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Comité de rédaction : Alexia Delrieu, Constance ... - J'aime ma boîte

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Le <strong>ma</strong>gazine <strong>de</strong> l’art <strong>de</strong> vivre en entreprise<br />

bien dans <strong>ma</strong> boîte, bien dans <strong>ma</strong> vie<br />

Qu’est-ce qui vous fait<br />

aimer votre boîte ?<br />

FICHE PRATIQUE :<br />

comment l’entreprise<br />

peut compléter<br />

votre retraite ?<br />

Savoir-vivre<br />

en entreprise<br />

OFFERT<br />

“<br />

Gauche / Droite<br />

tous pour<br />

l’entreprise<br />

”<br />

Sophie <strong>de</strong> Menthon<br />

N°1 - octobre 2010<br />

Parution trimestrielle<br />

Ne pas jeter sur la voie publique<br />

Prési<strong>de</strong>nte du Mouvement ETHIC<br />

www.jaime<strong>ma</strong>boite.com<br />

Jean-Paul Huchon<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Région<br />

Île-<strong>de</strong>-France


l’édito<br />

Je suis un homme comblé car j’ai réalisé un rêve que j’avais <strong>de</strong>puis l’adolescence<br />

quand j’écoutais “ Salut les Copains” sur Europe N° 1. C’est à ce<br />

moment-là que j’ai rêvé d’avoir un jour Ma radio. J’y ai toujours cru.<br />

J’ai d’abord essayé <strong>de</strong> convaincre le Prési<strong>de</strong>nt Giscard d’Estaing auquel j’avais<br />

écrit sans succès. Puis, sans me décourager, j’ai regardé du côté <strong>de</strong> l’île anglonor<strong>ma</strong>n<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> Serq. J’avais découvert qu’elle avait un statut assez indépendant<br />

vis-à-vis du Royaume-Uni en <strong>ma</strong>tière <strong>de</strong> communication. J’avais conçu le projet<br />

d’y construire une antenne en on<strong>de</strong>s moyennes qui aurait arrosé une bonne moitié<br />

nord <strong>de</strong> la France avec un gros émetteur. Hélas, quand j’ai fait part <strong>de</strong> mon<br />

projet au représentant du “Dame of Sark”, la souveraine <strong>de</strong> l’île, je me suis fait<br />

poliment raccompagner au bateau : édifier un pylône <strong>de</strong> 150 mètres <strong>de</strong> haut<br />

n’était pas, <strong>ma</strong>is alors pas du tout dans la philosophie <strong>de</strong> cette île superbe<br />

où toute automobile était alors interdite.<br />

Qu’importaient les obstacles, j’avais mon rêve et je m’y suis accroché.<br />

En 1981, avec l’élection <strong>de</strong> François Mitterrand qui avait milité pour les radios<br />

libres et avait lui-même participé à la création <strong>de</strong> “Radio Riposte”, j’ai su que mon<br />

rêve avait enfin une chance <strong>de</strong> pouvoir se réaliser. Dès le mois <strong>de</strong> Mai 1981,<br />

j’ai pu louer une chambre <strong>de</strong> 20m 2 dans un immeuble d’habitation <strong>de</strong>s Buttes<br />

Chaumont, endroit dégagé et dominant tout Paris. “Idéal pour écrire un ro<strong>ma</strong>n”<br />

avais-je dit à la concierge pour ne pas l’inquiéter. Car au son <strong>de</strong>s mots radios<br />

libres on me claquait régulièrement la porte au nez.<br />

Voilà, une antenne installée sur le balcon puis, profitant du mois d’août, sur le toit.<br />

L’émetteur italien puisque Thomson n’i<strong>ma</strong>ginait même pas m’en vendre, car<br />

il n’avait qu’un client exclusif : TDF… Enfin mon rêve prenait corps : mes disques,<br />

un lecteur <strong>de</strong> cassettes et je m’installais sur la fréquence 102. Quand j’entendis<br />

pour la première fois la musique <strong>de</strong> <strong>ma</strong> radio en sillonnant Paris en voiture, j’étais<br />

ivre <strong>de</strong> bonheur.<br />

La suite fut un rêve éveillé même si <strong>de</strong> nombreux obstacles furent dressés<br />

sur <strong>ma</strong> route.<br />

L’important était d’avoir osé, d’avoir entrepris même si la préoccupation<br />

immédiate était la survie au quotidien ; car, sans publicité, celle-ci a été<br />

interdite durant les trois premières années, chaque jour <strong>de</strong> gagné était<br />

une victoire.<br />

J’avais créé <strong>ma</strong> radio même si on lui refusait toute ressource. Il fallait tenir, durer<br />

le plus longtemps possible car je savais au fond <strong>de</strong> moi que la publicité serait un<br />

jour autorisée <strong>ma</strong>is quand ? Tout était si fragile, si précaire, cela pouvait s’arrêter<br />

à tout moment.<br />

Voilà pourquoi il ne faut ja<strong>ma</strong>is abandonner ses rêves<br />

et être tenace quelle que soit l’adversité. Voilà pourquoi<br />

j’aime NRJ comme au premier jour même si l’aventure<br />

a changé <strong>de</strong> dimension. Aujourd’hui NRJ est un groupe<br />

<strong>de</strong> 1800 personnes coté en Bourse présent dans 12 pays<br />

et dont les programmes sont écoutés chaque se<strong>ma</strong>ine<br />

par près <strong>de</strong> 22 millions <strong>de</strong> Français.<br />

Également, opérateur <strong>de</strong> plusieurs chaînes <strong>de</strong> télévisions avec<br />

notamment NRJ 12 qui est déjà la 3 e chaîne généraliste <strong>de</strong> la TNT avec<br />

35 millions <strong>de</strong> spectateurs. Voilà, vous comprenez pourquoi j’aime <strong>ma</strong> boîte ?<br />

Je ne la quitte pas et je l’aime comme au premier jour…<br />

Jean-Paul Bau<strong>de</strong>croux,<br />

Prési<strong>de</strong>nt-Directeur Général du Groupe NRJ<br />

Directeur <strong>de</strong> la rédaction : Sophie <strong>de</strong> Menthon<br />

Secrétaire <strong>de</strong> rédaction : Julie Cassegrain - Jacqueline Chaulet<br />

Comité <strong>de</strong> rédaction : <strong>Alexia</strong> <strong>Delrieu</strong>, <strong>Constance</strong> Malfoy, Thibault Defrance<br />

Conception / Réalisation : éditéo Diffusion : cibléo<br />

Ce mois-ci retrouvez<br />

dans votre <strong>ma</strong>gazine :<br />

Entreprise<br />

Les jeux <strong>de</strong> rôle<br />

à la française p. 4<br />

Où va l’argent<br />

d’une entreprise ? p. 5<br />

Quizz <strong>ma</strong> boîte & l’argent p. 6<br />

Le prix <strong>de</strong> l’argent p. 6<br />

Le coup <strong>de</strong> cœur<br />

par NKM<br />

J’aime une «boîte» <strong>de</strong> Nozay p. 7<br />

Reconversion<br />

De patron <strong>de</strong> presse<br />

à restaurateur p. 8<br />

Vivre ensemble<br />

Le savoir-vivre en entreprise p. 10<br />

Le «look» au bureau p. 12<br />

La stratégie <strong>de</strong> l’espace p. 13<br />

Voulez-vous danser<br />

avec moi ? p. 14<br />

L’interview<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Le Grand p. 15<br />

En couverture<br />

Jean-Paul Huchon p. 16<br />

Shopping<br />

Craquez, c’est bon<br />

pour la croissance p. 18<br />

Dossier spécial<br />

Découvrez ce qui vous<br />

fait aimer votre boîte p. 20<br />

20 super-idées<br />

pour faire la fête p. 22<br />

À méditer<br />

Une «vraie»<br />

Fausse Bonne Idée p. 25<br />

Zoom<br />

Le lobbying p. 26<br />

Récit<br />

Le billet p. 27<br />

Fiche pratique<br />

Complétez votre retraite p.28<br />

Témoignage<br />

Serge Dassault p. 29<br />

Réponses<br />

Questionnaire <strong>de</strong> la page 20 p. 30<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 3


Entreprise<br />

LES JEUX DE RÔLE<br />

À LA FRANÇAISE<br />

La France se débat dans ses contradictions.<br />

Nous n’en finissons pas <strong>de</strong><br />

revendiquer <strong>de</strong>s idéologies fondatrices<br />

aujourd’hui dépassées et noyées par un mon<strong>de</strong><br />

qui nous submerge en faisant éclater nos frontières<br />

terrestres et intellectuelles. Agrippés aux<br />

<strong>de</strong>vises <strong>de</strong> nos frontons républicains que nous<br />

avons transposées en émissions <strong>de</strong> TV. Faute<br />

<strong>de</strong> repères, nous nous accrochons à <strong>de</strong>s<br />

formules toutes faites ou à <strong>de</strong>s poncifs<br />

rassurants. Faire sauter les verrous dans tous<br />

les partis politiques, dans toutes les organisations,<br />

en un mot dans tous les esprits, semble<br />

la condition inéluctable pour retrouver espoir<br />

et croissance !<br />

Dépasser les butoirs intellectuels est<br />

aujourd’hui la seule façon <strong>de</strong> sortir notre pays<br />

<strong>de</strong> l’ornière, car il faut être borné pour i<strong>ma</strong>giner<br />

que la vérité rési<strong>de</strong> au sein du seul parti qui gouverne<br />

- Borné pour penser qu’un « vert » a tout<br />

bon <strong>de</strong>puis sa théorie sur la nécessaire décroissance<br />

jusqu’à sa fixation sur les OGM - Borné<br />

pour penser que « l’entreprise » est plus <strong>de</strong> droite<br />

que <strong>de</strong> gauche – Borné pour croire que réduire<br />

les dépenses <strong>de</strong> l’Etat dépend <strong>de</strong> choix binaires<br />

tels que « faire payer les riches » d’un côté<br />

ou « réduire les acquis sociaux » <strong>de</strong> l’autre. Ces<br />

caricatures calcifient notre pays.<br />

Quelle ne fut pas <strong>ma</strong> surprise en sortant d’un<br />

plateau <strong>de</strong> télévision, d’entendre mon opposant<br />

syndicaliste (le casting est toujours fait en<br />

termes d’opposants, le pire pour l’audi<strong>ma</strong>t semblant<br />

être le consensus ! ) me dire en souriant,<br />

cordial, après une méchante altercation :<br />

«bon, et bien c’est parfait, nous étions<br />

chacun dans notre rôle !».<br />

Ajouter à cela la lutte <strong>de</strong>s classes au nom<br />

du désir d’égalité, et nous voici sans stratégie<br />

fédératrice et sans aucun ciment sociétal.<br />

Au pays <strong>de</strong> Descartes et <strong>de</strong> Pascal nous<br />

refusons le « pari » (trop risqué) et n’a-t-on<br />

pas entendu récemment que le «bon sens »<br />

est une référence <strong>de</strong> droite puis qu’il s’appuie<br />

sur le réel alors que la gauche veut transcen<strong>de</strong>r<br />

la réalité. La solution à une léthargie<br />

française qui ne se réveille que pour <strong>ma</strong>nifester<br />

ou s’indigner, ne cessera que lorsqu’un<br />

véritable travail <strong>de</strong>s hommes politiques sur<br />

eux-mêmes prendra le pas sur la posture.<br />

Non pas qu’ils n’aient pas <strong>de</strong> convictions<br />

sincères <strong>ma</strong>is ces convictions sont sclérosées<br />

et c’est le désir <strong>de</strong> voir son camp<br />

l’emporter qui prime sur l’intérêt national.<br />

Comment avancer, comment imposer, comment<br />

se dépasser sans remise en question<br />

et adaptation aux contraintes mondiales ?<br />

Toutes les mesures, toutes les bonnes<br />

décisions, toutes les réformes dans<br />

les conditions actuelles <strong>de</strong> notre vie politique<br />

sont minées. Tout le mon<strong>de</strong> le sait, tout<br />

le mon<strong>de</strong> s’en désole et rien ne change. Alors<br />

une seule solution : soyons tous impliqués,<br />

salariés ou <strong>ma</strong>nagers car le salut viendra<br />

<strong>de</strong>s entreprises, <strong>ma</strong>is l’entreprise c’est<br />

nous tous.<br />

“<br />

Sophie <strong>de</strong> Menthon<br />

Prési<strong>de</strong>nte d’ETHIC<br />

LE<br />

SALUT<br />

VIENDRA<br />

DES<br />

ENTREPRISES<br />

”<br />

Et voilà le <strong>ma</strong>l qui nous mine : le jeu <strong>de</strong> rôle.<br />

Quelles que soient les positions <strong>de</strong> bon sens<br />

partagées sur lesquelles on s’accor<strong>de</strong> en<br />

séance, en réunion, ou en commission,<br />

en sortant il faudra reprendre son <strong>ma</strong>sque<br />

et montrer ses muscles. Il faut satisfaire ceux<br />

qui vous ont fait roi ou roitelet, au mépris<br />

<strong>de</strong> toute conviction intime personnelle, en<br />

cédant à la dé<strong>ma</strong>gogie <strong>de</strong>s siens.<br />

La posture politique remplace la réflexion et<br />

tient lieu <strong>de</strong> volonté ! Une posture <strong>de</strong> toréro<br />

consistant à éviter l’obstacle au <strong>de</strong>rnier moment<br />

avant la confrontation sérieuse.<br />

4 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


OÙ VA L’ARGENT<br />

D’UNE<br />

ENTREPRISE ?<br />

D’après le livre<br />

«La vraie vérité<br />

sur l’Entreprise»<br />

(Ed. Eyrolles)<br />

Le patron peut-il tout<br />

prendre et s’en mettre<br />

plein les poches ?<br />

L’ARGENT SERT<br />

À CONSTITUER<br />

LE CAPITAL<br />

Le capital est l’argent apporté à l’entreprise<br />

par son fondateur ou son propriétaire. Au départ<br />

c’est l’essentiel <strong>de</strong> l‘argent <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Lorsqu’elle réalise <strong>de</strong>s bénéfices, l’entreprise peut<br />

en mettre une partie en réserve. Cette réserve est<br />

très importante car elle permet d’investir<br />

et réagir en cas <strong>de</strong> coup dur : ce sont les fonds<br />

propres <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

L’ARGENT SERT<br />

À PAYER LES SALAIRES<br />

Il faut bien sûr et avant tout payer les salariés.<br />

Dans le salaire il y a ce qui va dans leur poche<br />

et il y a ce qu’on appelle « les charges sociales<br />

». C’est un prélèvement qui est fait par l’Etat<br />

et qui est proportionnel au montant du salaire<br />

versé. C’est le chef d’entreprise qui s’attribue<br />

le plus gros salaire <strong>ma</strong>is pas toujours… Le<br />

salaire est d’autant plus élevé que le patron<br />

réussit à rendre l’entreprise prospère.<br />

L’ARGENT<br />

DOIT ÊTRE RÉPARTI<br />

L’argent dans une entreprise se repartit ainsi<br />

(presque toujours) :<br />

• 1/3 POUR LES INVESTISSEMENTS<br />

• 1/3 POUR LES SALARIÉS<br />

• 1/3 POUR LE CAPITAL<br />

Le salaire « brut » correspond au total <strong>de</strong> ce que le<br />

salarié coûte à l’entreprise (avec les charges sociales).<br />

Le salaire « net » correspond à ce qu’il percevra.<br />

QUELQUES<br />

NOTIONS<br />

LE BUDGET<br />

C’est exactement comme le budget que gère un<br />

ménage. Il a un revenu et <strong>de</strong>s dépenses fixes (nourriture,<br />

logement, vêtements), <strong>de</strong>s économies (trésorerie)<br />

et un fond <strong>de</strong> roulement qui sert à payer<br />

tout le reste dont les vacances ou les frais exceptionnels.<br />

Le budget d’une entreprise se calcule<br />

d’une année sur l’autre. C’est en fait ce<br />

que l’on estime que l’on va dépenser et gagner.<br />

LA TRÉSORERIE<br />

Dans une entreprise, la trésorerie est l’argent immédiatement<br />

disponible, à un moment donné, pour faire<br />

face aux dépenses. Cet argent est le plus souvent<br />

placé à la banque. Quand elle n’a pas assez d’argent<br />

pour faire face à ses dépenses, l’entreprise<br />

doit emprunter et ça lui coûte cher<br />

en intérêts.<br />

LE CHIFFRE<br />

D’AFFAIRES<br />

Le chiffre d’affaires d’une entreprise est l’addition <strong>de</strong><br />

toutes les ventes qu’elle réalise. Si le chiffre d’affaires<br />

augmente d’une année sur l’autre, c’est bon<br />

signe. Mais la bonne santé d’une entreprise ne se<br />

mesure pas uniquement sur le chiffre d’affaires,<br />

il faut non seulement qu’elle ven<strong>de</strong> <strong>ma</strong>is en faisant<br />

