce fait
il faut garder la plus grande vigilance
sur l’évolution des données
macro-économiques
qui inévitablement impacteront
durablement les finances locales
et incitent donc à la prudence
budgétaire »
Par conséquent, le budget a été
difficile à construire, avec peu de
marges de manœuvre. « Nous avons
choisi de ne pas augmenter
la pression fiscale, qui est déjà
relativement élevée à Riom même
si elle n’a pas évoluée depuis 2003.
Et pour ne pas renouveler le fort
endettement de 2003 et 2004, nous
avons décidé de poursuivre notre
politique de désendettement par une
gestion prudente de la dette visant à
ne pas recourir à l’emprunt en 2008,
et de le faire de manière modérée
en 2009. Les capacités
d’investissements de la ville n’étant
pas infinis il nous a fallu différer
à regret le projet de construction
du Centre Technique Municipal.
Malgré toutes les difficultés
rencontrées qui plongent
La 3 ème tranche de rénovation
du Rexy est prévue au budget 2009.
les communes dans des dilemmes
redoutables, Riom fait le choix
de maintenir un service public
de qualité notamment
en privilégiant un quotient familial 1
élevé.» Pour la première fois depuis
1982, la collectivité a voté un budget
en baisse, et les exercices futurs ne
se présentent pas mieux…
Selon Josiane Fabre, « toutes
les collectivités subissent
le désengagement de l’Etat,
avec un “effet de cascade” dû au fait
que les partenaires historiques –
Région, Département – semblent
vouloir se recentrer sur
leurs compétences premières,
ce qui peut laisser craindre
pour les années futures,
des aides aux communes revues
la baisse. ». La ligne de conduite
budgétaire se doit donc d’être
rigoureuse, avec une volonté
d’économie et de maîtrise des
dépenses qui préserve « une
politique volontariste en matière
d’éducation,
de culture et de solidarité ».
1. Le quotient familial correspond aux montants
financiers que la ville prend en charge sur la
facturation de services aux familles.
15

DOSSIER
RECETTES
DE FONCTIONNEMENT
5%
12%
3%
2%
23%
7% 5%
Fiscalité directe
L’argent encaissé
37%
Attributions de compensation TP
Dotations solidarité Riom Co
DGF+DSR+DSI
5%
1%
Compensations (TP, TH, FB, FDTP)
Fiscalité indirecte
Produit des services + locations
Rbst charges du personnel
Subventions
Subvention budget SPIC
La première ressource financière de la ville, ce
sont les impôts des Riomois, autrement dit la
fiscalité directe. Le conseil municipal a décidé
de maintenir les taux d’imposition à leur
niveau de 2003. Le produit des impôts perçus
par la ville augmentera donc du seul fait de la
revalorisation des bases fiscales décidées par
le gouvernement.
Les dotations versées par Riom Communauté
représentent 28,5% des recettes de la ville et
sont stables à l’euro près par rapport à 2008.
Ce pourcentage illustre parfaitement l’interdépendance
financière forte entre ville et communauté
de commune.
Il s’agit d’une part de l’attribution de compensation
de taxe professionnelle (ACTP) et de la
dotation de solidarité communautaire (DSC). Toute
remise en cause de ces dotations mettrait en
péril les finances de la ville.
En ce qui concerne les dotations de l’Etat, il est
constaté une baisse régulière depuis que s’appliquent
les transferts de compétences dus à
la décentralisation. Par exemple, Riom fait partie
des villes de plus de 10 000 habitants qui
se sont vu privées de la dotation de solidarité
urbaine et de cohésion sociale (DSCUS ou
DSU) soit une perte de 140 000 euros par
rapport à 2007. La baisse des financements
de l’Etat pour 2009 est estimée à 4,72 % soit
162 000 euros de moins.
Heureusement, la ville peut tout de même
compter sur ses « partenaires historiques », au
premier rang desquels la caisse d’allocations familiales
(CAF), dont les subsides permettent notamment
le bon fonctionnement des services Petite
enfance : crèches, centres de loisirs, centre
aéré de Loubeyrat. La participation du Conseil
général se maintient. La politique culturelle de
la région a permis à Riom d’être labélisée
« scène régionale », reconnaissance qui lui a valu
un soutien accru du Conseil régional d’Auvergne
pour l’organisation de sa saison culturelle
(17 500 € contre 5 000 € en 2007).
L’argent investi
Selon les études prospectives réalisées à l’horizon
2012, et compte tenu du contexte économique,
le montant de l’épargne nette menaçait
de devenir négatif dès 2010.
C’est pourquoi la municipalité a pris ses responsabilités
en ajournant la construction du nouveau
centre technique municipal. On peut noter
que dans ce contexte particulièrement difficile,
Riom Communauté a adopté la même
attitude prudente en reportant le projet de
médiathèque.
Pour l’année 2009, le potentiel reste correct et,
malgré un budget de fonctionnement en baisse
globale, le volume d’investissements augmente
par rapport à 2008 pour atteindre un montant
de 5,4 M€.
Comme à l’accoutumée, le poste voirie-aménagements
urbains bénéficie de crédits importants
avec en prévision la réfection de la rue
Vercingétorix (2ème tranche), la rue Grenier
(2ème tranche) et l’impasse Tacot des Batignolles.
A ceci s’ajoutent les travaux d’entretien des
chaussées, des réseaux et de l’éclairage public.
