RAPPORT ATELIER ASHI-ISS 2010

actions du gouvernement et celles de la société civile. Il a, entre autres
solutions, proposé de : Recueillir cinq mille (5.000) signatures de membres
notables de la société civile sur une pétition à adresser au gouvernement et
au parlement pour les amener à poursuivre les réformes judiciaires et à
mettre en application les textes élaborés; Organiser des séances d’éducation
ou d’instructions civiques; Créer à l’instar de l’AFC (Association Française
de Criminologie) l’Association Béninoise de Criminologie (ABC) qui se
chargerait de concevoir différents projets de réinsertion et d’autres missions
concernant la vie quotidienne des prisonniers. Il a conclu sa présentation en
rappelant que la mise en œuvre heureuse et le succès des recommandations
qui ont couronné sa recherche sur les conditions de détention au Bénin,
dépendront de la volonté politique dont feraient montre le gouvernement et
le parlement.
II-4 Présentation de la sixième communication
Elle a eu pour thème « Amélioration de l’accès à la justice juvénile » et est
présentée par le Dr Corneille ZANNOU. En partant des conclusions et
recommandations des études réalisées en 2008, le Dr ZANNOU a élaboré
une stratégie de communication qui pourrait améliorer l’accès à la justice
juvénile. Cette stratégie se décline en plusieurs points à savoir : Rédiger une
pétition qui consiste à recueillir 5.000 signatures des différentes
organisations de la société civile; Organiser des caravanes à travers le pays
pour sensibiliser la population sur la justice juvénile; Animer les émissionsdébats
sur les chaînes de télévisions et de radio par les membres de la société
civile ; Organiser un forum dont les conclusions déboucheront sur une
proposition de texte de loi à soumettre au législateur; Organiser des
concerts par les artistes de renoms dans les villes stratégiques du pays.
A l’issu des deux communications, des contributions ont été faites et les
deux communicateurs ont comme leurs prédécesseurs répondu aux
différentes préoccupations des participants.
Au nombre des contributions, nous pouvons noter par exemple celle qui a
rapport à la recommandation qui propose de poursuivre les mineures en
procédure de flagrant délit. Les participants ont rejeté cette
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