Janvier 2011 - Société Genevoise de Photographie

Séance du lundi 6 décembre 2010
FAITES-VOIR MUENSINGEN
ET SUJET LIBRE
Tiens, cela fait longtemps qu’on n’a plus parlé de
ces deux là : Münsingen et son concours…
A la surprise générale, le sujet est rapidement traité.
Jean-Marc FAVRE nous annonce qu’il est en
train de mettre sur pied un groupe d’une dizaine
de personnes pour créer une œuvre commune, prenant
soin de ne pas dévoiler davantage son projet.
Donc pas de projection pour le moment. Eric
BOILLAT lui aussi lâche quelques indices, dans
ce sens qu’il entend mettre en évidence bruit et silence,
une approche qui sort de l’ordinaire. Mais
là encore, on ne vend pas la mèche.
Nous avons juste droit à quelques images isolées,
ainsi qu’à une série en noir et blanc de cinq photos,
une esquisse de ce que pourrait être un des travaux
qui seront proposés. Mais on n’en dira pas
plus non plus, puisqu’on en est encore au stade des
projets. Le décor est planté, les acteurs commencent
leurs répétitions, et on y verra plus clair d’ici
quelques semaines.
Sans s’attarder, on passe à la seconde partie de la
soirée, un « faites voir » numérique d’environ 70
photos, au maximum trois par personne. Les
images défilent par auteur, et le public est invité à
désigner celle qui lui plaît le plus. Tous les sujets
traditionnels sont naturellement abordés, et on a
encore le privilège d’admirer une série de panoramas.
Si la majeure partie des photos relève de la
simple présentation, quelques unes sont montrées
à des fins de concours ou de publication ultérieurs,
donc l’auteur a besoin de se faire une idée de leur
valeur et de leur intérêt. Les critiques de la salle lui
sont donc particulièrement utiles pour le guider
dans sa démarche.
Entre les Ateliers et la séance ordinaire, les images
n’ont cessé de défiler, avec le concours de l’assistance
qui a ainsi pu s’exprimer sur une kyrielle de
travaux, et bien entendu fournir de précieux
conseils aux photographes, ce qui est le but final.
Un processus apprécié et toujours encourageant,
car le photographe reste un éternel apprenti. Si ce
n’est pas la maîtrise de l’art photographique, c’est
l’acquisition d’un nouvel appareil bourré de possibilités
qui se charge de lui procurer quelques leçons
intensives de familiarisation…
Michel GASSER
12
Société Genevoise de Photographie