Pour le secteur culturel, c’est la troisième
tranche de la rénovation du Rexy qui absorbera
les deux tiers des sommes prévues, mais une
autre urgence doit être traitée : le relogement
du service des Archives Municipales. En raison
du taux d’humidité très important, certains
documents ont été contaminés par des champignons
et ont dû subir un traitement très coûteux
en 2008. Il devient donc urgent de reloger
ce service. Des crédits sont ouverts en 2009
pour déterminer la future implantation et rédiger
le cahier des charges du projet.
Côté sports, l’entretien et la mise aux normes des
équipements sportifs (5 gymnases et 4 stades)
représentent un coût non négligeable mais on
peut s’enorgueillir de leur appropriation par les
associations riomoises. On peut à ce sujet rappeler
que Riom a obtenu, en 2007, la 2 ème place
du challenge de la ville moyenne la plus sportive,
challenge organisé par le journal l’Equipe.
Belle reconnaissance de la qualité de nos infrastructures
et de la diversité de l’offre.
Enfin, le patrimoine immobilier, très riche à
Riom, impose lui aussi des dépenses permanentes,
qui s’ajoutent aux programmes de
rénovation comme celui de la salle Dumoulin,
lancé en 2008 et dont les travaux commenceront
en juin 2010 pour un coût total de 5,8 M€
(études, maîtrise d’œuvre et travaux). Les
monuments historiques qui font la fierté de la
ville et participent à sa renommée risquent de
coûter cher dans les années à venir.
Avec quel financement ?
• la vente de biens immobiliers acquis au fil des
mandats pour 1,378 M€ : cession de terrains
STRUCTURE INVESTISSEMENT
9 000 000 €
8 000 000 €
7 000 000 €
6 000 000 €
5 000 000 €
4 000 000 €
3 000 000 €
2 000 000 €
1 000 000 €
0 €
Dépenses et
subventions
d'équipement
5 396 000 €
Remboursement
dette
2 300 000 €
1
Total
Dépenses réelles
d'investissement
7 696 000 €
Les crédits aloués au secteur culturel sont maintenus
pour les saisons Accès Soirs et Éclats de Fête
à Riom Communauté pour l’aménagement
d’une zone d’activités à Layat, vente de la
colonie de vacances de Notre-Dame-de-Monts
(Vendée), cession de parcelles à des opérateurs
du logement social.
• les recettes propres de la commune permettront
de dégager 1,14 M€ : amendes de
police, remboursement de TVA et taxe locale
d’équipement (TLE).
• L’autofinancement pour 3,1778 M€ dont
2,3 millions consacrés au remboursement du capital
de la dette soit une épargne nette de
877 913 €. Un niveau très correct compte tenu
de la conjoncture mais il faudra sans doute
jouer très serré pour les exercices à venir.
• Enfin, l’emprunt « d’équilibre » est inscrit à hauteur
de 2 millions d’euros.
Cessions
1 378 000 €
Recettes propres
1 140 000 €
Emprunt
2 000 000 €
Autofinancement
3 178 000 €
1
Total
Recettes réelles
d'investissement
7 696 000 €
QUELQUES CLÉS
DE LECTURE
Budget primitif : ce terme
n’a rien de préhistorique mais
signifie que le budget
« principal », théoriquement
voté entre janvier et mars, est
réajusté entre avril et
décembre par un budget
supplémentaire qui prend en
compte les résultats
comptables de l’exercice
précédent (2008 en
l’occurrence).
Vote du budget : le conseil
municipal de Riom a adopté le
budget 2009 le 16 janvier
dernier, c’est-à-dire le plus tôt
possible, afin de permettre
une meilleure efficacité (« taux
d’exécution ») des
investissements en démarrant
les travaux programmés au
plus vite.
Dépenses et recettes de
fonctionnement : c’est
presque une lapalissade, mais
les recettes doivent être
supérieures aux dépenses
pour pouvoir rembourser le
capital des emprunts.
Epargne brute : ce montant,
qui résulte de la soustraction
des dépenses aux recettes,
permet de rembourser le
capital des emprunts, ce qui
dégage une épargne nette
dont le montant est affecté
aux investissements.
Intérêts de la dette : ils
sont comptabilisés dans les
charges de fonctionnement,
contrairement au capital de la
dette, intégré en
investissement.
LES CHIFFRES
ESSENTIELS
POUR 2009
34 M€ : budget total
496 000 € : baisse
du budget entre 2008 et 2009
22 M€ : total des dépenses
réelles de fionctionnement
877 913 € : montant
de l’épargne nette
762 500 € : intérêts
de la dette (- 9,11 %)
5,4 M€ : montant total
des investissements
16
17

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RIOMPROXIMITÉ
Equipe serres
Espaces verts « durables »
Merci
la p’tite
fleur !
SAVOIR SE REMETTRE
EN QUESTION
Gérard Billaud et Fabrice
Saint-André, respectivement
titulaires d’un CAP en
horticulture et d’un bac
professionnel en production
florale, travaillent depuis une
dizaine d’années au service
espaces verts. Ils font partie
de « l’équipe serres » dirigée
par Thierry Laroche, qui
produit sur 1 200 m 2
l’essentiel des végétaux
plantés en ville. « Ce qui est
intéressant, c’est que nous
nous occupons des plantes
de A jusqu’à Z, des graines
aux semis et à la plantation
puis à l’entretien – arrosage,
désherbage, tuteurage,
effleurage… En plus nous
faisons régulièrement des
essais, comme récemment
avec le talinum, une herbacée
annuelle, ou de nouvelles
variétés de tabac décoratif. »
Pour ces deux agents,
l’obtention de la deuxième
fleur a été une étape
motivante, même s’ils
revendiquent une évolution
et une remise en question
permanentes de leur travail.