<strong>de</strong>s profits, c’est-à-dire que les ventes lui rapportent<br />

plus que le coût <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> ses produits.<br />

Parfois il vaut mieux vendre moins <strong>de</strong> produits <strong>ma</strong>is<br />

gagner plus d’argent sur chacun d’entre eux.<br />

On peut avoir un gros chiffre d’affaires <strong>ma</strong>is<br />

perdre <strong>de</strong> l’argent.<br />

LES BÉNÉFICES<br />

C’est la différence entre ce que rapporte la vente<br />

d’un produit ou d’un service et ce qu’il a fallu dépenser<br />

pour le produire.<br />

Pour pouvoir préparer l’avenir, investir, il faut réussir<br />

à vendre ses produits ou services plus chers qu’ils<br />

n’ont coûté. La différence s’appelle le bénéfice ou<br />

encore le résultat positif, il se répartit <strong>de</strong> la façon suivante<br />

:<br />

• Une partie aux impôts (30%)<br />

• Des provisions (il est nécessaire <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s réserves)<br />

• On en distribue « aux actionnaires » une partie<br />

selon le montant <strong>de</strong> l’argent qu’ils ont investi<br />

(c’est-à-dire la part qu’ils possè<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l’entreprise).<br />

• On procè<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s augmentations <strong>de</strong> salaires.<br />

S’il possè<strong>de</strong> son entreprise, le PDG peut se distribuer<br />

une gran<strong>de</strong> partie du bénéfice sur<br />

lequel il paiera <strong>de</strong>s impôts (en plus <strong>de</strong> ceux<br />

que la société a déjà payés).<br />

LES INVESTISSEMENTS<br />

Il faut acheter du <strong>ma</strong>tériel, le renouveler, acheter <strong>de</strong><br />

nouveaux ordinateurs, photocopieuses, <strong>ma</strong>chines <strong>de</strong><br />

toutes sortes… Il faut aussi souvent rémunérer <strong>de</strong>s<br />

gens extérieurs à l’entreprise pour chercher <strong>de</strong>s solutions,<br />

différents ren<strong>de</strong>z-vous, etc. Il s’agit du budget<br />

recherche et développement. Certains considèrent<br />

qu’une entreprise n’a pas besoin <strong>de</strong> faire <strong>de</strong><br />

bénéfices et que tout l’argent qu’elle gagne doit être<br />

distribué entre les salariés. C’est impossible car<br />

une entreprise doit se développer, ce qui a<br />

un coût. Si elle grandit, elle peut <strong>de</strong>voir racheter<br />

d’autres entreprises.<br />

Elle peut avoir besoin d‘argent « frais » et les « investisseurs<br />

» (c’est-à-dire ceux qui prêtent l’argent) veulent<br />

que cela leur en rapporte.<br />

LES CHARGES<br />

SOCIALES<br />

L’État doit financer la protection <strong>de</strong>s salariés hors <strong>de</strong><br />

l’entreprise : les in<strong>de</strong>mnités <strong>de</strong> chô<strong>ma</strong>ge, les<br />

retraites, la sécurité sociale… Pour cela, l’État<br />

prélève <strong>de</strong> l’argent sur les salaires et sur les<br />

entreprises. Si on entend beaucoup <strong>de</strong> patrons se<br />

plaindre du montant élevé <strong>de</strong>s « charges » en disant<br />

que cela les empêche <strong>de</strong> recruter plus <strong>de</strong> salariés,<br />

c’est parce que plus l’Etat augmente les prélèvements,<br />

plus un salarié « coûte » cher à l’entreprise.<br />

Exemple : Lorsqu’un salarié à la fin du mois touche<br />

1 500 € net, il a sur sa feuille <strong>de</strong> paye un « salaire<br />

brut» <strong>de</strong> 1910€ (on lui a donc déjà prélevé sur son<br />

salaire 410 €<strong>de</strong> charges). Ce prélèvement c’est l’État.<br />

Et en réalité le salarié coûte à l’entreprise : 2 660 €<br />

(soit 750 € <strong>de</strong> charges patronales en plus du salaire).<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 5


Entreprise<br />

QUIZZ<br />

par Janin Audas<br />

MA BOÎTE<br />

& L’ARGENT<br />

A<br />

B<br />

LES «BOÎTES» SONT LES EMPLOYEURS<br />

DU PRIVÉ<br />

1. Les entreprises exercent-elles<br />

toutes sous une forme <strong>de</strong> société ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

2. Hors <strong>de</strong> la fonction publique<br />

et assimilé, les employeurs<br />

sont-ils tous <strong>de</strong>s entreprises ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

3. Les salariés peuvent-ils être<br />

actionnaires <strong>de</strong> leur boîte ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

4. Est-il nor<strong>ma</strong>l que<br />

les entreprises<br />

fassent du profit ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

5. Généralement les salariés<br />

touchent-ils plus <strong>de</strong> salaires<br />

que les actionnaires<br />

<strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

POURQUOI UNE ENTREPRISE DOIT-ELLE TENIR UNE COMPTABILITÉ ?<br />

1. Parce que c'est obligatoire ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

2. Pour calculer ses impôts ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

3. Pour connaître son résultat ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

4. Pour pouvoir distribuer<br />

<strong>de</strong>s divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

5. Pour connaître ses prix <strong>de</strong> revient<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

6. Pour prendre <strong>de</strong>s décisions <strong>de</strong> gestion<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

7. Pour fournir les infor<strong>ma</strong>tions<br />

aux banquiers<br />

<strong>de</strong> l'entreprise ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

8. Pour pouvoir informer le comité<br />

d’entreprise ou les réprésentants<br />

du personnel ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

9. Pour connaître ses fonds propres ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

10. Pour connaître sa valeur ?<br />

❑ Oui ❑ Non<br />

Réponses au Quizz en page 24.<br />

LE PRIX DE L’ ARGENT<br />

Par Janin Audas - Expert-comptable, Prési<strong>de</strong>nt d’EUREX ASSOCIÉS Vice-prési<strong>de</strong>nt d’ETHIC<br />

L<br />

a <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong> <strong>de</strong> crédit est faible, donc les taux d’intérêt sont peu élevés. Les écarts <strong>de</strong> taux entre le prêteur et l’emprunteur<br />

sont historiquement bas, ce qui permet <strong>de</strong> soutenir la consom<strong>ma</strong>tion et par conséquence l’activité économique. Cette situation<br />

<strong>de</strong> taux bas est favorable aux particuliers comme aux entreprises, surtout aux plus dynamiques qui peuvent ainsi<br />

trouver les ressources nécessaires pour financer leur développement et leurs investissements. Et pourtant, le niveau d’investissement<br />

<strong>de</strong>s entreprises n’est pas suffisant en France pour nous permettre <strong>de</strong> conquérir <strong>de</strong> nouveaux <strong>ma</strong>rchés ! Peut-être qu’au<br />

cours <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières années, les entreprises se sont globalement désen<strong>de</strong>ttées par <strong>ma</strong>nque d’ambition ou par crainte<br />

<strong>de</strong> l’avenir, <strong>ma</strong>is cela a permis <strong>de</strong> passer plus facilement la crise. Elles disposent d’une capacité d’emprunt significative pour financer <strong>de</strong> nouveaux projets<br />

le moment venu. Toutefois, nous constatons que les nouveaux conquérants économiques ne sont plus européens, ni même occi<strong>de</strong>ntaux, <strong>ma</strong>is que les<br />

nouveaux investisseurs sont plutôt chinois, indiens ou moyens-orientaux, voire brésiliens… Cela dit, la pression sur les prix constatée ces <strong>de</strong>rniers mois<br />

(notamment sur les <strong>ma</strong>tières premières ), la politique <strong>de</strong> change <strong>de</strong> certains pays ( l’euro restant fort <strong>ma</strong>lgré les attaques dont il a été l’objet) risque d’augmenter<br />

le prix <strong>de</strong> l’argent. Les épargnants s’en réjouiront <strong>ma</strong>is les emprunteurs s’en désoleront. Le niveau <strong>de</strong>s taux d’intérêt actuels nous<br />

amène à recom<strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r d’emprunter… Quant aux actionnaires, particulièrement les petits porteurs, ils se sentent <strong>ma</strong>l considérés par les entreprises et<br />

contrairement à ce que l’on peut lire ou entendre dans certains médias, ils considèrent que les divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s restent trop faibles au regard du capital investi<br />

et du niveau <strong>de</strong> risque économique pris. En d’autres termes la finance est <strong>ma</strong>l aimée en France, et la crise financière n’arrange pas les choses,<br />

c’est pourquoi, que l’on soit prêteur ou emprunteur, il faut abor<strong>de</strong>r les questions financières <strong>de</strong> façon technique sans oublier l’éthique et le bon<br />

sens. Fiez-vous au vôtre, il est infaillible contrairement aux banquiers.<br />

6 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


Le coup <strong>de</strong> cœur par NKM<br />

J’AIME UNE « BOÎTE » DE NOZAY<br />

par Nathalie Kosciusko-Morizet<br />

Secrétaire d'État chargée <strong>de</strong> la Prospective et du Développement <strong>de</strong> l'économie numérique<br />

J<br />

’aime une «boîte» <strong>de</strong> Nozay, commune <strong>de</strong> l’Essonne située dans<br />

<strong>ma</strong> circonscription. 3S Photonics y fait travailler aujourd’hui 160 personnes<br />

dont 130 experts <strong>de</strong> l’industrie photonique.<br />

Cette société, créée dans les années 80, est aujourd’hui l’un <strong>de</strong>s lea<strong>de</strong>rs mondiaux<br />

<strong>de</strong>s composants optoélectroniques pour les réseaux <strong>de</strong> télécommunication.<br />

En clair, elle participe au développement du réseau mondial Internet<br />

en proposant <strong>de</strong>s composants indispensables à la fibre optique, vecteur privilégié<br />

du très haut débit.<br />

Laser, fibres optiques… ce sont les technologies optiques qui permettent une<br />

transmission <strong>de</strong> l’infor<strong>ma</strong>tion sur <strong>de</strong> très longues distances, sans perte <strong>de</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong>s données. Mais lorsqu’il s’agit <strong>de</strong> traverser <strong>de</strong>s océans pour relier<br />

<strong>de</strong>s continents, le signal doit être régulièrement amplifié. Avec sa technologie,<br />

3S Photonics construit la colonne vertébrale d’Internet.<br />

Intégré à Alcatel dans les années 90, le laboratoire a connu une forte expansion<br />

<strong>de</strong> 1999 à 2001 avant <strong>de</strong> subir <strong>de</strong> plein fouet l’explosion <strong>de</strong> la bulle Internet. En<br />

2003, la filiale d’Alcatel est vendue à une société californienne, Avanex, pour<br />

<strong>de</strong>venir Avanex France. Députée <strong>de</strong> la 4 e circonscription <strong>de</strong> l’Essonne où se<br />

situe l’entreprise, mes premiers contacts avec cette <strong>de</strong>rnière ont donc eu lieu<br />

dans une pério<strong>de</strong> particulièrement difficile <strong>de</strong> son histoire. J’ai été saisie par les<br />

employés, inquiets <strong>de</strong>s conséquences sociales <strong>de</strong> ce rachat. J’ai veillé au<br />

<strong>ma</strong>intien <strong>de</strong> l’activité sur le site <strong>de</strong> Nozay et accompagné les syndicats <strong>de</strong><br />

l’entreprise.<br />

Depuis, je suis <strong>de</strong> près la vie <strong>de</strong> l’entreprise. En 2007, elle revient dans le giron français<br />

à l’occasion <strong>de</strong> son rachat par Alexandre Krivine et Didier Sauvage, ancien<br />

directeur d’Avanex France. Elle <strong>de</strong>vient alors 3S Photonics et reste aujourd’hui<br />

<strong>ma</strong>joritairement détenue directement par le <strong>ma</strong>nagement <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

La société a su exploiter son savoir-faire, unique au mon<strong>de</strong>, fondé sur<br />

plus <strong>de</strong> 20 ans d’expérience dans le do<strong>ma</strong>ine <strong>de</strong>s réseaux sous<strong>ma</strong>rins.<br />

Elle a retrouvé un équilibre financier très rapi<strong>de</strong>ment,<br />

en à peine <strong>de</strong>ux ans, et a ainsi pu recruter près <strong>de</strong> 50 personnes,<br />

preuve tangible d’un dynamisme retrouvé. Et pour continuer d’aller <strong>de</strong><br />

l’avant, elle s’est ouverte à <strong>de</strong> nouveaux secteurs <strong>de</strong> pointe à très haut<br />

niveau d’exigence comme la défense, l’aérospatial ou le médical.<br />

Elle a su résister à la crise en se positionnant sur <strong>de</strong>s <strong>ma</strong>rchés <strong>de</strong><br />

niche à très forte valeur ajoutée et en investissant, avec <strong>de</strong>s partenaires<br />

industriels, dans la recherche et le développement, en s’appuyant<br />

sur une équipe dédiée d’une trentaine <strong>de</strong> spécialistes.<br />

Depuis 2009, elle s’intéresse à <strong>de</strong> nouveaux segments <strong>de</strong> télécommunication<br />

tels la fibre jusqu’à l’abonné (FTTH : Fiber To The<br />

Home) qui répond aux besoins toujours croissants du grand public<br />

pour <strong>de</strong>s contenus multimédias, <strong>de</strong> la vidéo à la <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong> à la télévision<br />

Haute définition, do<strong>ma</strong>ines consom<strong>ma</strong>teurs <strong>de</strong> données infor<strong>ma</strong>tiques<br />

<strong>ma</strong>ssives. Des sujets que je suis au quotidien en tant que<br />

Secrétaire d’Etat.<br />

Enfin, je suis fière qu’en 2009 3S Photonics ait pu bénéficier du<br />

Plan <strong>de</strong> relance à travers un investissement <strong>de</strong> 10 millions d’euros<br />

du Fond Stratégique d’Investissement, accompagnant son développement<br />

pour les années à venir. Ce fut pour moi l’occasion<br />

d’une nouvelle visite sur le site <strong>de</strong> Nozay, unique au mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> par<br />

la technologie qui y est exploitée. Un moyen concret <strong>de</strong> défendre<br />

les capacités d’innovation d’une société française qui prouve<br />

qu’avec du talent et <strong>de</strong> l’ingéniosité, il n’y a pas <strong>de</strong> fatalité à la<br />

délocalisation.<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 7


Reconversion<br />

la Gitane<br />

53 bis Avenue <strong>de</strong> La Motte-Piquet 75015 Paris<br />

OLIVIER<br />

MAYERAS :<br />

DE PATRON DE PRESSE<br />

À RESTAURATEUR<br />

J’aime <strong>ma</strong> boîte : Olivier Mayeras, pendant près <strong>de</strong> 30<br />

années vous avez connu la vie confortable <strong>de</strong>s « patrons » <strong>de</strong><br />

presse salariés, côté <strong>ma</strong>nagement, ( le Figaro, l’Expansion,<br />

Le Point, Vogue Hommes, Glamour, Gault-Millau <strong>ma</strong>gazine…<br />

), et puis l’acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> parcours, le licenciement<br />

et vous vous lancez comme entrepreneur, pourquoi ?<br />

Olivier Mayeras : Il fallait réagir rapi<strong>de</strong>ment, et je n’avais pas l’intention <strong>de</strong><br />

faire «l’aumône d’un job», dans mon univers professionnel, et encore moins<br />

le désir <strong>de</strong> me retrouver en tant que consultant indépendant courant après<br />

les hypothétiques missions, j’ai donc pris la décision radicale <strong>de</strong> changer<br />

<strong>de</strong> vie.<br />

JMB : Mais pourquoi avoir choisi la restauration,<br />

vous n’aviez aucunne expérience ?<br />

OM : J’avais eu le privilège <strong>de</strong> fréquenter <strong>de</strong> <strong>ma</strong>gnifiques restaurants pour<br />

y développer avec bonheur une politique <strong>de</strong> relations publiques active,<br />

avec à l’époque <strong>de</strong>s moyens quasi illimités. Au moins cela a servi à quelque<br />

chose ! A<strong>ma</strong>teurs <strong>de</strong> bonne cuisine, gour<strong>ma</strong>nds et gourmets, nous<br />

avons donc décidé avec mon épouse Corinne (fille <strong>de</strong> restaurateur),<br />

