Formation Courts De lycée - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles
Formation Courts De lycée - Lycée Pierre Mendès France à Vitrolles
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<strong>Formation</strong><br />
<strong>Courts</strong><br />
<strong>De</strong> lycée
FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
FORMATION<br />
<strong>Courts</strong> de lycée<br />
Les frères lumières<br />
Méliès<br />
« Le court métrage n’est pas un art : c’est un genre particulier, au sein de cette forme<br />
d’art qu’est le cinéma. Ainsi, comme la nouvelle en littérature, il possède ses règles<br />
propres, que l’on choisit de respecter ou de détruire, selon les cas, mais dont les<br />
éléments, bien déterminés, relèvent d’une logique interne particulière et d’un<br />
langage spécifique : de la même manière que l’on ne joue pas au bridge avec des<br />
pièces d’échec, on ne « joue » pas au court métrage avec les cartes du long. »<br />
Gérard Frot-Coutaz et Jean-Claude Ruben<br />
L'expression “long métrage” apparaît dans le vocabulaire vers 1911 pour désigner un<br />
format exceptionnel. Il faut attendre le début des années vingt pour que l'on parle de<br />
“court métrage”, format devenu l'exception dès lors que la séance de cinéma s'est<br />
stabilisée : plusieurs bandes avant l'entracte qui précède le “grand film”, parfois<br />
l'épisode d'un feuilleton. La formule durera jusqu'aux années trente.<br />
Les courts présentés dans les première partie de programme se chiffrent par milliers et<br />
brassent tous les genres : fictions de toutes sortes, documentaires, actualités, films<br />
d'animation.<br />
Bien longtemps avant que la télévision invente le feuilleton et la série, le cinéma fidélise<br />
ses spectateurs.<br />
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FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
A. <strong>Courts</strong> de <strong>France</strong> :<br />
La longueur du métrage en <strong>France</strong> 1600 mètres en 35 mm (soit 60 minutes), depuis mai<br />
1964, délimitent la frontière administrative qui partage courts et longs métrages.<br />
La pratique du double programme dans les années trente (deux<br />
longs métrages) suppose déjà de longues séances et rend difficile<br />
de comprendre la logique de production des courts métrages.<br />
Sous Vichy, une loi (dite du 26 octobre 1940) interdit le double<br />
programme (deux films longs) et octroie ainsi une place officielle<br />
au court métrage dans la séance de cinéma. <strong>De</strong> ce moment date la<br />
confusion sémantique entre “court métrage” et<br />
“documentaire”.<br />
Films de propagande (sous la coupe des services de Vichy) ou de<br />
commande (pour l'industrie ou le commerce après la guerre).<br />
1958 (12 :42)<br />
Jean-Luc Godard, arrivé à<br />
Paris, enchaîne trois courts métrages : deux dans<br />
lesquels on découvre Jean-Claude Brialy, Tous les<br />
garçons s'appellent<br />
Patrick (1957), Une<br />
histoire d'eau (fiction<br />
bricolée avec comme décor des inondations, réalisée avec<br />
François Truffaut) puis Charlotte et son Jules (interprété<br />
1958 (11 :46)<br />
par un Jean-Paul Belmondo doublé par Godard, 1959). Ce<br />
dernier est un scénario d'Éric Rohmer.<br />
Le festival de Tours, créé en 1955, premier consacré au court métrage et<br />
longtemps le seul quitte cette ville et sous la houlette d’une association qui<br />
s’est créée (Association française pour la promotion du court métrage)<br />
s’installe à la maison de la Culture de Grenoble en 1972. Le court<br />
n’intéresse personne. En 1978 quelques étudiants de Clermont-Ferrand<br />
décident de mettre en place une semaine du court métrage français, ils<br />
baptisent leur association « Sauve qui peut le court métrage ». 1962 (26 :37)<br />
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FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
L’Agence du court métrage ouvre ses portes en mars 1983<br />