Souvent félicités par courrier
ou « en direct » par
les habitants, ils apprécient
particulièrement de participer
à des manifestations comme
les Floralies de Vichy,
en octobre dernier, où ils ont
pu montrer leur savoir-faire
avec une « jardin éphémère »
arboré, fleuri, engazonné
et orné de minéraux.
La ville de Riom arbore désormais
une « deuxième fleur » gagnée au
concours des Villes et Villages
fleuris, dont le règlement a évolué
pour mieux prendre en compte les
politiques d’aménagement et de
développement durable.
Huit ans après avoir été récompensé
par une première fleur, le
travail des services techniques de
la ville vient d’obtenir une nouvelle
reconnaissance avec cette
deuxième fleur, attribuée par un jury régional composé
de professionnels du tourisme et des
espaces verts et de représentants des collectivités
« à trois fleurs ». C’est en partie grâce à
de nouveaux critères d’évaluation, effectifs
depuis cette année et qui prennent mieux en
compte les valeurs du développement durable.
La notation se répartit désormais à 50 % pour
le patrimoine paysager et végétal, 30 % pour
le développement durable et le cadre de vie, et
20 % pour la valorisation auprès du public. Le
fleurissement proprement dit, qui se taillait la plus
grosse part du gâteau, n’est plus le critère
essentiel.
Le vert… et le bleu
Le service des espaces verts a par exemple privilégié
la plantation en massifs plutôt que « horssol
», de manière à restreindre l’utilisation des
véhicules d’arrosage au bénéfice des systèmes
d’arrosage intégrés fonctionnant la nuit. La
gestion de l’eau a d’ailleurs été considérée par
le jury comme l’un des points forts de la ville avec
le dispositif de récupération des eaux pluviales
du parc de Cerey, doublé d’une station de
pré-traitement de l’eau destinée aux services
de propreté. Toujours sur cet axe développement
durable, la maîtrise de l’affichage municipal
est entrée en ligne de compte ; elle a
notamment permis la suppression de panneaux
publicitaires peu compatibles avec le
patrimoine ancien. Côté valorisation, ce sont les
actions en direction des écoles (visites, ateliers)
qui ont retenu l’attention, ainsi que le développement
des jardins familiaux.
Plus largement, la politique d’espaces verts a
permis de faire évoluer la gamme des végétaux
utilisés, comme sur le rond-point de la route de
Châtel-Guyon où des graminées associées à
des rosiers ont été préférées aux plantes
annuelles. Ce type de travail va s’étendre à
d’autres ronds-points, mais aussi à la voirie
du futur lycée ou au talus du palais de justice.
Une plus grande variété est également recherchée
dans le choix des arbres – tulipiers, érables,
etc. – destinés à remplacer les sujets
dangereux, qui sont abattus, ou à créer de
nouveaux alignements. Concernant l’entretien
et le désherbage, les produits phytosanitaires
font désormais l’objet d’une utilisation raisonnée.
Ce sont tous ces « ingrédients » qui ont
logiquement abouti à la deuxième fleur riomoise.
Gérard Soulier
Le jardin de la Sainte Chapelle exceptionnellement
fleuri à l’occasion de la fête de la tulipe.
« VALORISER NOTRE TRAVAIL
QUOTIDIEN »
Pour Gérard Soulier,
adjoint au cadre de vie
et à la démocratie de
proximité, c’est « en
sachant montrer ses
atouts » que Riom a pu
obtenir sa deuxième
fleur. « En 2006, nous
avions été recalés parce que nous
n’avions pas été assez professionnels en
terme de communication. Cette fois-ci
nous avons préparé un dossier de
candidature complet et bien illustré, qui a
beaucoup plu au jury. » Toutes les facettes
des services espaces verts et propreté
sont présentées dans ce dossier : « Avec
l’aide de l’encadrement, nous avons
cherché à motiver les personnels en
valorisant leur travail », précise Gérard
Soulier. « Même s’il est un peu tôt pour
viser la troisième fleur, nous continuons
notre travail au quotidien pour embellir et
améliorer le cadre de vie de nos
concitoyens. Nous ne devons pas nous
endormir sur nos lauriers car quand on
obtient une fleur, c’est comme les étoiles
d’un célèbre guide, on ne l’a pas ad vitam
aeternam ! »
Espaces verts « durables »
Maisons fleuries :
du renouvellement
Après la remise des prix, en septembre
dernier, du concours
2008 des maisons fleuries, de
nouvelles règles vont être mises
en place pour le concours 2009.
Au lieu d’un seul passage du jury courant juin,
deux visites seront effectuées afin de vérifier la
continuité du fleurissement. D’autre part, la
liste des concurrents ne sera plus établie à
partir des inscriptions, mais suite à des repérages
et à des passages « surprise ». En plus
des critères habituels de notation – choix des
végétaux, couleurs, disposition, harmonie,
entretien –, la qualité des plantations en termes
de développement durable sera également
jugée (importance des vivaces et des arbustes,
évolution dans le temps). Le jury pourra même
s’autoriser des « coups de cœur » ! Les trois
catégories 2008 devraient être maintenues,
pour les maisons particulières avec jardin, les
immeubles en centre-ville et les immeubles
hors centre-ville, tout comme les récompenses :
les trois premiers lauréats toucheront de l’argent,
les suivants gagneront une plante en
pot. Comme chaque année, il y aura une visite
des serres municipales, à l’issue de laquelle des
plants seront remis aux heureux gagnants.