<strong>de</strong> nous lancer dans l’aventure.<br />

JMB : Comment fait-on à partir <strong>de</strong> zéro et avec quel<br />

argent ?<br />

OM : Par pru<strong>de</strong>nce nous sommes passés par la «case brasserie»,<br />

plus simple du coté cuisine. Nous avons donc racheté le Raspail vert,<br />

boulevard Raspail à Paris. Je disposais d’un peu <strong>de</strong> fonds propres ,<br />

avec une inconscience complète, <strong>ma</strong>is avec la certitu<strong>de</strong> que cela était<br />

une bonne idée !! En revanche, même si les chiffres étaient infiniment<br />

plus petits que ceux que je gérais auparavant : un bilan est un bilan,<br />

un compte d’exploitation également, et mes réflexes <strong>de</strong> gestionnaire,<br />

toujours présent ( <strong>ma</strong>îtrise <strong>de</strong>s charges, calcul <strong>de</strong>s ratios, etc. ), j’ai<br />

appliqué les mêmes règles que dans <strong>ma</strong> vie professionnelle : rigueur,<br />

travail, respect <strong>de</strong>s clients, enthousiasme…<br />

JMB : Quelle a été la première satisfaction ?<br />

OM : La gran<strong>de</strong> (l’énôôôrme ) nouveauté pour moi a été la découverte <strong>de</strong><br />

l’indépendance, terminée la réunionnite ! même si je découvre en même<br />

temps la gran<strong>de</strong> solitu<strong>de</strong> du petit patron face à la décision, à la trésorerie,<br />

à la banque, aux salariés (12 dès 2003) . Pourtant très rapi<strong>de</strong>ment,<br />

j‘ai mesuré le périmètre <strong>de</strong> <strong>ma</strong> «petite entreprise» et <strong>de</strong> son développement,<br />

aussi j’ai pensé nécessaire compte tenu du temps qui passait,<br />

les seniors comprendront, <strong>de</strong> continuer l’aventure, en rachetant<br />

une secon<strong>de</strong> affaire !<br />

18 mois après, j’ai repris un restaurant <strong>de</strong> bonne réputation, La Gitane<br />

disposant d’une certaine notoriété <strong>ma</strong>is somnolente.<br />

JMB : Est-ce que vous avez appliqué les règles <strong>de</strong><br />

<strong>ma</strong>rketing que le «pro» <strong>de</strong> la presse <strong>ma</strong>îtrisait ?<br />

OM : Oui, mon expérience <strong>de</strong> <strong>ma</strong>rketing dans la presse m’a été fort utile<br />

sur les points suivants :<br />

• Positionnement du restaurant : Une offre cohérente à proposer aux<br />

clients en déterminant un positionnement simple sans en sortir ; nous<br />

avons retenu le concept <strong>de</strong> la «cuisine bourgeoise», à la fois par choix,<br />

par goûts personnels et par affinité avec l’environnement du lieu du<br />

restaurant (Paris 15 e ). Bien évi<strong>de</strong>mment, le juste prix par rapport à une<br />

offre précise fait partie du positionnement bench<strong>ma</strong>rking indispensable,<br />

c'est-à-dire étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la concurrence.<br />

• Conception <strong>de</strong> la carte : La carte d’un restaurant illustre son concept,<br />

comme le som<strong>ma</strong>ire d’un <strong>ma</strong>gazine ! Le nombre <strong>de</strong> plats proposés correspond<br />

par sections (entrées, plats, <strong>de</strong>sserts), au rythme <strong>de</strong>s rubriques<br />

et du «chemin <strong>de</strong> fer» d’un <strong>ma</strong>gazine. exigence <strong>de</strong> produits frais<br />

aussi nous avons retenu une carte courte per<strong>ma</strong>nente proposant<br />

8 entrées, 8 plats, 8 <strong>de</strong>sserts, et <strong>de</strong>s plats du jour.<br />

• Le savoir-faire pour le lancement et la gestion <strong>de</strong> la communication :<br />

Connaissant parfaitement les mécanismes du <strong>ma</strong>rketing direct, grâce<br />

à Internet nous avons développé un site <strong>ma</strong>is surtout <strong>de</strong>s approches<br />

directes et <strong>de</strong>s relances à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> plusieurs fichiers. Ma bonne connaissance<br />

du fonctionnement <strong>de</strong>s rubriques rédactionnelles, m’a permis d’obtenir<br />

<strong>de</strong>s «papiers» dans <strong>de</strong>s <strong>ma</strong>gazines nationaux. Cela rassure la clientèle<br />

existante, développe la clientèle nouvelle et sécurise les banquiers<br />

sur la pérennité <strong>de</strong> l’activité, voila qui en plus flatte les fournisseurs.<br />

JMB : Même type <strong>de</strong> <strong>ma</strong>nagement aussi que dans<br />

la presse ! ?<br />

OM : Les discussions avec le Chef <strong>de</strong> cuisine sont i<strong>de</strong>ntiques aux relations<br />

entre un Directeur <strong>de</strong> la Publication (moi autrefois) et le Rédacteur en chef !<br />

Le Directeur <strong>de</strong> la Publication est responsable vis-à-vis <strong>de</strong>s actionnaires<br />

du concept éditorial et <strong>de</strong> la rentabilité <strong>ma</strong>is c’est le Rédacteur en chef<br />

qui le réalise. Bien évi<strong>de</strong>mment c’est peu caricatural, <strong>ma</strong>is assez<br />

proche <strong>de</strong> la réalité .<br />

8 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


Vivre ensemble<br />

TOUTE ACTIVITÉ SOCIALE NÉCESSITE DES RÈGLES<br />

POUR ÉVOLUER AU SEIN D’UN GROUPE. C’EST AUSSI<br />

LE CAS DANS VOTRE BOÎTE ! VOICI QUELQUES<br />

CONSEILS DE SAVOIR VIVRE EN ENTREPRISE…<br />

Bien se tenir !<br />

Le désordre !<br />

SAVOI<br />

EN<br />

• Ne parlez pas sous le nez <strong>de</strong>s gens, à dix centimètres<br />

<strong>de</strong> leur visage.<br />

• Serrez la <strong>ma</strong>in nor<strong>ma</strong>lement (ni trop fort, ni mollement,<br />

ni longuement, ni à la sauvette...), quant<br />

à la poignée <strong>de</strong> <strong>ma</strong>in humi<strong>de</strong>, vous n'en êtes<br />

pas responsable, <strong>ma</strong>is lorsque vous en avez<br />

conscience, essayez <strong>de</strong> vous faire soigner !<br />

• Dans le bureau d'autrui, ne déménagez pas les<br />

meubles, ne vous avancez pas avec votre<br />

fauteuil.<br />

• Ne vous asseyez pas au bureau d’un collaborateur<br />

!<br />

• Ne mettez rien à la bouche ( <strong>ma</strong>ins, ongles,<br />

crayons, trombones... ).<br />

• Ne sortez pas <strong>de</strong>s toilettes en refer<strong>ma</strong>nt un bouton<br />

ou une fermeture quelconque.<br />

• Servez-vous <strong>de</strong> votre corps pour étayer votre<br />

discours (redressez-vous pour conclure un point<br />

précis par exemple).<br />

• Sachez vous servir <strong>de</strong> l'espace sans rester recroquevillé<br />

dans un coin (ou au contraire en prenant<br />

complètement possession <strong>de</strong> la pièce :<br />

dossiers étalés sur une table, <strong>ma</strong>nteau sur un<br />

fauteuil, porte-documents sur un autre...).<br />

• Surveillez vos tics ! (ne secouez pas indéfiniment<br />

un pied ou une jambe...).<br />

Rappelez-vous que le langage du corps est<br />

la ponctuation <strong>de</strong> votre comportement général…<br />

Et qu’en plus, on sait lire votre personnalité<br />

dans votre attitu<strong>de</strong>.<br />

Avec l’accélération du rythme <strong>de</strong>s vies, il s’est<br />

propagé comme une épidémie dans l’indifférence<br />

générale. L’ordre est bien plus qu’une vertu<br />

ménagère. Il structure jusqu’à la pensée, entraîne<br />

à la discipline et encourage la rigueur et donc<br />

la morale. Ne pas ranger, c’est cautionner une<br />

consom<strong>ma</strong>tion <strong>de</strong> l’instant, <strong>de</strong> l’objet sans hiérarchie<br />

; c’est aussi refuser l’obéissance à un<br />

ordre établi, ignorer l’autre, être indifférent à l’esthétique…<br />

C’est également renoncer à la propreté<br />

difficile à faire <strong>ma</strong>intenir au milieu d’un<br />

capharnaüm…<br />

Au bureau, le désordre va jusqu’à se revendiquer<br />

: « Je suis seul à retrouver mes papiers<br />

dans mon foutoir » et pourtant :<br />

• L’ordre est l’acceptation d’un partage du travail<br />

et <strong>de</strong>s responsabilités.<br />

• L’ordre est une transparence (on se cache dans<br />

son désordre).<br />

• L’ordre témoigne du respect <strong>de</strong>s conventions<br />

sociales professionnelles.<br />

• L’ordre est un témoignage <strong>de</strong> bienvenue dans<br />

son bureau et dans l’entreprise.<br />

• L’ordre démontre qu’on est capable <strong>de</strong> ne pas<br />

sans cesse remettre à plus tard.<br />

• L’ordre permet <strong>de</strong> se projeter vers l’avenir et<br />

<strong>de</strong> l’organiser.<br />

• L’ordre est la capacité <strong>de</strong> <strong>ma</strong>îtriser les détails<br />

dont on sait qu’ils font réussir ou échouer les<br />

projets.<br />

ENTRE<br />

Au bureau tous les jours<br />

Inutile <strong>de</strong> vous réjouir <strong>de</strong> voir exprimer ici ce que<br />

chacun ressent dix fois par jour ; sachez que si<br />

la paille est bien visible, la poutre n'est pas loin<br />

chez les gradés <strong>de</strong> l'entreprise !<br />

• Qui aboie au téléphone ?<br />

• Qui ne se présente ja<strong>ma</strong>is en décrochant ?<br />

• Qui boit, <strong>ma</strong>nge, mâche un chewing-gum,<br />

fume ... en téléphonant, jusqu'à rendre sa voix<br />

méconnaissable ?<br />

• Qui n'a ja<strong>ma</strong>is le dossier qu'il faut <strong>de</strong>vant les<br />

yeux lors d'un coup <strong>de</strong> fil pourtant attendu ?<br />

10 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


R-VIVRE<br />

PRISE<br />

“<br />

LE<br />

”<br />

LANGAGE<br />

DU CORPS<br />

EST LA PONCTUATION<br />

DE VOTRE COMPORTEMENT<br />

• Qui fait régulièrement autre chose en téléphonant<br />

(rangement, lectures diverses, application<br />

<strong>de</strong> vernis à ongles, découpage...) et se contente<br />

<strong>de</strong> ponctuer le dialogue <strong>de</strong> grognements ?<br />

• Qui met (subrepticement) l'amplificateur pour<br />

faire profiter trois personnes d'une conversation<br />

qui ne leur est pas <strong>de</strong>stinée ?<br />

• Qui refuse <strong>de</strong> prendre en ligne le <strong>ma</strong>lheureux<br />

rencontré l'avant-veille et à qui il a chaleureusement<br />

conseillé : « Appelez-moi sans faute<br />

cette se<strong>ma</strong>ine. » ?<br />

• Qui n'a rien compris au <strong>ma</strong>niement <strong>de</strong> son poste<br />

(bien qu'il soit sorti <strong>de</strong> Polytechnique) et qui est<br />

incapable <strong>de</strong> repasser le standard à un égaré ?<br />

• Qui traite ses fournisseurs en ligne comme<br />

<strong>de</strong>s parias ?<br />

• Qui ne tient pas ses engagements <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>zvous<br />

téléphonique ?<br />

• Qui tient une conversation téléphonique<br />

entière <strong>de</strong>vant un tiers sans lui prêter la moindre<br />

attention ?<br />

• Qui <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong> à sa secrétaire d'appeler Untel<br />

et <strong>de</strong> le lui passer, et qui en même temps compose<br />

un autre numéro sur une autre ligne, ce<br />

qui a im<strong>ma</strong>nquablement pour résultat <strong>de</strong> faire<br />

attendre le « Untel » en question, qui n'a rien<br />

<strong>de</strong><strong>ma</strong>ndé à personne, et qui s'entend ordonner<br />

« Ne quittez pas, M. Durand a pris une<br />

autre communication pendant que je vous<br />

appelais... », comble <strong>de</strong> la grossièreté, quand<br />

on a été dérangé en réunion pour répondre, et<br />

qu’en plus l'attente se prolonge.<br />

• Qui ne rappelle ja<strong>ma</strong>is... serait-ce par principe ?<br />

• Qui répond par monosyllabes au téléphone<br />

parce qu'il y a quelqu'un d'autre dans le bureau<br />

au lieu d'écourter instantanément l'entretien<br />

sans amorcer le dialogue.<br />

• Qui charge un collaborateur <strong>de</strong> tous les messages<br />

difficiles, alors que la plus élémentaire<br />

<strong>de</strong>s courtoisies serait justement <strong>de</strong> s’en charger<br />

soi-même ?<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 11


Vivre ensemble<br />

LE «LOOK» AU BUREAU :<br />

MESSIEURS, GARE AUX DÉTAILS QUI TUENT !<br />

LE SAVOIR-VIVRE DEMANDE UNE BONNE ADAPTATION VESTIMENTAIRE CAR<br />

VOTRE « LOOK » EST ASSOCIÉ DE FAÇON INCONSCIENTE AU COMPORTEMENT<br />

PROFESSIONNEL QU’ON VOUS PRÊTE. LE MONDE DU TRAVAIL DEMANDE, TOUT<br />

SPÉCIALEMENT POUR LES FEMMES, NATUREL ET SIMPLICITÉ.<br />

Oui<br />

• Cheveux propres, haleine fraîche !<br />

Rasé <strong>de</strong> prêt, l’after-shave discret<br />

<strong>ma</strong>is présent… C’est avant tout<br />

le propre et le net qui vous définiront.<br />

• Les chaussures classiques, soli<strong>de</strong>s,<br />

à semelles épaisses.<br />

• Les chaussettes pur coton ou pure<br />

laine, et surtout bien tendues et montant<br />

assez haut pour cacher la peau.<br />

• Le pli du pantalon impeccable.<br />

Un costume repassé <strong>de</strong> près.<br />

• Le souci <strong>de</strong> l’élégance ne promet-il<br />

pas implicitement la réhabilitation<br />

d’un certain savoir-vivre ?<br />

• La bonne éducation qui consiste<br />

à savoir adopter la tenue <strong>de</strong> votre<br />

milieu professionnel. Il existe <strong>de</strong>s<br />

co<strong>de</strong>s vestimentaires qui vous<br />

situent favorablement.<br />

Non<br />

• L’o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> tabac accrochée à la vieille veste <strong>de</strong> tweed avachie, les poignets <strong>de</strong> chemise<br />

douteux, la cravate épisodique.<br />

• Les chausures à semelles fines comme une crêpe… La fantaise et les dock-si<strong>de</strong><br />

en costume.<br />

• Les chaussettes ne seront ja<strong>ma</strong>is tire-bouchonnées, ni trop basses, ni trop fines dans la<br />

journée, ni trop épaisses le soir.<br />

• Les poignets mousquetaires qui dépassent <strong>de</strong> la veste <strong>de</strong> plus d’un centimètre.<br />

• Le col ouvert, la cravate <strong>de</strong>sserrée, la veste sur l’épaule, les baskets au bureau et le look<br />

<strong>ma</strong>l rasé du type : « J’ai trop <strong>de</strong> boulot et j’ai travaillé très tard ».<br />

• La recherche <strong>de</strong> l’originalité. Dans la pub, pourquoi porter un costume trois pièces ?<br />

Et inversement ne croyez pas rajeunir l’i<strong>ma</strong>ge <strong>de</strong> la banque dans laquelle vous travaillez<br />

en ne portant que <strong>de</strong>s jeans.<br />

• Les chemises à <strong>ma</strong>nches courtes ( surtout avec cravate ).<br />

• Les chemises en polyester qui sentent immédiatement la transpiration.<br />

• Le « Friday wear » : c’est-à-dire l’autorisation<br />

d’adopter une tenue <strong>de</strong><br />

week-end dès le vendredi.<br />

• La qualité <strong>de</strong>s tissus fait l’élégance<br />

non seulement du vêtement <strong>ma</strong>is<br />

aussi <strong>de</strong> celui qui le porte.<br />

TOUT MAIS PAS ÇA…<br />

• Arriver à un ren<strong>de</strong>z-vous, son autoradio antivol à la <strong>ma</strong>in.<br />

• Porter une sacoche, en bandoulière lorsqu’on est un homme.<br />

• Utiliser <strong>de</strong>s cure-<strong>de</strong>nts en public.<br />

• Avoir son portable accroché à sa ceinture (exception faite pour les plombiers<br />

et les gardiens d’immeubles).<br />

• Fermer les portes à clef <strong>de</strong>rrière soi au bureau.<br />

• Les pellicules sur un veston.<br />

• Se vautrer dans un fauteuil, cou rentré dans les épaules.<br />

• La gourmette épaisse, la chevalière voyante ou la lour<strong>de</strong> chaîne autour<br />

du coup.<br />

• Rouler en plein hiver en chemise au volant <strong>de</strong> sa voiture, veston suspendu<br />