Et pour ne prendre que les plus connus, Jean-<strong>Pierre</strong> Jeunet (il appartenait au Conseil<br />
d'administration de l'Agence du court métrage à sa fondation), Cédric Klapisch,<br />
Manuel Poirier, Mathieu Kassovitz.<br />
Tous se sont fait connaître d'abord par leurs courts métrages.<br />
<strong>De</strong> là à considérer que la forme brève n'est qu'un marchepied<br />
en vue de réaliser un long métrage, il y a un pas que certains<br />
n'hésitent pas à franchir en signant des carte de visite.<br />
1989 (07 :12) en entier<br />
Jean <strong>Pierre</strong> Jeunet<br />
2000 (11 :43)<br />
Le vestiaire<br />
Mathieu Kassovitz<br />
1981 (25 :33) de 21 :50 à fin<br />
La vis<br />
1993 (16 :53) de 0 :00 à 4 :45<br />
2002 (5 :44) en entier<br />
1991 (10 :03) en entier<br />
1998 (4 :00) en entier<br />
Marc Caro<br />
Exercice Of Steel<br />
1990 (07 :17) de 3 :30 à fin<br />
Fierrot le pou<br />
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FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
1994 (3 :06) en entier<br />
Le poisson<br />
Cédric Klapisch<br />
1998 (08 :05)<br />
1989 (22 :14)<br />
11 :40 à 14 :33<br />
1989 (04 :27) en entier<br />
1993 (12 :18)<br />
Jan Kounen<br />
19 : 30 dans Doberman<br />
Caro1994 (27 :05)<br />
<strong>De</strong> 00 à 3 :00<br />
1996 (25 :43) de 21 :00 à 22 :00<br />
1995 (26 :12)<br />
2006 (23 :31)<br />
1998 (07 :01)<br />
Gaspar Noé<br />
1991 (38 :17)<br />
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FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
« Combien de courts métrages avons-nous vu en ayant l’étrange impression qu’ils ne nous étaient<br />
finalement pas adressé à nous, spectateurs ? Un court métrage/ carte de visite se définit pas sa cible.<br />
Il correspond à un type de films bien précis exclusivement destiné à un éventuel producteur… et à<br />
personne d’autre.<br />
A qui, et donc à quoi, pense-t-on lorsque l’on écrit un court métrage ? Le court /carte de visite<br />
propose la pire des réponses puisque, dans ce cas, le réalisateur se soucie plus de l’avenir que du<br />
présent.<br />
Il ne s’agit pas ici de renier l’aspect formateur du court métrage. Mais la formation n’est pas<br />
forcément synonyme de calculs ou de plans de carrière. Un film, quel qu’il soit, court ou long, est de<br />
toutes façons toujours une promesse de cinéma à venir.<br />
On oublie trop souvent que le court métrage ne forme pas seulement des professionnels du cinéma,<br />
mais également des spectateurs. Il éveille des regards, en proposant un cinéma à taille humaine, où<br />
les réalisateurs essayent, se trompent et en parlent plus facilement avec le public. Il suffit de se<br />
rendre dans les principaux festivals de courts métrages en <strong>France</strong> pour se rendre compte de la<br />
jeunesse du public de courts métrages. En omettant cette phase essentielle (la rencontre avec le<br />
public), la carte de visite rabaisse le cinéma au même rang que la publicité en annihilant toute<br />
prétention artistique.<br />
Si le court métrage correspond bien souvent pour un cinéaste au temps de la formation, il devrait<br />
aussi et surtout correspondre au temps de l’affirmation d’une personnalité. Et jusqu’à preuve du<br />
contraire, il est impossible de résumer une personnalité sur une carte de visite. » Luc Lagier.<br />
Luc Besson<br />
1981 (11 :26) de 5 :00 à 9 :59<br />
1981 (16 :28)<br />
Bernard Werber<br />
2003 (09 :38) en entier<br />
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FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
Alicia<br />
B. <strong>Courts</strong> d’ailleurs :<br />
Days without light<br />
1995 (11 :21) en entier<br />
Jaume Balaguero<br />
1994 (07 :57) en entier<br />
Lars von Trier<br />
Tim Burton<br />
1982 (05 :53) en entier<br />
Robert Rodriguez<br />
Emir Kusturica<br />
Guernica<br />
1991 (08 :33) en entier<br />
1978 (17 :07)<br />