Centre-ville
Les façades continuent
à se faire belles
Le centre-ville historique de Riom
avait déjà prévu, conformément au
Code de l’urbanisme, de renouveler
une partie de sa garde-robe à la
suite d’une étude menée en 2002
par l’Union régionale des PACT-ARIM 1 . L’inventaire
des immeubles sur un premier périmètre avait
ainsi abouti à la programmation de deux campagnes
de ravalement de façades, l’une rue du
Commerce et l’autre rue de l’Horloge, rue de
l’Hôtel-de-Ville et rue Saint-Amable. En fonction
des prescriptions du PACT-ARIM, le coût
de ces rénovations et les niveaux de subvention
avaient été définis, leur versement étant soumis
à la vérification des travaux effectués.
Aujourd’hui, ces deux campagnes sont en
cours, obligation ayant étant faite aux propriétaires
de procéder au ravalement – faute de quoi
la ville les réalise elle-même.
Une seconde étude a été lancée en 2007 sur
un nouveau périmètre, avec pour prestataire le
cabinet ACA architecture (Yvan Cotier), spécialiste
du patrimoine ancien. Selon Caroline Montel,
directrice adjointe des services techniques de
la ville, « le travail a été beaucoup plus fin que
pour les campagnes précédentes et le cabinet
ACA a été jusqu’à dessiner des éléments à restituer
(corniches, balcons…), tout en se concertant
régulièrement avec l’architecte des bâtiments
de Fance ». Compte tenu de la taille du nouveau
secteur étudié (rue Saint Amable, place
de la Fédération et rue Gomot), plusieurs campagnes
de ravalement successives seront
nécessaires. La prochaine, non définie à ce
jour, devrait être lancée fin 2009.
1. « Premier réseau associatif au service de l’habitat », les
PACT-ARIM avaient pour signification initiale « Propagande
et Action Contre les Taudis – Association de Restauration
IMmobilière ».
Les façades de la rue du Commerce
transformées par la première campagne de ravalement.
EN BREF
VOUS AVEZ DIT
« DURABLE » ?
Une grande disparité
des connaissances…
C’est la principale conclusion
des entretiens récemment
conduits auprès des élus et
chefs de services
de la ville et
de la communauté
de communes
sur leur conception
du développement durable.
Afin de « construire une vision
riomoise du développement
durable », comme cela
avait été décidé suite
à une délibération de janvier
dernier, une journée
de formation se déroulera
le 28 mars avec l’ensemble
des élus
de Riom et de Riom
Communauté, à la maison
des associations. Elle sera
menée par Les Développeurs
Associés (Isère), avec
pour objectifs de parvenir
à une compréhension
partagée du concept
de développement durable
et de dégager des orientations
prioritaires sur le territoire
du Grand Riom.
19

RIOMPROXIMITÉ
RIOMTRAVAUX
EN BREF
SALLE DUMOULIN :
LE PROJET S’AFFINE
A la fin du mois de janvier,
le cabinet d’architecture
Yvan Peytavin (Montpellier),
retenu par la municipalité
pour réhabiliter la salle
Dumoulin, a remis son
avant-projet sommaire.
Cet « APS » a permis de
prendre en compte, au-delà
de l’esquisse initiale,
les remarques de l’architecte
des bâtiments de France
(ABF) et celles des usagers
de la salle actuelle. Le simple
« espace traiteur » qui
avait été prévu pourrait
ainsi se transformer en
une véritable cuisine,
et c’est du parquet
qui a été choisi comme
revêtement de sol sur
l’ensemble de la salle –
la meilleure solution
pour des usages mixtes.
L’ABF a pour sa part
préconisé une refonte
du nouveau pavillon,
côté sud, afin que ses lignes
rappellent l’architecture
de l’ancien pavillon,
du côté opposé.
Conseils de quartier
Une évolution
démocratique
Les conseils de quartier sont l’un
des « outils » de la démocratie de
proximité, concept qui se concrétise
au fil des ans. Renouvelés à la
suite des dernières élections municipales
(mars 2008), ils ont fait évoluer leur
composition et principalement leur fonctionnement.
Chaque conseil de quartier est désormais présidé
par un adjoint proposé par le Maire, assisté
d’un vice-président et d’un secrétaire, volontaires
parmi les membres hors élus. En concertation
avec le Président, le vice président élabore
l’ordre du jour avec les membres non élus et
anime les réunions. Comme précédemment, les
représentants des associations et les médiateurs
du quartier (deux ou plus selon les cas) siègent
au sein des conseils de quartier. Le nombre de
membres individuels n’est plus limité
à 7 comme auparavant.
Un thème peut parfois être proposé
par le service Cadre de Vie et
Démocratie à l’ensemble des conseils
de quartier : thème concernant la vie
de la ville. Des groupes de travail
peuvent se constituer pour apporter
des idées pour mieux gérer les problèmes
et améliorer la vie des quartiers.
Le service Cadre de vie de la ville,
assure la logistique de ses réunions
(rédaction des convocations, participation à
l’ensemble des réunions, rédaction des comptes
rendus…).
Projet à l’étude pour 2009 : une assemblée des
cinq conseils de quartier.
Les cinq conseils de quartier
N° 1 : Centre-ville.
N° 2 : Gare, Dagneaux, Moulin d’Eau,
Planchepaleuil, Le Marais.
N° 3 : Le Creux, La Varenne, Le Maréchat.
N° 4 : Le Couriat, Les Boules, la Beaumette,
la Petite Provence.
N° 5 : Les Charmettes, le Champ d’Ojardias,
Layat, Saint-Don, Cerey.
La ville vient de faire l’acquisition de deux vélos qui sont
en libre-service pour les agents municipaux
à la mairie centrale. Ils peuvent donc les utiliser
pour leurs déplacements professionnels.
Coût de l’opération : 350 € chacun, casque,
panier et antivol compris.