à un cintre le long <strong>de</strong> la vitre du passager arrière.<br />

• Piercing, tatouages …<br />

• La cravate « humoristique » ou trop voyante.<br />

…ET SPÉCIALEMENT POUR LES FEMMES<br />

• Le sexy : stretch, moulant, taille basse…<br />

• Le collant filé.<br />

• Les talons aiguilles qui claquent bruyamment.<br />

• Le rouge à lèvres qui débor<strong>de</strong>, ou qui laisse <strong>de</strong>s traces sur les <strong>de</strong>nts.<br />

• Les auréoles <strong>de</strong> transpiration sous les bras.<br />

• Les parfums entêtants.<br />

• Le vernis à ongles écaillé …<br />

• Tenue : la promotion en dépend !<br />

• Les cheveux oranges ou roses !<br />

• La mèche punk (ou crêpée)<br />

• Les racines noires qui se prolongent en blond.<br />

• Trop <strong>de</strong> bijoux …<br />

12 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


Vivre ensemble<br />

LA STRATÉGIE DE L’ESPACE,<br />

SOURCE DE BIEN-ÊTRE ET D’EFFICACITÉ ?<br />

J’aime <strong>ma</strong> boîte : Aux antipo<strong>de</strong>s d’open spaces déshu<strong>ma</strong>nisés, replacer l’hu<strong>ma</strong>in<br />

au cœur <strong>de</strong> la conception et <strong>de</strong> la vie <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> travail est un enjeu<br />

<strong>ma</strong>jeur. Nous avons <strong>de</strong><strong>ma</strong>ndé à Majencia, une entreprise qui entreprend <strong>de</strong><br />

relever ce défi d’une approche durable, comment les espaces peuvent être<br />

source <strong>de</strong> convivialité, d’épanouissement et d’inspiration ?<br />

Majencia : Le regard porté sur les environnements <strong>de</strong> travail évolue vers une appréciation croissante<br />

du rôle <strong>de</strong> l’espace dans la perfor<strong>ma</strong>nce <strong>de</strong> l’entreprise. A l’avenir, on peut i<strong>ma</strong>giner que<br />

nos bureaux favoriseront l’innovation, faciliteront la communication, l’interaction et la collaboration,<br />

ou seront <strong>de</strong>s leviers d’attraction et <strong>de</strong> fidélisation <strong>de</strong>s talents et <strong>de</strong>s collaborateurs.<br />

JMB : Est-ce que l’espace <strong>de</strong> travail n’est pas une simple équation associant<br />

un bâtiment, <strong>de</strong>s équipements, <strong>de</strong>s coûts et <strong>de</strong>s mètres carrés à optimiser ?<br />

M : Non ! car en premier lieu il contribue à la perfor<strong>ma</strong>nce et à l’épanouissement <strong>de</strong>s collaborateurs par<br />

la prise en compte <strong>de</strong> leurs besoins et <strong>de</strong> leur bien-être physique et psychologique. Dans un second<br />

temps, c’est une ressource pour les organisations dans l’atteinte <strong>de</strong> leurs objectifs stratégiques. Une<br />

écoute et une compréhension fine <strong>de</strong>s besoins individuels et collectifs permettent <strong>de</strong> créer toutes sortes<br />

d’espaces : <strong>de</strong>s espaces d’équipes, <strong>de</strong>s espaces polyvalents, <strong>de</strong>s espaces propices à la créativité et aux<br />

échanges, <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> détente et <strong>de</strong> relaxation. On peut optimiser les processus <strong>de</strong> travail, favoriser<br />

l’accompagnement du changement et même incarner les valeurs et les convictions <strong>de</strong> l’entreprise !<br />

Majencia :<br />

l’hu<strong>ma</strong>in au cœur <strong>de</strong>s espaces<br />

<strong>de</strong> travail et <strong>de</strong> vie<br />

<strong>de</strong>s sites accrues. Les postes <strong>de</strong> travail sont parfaitement<br />

adaptés aux activités, personnalisés<br />

selon les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail et les préférences.<br />

Ils gar<strong>de</strong>nt toute leur évolutivité et équilibrent<br />

<strong>de</strong> façon naturelle concentration et interaction.<br />

J’ai d’abord calquer « <strong>ma</strong> boîte » sur ces<br />

concepts. A Saint-Cloud, notre siège social<br />

est un véritable écrin <strong>de</strong> savoir-faire et un laboratoire<br />

ouvert où se déploie l’expertise <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

L’Espace «Néoffice» est un havre <strong>de</strong><br />

transparence, source <strong>de</strong> bien-être et d’inspiration.<br />

Outre <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> travail spacieux<br />

aménagés autour d’ilots <strong>de</strong> convivialité,<br />

l’Espace Néoffice dédie <strong>de</strong> nombreux espaces<br />

au bien-être et à l’épanouissement <strong>de</strong>s collaborateurs.<br />

L’Espace « Réflexion » permet <strong>de</strong><br />

s’installer confortablement pour lire <strong>ma</strong>gazines<br />

et ouvrages célébrant notamment mille et une<br />

<strong>ma</strong>nière d’aménager les lieux <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong><br />

vie… Selon leur préférence, les collaborateurs<br />

peuvent également se ressourcer dans<br />

l’Espace «Corporel» grâce aux vertus <strong>de</strong> la<br />

luminothérapie et <strong>de</strong> l’aro<strong>ma</strong>thérapie, ou profiter<br />

du cadre agréable <strong>de</strong> l’Espace « Vital » pour<br />

une pause café ou une discussion informelle ;<br />

ça et là <strong>de</strong> nombreux espaces atypiques, terrasses<br />

et patios offrent un cadre <strong>de</strong> travail<br />

insolite et stimulant pour qui souhaite s’éva<strong>de</strong>r<br />

quelques instants, retrouver une inspiration<br />

nouvelle ou se concentrer sur un dossier<br />

urgent.<br />

JMB : Vous intégrez spontanément ces critères ?<br />

M : Oui, inventer <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> travail qui correspon<strong>de</strong>nt véritablement aux besoins et aux attentes<br />

<strong>de</strong>s collaborateurs fait aujourd’hui partie du cahier <strong>de</strong>s charges, il faut concevoir <strong>de</strong>s<br />

espaces à la fois esthétiques et fonctionnels, accueillants et confortables, ceci tient à la fois du<br />

défi et d’une profon<strong>de</strong> conviction. Je veux que Majencia soit à la fois pionnier et l’acteur responsable<br />

d’une évolution <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> travail centrée sur l’utilisateur. Un enjeu <strong>ma</strong>jeur est d’impulser<br />

la prise <strong>de</strong> conscience que l’espace influence nos attitu<strong>de</strong>s et nos comportements au<br />

bureau. Il faut plus <strong>de</strong> partage, d’interaction et <strong>de</strong> convivialité. Favoriser l’épanouissement individuel<br />

c’est garantir l’efficacité collective.<br />

JMB : Comment procé<strong>de</strong>z-vous ?<br />

M : Majencia anime un réseau <strong>de</strong> veille et <strong>de</strong> prospective afin <strong>de</strong> détecter les tendances du futur, et <strong>de</strong><br />

décrypter les signaux faibles, vecteurs <strong>de</strong> nouveaux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vie au travail qui soient respectueux <strong>de</strong>s<br />

personnes et <strong>de</strong> leur équilibre. Nous menons également <strong>de</strong> nombreuses étu<strong>de</strong>s sur les environnements<br />

<strong>de</strong> travail innovants, afin <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s aménagements où les espaces sont organisés avec intelligence,<br />

où les distances entre les hommes sont réduites, les circulations facilitées et les perfor<strong>ma</strong>nces<br />

JMB : Vous décrivez le paradis<br />

terrestre du bureau !<br />

Ce n’est pas un peu idyllique ?<br />

M : Si je n’y crois pas, comment voulez-vous<br />

que je convainque mes clients ! C’est un peu<br />

pompeux <strong>ma</strong>is je crois dans l’art d’une<br />

transfor<strong>ma</strong>tion organisationnelle et spatiale<br />

au service <strong>de</strong>s collaborateurs. Il incarne une<br />

affinité et une cohérence architecturales<br />

rares. Au détour <strong>de</strong>s circulations, il offre <strong>de</strong>s<br />

volumes, perspectives et ressources multiples<br />

pour qui souhaite réfléchir, s’inspirer,<br />

échanger, collaborer ou co-créer. L’espace<br />

n’est pas neutre par la diversité <strong>de</strong>s idées et<br />

solutions mises en œuvre. J’ai voulu être la<br />

référence pour rehausser l’importance <strong>de</strong> la<br />

qualité <strong>de</strong> vie au bureau. Nous avons<br />

accueilli plus <strong>de</strong> 2000 visiteurs professionnels<br />

en 2009… J’invite tous les patrons qui<br />

aiment leur boîte à venir constater par<br />

eux-mêmes !<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 13


Vivre ensemble<br />

VOULEZ-VOUS<br />

DANSER<br />

AVEC MOI ?<br />

CONNAISSEZ-VOUS LA « FLASH PERFORMANCE » ?<br />

C’est une chorégraphie, préparée en secret et interprétée par surprise par les collaborateurs !<br />

C’est un <strong>de</strong>s événementiels i<strong>ma</strong>ginés par Staff en Scène, pour mettre en avant les talents<br />

et la créativité <strong>de</strong> l’entreprise. Le concept <strong>de</strong> Staff en Scène ? Impliquer les collaborateurs par<br />

l’événementiel, et leur permettre ainsi, en vrais partenaires <strong>de</strong> l’entreprise, d’incarner ses valeurs, ses<br />

messages, son dynamisme.<br />

« En leur faisant i<strong>ma</strong>giner, scénariser et interpréter une histoire, on fait d’une pierre <strong>de</strong>ux coups,<br />

raconte Camille Perlès, fondatrice et gérante. D’un côté, les collaborateurs développent <strong>de</strong>s qualités<br />

précieuses, tant pour eux que pour l’entreprise (créativité, esprit d’équipe, proactivité,<br />

ouverture d’esprit ) ; <strong>de</strong> l’autre, ils contribuent à rendre la <strong>ma</strong>rque employeur plus attractive. »<br />

Renforcer l’engagement <strong>de</strong>s collaborateurs tout en améliorant l’i<strong>ma</strong>ge <strong>de</strong> l’entreprise :<br />

que <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r <strong>de</strong> plus ?!<br />

14 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


Interview<br />

IMPERMÉABLE AU BUZZ MÉDIATIQUE, IL ASSURE<br />

JEAN-CLAUDE LE GRAND – L’ORÉAL<br />

DRH Division <strong>de</strong>s Produits Grand Public<br />

Directeur Corporate Diversité<br />

J’aime <strong>ma</strong> boîte : On dit que L’Oréal est une boîte “extra” pour ses salariés,<br />

que fait-elle <strong>de</strong> particulier ?<br />

Jean-Clau<strong>de</strong> Le Grand : L’Oréal, c’est <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r beaucoup, <strong>ma</strong>is aussi donner beaucoup…<br />

C’est une entreprise très attractive par bien <strong>de</strong>s aspects : elle offre à ses collaborateurs <strong>de</strong>s possibilités<br />

<strong>de</strong> carrière à l’international, leur confie rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s responsabilités, leur donne l’opportunité<br />

<strong>de</strong> faire l’expérience <strong>de</strong> différents <strong>ma</strong>rchés, <strong>de</strong> <strong>ma</strong>rques passionnantes. L’Oréal s’attache à perpétuer<br />

un « esprit d’aventure » en encourageant le dépassement <strong>de</strong> soi, l’exigence…<br />

JMB : Pensez-vous que la personnalité d’un DRH (toute mo<strong>de</strong>stie mise<br />

à part ) à une influence sur le cli<strong>ma</strong>t social ?<br />

JCLG : A mon sens, le DRH n’influe pas sur le cli<strong>ma</strong>t social <strong>ma</strong>is exerce une influence sur le cli<strong>ma</strong>t<br />

« hu<strong>ma</strong>in » <strong>de</strong> l’entreprise. Il se doit d’être un homme ou une femme <strong>de</strong> proximité. Savoir écouter, défendre,<br />

accompagner les collaborateurs tant dans leur quotidien que dans leur évolution <strong>de</strong> carrière,<br />

exercer à bon escient une forme <strong>de</strong> contre-pouvoir, telles sont ses missions. Un DRH doit avant tout<br />

rendre les gens plus forts et donc plus à l’aise dans l’entreprise.<br />

JMB : On a l’impression aujourd’hui qu’il faut sortir <strong>de</strong> plus en plus du cadre<br />

professionnel et créer <strong>de</strong>s événements pour les salariés pour les séduire ?!<br />

JCLG : Je ne le pense pas. Là n’est pas l’enjeu. Aujourd’hui, l’important est d’offrir aux collaborateurs<br />

les moyens d’un équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Il s’agit d’un véritable engagement<br />

d’une politique hu<strong>ma</strong>ine au sens large qui comprend <strong>de</strong>s dispositifs variés, accessibles au plus<br />

grand nombre. Citons <strong>de</strong>s initiatives comme les crèches inter-entreprises, notre Family Day,<br />

ou encore les services proposés par nos conciergeries… Nous souhaitons continuer à développer<br />

un environnement où il fait bon travailler.<br />

encourageant l’égalité professionnelle, la qualité<br />

<strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s salariés au quotidien, etc.<br />

Les discriminations, le racisme peuvent reculer.<br />

JMB : C’est plus facile d’avoir un bon<br />

cli<strong>ma</strong>t et <strong>de</strong>s “avantages” dans une<br />

gran<strong>de</strong> boîte qui a les moyens que<br />

dans une petite ?<br />

JCLG : Il ne s’agit pas à mon sens d’une question<br />

<strong>de</strong> «taille» <strong>de</strong> l’entreprise. Une entreprise<br />

qui propose à ses collaborateurs d’évoluer<br />

au quotidien dans un «bon cli<strong>ma</strong>t », est une<br />

entreprise qui génère <strong>de</strong> la croissance, qui est<br />

en « bonne santé ». La perfor<strong>ma</strong>nce économique<br />

permet <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s moyens et donc<br />

d’offrir aux salariés un certain nombre d’avantages<br />

créant ainsi un environnement <strong>de</strong> travail<br />

favorable et… généreux !<br />

JMB : L’Oréal a un family day, qu’est-ce que c’est ?<br />

JCLG : Le Family Day est <strong>de</strong>venu un ren<strong>de</strong>z-vous annuel pour l’ensemble <strong>de</strong>s collaborateurs,<br />

et notamment pour les « salariés-parents ». Cette journée leur donne l’opportunité <strong>de</strong> faire découvrir<br />

à leurs enfants l’environnement dans lequel ils travaillent au quotidien, <strong>de</strong> leur présenter différents<br />

métiers et d’échanger sur l’entreprise. C’est aussi l’occasion pour eux <strong>de</strong> leur démontrer que l’entreprise<br />

est un endroit où l’on se sent bien, qui n’est pas refermé sur lui-même <strong>ma</strong>is ouvert sur<br />

le mon<strong>de</strong>.<br />

JMB : Qu’est ce qui dans votre carrière <strong>de</strong> DRH international vous plaît le<br />

plus ?<br />

JCLG : Ma fierté, c’est <strong>de</strong> pouvoir accompagner, suivre et développer <strong>de</strong>s talents… J’ai la chance<br />

<strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>s personnalités <strong>de</strong> tous horizons, aux parcours incroyablement riches et différents.<br />

L’Oréal est avant tout une formidable aventure hu<strong>ma</strong>ine, une entreprise unique par sa capacité d’attraction.<br />

JMB : Ne pensez-vous pas qu’on finit par faire passer les salariés pour <strong>de</strong>s<br />

<strong>ma</strong>rtyrs et que le harcèlement, la ségrégation, le racisme, le stress ne<br />

sont quand même pas le quotidien <strong>de</strong>s salariés ?<br />

JCLG : Il est sans doute exagéré <strong>de</strong> faire passer les salariés pour <strong>de</strong>s victimes. Mais c’est une<br />

réalité, il existe <strong>de</strong>s difficultés dans la Société, aussi bien que dans les sociétés, les entreprises.<br />

On ne peut nier que le racisme, les discriminations sont <strong>de</strong>s réalités. Ce qui est vrai dans la<br />

Société, l’est aussi dans la vie <strong>de</strong>s sociétés. En ayant cette conscience aigüe <strong>de</strong>s réalités, on<br />

peut atténuer ces phénomènes à travers une vraie politique globale en faveur <strong>de</strong>s Diversités, en<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 15


