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Burkina Faso

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5.2.4. Les operateurs prives et les populations bénéficiaires<br />

Dans le contexte actuel de désengagement de l’Etat des secteurs de production et de communalisation intégrale,<br />

les operateurs privés nationaux comme étrangers et les acteurs directs de la filière riz apporteront leur part de<br />

contribution à la mise en œuvre de la présente stratégie. En effet, au-delà des investissements souhaités, par les<br />

promoteurs privés dans la riziculture, pour ce qui est particulièrement les populations bénéficiaires, le principe<br />

de cofinancement des investissements doit être privilégié : Le partage des coûts d’aménagement entre l’Etat<br />

et les bénéficiaires dont leur contribution sera sous forme de travaux communautaires.<br />

Tous les instruments et institutions financières devront être mobilisés pour le financement de cette stratégie.il<br />

s’agit notamment de :<br />

l’application de la loi sur le foncier rural qui permettra aux producteurs d’avoir des titres fonciers<br />

utilisables comme garantie auprès des institutions de financement ;<br />

la promotion du warrantage comme système de financement des activités ;<br />

le soutien financier aux institutions de micro finance (IMF) pour le financement des activités rizicoles à<br />

travers les projets et programmes du gouvernement ;<br />

le recours des promoteurs à la SOFIGIB pour la garantie de leurs emprunts auprès des institutions<br />

bancaires.<br />

Pour assurer un financement durable de la riziculture au delà de la mise en œuvre de la SNDR, il sera plus<br />

judicieux de mettre en place un fonds de financement de la riziculture et des activités connexes.<br />

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