TOITURE NEUVE
POUR LE MOULIN
DE LA CROÛTEÛTE
Le bâtiment municipal du Moulin de la
Croûte, qui héberge depuis 1998 le
Conservatoire des espaces et paysages
d’Auvergne (CEPA), a bénéficié du 15 octobre
à la fin décembre d’importants travaux
de toiture. Ils ont été conçus par le cabinet
G et O Architecture, de Mozac, et réalisés
par l’entreprise riomoise Baltazar. Le cachet
particulier du bâti a été préservé avec la réfection
complète de la charpente en chêne et
de la couverture de tuiles ; d’autre part, un
réseau entier d’évacuation des eaux pluviales
Une nouvelle toiture
pour le Moulin de la Croûte.
a été créé depuis la toiture. Le coût de
cette première tranche de la réhabilitation
globale du site s’élève à 133 500 € hors
taxes, pris en charge par la ville à 75 % et
par le Conseil général du Puy-de-Dôme pour
25 %.
EXTENSION
DU COLUMBARIUM
Le columbarium riomois a fait l’objet, avant
les dernières fêtes de Toussaint, de travaux
d’extension permettant, avec dix-huit nouvelles
cases familiales, l’accueil de 90 urnes
funéraires supplémentaires. Les services techniques
municipaux ont réalisé les socles en
bétons sur lesquels les nouveaux ouvrages
ont été réalisés par l’entreprise Menuzzo
Funéraire, de Volvic. Cette opération représente
un investissement de 8300 € hors
taxes.
Crémation : changements
dans la législation
La loi du 19 décembre 2008 introduit des nouveautés
pour les professionnels du secteur funéraire
(formation, qualification, modèles de devis),
mais aussi dans les choix de chacun pour
conserver les cendres d’un disparu après sa crémation
: il n’est plus possible de les conserver
à domicile, sauf si elles sont enterrées dans
une propriété privée. Il reste possible de les placer
dans un cimetière ou un site cinéraire
(désormais obligatoire dans toute commune ou
intercommunalité de plus de 2000 habitants), ou
de les disperser dans le “jardin du souvenir”
d’un cimetière. Enfin, il est toujours possible de
disperser des cendres en pleine nature – sauf sur
les voies publiques –, mais dans ce cas, la personne
ayant qualité pour pourvoir aux funérailles
doit désormais procéder à une déclaration
à la mairie de la commune de naissance du
défunt.
RUE DU
MOULIN D’EAU :
RALENTISSEMENT
EN VUE
Après en avoir débattu avec les riverains de
la rue du Moulin d’eau, les élus municipaux
ont décidé de lancer les travaux visant à une
réduction importante de la vitesse de circulation.
Cet objectif devrait être atteint en
créant 32 places de circulation placées en
alternance des deux côtés de la rue, et en
installant plusieurs passages piétons et
coussins berlinois (dalles de surélévation de
la chaussée). Ces dispositions devraient également
réduire le stationnement sauvage sur
les trottoirs. Le chantier a été interrompu pour
cause de basses températures nuisibles aux
travaux de peinture, mais il reprendra dès
que possible. Il se traduira par un coût
minime, car tous les équipements prévus
seront réalisés par les soins des services
municipaux.
La rue du Moulin d’Eau sécurisée.
PARKING DE L’ÉCOLE
JEAN ROSTAND :
FERMETURE AVANT
CONCERTATION
Chaque matin, à l’heure de l’accueil des
enfants, le petit parking situé devant l’école
Jean Rostand était systématiquement
encombré par les véhicules. La situation
devenant dangereuse, une solution temporaire
a été adoptée avec la fermeture “symbolique”
du parking à l’aide de plots et de
chaînes en plastique. La concertation est
lancée jusqu’à l’été prochain afin d’aboutir
à un aménagement satisfaisant pour
tous, et d’abord pour la sécurité quotidienne
des enfants et des personnels
concernés. Cet aménagement provisoire est
réalisé entièrement par les services techniques.
La rue du Creux aménagée
pour les personnes en situation de handicap.
CHAUSSÉE PARTAGÉE
DANS
LA RUE DU CREUX
À l’extrémité de la rue du Creux, la situation
du foyer de l’Association des paralysés
de France (APF) pose un problème
particulier de circulation. Les personnes à
mobilité réduite réclament à juste titre de pouvoir
circuler en toute indépendance, mais
leurs fauteuils électriques ne peuvent circuler
sur les trottoirs, car ce sont des véhicules
à moteur ; cependant, comme leur
vitesse est modeste, leur circulation sur
cette voie large et rapide n’est pas sans
risque d’accident. À l’issue d’une longue
concertation incluant les résidents et les personnels
de l’APF, le choix a été fait de
réorganiser la voie selon le principe de la
chaussée partagée entre véhicules à 4 et
2 roues, fauteuils et vélos. Dans une première
phase, le changement de conduites
en plomb a été suivi d’une réfection intégrale
des enrobés de la chaussée ; la
seconde tranche aura lieu d’ici le mois de
juin, avec la mise en place de la signalisation
au sol adaptée. Le coût total de l’opération,
réalisée par l’entreprise Eurovia
(chaussées) et les services municipaux
(peinture) est de 160 000 € hors taxes.
20
21

RIOMCOMMUNAUTÉ
“Le Petit Toinon”
prend ses marques à Riom.
Habits
de lumière
Février-mars
à la Bibliothèque
Deux
“rencontres
avec”,
et une grande
promenade
riomoise…
Du prêt-à-porter pour les enfants
en dépôt-vente, c’est le pari du
Petit Toinon, en plein cœur de Riom.