En couverture<br />

JEAN-PAUL<br />

HUCHON<br />

Prési<strong>de</strong>nt du Conseil régional Île-<strong>de</strong>-France<br />

LA RÉGION PLUS QUE JAMAIS AUX<br />

CÔTÉS DES ENTREPRISES<br />

Le message que je souhaite vous délivrer se veut très simple :<br />

la Région Île-<strong>de</strong>-France répond et répondra toujours<br />

présente ! Nous sommes plus que ja<strong>ma</strong>is aux côtés <strong>de</strong>s entreprises.<br />

Nous renforçons les options volontaristes qui ont toujours été les nôtres. Nous<br />

avons amplifié le rôle <strong>de</strong> moteur que nous jouons déjà en favorisant toujours<br />

plus l’attractivité et le développement <strong>de</strong>s territoires régionaux et en faisant<br />

émerger les conditions d’un vrai écosystème favorable aux créateurs et<br />

futurs créateurs d’entreprises.<br />

« J’aime <strong>ma</strong> boîte » c’est aussi <strong>ma</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise :<br />

le Conseil régional a riposté à la crise en mettant en place <strong>de</strong>s mesures pour<br />

soutenir les entreprises franciliennes sur trois axes forts : la sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

entreprises en difficulté, l’appui au développement <strong>de</strong>s entreprises à potentiel<br />

et le soutien à la création d’entreprises.<br />

Je souhaite le plus possible apporter <strong>de</strong>s réponses immédiates avec<br />

<strong>de</strong>s programmes d’actions opérationnelles pour ai<strong>de</strong>r au développement<br />

<strong>de</strong>s entreprises, pour soutenir l’accompagnement stratégique sur <strong>de</strong><br />

nouveaux <strong>ma</strong>rchés ou encore l’innovation en créant une nouvelle plate-forme<br />

d’infor<strong>ma</strong>tion et d’orientation exclusive.<br />

Nous serons ainsi la première région française à se doter d’une telle cellule<br />

d’anticipation. C’est essentiel pour mettre en place <strong>de</strong>s dispositifs<br />

d’intelligence économique, <strong>de</strong> veille stratégique, pour permettre à l’économie<br />

francilienne d’agir sur son i<strong>ma</strong>ge et sur sa compétitivité internationale.<br />

Il est plus que légitime que je soutienne la Fête <strong>de</strong>s Entreprises puisque<br />

grâce à nos actions, l’Île-<strong>de</strong>-France reste plus que ja<strong>ma</strong>is la terre<br />

d’élection <strong>de</strong>s PME. Elle héberge à elle seule 25 % <strong>de</strong>s PME françaises.<br />

Dans le do<strong>ma</strong>ine <strong>de</strong> l’attractivité enfin, elle continue à mener la course en tête.<br />

La création d’entreprises étrangères permet à notre Région d’être classée, en<br />

alternance avec le Grand Londres, au premier rang européen <strong>de</strong>s décisions<br />

d’implantations d’entreprises internationales.<br />

Toutes nos décisions constituent un vrai levier <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> l’activité.<br />

Nous sommes constamment aux côtés <strong>de</strong>s créateurs d’entreprises. Le brin<br />

d’herbe ne pousse pas en lui tirant <strong>de</strong>ssus. Pour pousser, il a d’abord besoin<br />

d’une bonne terre végétale : ce sont les incubateurs, les pépinières d’entreprises,<br />

les hôtels d’activités, les IPHE en lien avec les pôles <strong>de</strong> compétitivité,<br />

les éco-parcs et les éco-pôles. D’ajouts organiques si besoin :<br />

ce sont nos différents systèmes d’ai<strong>de</strong>s. D’eau : Cap entreprises, les fonds<br />

<strong>de</strong> prêts d’honneur, le fonds régional <strong>de</strong> garantie, les fonds régionaux<br />

<strong>de</strong> capital investissement. Il a enfin besoin <strong>de</strong> jardiniers comme la Région.<br />

Nous voulons également <strong>de</strong>s salariés heureux et donc <strong>de</strong>s créateurs…<br />

Nous avons simplifié et unifié nos différents dispositifs d’ai<strong>de</strong>s individuelles<br />

directes aux entreprises dans un seul dispositif désor<strong>ma</strong>is nommé PM’UP.<br />

Jusqu’à 250 000 euros d’ai<strong>de</strong>s régionales sont ainsi attribués pour<br />

accompagner les projets <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> 200 PME franciliennes<br />

à fort potentiel. La Région a aussi lancé www.creersaboite.fr. Ce site a pour<br />

but <strong>de</strong> donner aux entrepreneurs franciliens toutes les infor<strong>ma</strong>tions dont ils<br />

ont besoin pour créer ou reprendre une entreprise. De la même <strong>ma</strong>nière, nous<br />

avons participé à la publication d’un «Gui<strong>de</strong> du routard <strong>de</strong> la création<br />

d’entreprises», carnet d’adresses exhaustif <strong>de</strong> tous les «trucs» et «astuces»<br />

qui permettent d’arriver à bon port.<br />

Le rôle <strong>de</strong> la Région est d’être au plus près <strong>de</strong>s attentes <strong>de</strong>s chefs d’entreprises.<br />

Parce qu’on ne peut bâtir quelque <strong>de</strong> chose <strong>de</strong> grand sans écouter au<br />

préalable ce que nous disent les acteurs <strong>de</strong> terrain.<br />

La Région Ile-<strong>de</strong>-France entend pleinement jouer son rôle. Nous disposons<br />

<strong>de</strong> nombreux atouts pour amplifier la reprise économique et surtout pour anticiper<br />

le futur. La sortie <strong>de</strong> crise ne s’attend pas. Elle se construit par <strong>de</strong>s actes.<br />

16 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


Nous vous offrons<br />

le poster <strong>de</strong> l’affiche 2010,<br />

Affichez et DITES-LE<br />

«J’aime <strong>ma</strong> boite»<br />

Organisez la fête<br />

dans votre boîte !<br />

le jeudi 14 octobre 2010<br />

Fêtez votre entreprise<br />

1 Préparez-vous !<br />

>> Quelques idées pour créer l’événement qui vous ressemble<br />

C’est la journée <strong>de</strong>s collaborateurs ! déclinez-la comme bon vous semble, <strong>de</strong> la plus petit<br />

initiative interne au grand événement.<br />

A vous <strong>de</strong> jouer ! Concours <strong>de</strong> talents, opération "vie <strong>ma</strong> vie", déjeuners thé<strong>ma</strong>tiques, boîte<br />

à idées, journée détente avec <strong>ma</strong>ssages...<br />

2 Mobilisez-vous !<br />

>> Recevez 50 flyers personnalisés via Ooprint.fr<br />

Pour sensibiliser les collaborateurs à l’événement, Ooprint propose gratuitement <strong>de</strong><br />

personnaliser un flyer d’invitation en ajoutant du texte et le logo <strong>de</strong> l’entreprise…<br />

L’idéal pour se donner ren<strong>de</strong>z-vous pour le temps fort <strong>de</strong> l’événement.<br />

+ d’infos : www.ooprint.fr/jaime<strong>ma</strong>boite<br />

>> Com<strong>ma</strong>n<strong>de</strong>z les affiches <strong>de</strong> l'événement<br />

Passez votre com<strong>ma</strong>n<strong>de</strong> auprès <strong>de</strong> Julie : jcassegrain@ethic.fr<br />

3<br />

Célébrez votre boite !<br />

>> Dé<strong>ma</strong>rrez la journée avec un café gour<strong>ma</strong>nd<br />

>> Distribuez <strong>de</strong>s goodies<br />

Des goodies aux couleurs <strong>de</strong> J’aime <strong>ma</strong> boîte vous sont proposés pour accompagner cet<br />

événement : Gobelets, serviettes en papier, stylos,post-it,polos, tours <strong>de</strong> cou…<br />

Pour visiter la boutique : www.jaime<strong>ma</strong>boite.com/boutique<br />

>> Adressez <strong>de</strong>s cartes virtuelles avec Dro<strong>ma</strong>daire.com<br />

Pour consulter les cartes : www.dro<strong>ma</strong>daire.com/jaime<strong>ma</strong>boite<br />

Plus d’infos : www.jaime<strong>ma</strong>boite.com


Ils fêtent<br />

et soutiennent<br />

MERCI !<br />

… et<br />

tant d’autres !


Shopping<br />

CRAQUEZ,<br />

C’EST BON POUR LA CROISSANCE<br />

ADIDAS BOAT CC LACE<br />

Tige mesh à séchage rapi<strong>de</strong> et semelle pour conditions<br />

humi<strong>de</strong>s et glissantes. Idéal pour les sports d’eau !<br />

prix : 50 €<br />

www.shop.adidas.fr<br />

LA PHOTO DE VOTRE CHOIX !<br />

Personnalisez votre tapis <strong>de</strong> souris en insérant votre photo<br />

favorite. www.t-nb.com<br />

AM01 IRON & BLUE DYSON<br />

Une merveille d’innovation au service <strong>de</strong> votre bien-être<br />

au bureau. Ce petit ventilateur <strong>de</strong> table sans hélice fera<br />

pâlir vos collègues !<br />

prix : 299 €<br />

www.dyson.fr<br />

CANON POWERSHOT D10<br />

Il ressemble à un jouet joufflu, <strong>ma</strong>is il est bien plus robuste<br />

et sérieux qu'il n'y paraît. Il résiste au froid glacial, à l'eau<br />

jusqu'à 10 m <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur, aux chocs et prend <strong>de</strong>s<br />

photos en 12,1 mégapixels.<br />

Prix : 280€<br />

www.canon.fr<br />

VELOCCHIO<br />

Le Velocchio est un rétroviseur<br />

pour cyclistes, dédié<br />

à tous les usagers <strong>de</strong> vélos,<br />

circulant en ville, quel que soit<br />

le type <strong>de</strong> vélo, personnel ou<br />

en libre-service, dont la principale<br />

particularité est <strong>de</strong><br />

se porter sur la <strong>ma</strong>in au lieu<br />

<strong>de</strong> se fixer au guidon.<br />

Les rétroviseurs sont obligatoires sur tous les autres véhicules circulant<br />

sur la route (motos, cyclomoteurs, voitures, camions …),<br />

à l’exception <strong>de</strong>s vélo. Pourtant, pouvoir compter sur un rétroviseur<br />

reste un gage essentiel <strong>de</strong> sécurité pour les cyclistes circulant<br />

en ville. Conçu par Léonidas Kalogeropoulos,<br />

le Velocchio est un produit innovant fabriqué et assemblé<br />

en France et commercialisé sur le site www.velocchio.com.<br />

prix : 29,50 €<br />

www.velocchio.com<br />

18 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


BOOKEN CYBOOK OPUS<br />

le petit français qui monte<br />

En attendant que l'encre électronique soit en mesure<br />

d'afficher <strong>de</strong>s couleurs - pour l'instant elle se contente du<br />

noir et blanc - le français Bookeen i<strong>ma</strong>gine <strong>de</strong>s lecteurs<br />

<strong>de</strong> livres électroniques colorés, au look <strong>de</strong> jouets pour<br />

enfant. Peut-être cela<br />

donnera-t-il le goût pour la lecture aux bambins.<br />

Prix : 200 €<br />

www.bookeen.com<br />

PROJET SKIFF<br />

sauvons la presse<br />

<strong>de</strong> la noya<strong>de</strong><br />

Skiff est un projet du groupe <strong>de</strong> presse américain Hearst<br />

Corporation. En partenariat avec Samsung, il souhaite<br />

lancer en fin d’année une plateforme globale grâce à<br />

laquelle les éditeurs pourront diffuser leurs <strong>ma</strong>gazines et<br />

livres sous forme numérique en s'appuyant sur un eRea<strong>de</strong>r<br />

très fin, souple et léger. Baptisé Skiff, du nom d'un petit<br />

voilier dériveur, espérons que ce projet ne prenne pas<br />

rapi<strong>de</strong>ment l'eau.<br />

www.skiff.com<br />

CLÉ USB 2.0 DE 4GB<br />

Une clé USB <strong>de</strong> <strong>ma</strong>rque Xlayer en forme <strong>de</strong> clé.<br />

Résistante à l’eau et aux rayures à ajouter à votre trousseau<br />

<strong>de</strong> clés traditionnelles ni vu, ni connu !<br />

Prix : 14,90€<br />

www.lacavernedugeek.com<br />

YUUWAA PLUS<br />

Plus <strong>de</strong> problème avec la clé intelligente YuuWaa. Grâce<br />

à son logiciel intégré, cette clé vous permet <strong>de</strong> stocker<br />

vos infos en ligne, sur un espace sécurisé.<br />

prix : 29,99 €<br />

www.yuuwaa.fr<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 19


Dossier spécial - J’aime <strong>ma</strong> boîte<br />

DÉCOUVREZ CE QUI VOUS FAIT<br />

créé par la Société Xeris pour la Fête <strong>de</strong> l’Entreprise 2004<br />

COCHEZ, POUR CHAQUE QUESTION, LA RÉPONSE QUI VOUS CORRESPOND<br />

LE MIEUX ET REPORTEZ-VOUS EN PAGE 30 POUR CONNAÎTRE LE RÉSULTAT.<br />

Vous conseillez votre entreprise à un étudiant fraîchement diplômé :<br />

1- Vous lui vantez la capacité d'écoute <strong>de</strong> la hiérarchie.<br />

2- Vous ne comprenez pas qu'une entreprise d'une telle notoriété ne l'attire pas spontanément.<br />

3- Vous mettez en avant la politique <strong>de</strong> rémunération.<br />

4- Vous lui racontez vos meilleurs souvenirs : les soirées <strong>de</strong> votre service.<br />

La fin <strong>de</strong> l'année approche. Vous pensez tout d'abord que :<br />

1- Vous vous portez volontaire pour organiser le Noël <strong>de</strong> l'entreprise.<br />

2- Votre entretien annuel va enfin vous permettre <strong>de</strong> négocier votre augmentation.<br />

3- Le cocktail <strong>de</strong> fin d'année a lieu cette fois-ci dans les Salons du George V.<br />

4- Votre entretien annuel va vous permettre d'exprimer vos idées d'amélioration <strong>de</strong> l'organisation.<br />

Votre nouveau patron n'est pas <strong>de</strong> contact facile :<br />

1- Cela ne diminuera pas votre salaire pour autant n'est-ce pas ?<br />

2- Tant que l'ambiance du département ne s'en ressent pas….<br />

3- Il a la réputation d'être très pro et c'est ce qui compte.<br />

4- Oui <strong>ma</strong>is on ne confie pas une entreprise <strong>de</strong> haut vol à <strong>de</strong>s rigolos.<br />

Vous avez dénoué un dossier<br />

délicat, vous aimeriez :<br />

1- Que l'on vous <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong> désor<strong>ma</strong>is<br />

systé<strong>ma</strong>tiquement votre avis.<br />

2- Être cité(e) dans la revue professionnelle.<br />

3- Que vos collègues vous organisent un pot.<br />

4- Recevoir une prime notable ce mois-ci.<br />

Vous avez déjà près <strong>de</strong> 10 ans<br />

d’ancienneté.<br />

Vous pensez d’abord :<br />

1- Le moment est venu pour une sérieuse<br />

promotion.<br />

2- Que vous êtes désor<strong>ma</strong>is un(e) professionnel(le)<br />

expérimenté(e).<br />

3- À tous les amis que vous vous êtes faits<br />

dans la boîte <strong>de</strong>puis tout ce temps.<br />

4- Qu’une telle durée dans une même<br />

entreprise fait ringard <strong>de</strong> nos jours.<br />

Vous vous souvenez <strong>de</strong> votre entretien d’embauche. Vous regrettez<br />

<strong>de</strong> ne pas avoir osé :<br />

1- De<strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r si on vous permettrait d’adhérer à une association professionnelle.<br />

2- De<strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r si vous aurez l’occasion <strong>de</strong> travailler directement avec le PDG<br />

(bien connu du grand public).<br />

3- De<strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r s’il y avait un week-end à la campagne organisé chaque année pour l’ensemble<br />

du personnel.<br />

4- Mieux négocier votre salaire.<br />

Vous avez décidé <strong>de</strong> reprendre une for<strong>ma</strong>tion en langues :<br />

1- Parler plusieurs langues impressionne toujours.<br />

2- Afin <strong>de</strong> gagner en autonomie dans votre travail.<br />

3- Cela vous permettra d'être bien placé(e) lors <strong>de</strong> la prochaine fusion.<br />

4- Les collègues les plus sympas se sont inscrits.<br />

Votre entreprise lance un nouveau concept. Vous êtes ravi(e) car :<br />

1- On va enfin parler <strong>de</strong> nous à la télé.<br />

2- La Direction vous en a donné les moyens et vous avez réussi.<br />

3- Si le succès est au ren<strong>de</strong>z-vous, votre prime le sera aussi.<br />

