RAPPORT ATELIER ASHI-ISS 2010

Au nombre des contributions, nous pouvons noter l’aveu du régisseur de la
prison civile de Cotonou par rapport aux conditions difficiles dans
lesquelles travaillent les régisseurs et personnel des prisons du Bénin, les
lenteurs des procédures pénales qui conduisent certains citoyens à passer
des années de détention sans être appelés une seule fois par le juge
d’instruction. Dans l’ensemble, il s’agit de contributions qui mettent à nu les
dysfonctionnements de la justice pénale au Bénin. Ces contributions ont
conduit les participants à proposer que toutes les associations présentes à
l’atelier, s’unissent pour définir à l’issu des travaux, des stratégies pour faire
un plaidoyer/lobbying pour que le gouvernement se rende compte de ce qui
se passe dans le secteur de la justice pénale et mette en place une sorte de
commission technique de réflexion comme celle installée pour la relecture
de la constitution, pour une meilleure réforme dans ce domaine. Ils ont émis
le souhait qu’il soit organisé dans un délais de temps court, un atelier spécial
qui regroupe tous les acteurs de défense des droits humains (y compris OSC
et décideurs politiques) et que les moyens soient mis à leur disposition pour
réfléchir à des possibilités de sortir le secteur de la justice du Bénin de sa
situation de délabrement.
La fin de la première phase de l’atelier est marquée par la pause déjeuner.
II- DEROULEMENT DE LA DEUXIEME
PHASE : soirée du 09 juin 2010
La deuxième phase de l’atelier est marquée par la présentation de quatre
communications dont deux sont présentées par le professeur Christophe
KOUGNIAZONDE de ABBAP et les deux autres par le Dr Philipe
HOUNKPATIN et le Dr Corneille ZANNOU. Cette deuxième phase a pris
fin par les pistes pour la mise sur pied d’un creuset de réflexion et d’action
pour une meilleure réforme du système judiciaire au Bénin et par la
cérémonie de clôture de l’atelier.
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