Le mardi 17 février, ce sera Marc
Brunier-Mestas, graveur, et le mardi
10 mars James Sacré, poète. Sur
le coup de 18 heures, ils viendront
à la bibliothèque, où ils raconteront
et montreront à chacun leurs pratiques d’artistes…
Puis ils parleront tout simplement de leurs
métiers, qui sont aussi des passions toujours
légèrement envahissantes, pleines de “pourquoi”
et de “comment ”… Ces rencontres d’une
heure environ sont ouvertes à tous les publics
et suivies d’un buffet qui ajoute encore à la simplicité
conviviale de ces échanges.
Le samedi 14 mars, des membres de la
Commission d’histoire de Riom proposeront de
14 à 15 heures une présentation de l’ouvrage
Promenades dans Riom. Passant sans délai de
la théorie à la pratique, ils emmèneront ensuite
leur public pour une balade d’une heure, qui leur
permettra de découvrir la multitude de « ces petits
riens qui font la ville »…
Dans ce magasin cosy et coloré
de la rue de l’Horloge, les vêtements
d’enfants vivent une
seconde vie grâce à Isabelle
Feghali. « Nous recevons des
dépôts de partout, des alentours mais aussi de
l’étranger grâce à quelques “super grandmères”
dont les enfants sont expatriés », raconte
cette riomoise d’adoption, qui revendique une
fibre écologiste. Installée depuis décembre
2007, Isabelle a déjà travaillé dans le prêt-àporter
enfants de marque (Bon Point, Benetton,
Petit Bateau) et dans l’événementiel sportif.
« Comme j’ai toujours aimé le contact avec les
gens, je suis à l’aise dans le commerce. Rendre
service, faire plaisir, savoir recevoir, c’est comme
une seconde nature chez moi… » Les vêtements,
dans une gamme de 0 à 16 ans, sont rigoureusement
sélectionnés, étape indispensable
pour que les clients n’aient plus de réticence
à acheter de l’occasion : « Il faut que ça me plaise,
que ce soit propre bien sûr, mais aussi à la mode
– même si j’ai quelques pièces un peu vintage.
» Au Petit Toinon, on peut ainsi trouver du
quasi-neuf à petit prix, accessible à ceux qui n’ont
pas les moyens de se payer des marques.
L’exception charentaise
L’agencement du magasin, conçu avec des
portants et des rayonnages en bois, décoré de
couleurs chaudes, a été réalisé par le mari
d’Isabelle Feghali. « C’est ce qui fait notre force :
lorsqu’on entre dans la boutique, on n’a pas l’impression
qu’il s’agit de vêtements d’occasion… »
M. Feghali a également mis au point un logiciel
spécifique pour la mise à jour des dépôts, qui
génère une alerte e-mail automatique à destination
des déposants lorsqu’un vêtement est vendu.
Un service apprécié, qui crée une dynamique comparable
à cette « ferveur positive » qu’Isabelle a
découvert à Riom, ville dont elle est tombée
amoureuse et dont elle ne se lasse pas de vanter
les charmes. Ce côté affectif, on le retrouve
d’ailleurs dans le nom du magasin, baptisé
Toinon comme l’un des oncles d’Isabelle. Ah, un
dernier détail, on trouve aussi, dans cette boutique
pas comme les autres, des articles neufs :
charentaises de Charente pour l’hiver, et espadrilles
du pays basque pour l’été. Une raison de
plus pour franchir ce pas-de-porte…
• Le Petit Toinon, 16, rue de l’Horloge à Riom.
Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 12 h
15 et de 13 h 30 à 18 h 15.
Le Soleil Noir - 1960
Extension des ZA Riom Cap Nord
et Les Charmes à Ménétrol
Bientôt
le grand Nord
Il y a déjà beaucoup de réservations pour
les terrains de la future extension de Riom
Cap Nord. Les travaux ont démarré au
début de l'année, après que se sont terminées
les fouilles archéologiques, qui
ont d'ailleurs été très fructueuses.
C'est l'agence Archéodunum de Lyon qui a
ouvert, « en large », des « fenêtres ». Dans une
petite parcelle, une nécropole a été mise au jour.
Quinze personnes étaient enterrées là en position
fœtale depuis l'âge du bronze final (2 000
à 1 500 avant J.C.). Sur une plus grande parcelle,
on a relevé les fondations en pierres et chaux
d'un groupe de bâtiments gallo-romains construits
autour d'une cour ou d'une place. Il date du haut-
Empire (Ier et IIe siècle après J.C.). Outre
quelques monnaies, on a trouvé ce que l'ont
trouve toujours en pareil cas : des poubelles.
Bientôt Cap Nord, avec son extension de
12 ha, accueillera des entreprises artisanales,
des commerces professionnels et des grossistes…
du XXI e siècle. Les travaux a réaliser com-
Expo
Roger Bissière au cœur
du XX e siècle
Du 14 février au 19 avril seront
exposées au musée Mandet des
gravures de Roger Bissière (1886-
1964), artiste à l’imagination fertile.