4- Si l'équipe n'avait pas été aussi soudée, on y serait ja<strong>ma</strong>is arrivés.<br />

On vous propose <strong>de</strong> participer<br />

à un livre sur votre métier :<br />

1- Vous vous i<strong>ma</strong>ginez chez Bernard Pivot.<br />

2- Vous craignez d'être jalousé(e) par vos collègues.<br />

3- Vous calculez rapi<strong>de</strong>ment vos droits d'auteur<br />

potentiels.<br />

4- Cela vous permettrait <strong>de</strong> faire le point sur<br />

votre expérience professionnelle.<br />

Un cabinet <strong>de</strong> recrutement vous<br />

contacte pour un poste à votre<br />

portée :<br />

1- 10% d'augmentation <strong>de</strong> salaire, ça ne se<br />

refuse pas !<br />

2- Vous foncez parce que vous ne supportez<br />

plus l'ambiance <strong>de</strong> votre boîte actuelle.<br />

3- Le nom <strong>de</strong> l'entreprise est quasiment<br />

inconnu : vous déclinez l'offre.<br />

4- Le poste s'accompagne <strong>de</strong> la for<strong>ma</strong>tion<br />

que vous atten<strong>de</strong>z <strong>de</strong>puis longtemps :<br />

il n’y a pas à hésiter.<br />

20 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


AIMER VOTRE BOÎTE<br />

Une <strong>de</strong> vos usines est menacée<br />

<strong>de</strong> fermeture. Qu’en pensez-vous ?<br />

1- Cette usine a 20 ans <strong>de</strong> retard,<br />

c’est irrattrapable.<br />

2- Il va falloir être discret pour que la presse<br />

ne s’en empare pas !<br />

3- Hum, on va traverser une <strong>ma</strong>uvaise pério<strong>de</strong> …<br />

4- Le plus vite sera le mieux car elle grève<br />

lour<strong>de</strong>ment le résultat <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Votre entreprise propose dès<br />

58 ans un système d’anticipation<br />

<strong>de</strong> la retraite. Si vous étiez<br />

concerné(e) quelle serait votre<br />

première réaction ?<br />

1- Vous ne voudriez pas risquer <strong>de</strong> perdre <strong>de</strong><br />

vue vos amis <strong>de</strong> travail.<br />

2- Le statut <strong>de</strong> retraité vous déprime.<br />

3- Cela serait reconnaître que vous êtes<br />

professionnellement dépassé(e).<br />

4- Vous n’y penseriez même pas : comment<br />

vivre avec 65% <strong>de</strong> votre revenu actuel ?<br />

Votre entreprise absorbe une société concurrente :<br />

1- Vous apprenez avec plaisir que c'est la prestigieuse Banque Rothschild qui est chargée <strong>de</strong><br />

l'opération.<br />

2- Super ! ils ont la toute <strong>de</strong>rnière version du logiciel d'analyse statistique.<br />

3- Le bénéfice <strong>de</strong> l'année va croître <strong>de</strong> 20% : excellent pour l'intéressement !<br />

4- Avec leur <strong>de</strong>ux excellents joueurs <strong>de</strong> tennis nous avons toutes les chances <strong>de</strong> remporter le<br />

tournoi Corpo <strong>de</strong> l'année prochaine.<br />

Vous i<strong>ma</strong>ginez votre pot <strong>de</strong><br />

départ. A quoi pensez-vous ?<br />

1- Vais-je contenir mon émotion ?<br />

2- Le PDG sera-t-il présent ?<br />

3- Un petit résumé <strong>de</strong> mes réussites<br />

professionnelles me ferait plaisir.<br />

4- Aurai-je une prime <strong>de</strong> départ ?<br />

Vous apprenez qu'un <strong>de</strong> vos collègues est apparenté<br />

à une personne très connue du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s affaires :<br />

1- C'est un collègue fiable, c'est tout ce qui compte.<br />

2- Il y en a quand même qui ont <strong>de</strong> la chance !<br />

3- Vous seriez curieux(se) <strong>de</strong> voir sa feuille <strong>de</strong> paie.<br />

4- Il n'a pas pour autant la grosse tête, c'est cool !<br />

L'année va être difficile pour votre entreprise.<br />

Vous espérez que :<br />

1- L'ambiance dans l'équipe n'en prendra pas un coup.<br />

2- La presse n'en fera pas <strong>de</strong>s gorges chau<strong>de</strong>s.<br />

3- L'on ne réduira pas trop le budget <strong>de</strong> votre département.<br />

4- L'augmentation fixe annuelle sera néanmoins <strong>ma</strong>intenue.<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 21


Dossier spécial - J’aime <strong>ma</strong> boîte<br />

20 SUPER-IDÉES<br />

POUR FAIRE LA FÊTE …<br />

…LE 14 OCTOBRE<br />

À chacun sa <strong>ma</strong>nière <strong>de</strong> participer<br />

ce 2 e jeudi d’octobre à un grand mouvement<br />

national <strong>de</strong> convivialité dans<br />

l’univers du travail. Mais voici une série<br />

<strong>de</strong> «supers idées», au cas où vous seriez<br />

à court d’inspiration et pour que vous<br />

n’ayez aucune excuse à ne pas faire<br />

la fête.<br />

L’invitation <strong>de</strong>s retraités <strong>de</strong> l’entreprise à venir<br />

témoigner sur les premiers jours <strong>de</strong> la «boîte».<br />

La promotion <strong>de</strong>s talents au sein <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Avec, par exemple, une exposition <strong>de</strong>s aquarelles<br />

<strong>de</strong> la comptable ou <strong>de</strong>s poteries <strong>de</strong> l’infor<strong>ma</strong>ticien…<br />

Le concours d’élégance, ou hommes et femmes<br />

surprennent par leur coquetterie et se montrent<br />

sous leur meilleur jour.<br />

Le 20 octobre, le jour où les ani<strong>ma</strong>ux domestiques<br />

sont les bienvenus au bureau.<br />

L’élection <strong>de</strong> Miss et <strong>de</strong> Mister Entreprise, l’homme<br />

et la femme les plus populaires.<br />

La bra<strong>de</strong>rie à l’heure <strong>de</strong> la « pause déjeuner »,<br />

le vi<strong>de</strong>-grenier <strong>de</strong> l’entreprise…<br />

Le concours <strong>de</strong> photo.<br />

L’« after hours»où le «pot»dansant en fin<br />

<strong>de</strong> journée.<br />

Le petit ca<strong>de</strong>au du patron.<br />

Par exemple, une prestation<br />

<strong>de</strong> «<strong>ma</strong>ssage décontractant»<br />

offerte à tous.<br />

Le mur <strong>de</strong> « post it »… L’affichage <strong>de</strong> toutes les<br />

idées et astuces, y compris les plus saugrenues,<br />

pour qu’au sein <strong>de</strong> l’entreprise, la vie soit plus<br />

heureuse…<br />

Le repas «cordon bleu» où chacun apporte un plat,<br />

sa petite spécialité personnelle.<br />

La fête <strong>de</strong>s sons, grâce aux musiciens<br />

<strong>de</strong> l’entreprise.<br />

La pièce <strong>de</strong> théâtre. Avec grands et petis rôles<br />

pour l’occasion…<br />

La journée <strong>de</strong>s conjoints. Pour qu’ils découvrent<br />

l’entreprise <strong>de</strong> l’intérieur…<br />

L’ouverture aux enfants le <strong>ma</strong>tin.<br />

Le café croissant d’accueil.<br />

La journée où l’on se dit tout avec <strong>de</strong>s fleurs,<br />

où chacun apporte un petit bouquet.<br />

Le gâteau d’anniversaire <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

Quel âge a-t-elle cette année ?<br />

Le « jogging » général où l’on court en équipe…<br />

Le cours <strong>de</strong> yoga collectif.<br />

22 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


Réponses au Quizz (P.6)<br />

A<br />

1. Non / Près <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s entreprises en France sont <strong>de</strong>s entreprises individuelles<br />

(commerçants, artisans, professionnels libéraux, agriculteurs…) <strong>ma</strong>is aussi d'autres<br />

formes juridiques (entrprises publiques, coopératives…).<br />

2. Non / Des salariés sont également employés par <strong>de</strong>s personnes physiques (employés<br />

<strong>de</strong> <strong>ma</strong>ison…), par <strong>de</strong>s associations et <strong>de</strong>s organismes divers <strong>de</strong> statuts juridiques très<br />

variés.<br />

3. Oui / Rien n'interdit un salarié d'être associé <strong>de</strong> son entreprise. Le plus grand nombre<br />

le sont au travers <strong>de</strong>s formules d'intéressement et <strong>de</strong> participation. D'autres le<br />

sont grâce aux "stocks options", principalement les cadres et dirigeants. L'actionnariat<br />

salarié est <strong>de</strong> nature à accroître la motivation <strong>de</strong>s salariés.<br />

4. Oui / Dans le système capitaliste, faire du profit est indispensable, afin que l'entreprise<br />

puisse faire face à ses engagements (notamment vis-à-vis <strong>de</strong> ses salariés),qu'elle<br />

puisse rémunérer le capital investi par ses actionnaires et qu'elle puisse investir pour<br />

se développer. La question philosophique ou morale qui peut se poser est <strong>de</strong> savoir<br />

jusqu'à quel niveau elle peut faire <strong>de</strong>s bénéfices ?<br />

5. Oui / Les 2/3 <strong>de</strong> la valeur ajoutée produite par les sociétés sont versés aux salariés.<br />

Le total <strong>de</strong> la <strong>ma</strong>sse salariale <strong>de</strong>s entreprises est donc très supérieur au résultat et<br />

donc aux divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s. Si l'entreprise est en perte, les salaires sont dus <strong>ma</strong>is il ne peut<br />

y avoir <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s, sauf à les prélever sur les réserves, s'il en existe.<br />

B<br />

1. Oui / Sauf pour les très petites entreprises, le co<strong>de</strong> <strong>de</strong> commerce oblige les entreprises<br />

à tenir une comptabilité suivant les règles <strong>de</strong> la loi comptable.<br />

2. Oui / L'impôt sur les bénéfice <strong>de</strong>s sociétés ou l'impôt sur le revenu <strong>de</strong>s professionnels<br />

individuels se calcule à partir du résultat dégagé par la comptabilité (à l'exception<br />

<strong>de</strong> quelques très petites entreprises).<br />

3. Oui / C'est la comptabilité qui permet <strong>de</strong> calculer le résultat (bénéficiaire ou déficitaire)<br />

chaque année ou exercice.<br />

4. Oui / Pour distribuer <strong>de</strong>s divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s, encore faut-il connaître le montant distribuable<br />

? Celui-ci est constitué du résultat <strong>de</strong> l'exercice, diminué <strong>de</strong>s sommes mises<br />

obligatoirement en réserves et augmenté <strong>de</strong>s réserves distribuables, constituées <strong>de</strong>s<br />

résultats <strong>de</strong>s années antérieures et non distribuées.<br />

5. Oui / Le compte <strong>de</strong> résultat permet <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s <strong>ma</strong>rges et <strong>de</strong>s résultats<br />

globaux et la comptabilité analytique permet <strong>de</strong> calculer les coûts et prix <strong>de</strong> revient<br />

selon un plan défini par chaque entreprise.<br />

6. Oui / Toutes les opérations <strong>de</strong> l'entreprises doivent faire l'objet d'un enregistrement<br />

comptable et le suivi <strong>de</strong>s réalisations permet aux dirigeants <strong>de</strong> prendre les<br />

décisions <strong>de</strong> gestion utiles au bon fonctionnement <strong>de</strong> l'entreprise. Cette fonction <strong>de</strong><br />

la comptabilité est certainement la plus importante.<br />

7. Oui / Les relations entre l'entreprise et ses banquiers reposent sur la confiance que<br />

les banques accor<strong>de</strong>nt à l'entreprise et ses dirigeants. Il est donc indispensable<br />

<strong>de</strong> pouvoir informer les banquiers <strong>de</strong>s événements, heureux et <strong>ma</strong>lheureux, qui<br />

interviennet et <strong>de</strong>s perfor<strong>ma</strong>nces réalisées. La banque appréciera surtout la capacité<br />

<strong>de</strong> l'entreprise à faire face à ses engagements financiers.<br />

8. Oui / Outre les obligations légales faites aux entreprises les plus importantes,<br />

l'infor<strong>ma</strong>tion <strong>de</strong>s salariés, directement ou à travers ses représentants, est un excellent<br />

moyen <strong>de</strong> <strong>ma</strong>nagement pour motiver le personnel. C'est également un outil<br />

pédagogique pour mieux faire comprendre l'entreprise.<br />

9. Oui / La comptabilité permet <strong>de</strong> recenser l'ensemble <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes et <strong>de</strong>s créances,<br />

ainsi que les actifs immobilisés. Par différence, on obtient le montant <strong>de</strong> la situation<br />

nette qui est égale aux capitaux ou fonds propres.<br />

10. Non / Sauf exception, le calcul <strong>de</strong> la valeur d'une entreprise ne s'obtient pas directement<br />

par la comptabilité, <strong>ma</strong>is, sans les infor<strong>ma</strong>tions comptables, on ne pourrait<br />

déterminer sa valeur. De nombreuses métho<strong>de</strong>s d'évaluation existent <strong>ma</strong>is aucune<br />

ne peut méconnaître les éléments comptables : valeur patrimoniale, valeur<br />

<strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment, niveau d'activité...<br />

24 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


À méditer<br />

UNE VRAIE<br />

FAUSSE BONNE IDÉE :<br />

PARTAGER LE TRAVAIL<br />

POUR PARTAGER LA RICHESSE !<br />

par Pascal Perri / pascalperri.com<br />

Il est sans doute politiquement très incorrect d’affirmer que « partager le travail pour partager la richesse » est une fausse bonne idée : et pourtant.<br />

L’économie se moque bien <strong>de</strong> la morale. Elle s’intéresse davantage à l’efficacité et c’est au fond une bonne raison d’espérer.<br />

La réduction du temps <strong>de</strong> travail partait d’un postulat presque religieux ! Il faut réduire la part <strong>de</strong> chacun pour que tous aient une part. Mauvaise idée,<br />

en réduisant la part <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> chacun, nous avons déprécié le coût du travail dans un pays où il était déjà un <strong>de</strong>s plus élevé d’Europe. À l’époque,<br />

on nous avait doctement expliqué que dans les petits pays d’Europe du Nord, le niveau <strong>de</strong>s prélèvements obligatoires était encore plus élevé.<br />

Mais comparaison n’est pas raison. Nous <strong>de</strong>vions nous mesurer, non à <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> 10 millions d’habitants qui ont emprunté un autre chemin<br />

<strong>de</strong> développement, <strong>ma</strong>is à nos voisins, Alle<strong>ma</strong>nds et Anglais, eux qui en plus d’être nos partenaires sont aussi nos concurrents. La réduction du temps<br />

<strong>de</strong> travail a accéléré le rythme <strong>de</strong> création d’emplois dans le public au détriment du privé. Faut-il rappeler que 53 % du PIB est absorbé par <strong>de</strong>s<br />

dépenses publiques ?<br />

Or l’emploi dans le secteur non <strong>ma</strong>rchand a un coût. Il est notamment financé par les contributions du privé. Les entreprises ont subi la double<br />

peine. Elles ont du accepter l’augmentation <strong>de</strong> leurs coûts <strong>de</strong> production et en même temps abon<strong>de</strong>r au financement <strong>de</strong>s nouvelles dépenses<br />

publiques. Ces déséquilibres se payent au prix fort. En ces temps <strong>de</strong> tension sur les prix <strong>de</strong> l’alimentation, prenons un exemple du quotidien.<br />

Les industriels <strong>de</strong> l’agroalimentaire préfèrent acheter le lait alle<strong>ma</strong>nd moins cher que le nôtre. Pourquoi ? Parce que les coûts du travail qui impactent<br />

les couts <strong>de</strong> production sont 20% moins chers en Alle<strong>ma</strong>gne qu’en France ! Dans ce mon<strong>de</strong>-village qui est le notre, les vraies bonnes idées<br />

économiques sont celles qui partagent la richesse et non la pauvreté. On pourrait aussi évoquer le <strong>ma</strong>l-être, le stress, directement liés aux<br />

rythmes <strong>de</strong> travail imposés par les réaménagements horaires adossés aux 35 heures. La complexité comporte un cout que payent ceux qui aiment<br />

leur boite comme ceux qui ne l’aiment pas !<br />

À TESTER…<br />

Chez Dro<strong>ma</strong>daire www.dro<strong>ma</strong>daire.com,<br />

<strong>de</strong>s cartes pour souhaiter bonne fête<br />

aux entreprises et aux salariés ;<br />

nom <strong>de</strong> co<strong>de</strong> “ J’aime <strong>ma</strong> boîte ”<br />

