La maintenance industrielle - Intersections - Schneider Electric

Des métiers…
L’électricien de maintenance effectue
la surveillance, la maintenance
et le dépannage de sites industriels
ou de bâtiments.
L’agent de maintenance des bâtiments
est responsable du bon fonctionnement
des bâtiments de l’entreprise ou d’une
collectivité (éclairage, climatisation…).
de maintenance à une organisation complète intégrant un
service méthodes, un magasin central, un atelier de remise
en état et les services d’intervention.
Les compétences requises
Expert dans une technologie (électricien, mécanicien, climaticien,
etc.) ou généraliste (pluridisciplinaire), l’homme de
maintenance assure des missions requérant différents
niveaux de formation. Trois profils types se dessinent :
c Le responsable de maintenance : formation niveaux II
et I, voire III avec expérience professionnelle. Il supervise,
pilote les activités internes et sous-traitées, du service
méthodes à l’atelier, et assure la responsabilité financière
des chantiers. Il représente de 1,5 à 4 % des salariés de
la fonction.
c Le technicien de maintenance : formation niveaux IV et III.
Deux types d’activités lui sont proposées :
- intervention : il tend à remédier aux défaillances des
équipements, met en œuvre des solutions techniques,
tend à améliorer le rendement de l’équipement.
- méthodes : il est chargé de préparer les activités de
maintenance (approvisionnement, délais, coûts…).
Il représente de 16 à 29 % des effectifs de maintenance.
c L’agent de maintenance : formation niveaux V ou IV.
Il doit réparer le plus rapidement possible toute panne ou
dysfonctionnement. Il peut également intervenir à titre
préventif. Il représente de 67 à 83 % du personnel de
maintenance.
Si, du fait de sa "transversalité" et de la diversité de ses
applications, la maintenance pouvait apparaître auparavant
comme une fonction secondaire, ce n’est plus le cas
aujourd’hui où sa position majeure est reconnue au sein de
l’entreprise. Un métier de "terrain" certes mais également une
fonction stratégique et qui évolue fortement. Les équipements
font appel à de nouvelles technologies ; les méthodes et
les outils de diagnostics (GMAO…) prennent une place
importante ; la réactivité, la qualité et l’optimisation des
coûts deviennent des objectifs essentiels des entreprises.
Autant de facteurs qui nécessitent des compétences
pointues, multiples et toujours actualisées. Le professionnel
de la maintenance doit donc avoir acquis une formation
de base solide et être capable de s’adapter rapidement
en se formant en permanence. c
Sources : Afim, Cereq, Afpa.
Pour plus d'informations :
www.intersections.schneider-electric.fr
L’automaticien, en opération
de maintenance, intervient sur
les équipements automatiques
des installations de production,
de transport ou de bâtiment.
L’électromécanicien d’entretien
effectue la surveillance, l’entretien
et le dépannage courant des organes
mécaniques, électriques et électroniques
d’installations de production,
de transport ou de bâtiment.
Le technicien de maintenance
de lignes à haute tension surveille
et entretient les lignes du réseau
haute tension.
Le monteur électricien en réseaux
de distribution installe et assure la
maintenance des réseaux électriques.
Et également :
> Le technicien électrotechnicien
> L’agent de maintenance d’ascenseurs
> L’agent de maintenance en génie climatique
> Le monteur en installations thermiques
> Le technicien en télécommunications
> Le dépanneur en électroménager ...
... et des formations
Du CAP à l’enseignement supérieur,
par voie initiale ou en alternance,
de nombreux diplômes préparent aux
métiers de la maintenance industrielle.
Intersections-nov 2003 5