Gravures en couleurs réalisées
entre 1950 et 1960, ces eauxfortes,
linogravures et gravures
sur bois sont celles d'un
artiste mûr qui s'est déjà
essayé à de nombreuses techniques. Elles
distillent une atmosphère de poésie naïve dans
laquelle devait baigner l'imaginaire de l'artiste,
en dépit des événements tristes qui ont marqué
sa vie, qu'ils soient dus à son désastreux
sens des affaires ou parfaitement indépendants
de sa volonté, comme les deux guerres
mondiales.
prennent une chaussée adaptée aux
poids lourds, des zones de stationnement,
une réseau d'adduction
d'eau potable, un réseau d'eaux
usées, la création de noues (fossés)
pour le rejet des eaux pluviales, le traitement
paysager, l'extension des
réseaux électricité, télécom et gaz
sous maîtrise d'ouvrage des concessionnaires,
ainsi que la mise en place
d’éclairages sous maîtrise d'ouvrage
du Syndicat intercommunal d'électricité
et de gaz. Le projet intègre
aussi le réaménagement complet de la voirie de
desserte de l'entrée livraisons du restaurant
L'Envolée. Subventionnés par l'Etat (73 000 €),
le Conseil régional (68 800 €) et le Conseil
général du Puy-de-Dôme (180 000 €), ces travaux
sont estimés à 912 308 € ttc.
Les 4 hectares d'extension de la zone des
Charmes à Ménétrol ont également fait l'objet
de réservations par des entreprises artisanales.
On prévoit le lancement des travaux en avril-mai.
Ils devraient durer six mois,
coûteront 746 000 € hors
taxes, et seront subventionnés
par l'Etat (77 000 €),
le Conseil régional (88 300
€) et le Conseil général du
Puy-de-Dôme (140 500 €)
Lorsqu'éclate la première, Roger Bissière a
26 ans. Huit ans plus tôt, il est brusquement
parti s'établir quelques mois à Alger après
que son notaire de père lui a refusé de s'inscrire
aux Beaux-Arts. Y est finalement
entré après son retour,
a peint et exposé, fréquenté
des artistes. Il a tenté une installation
dans le Lot dans une
maison héritée de sa mère,
pour y élever des abeilles. Sans
succès. En 1920, tenir les
120 francs obtenus de la vente
d'une toile le sidère. Il subsiste
plutôt de ce qu'il écrit sur l'art
et publie notamment dans la
revue L'Esprit nouveau, du peintre Ozenfant
et de Le Corbusier. Mais il continue à peindre
et à exposer aux côtés d'André Lhote ou
Maurice Utrillo. Et puis il enseigne à l'Académie
Ranson. Son travail personnel évolue.
S'écartant du figuratif dans les années trente,
il enchaîne les commandes, pour l'Exposition
internationale de 1937 par exemple. A l'annonce
de la Seconde Guerre mondiale, il se
replie en famille dans le Lot, où viennent le
rejoindre d'anciens élèves. A la fin de la
La zone d’activité Riom Cap Nord est à l’étude.
guerre, il s'est joué de la pénurie en adoptant
pour faire de la tapisserie un procédé plutôt
« brut », les récupérations de chiffons. Sa
femme, Mousse, est mise à contribution
pour la broderie. Côté peinture, il improvise
une formule de peinture à l'œuf, qui donne
des couleurs très vives. Tout est à voir dans
le travail de Roger Bissière, qui a tapé dans
l'œil de Jean Dubuffet. Cette exposition est
d'autant plus remarquable que les gravures
montrées ici sont fort peu connues.
22
23

RIOMTRIBUNE
Le groupe socialiste de la majorité municipale est
heureux de vous retrouver dans le cadre d’une
expression municipale renouvelée et modernisée.
Depuis les élections du mois de mars 2008,
une nouvelle équipe s’est mise au travail
avec, pour certains, la découverte des dossiers
municipaux et pour d’autre le plaisir de
continuer à œuvrer pour notre ville de Riom
auréolée récemment d’une deuxième fleur
récompensant ainsi des années d’efforts
pour rendre la ville encore plus belle.
Dans le contexte de crise économique mondiale,
nos pensées vont aux premières victimes
du système ultra-libéral. A tous nous
leur apportons notre plus grand soutien et
notre solidarité.
Nous continuons d’offrir les meilleures prestations
possibles pour que — malgré les
restrictions budgétaires imposées, de fait, par
l’Etat — l’Education, la Solidarité, la Culture
soient au cœur de votre projet de vie.
Le budget 2009 que nous venons de voter
illustre la volonté d’apporter un service de qualité
et de proximité même si la baisse des dotations
de l’Etat handicape notre ville. Le maintien
d’un haut niveau d’investissements est
un signal fort que nous envoyons aux acteurs
économiques locaux.
Avec une stabilité des taux pour la septième
année consécutive, nous espérons redonner
un peu d’air au pouvoir d’achat des ménages
riomois. Le maintien de l’application du quotient
familial permet au plus grand nombre
de nos concitoyens de profiter des services
municipaux (Education culture, jeunesse)
pour certains uniques en Auvergne.
Alors même si le contexte est morose, toute
l’équipe de la majorité municipale reste optimiste
par ce qu’elle se bat, tous les jours, pour
faire de Riom une ville durable, solidaire,
attractive et accueillante.
Groupe PS
Tous ensemble, Riom pour tous
Pour les élus communistes et républicains, notre préoccupation est votre pouvoir d’achat,
la régression effective de vos revenus et l’augmentation du coût de la vie. C’est l’emploi,
mis à mal par le gouvernement de Sarkozy, qui supprime les services publics dans notre
ville : tribunaux d’instance et de commerce, éducation nationale, hôpital, les métiers liés
à la fonction d’avoués, sans parler des 165 emplois chez ALTADIS.
Le vote du budget de la ville ne verra pas augmenter les taux de l’imposition fiscale.
Pourtant l’Etat supprime les dotations, transfère les charges, oblige les collectivités à
« choisir » entre des investissements nécessaires et le coût de la fiscalité locale.
Rien ne changera réellement sans votre intervention, participation, sans le développement
de la démocratie. Nous sommes disponibles pour agir, avec vous, pour le pouvoir d’achat,
le développement des services publics.