Une entreprise a installé <strong>de</strong>s chats dans<br />

la cafeteria car cela déstresserait les<br />

salariés que <strong>de</strong> les caresser en buvant<br />

leur café... Quid du coup <strong>de</strong> griffe ?<br />

Louez-vous ! Au japon, on cherche <strong>de</strong>s acteurs<br />

pour tenir tous les rôles <strong>de</strong> la vie courante :<br />

papa <strong>de</strong> circonstance pour mère célibataire,<br />

témoin pour votre <strong>ma</strong>riage, compagnon<br />

<strong>de</strong> voyage…<br />

L’inhalateur <strong>de</strong> chocolat : sniffer tant<br />

que vous voulez, aucun effet secondaire,<br />

ni calorie supplémentaire !<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 25


LE LOBBYING :<br />

un métier légitime et utile aux entreprises<br />

Par Jean-Luc Archambault / Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Lysios Public Affairs<br />

Qu’est-ce qu’un lobby ? C’est une entreprise, une association, une ONG, qui s’exprime auprès <strong>de</strong>s pouvoirs publics. Qu’il agisse directement<br />

ou avec l'appui d'un conseil extérieur, le chef d’entreprise ou le responsable d’organisation qui fait du lobbying cherchera à faire entendre son point<br />

<strong>de</strong> vue sur un projet <strong>de</strong> décision qui peut affecter la rentabilité <strong>de</strong> ses activités ou sa capacité à développer <strong>de</strong> nouveaux produits.<br />

Le lobbying est né dans le mon<strong>de</strong> anglo-américain, et a pris le nom du lieu où il s’exerçait au XIX° siècle, en particulier le hall («lobby») <strong>de</strong> l’hôtel<br />

où s’était installé le prési<strong>de</strong>nt américain Grant après un incendie à la Maison Blanche. En quoi consiste le lobbying ? Concrètement, on peut<br />

distinguer trois volets.<br />

Premier volet : la veille, pour être informé le plus tôt possible <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> décisions publiques pouvant concerner l’entreprise, et pour i<strong>de</strong>ntifier<br />

les acteurs clés <strong>de</strong> la future décision, au parlement, au gouvernement, auprès d’autorités indépendantes, à Paris ou à Bruxelles, etc.<br />

Deuxième volet : l’argumentaire. Il est ici essentiel non seulement <strong>de</strong> mettre en avant l’intérêt <strong>de</strong> l’entreprise, <strong>ma</strong>is aussi d’expliquer pourquoi<br />

la modification proposée va dans le sens <strong>de</strong>s préoccupations <strong>de</strong>s responsables publics ( croissance, emploi, aménagement du territoire, etc. )<br />

Troisième volet : le lobbying lui-même, c’est-à-dire la rencontre avec <strong>de</strong>s responsables publics pour dialoguer sur la base <strong>de</strong> l’argumentaire préparé.<br />

Des dossiers techniques, auprès d'interlocuteurs exigeants. Il est un interprète entre le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise et celui <strong>de</strong>s pouvoirs publics.<br />

Selon la conception anglo-saxonne, la loi est le résultat d’un rapport <strong>de</strong> forces qui permet aux divers intérêts particuliers <strong>de</strong> s’équilibrer. En France,<br />

il faudra attendre 1884 pour voir apparaître les syndicats, et 1901 pour les associations. Cette dualité <strong>de</strong> point <strong>de</strong> vue est source <strong>de</strong> débats, parfois<br />

passionnés.<br />

Le lobbying peut être <strong>ma</strong>l vu à juste titre, lorsque s’y ajoutent <strong>de</strong>s pratiques inacceptables ( corruption, etc. ), comme cela peut<br />

arriver parfois dans toutes les professions, <strong>ma</strong>lheureusement.<br />

Pour que le lobbying fonctionne <strong>de</strong> façon saine, un premier principe à respecter est la transparence. Elle est un préalable à une relation saine :<br />

le lobbyiste dit «d'où il parle», quel intérêt il défend. Un autre principe essentiel est l’absence <strong>de</strong> mélange <strong>de</strong>s genres, chacun exerçant les responsabilités<br />

qui sont les siennes. Le lobbyiste peut et doit promouvoir honnêtement les intérêts <strong>de</strong> l'entreprise. Quant au responsable public,<br />

il peut et doit écouter tous ceux qui souhaitent s’exprimer, avant <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> ce qu’il pense être l’intérêt général.<br />

De fait, les entreprises intègrent <strong>de</strong> plus en plus l'impact <strong>de</strong>s décisions publiques sur leur activité et la nécessité <strong>de</strong> s'en préoccuper le plus tôt<br />

possible. Réciproquement, les pouvoirs publics sont désireux <strong>de</strong> comprendre l'impact <strong>de</strong> leurs décisions sur les agents économiques,<br />

pour déci<strong>de</strong>r en connaissance <strong>de</strong> cause. Le lobbying <strong>de</strong>vient ainsi une composante à part entière <strong>de</strong> la vie politique et économique.<br />

Sondage OpinionWay / Majencia / ETHIC<br />

• 69 % <strong>de</strong>s Français déclarent en 2010 aimer leur boîte. Un score qui, dans les circonstances actuelles, est tout à fait positif. Cet attachement se confirme<br />

lorsque 61 % <strong>de</strong> ces mêmes Français déclarent souhaiter rester dans la même entreprise jusqu’à leur retraite. Un score étonnant puisque 48 %<br />

<strong>de</strong>s moins <strong>de</strong> 35 ans partagent ce souhait.<br />

• Par ailleurs, la France <strong>de</strong>s salariés semble un peu coupée en <strong>de</strong>ux : 45 % pensent qu’on est « trop négatif vis-à-vis <strong>de</strong>s entreprises », et que 42 % pensent<br />

le contraire. 52 % « travailleraient même s’ils n’en avaient pas besoin », alors que 47 %, non ! Ni la région, ni le sexe, ni l’âge n’interfèrent dans ce choix.<br />

• 50 % seraient <strong>ma</strong>lheureux <strong>de</strong> quitter leur entreprise, alors que 49 % ne le seraient pas… Ils sont 55 % à être sensibles à l’esthétique et à l’ergonomie<br />

(mobilier, éclairage… ) <strong>de</strong> leur lieu <strong>de</strong> travail et considèrent que c’est essentiel à leur épanouissement.<br />

• 55 % <strong>de</strong>s interviewés souhaiteraient que l’entreprise offre <strong>de</strong>s services pour leur vie personnelle. Ils sont 57 % à souhaiter <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong> détente<br />

et <strong>de</strong>s cafétérias.<br />

• 38 % estiment que «cela rendrait la vie plus agréable dans leur entreprise si on fêtait <strong>de</strong> temps en temps les succès professionnels ».<br />

• Quant à l’ambiance, ils sont 54 % à dire que « la présence importante <strong>de</strong>s femmes dans l’entreprise » ne change rien ; 39 % que cette présence<br />

féminine au contraire rend leur entreprise hu<strong>ma</strong>ine, (7%disent que les femmes la ren<strong>de</strong>nt moins hu<strong>ma</strong>ines !).<br />

• Le consensus est en revanche général, pour dire qu’on ne veut pas prendre la place <strong>de</strong> son patron (75 % ne le souhaiteraient pas) :<br />

peur <strong>de</strong>s responsabilités (56 %), peur <strong>de</strong>s décisions désagréables à prendre (40 %), trop <strong>de</strong> travail (19 %).<br />

• Et parmi les 25 % qui veulent bien prendre la place du patron : 69 % c’est pour avoir son salaire, 32 % son pouvoir et 33 % pour en pas avoir <strong>de</strong> « chef ».<br />

Sondage réalisé auprès <strong>de</strong> 1012 personnes <strong>de</strong> 18 ans et plus, les 29 et 30 septembre 2010.<br />

Retrouvez le sondage sur www.jaime<strong>ma</strong>boite.fr<br />

26 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1


Le billet perdu<br />

Récit<br />

par André Labour<strong>de</strong>tte<br />

Je m’appelle André. Je possè<strong>de</strong> un petit commerce <strong>de</strong> bricolage <strong>de</strong> centre-ville<br />

en banlieue parisienne. Organisé en SARL dont je suis le gérant, je suis salarié du<br />

régime général, et je paye sur mon salaire à la fois les charges salariales, et les<br />

charges patronales ( puisque je m’emploie moi-même ).<br />

Par un beau jour <strong>de</strong> printemps, un client inconnu ( nous l’appellerons<br />

M. TRUCHAL) fait quelques emplettes dans mon échoppe. Il a le <strong>ma</strong>lheur<br />

<strong>de</strong> laisser <strong>ma</strong>lencontreusement échapper <strong>de</strong> sa poche ( bien<br />

garnie ) un superbe billet <strong>de</strong> 100€.<br />

Le billet ne m’étant par réclamé, je m’interrogeai alors sur son emploi.<br />

Le réservoir <strong>de</strong> mon véhicule criant famine, tentation me vint <strong>de</strong> me rendre<br />

illico à la plus proche station service. Mais, à la réflexion, quelques<br />

scrupules me vinrent. N’était-il pas immoral <strong>de</strong> m’attribuer sans vergogne,<br />

égoïstement, la totalité <strong>de</strong> cette somme acquise sans mérite ? Alors que les caisses<br />

<strong>de</strong> mon pays sont à sec, ne serait-il pas nor<strong>ma</strong>l que la Société recueille sa part<br />

<strong>de</strong> cette bonne fortune ?<br />

Je résolus donc <strong>de</strong> traiter les choses dans la plus parfaite légalité. Et c’est ainsi que<br />

débute le <strong>ma</strong>rathon infernal dont vous trouverez les détails chiffrés en annexe.<br />

Tout d’abord le billet ayant été trouvé dans mon <strong>ma</strong>gasin, il ne pouvait que constituer<br />

une recette à caractère commercial.<br />

1- Je l’encaissai donc comme recette, ce qui me mit auto<strong>ma</strong>tiquement en charge <strong>de</strong> la<br />

TVA afférente, soit 16,39€.<br />

2- Le sol<strong>de</strong> restant ( 83.61€) ne pouvait être empoché en l’état, sous peine d’être considéré<br />

comme revenu « au noir ».<br />

3- Je décidai donc, pour la bonne règle, <strong>de</strong> porter cette somme sur mon bulletin <strong>de</strong><br />

salaire, en prime « exceptionnelle ».<br />

4- Ce qui m’occasionna <strong>de</strong>s retenues sur salaires se montant à 17,96€, me laissant<br />

un net <strong>de</strong> 65,65€.<br />

5- Un net pas si net que cela puisqu’il me fallait régler les charges patronales correspondantes,<br />

soit 37,19€. Ce qui laissa alors 28,46€ <strong>de</strong> disponible.<br />

6- Disponible… disponible… et les impôts sur le revenu ? Célibataire, vache à lait,<br />

tranche à 30%, soit 18,36€ pour le fisc.<br />

Reste donc <strong>de</strong> l’infortune <strong>de</strong> M. TRUCHAL 10,10€ sur les 100 € initiaux.<br />

De quoi s’acheter 7,5L <strong>de</strong> sans plomb à 1,35 € à la station d’à côté ( 3L si j’étais dans<br />

la tranche à 40% ).<br />

Sur ces 10,10 €, l’État prélèvera au pompiste 1,65 € <strong>de</strong> TVA, et 5.08 € <strong>de</strong> TIPP.<br />

Ce qui laisse, sur les 100 € <strong>de</strong> M. TRUCHAL, la somme <strong>de</strong> 3,37€ pour le pompiste,<br />

le raffineur et l’émir. Les <strong>de</strong>ux premiers, en outre, paieront bien encore un petit quelque<br />

chose sur leur <strong>ma</strong>rge …<br />

CONCLUSIONS :<br />

• L’achat <strong>de</strong> 7,5 L d’essence<br />

me revient à 13,33€ le litre<br />

(100/7,5).<br />

• Sur une opération <strong>de</strong> 100€,<br />

l’État (et les organismes<br />

sociaux) prélèvent 96,63%.<br />

• Si je n’ai rien oublié, ce sont<br />

31 retenues différentes qui sont<br />

prélevées sur cette opération.<br />

• Il ne faudrait pas qu’un radar<br />

me contrôle à 49 KM/H<br />

(45 autorisés) sur le chemin<br />

<strong>de</strong> la station service.<br />

• Si vous le rencontrez, dites<br />

à M. TRUCHAL qu’il peut semer<br />

ses «biftons» à satiété.<br />

Moi, je ne me baisse<br />

plus pour les ra<strong>ma</strong>sser.<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 27


FICHE PRATIQUE<br />

réalisée avec la collaboration<br />

<strong>de</strong> DEBORY-ERES,spécialiste<br />

en Epargne salariale,<br />

Epargne retraite<br />

et Actionnariat salarié<br />

www.<strong>de</strong>bory.com/www.eresgestion.com/contact@<strong>de</strong>bory.com<br />

Comment<br />

l’entreprise<br />

peut compléter<br />

votre retraite ?<br />

Votre entreprise met peut-être à votre disposition<br />

<strong>de</strong>s dispositifs <strong>de</strong> retraite supplémentaire par capitalisation<br />

qui compléteront vos revenus <strong>de</strong> retraite<br />

obligatoire. Savez-vous comment les utiliser au<br />

mieux ?<br />

À savoir :<br />

• Commencez à épargner régulièrement le plus tôt possible dans votre<br />

carrière.<br />

• Les solutions <strong>de</strong> votre employeur sont le plus souvent avantageuses :<br />

frais négociés au plus juste, abon<strong>de</strong>ment ou cotisation <strong>de</strong> votre<br />

employeur.<br />

Comment optimiser votre retraite d’entreprise :<br />

• INFORMEZ-VOUS : <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong>z à votre entreprise les dispositifs<br />

auxquels vous avez droit. Le tableau ci-<strong>de</strong>ssous vous ai<strong>de</strong>ra.<br />

Vérifiez que vous avez accès aux différents gérants financiers et à<br />

<strong>de</strong>s services <strong>de</strong> qualité.<br />

• OPTIMISEZ : faites chaque année le plein <strong>de</strong>s abon<strong>de</strong>ments*<br />

prévus dans les Plans d’Épargne Salariale ( PEE ou PEI et PERCO )<br />

<strong>de</strong> votre entreprise : ce sont les dispositifs les plus souples !<br />

• FACILITEZ-VOUS LE SUIVI : si vous avez accumulé <strong>de</strong>s avoirs<br />

chez plusieurs employeurs au cours <strong>de</strong> votre carrière, transférezles<br />

chez votre nouvel employeur pour simplifier et réduire les frais.<br />

• DIVERSIFIEZ : veillez à choisir dans les placements proposés ceux<br />

qui correspon<strong>de</strong>nt à votre horizon d’épargne (date <strong>de</strong> départ en<br />

retraite ou <strong>de</strong> projet). Si le dispositif dont vous bénéficiez propose<br />

un système <strong>de</strong> gestion accompagnée ou pilotée, utilisez-le en priorité.<br />

• PRÉPAREZ LA SORTIE : privilégiez les solutions les plus souples<br />

qui offrent le choix entre rente à vie ou capital ou permettent<br />

<strong>de</strong> mobiliser son épargne retraite pour acheter son logement.<br />