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FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
C. Au-delà de l’histoire de l’exploitation :<br />
2001 (10 :52)<br />
Copy Shop<br />
Si on ne peut pas définir le court comme un genre, au<br />
moins doit on affirmer que la palette de ce secteur est<br />
autrement plus ample et plus libre que ce que peut<br />
proposer l’histoire du long métrage. Les catégories les<br />
plus classiques s’y révèlent particulièrement protéiformes.<br />
Se pencher sur le court métrage, c’est rappeler que le<br />
cinéma est irrigué de la sève expérimentale, se nourrit des sciences et de tous les arts.<br />
Il peut être essai, expérimental, d’auteur, de genre, gore, à chute, poème, film<br />
ethnographique, bande amateur, porno pirate, d’enseignement, vrai et faux<br />
documentaire, film de propagande, cinéma militant, d’animation, films sur l’art et<br />
bien d’autres choses encore. Et toutes ces veines mériteraient qu’on raconte<br />
chacune de leurs évolutions.<br />
1997 (24 :40)<br />
Music for one apartment<br />
and six drummers<br />
2001 (09 :29)<br />
1997 (12 :31)<br />
Les tops :<br />
Barbak (gore en super 8)<br />
Darling Darling (le papa de la fiancée = tète de cheval)<br />
Eartquake (poupées tremblements de terre)<br />
Exercices spirituels (explications cinéma)<br />
La peur petit chasseur (planfixe devant maison = violence conjugale)<br />
Revolver (histoire qui se répète = crevaison dame blanche)<br />
Suca (Israël couple = infidélité)<br />
2003 (03 :58)<br />
U (Pets Vomi Caca)<br />
J attendrai le suivant<br />
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FORMATION<br />
YES, OF COURTS<br />
L’AGENCE DU COURT METRAGE, in http://www.agencecm.com/<br />
ATELIER DU COURT, in http://www.film-court.com/<br />
CINE COURTS, in http://www.cine-courts.com/<br />
FESTIVAL TRES COURT, in http://www.trescourt.com/<br />
FESTIVAL COTE COURT, in http://www.cotecourt.org/<br />
FESTIVAL DU COURT, in http://www.clermont-filmfest.com/<br />
FESTIVAL DU COURT DOCUMENTAIRE, in http://www.docencourts.com/<br />
FESTIMAGES, in http://www.festimages.com/<br />
FESTIVAL LES LUTINS, in http://www.leslutins.com/<br />
FESTIVAL OFF COURTS, in http://www.off-courts.com/<br />
FESTIVAL PARIS TOUT COURT, in http://www.paristoutcourt.org/<br />
MAISON DU FILM COURT, in http://www.maison-du-film-court.org/<br />
LE PORTAIL DU COURT METRAGE, in http://www.le-court.com/<br />
Essais et synthèses autour des courts métrages<br />
Collectif, Une encyclopédie du court métrage français, Ed. Yellow Now, 2004, 465 p.<br />
BLUHER (D.) & THOMAS (F.), Le court métrage français…, Ed. PU Rennes, 2005, 403 p.<br />
DUTY (Claude), Réaliser un premier court métrage, Ed. Scope, 2001, 124 p.<br />
MARCHE (Jean-Bernard), Ecrire et réaliser un court métrage, CRDP Orléans, 2002<br />
PINEL (Vincent), Louis Lumière, inventeur et cinéaste, Ed. Nathan, 1994<br />
PORCILE (François), Défense du court métrage français, Ed. Cerf, 1965<br />
RUDNICKI (Jean-Marc), Ecrire un court métrage, Ed. Dixit, 1999<br />
TYLSKI (Alexandre), Roman Polanski ses premiers films polonais, Ed. Aléas, 2004, 159 p.<br />
Monographies (en français) autour des cinéastes<br />
BOUINEAU (Jean-Marc), Le petit livre de Emir Kusturica, Ed. Spartorange, 1993, 112 p.<br />
BOUINEAU (J.-M.), Le petit livre de Paul Verhoeven, Ed. Spartorange, 1994, 112 p.<br />
BOUINEAU (J.-M.), Le petit livre de Terry Gilliam, Ed. Spartorange, 2001<br />
DEVILETTE (Sylvie), Luc Besson, Ed. Intervista, 2003<br />
GIRALDI (Massimo), Luc Besson, Ed. Gremese, 2004, 111 p.<br />
GRUNBERG (Serge), Il était une fois Underground, Ed. Cahiers du Cinéma, 1995, 121 p.<br />
HEARN (Marcus), George Lucas, Ed. de la Martinière, 2005, 263 p.<br />
KEESEY & DUNCAN, Paul Verhoeven, Ed. Taschen, 2005, 191 p.<br />
LASAGNA (Roberto), Lars Von Trier, Ed. Gremese, 2003, 127 p.<br />
O’NEIL (Eithne), Stephen Frears, Ed. Rivages & Payot, 1994, 219 p.<br />
TYLSKI (Alexandre), Roman Polanski, Ed. Gremese, 2005, 125 p.<br />
ANNEXE