Groupe communiste et républicain
Tous ensemble, Riom pour tous
BUDGET RESTREINT IMPLIQUE ÉCONOMIES... D'ÉNERGIES
Un budget est un ensemble de choix, on ne peut pas mener de front tout ce qui paraîtrait
indispensable. Cette année, avec un budget en baisse, le choix a été particulièrement douloureux,
nous avons dû repousser des investissements pourtant utiles à notre ville. Or, dans
certains domaines, les investissements d'aujourd'hui sont les économies de demain. Les
Verts sont heureux qu'on ait réussi à préserver la qualité de la restauration scolaire et les
repas bio. De nouvelles actions en faveur des économies d'énergie doivent être mise en
place rapidement car nous ne pouvons plus nous permettre de les remettre à demain.
Alors quelles priorités ? Nous devrions en débattre en Conseils de Quartier, car c'est par
excellence le sujet sur lequel chacun doit donner son avis. Il sera fort utile aux élus de recueillir
l'avis de leurs administrés sur ce sujet, et aux citoyens de se confronter à la quadrature
du cercle...
Groupe Les Verts
Tous ensemble, Riom pour tous
25

RIOMTRIBUNE
CRISE, POUVOIR D’ACHAT ET IMPÔTS
La vie n’est pas un long fleuve tranquille : la
politique de la municipalité trouve ses limites
dans la crise économique et elle essaye de
cacher son échec par des responsabilités extérieures
: gouvernement, mondialisation, économie…
Ce faisant la municipalité montre ce
que nous avions dit lors de la campagne, une
politique somnolente en période normale
devient une politique de régression en période
de crise.
Premier échec. La politique immobilière de
construction tout azimut de la municipalité
que nous avions dénoncé pendant la campagne
trouve sa limite dans la situation économique
que a asséché le crédit pour les
ménages, grevant leur pouvoir d’achat c’està-dire
que les riomois n’ont plus les moyens
d’acheter de logement ce qui conduit les
promoteurs à s’interroger (abandonner ?)
sur leurs projets riomois…
Deuxième échec. La manufacture des tabacs
qui devait être la grande réussite du règne
se révèle une faillite en même temps que celle
d’un des promoteurs/aménageurs qui ne
termine pas les appartements promis et
payés par les acquéreurs alors que les autorités
riomoises ont aménagé la place Eugène
Rouher et le parking attenant à sa demande.
Troisième échec. La baisse des ressources
communales venant de l’Etat qui est dénoncée,
dans le style « ce n’est pas nous, c’est
lui » trouve en grande partie sa source dans
la baisse de la population riomoise qui a
été niée et qui est une réalité : 300 à 400 riomois
de moins pendant le mandat précédant.
Il aurait fallu anticiper alors que la municipalité
n’a fait que suivre le mouvement.
Cela aurait dû conduire la municipalité en place
à plus de modestie et à participer à la lutte
pour maintenir le pouvoir d’achat des ménages
riomois en baissant les impôts. Or ce n’est
pas la volonté municipale : en maintenant les
taux elle augmente la pression fiscale et les
riomois verront leurs impôts locaux augmenter
de plus de 2,5 % alors que l’inflation
devrait-être de 1 %.
Nous nous sommes opposés à cette décision
qui va frapper surtout les classes
moyenne et les plus faibles. Et les groupes
de la majorité ont tous voté pour la baisse du
pouvoir d’achat des riomois.
Groupe Choisir Riom
UNE PREMIÈRE ANNÉE DÉCEVANTE ET INQUIÉTANTE
Le bilan de la première année de la mandature
est décevant et inquiétant. Après les
coups reçus (suppression du TGI et des
avoués, menaces sur l’hôpital et la souspréfecture,
départ de la CCI, suppression
d’emplois chez Altadis, quasi-faillite du promoteur
immobilier de la manufacture
Sogimm…), nous serions en droit d’attendre
un sursaut ou une réaction de la part du
Maire en début de ce nouveau mandat.
Or, au lieu de cela, Jean-Claude Zicola se
contente de proposer un budget 2009 identique
à celui de 2008. Mieux, en pleine crise
économique, on relève les taux de taxe professionnelle
ce qui contribue à éloigner les
emplois un peu plus de Riom et alourdir la
charge des commerces de centre ville.
Le bilan est également inquiétant parce
qu’on aurait cru qu’avec un déclin démographique
de 500 habitants constaté entre
les deux derniers recensements, l’équipe
municipale aurait au moins décrété un projet
de ville autour de l’urgence de l’attractivité.
Pour attirer des nouvelles populations, il
aurait fallu, par exemple, jouer le levier fiscal
en replaçant Riom dans la moyenne
départementale en terme de taxe d’habitation
au lieu de nous conforter dans le peloton
de tête des villes les plus taxées du
département. Cela aurait en plus permis de
soulager la charge des ménages en cette
période de crise et de distribuer du pouvoir
d’achat.
Si on ne traite pas les problèmes aujourd’hui
on s’expose inexorablement à diminuer la qualité
du service à nos concitoyens et à nos
enfants demain. L’immobilisme et le fatalisme
de la municipalité ne peuvent pas être
une réponse à la situation critique de notre
ville. Il est urgent d’agir au lieu de trouver tous
l e s p r é t e x t e s ( a c t i o n d e l ’ E t a t , d u
Département…) pour ne rien faire et nous
serons là pour le rappeler et vous défendre.
Vos élus Dynamisme et
Renouveau (Thierry Roux, Magali
Gothon, Jacquie Diogon)
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