*Effort d’épargne complémentaire consenti par votre employeur<br />

CONNAÎTRE LES PRINCIPALES SOLUTIONS D’EPARGNE DANS L’ENTREPRISE :<br />

Pour qui ?<br />

Quels<br />

avantages ?<br />

• PERCO/PERCOI • Tous les salariés • Alimentation libre<br />

(participation, intéressement,<br />

versements volontaires)<br />

• Frais payés par l’employeur<br />

• Abon<strong>de</strong>ment<br />

• Épargne définitivement<br />

acquise<br />

• Sortie libre en rente à vie<br />

ou en capital<br />

• Possibilité <strong>de</strong> sortie<br />

pour acquisition<br />

<strong>de</strong> son logement<br />

• PEE / PEI • Tous les salariés • I<strong>de</strong>m PERCO<br />

10 cas <strong>de</strong> sortie<br />

anticipée<br />

Attention ! Mais encore ?<br />

• L’épargne est bloquée<br />

jusqu’à la retraite sauf<br />

sortie anticipée<br />

• Chaque versement<br />

est bloqué 5 ans<br />

• Rente à vie éventuelle<br />

largement exonérée<br />

d’impôt<br />

• Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 5 ans,<br />

l’épargne continue à être<br />

revalorisée si vous<br />

le souhaitez<br />

• Article 83*<br />

ou retraite<br />

à cotisations définies<br />

• Tous les salariés<br />

ou seulement<br />

une catégorie<br />

d’entre eux<br />

(exemple : cadres)<br />

• Cotisation régulière<br />

<strong>de</strong> l’employeur<br />

• Epargne définitivement<br />

acquise<br />

• Adhésion obligatoire<br />

pour les salariés, y compris<br />

si une contribution<br />

du salarié est prévue<br />

• Sortie obligatoire<br />

en rente à vie<br />

• Pensez à vérifier<br />

les options <strong>de</strong> rente à vie<br />

<strong>de</strong> votre dispositif<br />

proposées par l’assureur<br />

• Article 39*<br />

ou retraite « chapeau »<br />

• Tous les salariés<br />

ou seulement<br />

une catégorie<br />

d’entre eux<br />

• Engagement<br />

<strong>de</strong> complément <strong>de</strong> retraite<br />

pris et financé<br />

par l’employeur<br />

• Droits perdus<br />

en cas <strong>de</strong> départ avant<br />

la retraite<br />

• Taxation alourdie à cause<br />

<strong>de</strong>s dérives constatées<br />

• PERE<br />

• Tous les salariés<br />

ou seulement<br />

une catégorie<br />

d’entre eux<br />

• I<strong>de</strong>m article 83 <strong>ma</strong>is<br />

versements<br />

complémentaires<br />

libres possibles<br />

• Importantes contraintes<br />

sur les choix<br />

<strong>de</strong> placement<br />

• Gain fiscal sur<br />

versements libres pas<br />

garanti si votre taux<br />

d’imposition ne baisse<br />

pas lors <strong>de</strong> votre retraite<br />

* du Co<strong>de</strong> Général <strong>de</strong>s Impôts<br />

28 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1<br />


POUR OU CONTRE<br />

LA GESTION PARTICIPATIVE<br />

Témoignage<br />

« MA<br />

CONVICTION»<br />

Serge Dassault<br />

Dès 1959, j'ai mis en place l’épargne salariale dans mon entreprise, Dassault<br />

Électronique, puis à Dassault Aviation. J'ai également milité pendant<br />

plus <strong>de</strong> quinze ans pour « la participation » dans les entreprises.<br />

C’est grâce au Général <strong>de</strong> Gaulle, que la participation s’est fortement développée.<br />

J'ai appliqué moi-même la règle <strong>de</strong>s trois tiers qui stipule qu’un tiers<br />

<strong>de</strong>s profits est distribué aux salariés, un tiers aux actionnaires et le <strong>de</strong>rnier tiers<br />

est consacré à l’autofinancement <strong>de</strong> l’entreprise.<br />

J'ai toujours voulu que l'on considère le salarié non comme «une <strong>ma</strong>in» <strong>ma</strong>is<br />

comme «une tête» et, surtout, un cœur, avec pour <strong>de</strong>vise «<strong>de</strong>s salariés<br />

heureux dans <strong>de</strong>s entreprises prospères». Mais la participation financière<br />

ne suffit pas à rendre les hommes heureux s'ils ne sont pas non plus informés,<br />

responsabilisés et considérés. Les hommes vivent et travaillent ensemble.<br />

Pour que cette activité réussisse et soit efficace, il faut absolument adopter<br />

une attitu<strong>de</strong> participative, quelle que soit l'activité.<br />

Les salariés ont besoin <strong>de</strong> comprendre et d’avoir à l’esprit ce qu'ils font, pourquoi<br />

ils le font, où on les mène, quels sont les résultats <strong>de</strong> leur travail, quelle stratégie<br />

est appliquée, etc. Ils ont besoin <strong>de</strong> pouvoir déci<strong>de</strong>r comment travailler, dans quel<br />

environnement, <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s décisions eux-mêmes, <strong>de</strong> choisir et pas<br />

seulement d'obéir.<br />

Ils ont besoin d'être considérés, reconnus comme un capital hu<strong>ma</strong>in et non<br />

comme <strong>de</strong>s individus anonymes auxquels on donne <strong>de</strong>s ordres. Ils veulent être<br />

reconnus pour leurs qualités, leurs compétences, leur réussite, être félicités quand<br />

ils le méritent ( ce qui, effectivement, n'arrive peut-être pas assez souvent ! ).<br />

Les intérêts <strong>de</strong>s salariés et<br />

<strong>de</strong>s entreprises sont donc<br />

intimement liés, les uns ne<br />

pouvant rien sans les autres. Ils sont obligés <strong>de</strong> s'associer pour remporter<br />

le difficile combat consistant à produire toujours mieux que les autres et à rester<br />

compétitifs.<br />

La notion <strong>de</strong> gestion participative est beaucoup plus large que la notion<br />

purement financière <strong>de</strong> « participation » ; elle contribue fortement à la motivation<br />

<strong>de</strong>s salariés dans leur travail et à la réussite <strong>de</strong> l'entreprise.<br />

L'objectif premier d'une entreprise n'est pas d'embaucher et <strong>de</strong> dégager<br />

<strong>de</strong>s profits, <strong>ma</strong>is d'être compétitive et <strong>de</strong> vendre. Si elle ne satisfait pas ses<br />

clients, elle ne peut pas vivre et donc pas embaucher.<br />

Le chef d'entreprise ne dirige pas son entreprise dans la recherche exclusive<br />

<strong>de</strong>s profits, <strong>ma</strong>is pour que ses produits soient appréciés et achetés par <strong>de</strong>s clients<br />

à <strong>de</strong>s prix compétitifs, ce qui lui permettra d'embaucher <strong>de</strong>s salariés et <strong>de</strong><br />

réaliser <strong>de</strong>s bénéfices -s'il le peut- pour développer l'activité <strong>de</strong> son entreprise.<br />

Je propose donc comme réserve <strong>de</strong> participation <strong>de</strong> distribuer la même somme<br />

pour les actionnaires - sous forme <strong>de</strong> divi<strong>de</strong>n<strong>de</strong>s - et le personnel - sous forme<br />

<strong>de</strong> participation - après affectation du résultat à l’autofinancement.<br />

Grâce à une meilleure infor<strong>ma</strong>tion et à une meilleure for<strong>ma</strong>tion, les salariés<br />

comprennent mieux leur intérêt et celui <strong>de</strong> leur entreprise et <strong>de</strong>viennent<br />

<strong>de</strong> véritables associés. Tel est l'objectif <strong>de</strong> la gestion participative !<br />

L'entreprise joue un rôle fondamental dans notre économie car c'est elle qui<br />

« produit » les emplois <strong>ma</strong>is, pour cela, il faut <strong>de</strong>s clients qui acceptent<br />

d'acheter ses produits. Sans clients, pas d'emplois ; sans emplois, le chô<strong>ma</strong>ge ;<br />

sans salariés motivés, pas d'entreprises ni <strong>de</strong> résultats.<br />

Témoignage<br />

« Je repense parfois à toutes les belles choses que j'ai pu vivre ou entreprendre dans <strong>ma</strong> boîte. Et certains souvenirs arrivent encore<br />

à me donner la chair <strong>de</strong> poule... J'ai vécu une situation assez unique en me retrouvant en survet' <strong>de</strong> sport, baskets<br />

et débar<strong>de</strong>ur type "<strong>ma</strong>rcel" sur la scène <strong>de</strong> notre convention nationale <strong>de</strong>vant toute l'entreprise et notre comité <strong>de</strong> direction<br />

au grand complet ! Tout cela était parti d'un simple pari avec mon compère <strong>de</strong> l'époque avec qui j'ai eu le plaisir <strong>de</strong> co-animer<br />

cette fameuse convention ( Arles, 2007) sans oublier la complicité, et le contentement ! <strong>de</strong> l’organisatrice <strong>de</strong> choc... L'i<strong>ma</strong>ge la plus<br />

<strong>ma</strong>rquante qui me reste <strong>de</strong> cette scène pour le moins cocasse reste le fou rire <strong>de</strong> mon compère lors <strong>de</strong> mon arrivée sur scène<br />

dans cette tenue, incapable d'aligner <strong>de</strong>ux mots <strong>de</strong> suite, il n'en croyait pas ces yeux ! Et ce régal d'entendre la salle rire aux éclats<br />

! Je peux vous assurer qu'à ce moment précis, on se sent bien au sein <strong>de</strong> sa «boîte» et on l'aime !!! Pour moi, c’est aussi la<br />

démonstration que l’on peut concilier travail et humour. »<br />

Eric PENE<br />

Directeur adjoint d’une agence commerciale Pri<strong>ma</strong>gaz dans l’Est <strong>de</strong> la France,<br />

A l’occasion <strong>de</strong> la convention <strong>de</strong>s Forces <strong>de</strong> Vente<br />

j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1 - 29


Dossier spécial - J’aime <strong>ma</strong> boîte<br />

COMPTABILISEZ<br />

VOS RÉPONSES<br />

(réponses au questionnaire p.20-21)<br />

Questions<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

Trouvez <strong>de</strong> la même façon votre "ascendant" en regardant<br />

quel symbole vient en 2 e position dans vos réponses.<br />

ARGENT<br />

Argent ascendant Prestige<br />

Vous travaillez pour gagner votre vie, c'est clair. Et quitte à le faire, autant gagner le plus possible.<br />

Par ailleurs, vous préférez Hollywood et les feux <strong>de</strong> la rampe à l'ombre et l'anony<strong>ma</strong>t. Vous aimez citer<br />

le nom <strong>de</strong> votre boîte à un dîner et adorez lire l'admiration envieuse sur le visage <strong>de</strong> vos interlocuteurs.<br />

Sachez faire la part <strong>de</strong>s choses et vous serez la star <strong>de</strong> votre boîte <strong>ma</strong>is donnez-vous les moyens <strong>de</strong><br />

votre ambition : tout ce qui brille n’est pas or !<br />

Argent ascendant Ambiance<br />

Pour vous, l'entreprise est la corne d'abondance qui doit pourvoir à tout : vos moyens financiers<br />

et un environnement convivial. Riche et bien entouré(e) : que <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r d'autre ? Mais la relation<br />

entreprise-salarié est un système d'échange. Qu'apportez-vous personnellement à votre boite ?<br />

C’est le moment <strong>de</strong> le <strong>de</strong><strong>ma</strong>n<strong>de</strong>r à vos collègues à l’occasion <strong>de</strong> la fête <strong>de</strong> l’entreprise…<br />

Argent ascendant Travail<br />

Avant tout, vous êtes là pour gagner <strong>de</strong> l'argent. Et autant que faire se peut. Vous avez la juste conscience<br />

<strong>de</strong> votre valeur et <strong>de</strong> ce que vous pouvez apporter. Mais vous savez que l’argent est le prix votre travail.<br />

Vous êtes fondamentalement honnête et ne croyez qu'aux transactions gagnant-gagnant. Aussi tenezvous<br />

à fournir un travail <strong>de</strong> qualité dont vous puissiez être fier ; <strong>ma</strong>is ne négligez pas l’aspect<br />

relationnel…soyez plus cool <strong>de</strong> temps en temps.<br />

PRESTIGE<br />

nombre<br />

Si vous avez<br />

une <strong>ma</strong>jorité <strong>de</strong><br />

1 Argent<br />

2 Prestige<br />

3 Ambiance<br />

4 Travail<br />

vous êtes<br />

Prestige ascendant Argent<br />

Vous voulez une entreprise jouissant d'une i<strong>ma</strong>ge prestigieuse : un PDG célèbre, l'impression en signant<br />

votre contrat <strong>de</strong> travail d'entrer dans un cénacle. Ne serait-ce pas pour compenser un <strong>ma</strong>nque<br />

<strong>de</strong> confiance en vous ? Vous êtes cohérent : être à la hauteur <strong>de</strong> l’i<strong>ma</strong>ge <strong>de</strong> l’entreprise rêvée risque<br />

d’être difficile… d’autant qu’en plus vous voulez vous enrichir.<br />

Prestige ascendant Ambiance<br />

Votre entreprise doit briller <strong>de</strong> tous les feux <strong>de</strong> sa notoriété et <strong>de</strong> son i<strong>ma</strong>ge. Vous voulez avoir un petit<br />

frisson <strong>de</strong> fierté quand vous « badgez » le <strong>ma</strong>tin. Mais <strong>de</strong>rrière le ri<strong>de</strong>au, c’est "restons simples, nous<br />

sommes entre nous". N’oubliez cependant pas que la notoriété <strong>de</strong> votre entreprise ne s’est pas<br />

construite toute seule et que le travail est à la base <strong>de</strong> toutes ces satisfactions professionnelles dont<br />

vous rêvez. La boîte, c’est vous qui contribuez à la faire exister : retroussez vos <strong>ma</strong>nches !<br />

Prestige ascendant Travail<br />

Vous vouliez entrer dans une entreprise "en vue". Vous ne pensiez qu'à ça <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> vos<br />

étu<strong>de</strong>s. C'est fait : vous travaillez pour l'une <strong>de</strong>s meilleures, <strong>de</strong>s plus connues. Pas un jour sans qu'on<br />

en parle dans Les Echos. Bref, la consécration. Mais vous voulez y rester et, surtout, montrer à l'entreprise<br />

qu'elle ne s'est pas trompée en vous adoubant. Donc vous cherchez à donner <strong>de</strong> votre mieux<br />

dans le travail et veillez à obtenir toutes les conditions pour réussir.<br />

AMBIANCE<br />

Ambiance ascendant Argent<br />

Des amis <strong>de</strong> travail, <strong>de</strong>s bons moments,<br />

<strong>de</strong>s fêtes, <strong>de</strong>s grands éclats <strong>de</strong> rire : vous ne<br />

concevez pas l'entreprise sans cela et c'est pour<br />

ça que vous l'aimez. Elle doit d'ailleurs tout vous<br />

apporter. Amour, certes <strong>ma</strong>is subsistance aussi.<br />

Quoi, vous n'êtes pas augmenté(e) !!!<br />

Heureusement vous avez <strong>de</strong>s amis aussi dans<br />

les syndicats.<br />

Ambiance ascendant Prestige<br />

Vous aimeriez transposer vos souvenirs <strong>de</strong> réfectoire<br />

du collège à … la Tour d'Argent. Votre entreprise<br />

est une secon<strong>de</strong> famille et doit être peuplée<br />

d'intimes, d'amis, <strong>de</strong> gens que l'on tutoie et avec<br />

qui l'on fait la fête. Mais quitte à faire la fête, vous<br />

préféreriez un yacht dans la baie <strong>de</strong> Saint-Tropez<br />

plutôt qu'une péniche dans le port d'Aubervilliers.<br />

Vous risquez <strong>ma</strong>lheureusement <strong>de</strong> vous heurtez à<br />

quelques incompatibilités.<br />

Ambiance ascendant Travail<br />

Vous avez appris par expérience que la vie était<br />

un savant mélange d'effort et <strong>de</strong> détente.<br />

Vous avez compris que les <strong>de</strong>ux étaient indispensables<br />

pour avancer, tel le cycle du moteur<br />

à explosion. Une ambiance vous est indispensable<br />

pour donner le meilleur <strong>de</strong> vous-même :<br />

convivialité doit rimer avec productivité.<br />

TRAVAIL<br />

Travail ascendant Argent<br />

Avant tout, vous êtes là pour travailler (c'est d'ailleurs<br />

ce que dit votre contrat <strong>de</strong> travail ). Vous<br />

aimez le faire bien et qu'on vous en donne les<br />

moyens : vous êtes un(e) professionnel(le).<br />

Mais comme vous êtes un(e) pro, vous voulez<br />

que l'on vous rémunère en tant que tel car "vous<br />

le valez bien" et vous ne travaillez pas pour<br />

la gloire.<br />

Travail ascendant Prestige<br />

Vous êtes conscient(e) que l'on attend <strong>de</strong> vous<br />

du travail et du travail bien fait. Ce que vous<br />

aimez. Pour peu que l'on vous fournisse les<br />

conditions pour y parvenir. Mais vous avez justement<br />

une haute opinion <strong>de</strong> votre travail et vous<br />

ne le galvau<strong>de</strong>z pas. Vous le <strong>de</strong>stinez à une<br />

entreprise prestigieuse dirigée par le gratin <strong>de</strong>s<br />

affaires. Vous sentez que vous êtes <strong>de</strong> ce<br />

mon<strong>de</strong>-là, que voulez-vous ?<br />

Travail ascendant Ambiance<br />

Bien sûr vous avez été embauché(e) pour travailler<br />

et l'entreprise compte sur vous pour cela. Et pour le<br />

faire bien, comme on vous l'a toujours appris. Mais<br />

le travail n'empêche pas décontraction, rapports<br />

hu<strong>ma</strong>ins amicaux et fous rires. Vous savez qu'on<br />

savoure d’autant mieux les moments <strong>de</strong> détente<br />

qu’ils ont été précédés d'un temps d'effort.<br />

Test créé par la société Xeris spécialisée dans l’ingéniérie pédagogique par le jeu. www.xeris.com<br />

30 - j’m <strong>ma</strong> boîte / n°1

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