sécurité routière - Saint-Yrieix sur Charente

dossier
sécurité routière
service public
service social
TAPIS BERLINOIS
Ils obligent les
automobilistes à réduire leur
vitesse mais ne gênent pas
la circulation des autobus :
grâce à leur largeur
de 1,80 m, les autobus
passent de part et
d’autre du coussin.
RAPPEL
En France, l’année la plus
meurtrière fut 1972.
Auparavant, la courbe
de mortalité suivait la
croissance de la circulation,
à partir de là, les mesures
ont permis de faire baisser le
nombre d’accidents malgré
la progression de la
circulation :
entre 1973 et 2002,
le nombre d’accidents
et de victimes a été divisé
par deux alors que la
circulation routière a été
multipliée par 2,5.
Les deux mesures
importantes qui suivirent
l’année noire 1973 furent la
limitation de la vitesse en
1973 et le port de la ceinture
de sécurité en 1975.
Les services techniques, à la demande
de la municipalité, ont réalisé un bon
nombre d’aménagements visant à la
réduire : terre plein central en 1995 route
de Royan, double rond point avenue
du Mas, haricot central (rue de Bellevue
et rue Guynemer), rétrécissement de
chaussée et zone limitée à 30km/h rue
des Mesniers. Des gendarmes couchés
ont été mis en place rue de l’Ancienne
Mairie, rue des Févriers, rue de chez
Migounet, rue de la Combe Garnier et
rue Gérard de Nerval. Tout récemment le
réaménagement de l’Avenue de l’Union
(rétrécissement de chaussée, rond point,
terre plein central...) et mise en place
d’un «à toi / à moi» sous le pont rue de
l’Epineuil. Notons également l’installation
de deux tapis berlinois (Cf. encadré) rue de
la Coutille.
Outre ces aménagements, la police
nationale est présente pour des contrôles
ponctuels sur les rues les plus sensibles.
Enfin, en favorisant les modes de circulations
douces (aménagements de bandes
cyclables, chemins piétonniers...) et l’utilisation
des transports en commun (parking
relais, abonnement STGA, covoiturage...) la
commune espère fluidifier le trafic en diminuant
le nombre de véhicules et bien sûr réduire
son empreinte carbone.
Mais si l’évolution et l’entretien des infrastructures
ont une large part de responsabilité
dans la sécurité, le comportement de chacun
n’en demeure pas moins primordial.
N’oublions pas qu’au-delà du strict respect
du Code de la Route, le bon sens
permet bien souvent d’éviter le pire.
LE SERVICE SOCIAL ET LE C.C.A.S.
Le service social, service interne à la mairie, et le Centre Communal d’Action Sociale, établissement public administratif,
sont complémentaires et sont à l’écoute des personnes et des familles qu’ils accueillent, assistent et orientent en fonction
de leurs besoins.
Depuis 1995, chaque commune doit constituer un C.C.A.S. Cette structure a une personnalité juridique distincte - avec son
conseil d’administration et son propre budget - et travaille en étroite collaboration avec le service social de la mairie. Les
autres services peuvent également être amenés à être en relation avec le C.C.A.S.
La commission sociale propose des orientations qui sont ensuite validées par le conseil d’administration du C.C.A.S. Celui-ci
travaille en partenariat avec les assistantes sociales et les différents organismes sociaux qui interviennent sur la commune.
Maryse ROUX (à gauche),
Adjointe aus Affaires Sociales
et Nathalie SOULARD
A Saint-Yrieix, nous assurons différentes missions légales
ou facultatives de prévention et d’insertion au titre du développement
social sur la commune, ainsi que des actions
spécifiques.
• Les missions légales sont l’ensemble de prestations définies
par le Code de la Famille et de l’Action Sociale :
Il s’agit d’aider à la constitution des dossiers d’aide sociale
générale ou légale ou orientation vers les services compétents
pour les demandes suivantes : A.P.A. (Allocation
Personnalisée d’Autonomie), aide ménagère, admission à
l’aide sociale du département (frais d’hébergement en maison
de retraite)…
• Les missions facultatives quant à elles, sont décidées
par le conseil d’administration du C.C.A.S. en fonction de
la situation ou de critères déterminés : secours d’urgence,
aides financières attribuées par le conseil d’administration,
aides à l’enfance, aide au transport pour les personnes
âgées ou handicapées
• Les actions spécifiques sont organisées ponctuellement
: participation à la collecte des Restos du Cœur, plan
Canicule en faveur des personnes isolées, réseau de solidarité,
opération «1 enfant - 1 jouet» , repas des Anciens
L’agent du service social est à votre écoute pour vous orienter,
vous conseiller, vous aider dans vos démarches. Nathalie
SOULLARD (ou en son absence, Estelle PONTAILLIER),
vous reçoit les lundi, mardi, jeudi et vendredi après-midi de
13 h 30 à 17 h 30. En cas d’urgence, le maximum sera fait
pour vous recevoir le plus rapidement possible.
Les demandes d’aide financière, de plus en plus nombreuses,
passent en priorité par les assistantes sociales de
la M.D.S. (Maison Des Solidarités) qui travaillent en étroite
collaboration avec le secrétariat du service social. Les personnes
en difficulté ont aussi la possibilité de s’adresser
directement à l’agent du service social qui présentera leur
dossier en conseil d’administration pour avis.
Les personnes âgées ou isolées bénéficient également
d’une écoute. Dans une volonté de les accompagner, la
commune a souhaité mettre en place un réseau de solidarité
qui établit un lien entre bénévoles et personnes seules.
Le saviez-vous ?
Les premières routes sont liées à l’invention de la roue, du char et des chariots. Les Chinois disposaient d’un vaste réseau de routes.
La «route de la soie» est un axe commercial très ancien. Les Romains ont développé le premier grand réseau routier pavé par des
esclaves. La plupart des anciennes voies romaines existe toujours.
Dans le passé, les routes étaient entretenues par la corvée, l’impôt en nature, sous forme de prestations imposées de travail
ou d’apports de matériaux (cailloux, silex, chaux). Au début du XX e siècle, avec l’essor du trafic automobile mais aussi avec le
développement de la bicyclette, qui avait besoin de chaussées de meilleure qualité, on revêtit ces dernières, préalablement tassées
au rouleau compresseur, de goudrons, de pavés bitumineux ou d’asphalte, comme cela était déjà fait pour les trottoirs depuis le
début du XIX e siècle. Le goudronnage des routes est demandé en France dès 1901 pour se protéger de la poussière soulevée par les
voitures. En 1913, on compte mille kilomètres de routes goudronnées en France.
Une partie importante des impôts sert encore à la construction, à l’entretien et à l’éclairage des routes.
Les conditions sociale et économique se dégradent fortement
depuis quelques années. Des personnes, jusque alors épargnées,
se retrouvent en situation de précarité nouvelle. Cette précarité
grandissante se traduit, y compris à Saint-Yrieix, par des sollicitations
auprès du C.C.A.S. de plus en plus importantes et fréquentes. Ainsi,
entre 2009 et 2010, les attributions d’aides alimentaires d’urgence
ont plus que doublé. Il faut savoir également que cette précarité
matérielle cache bien souvent une profonde détresse morale
notamment chez les personnes âgées, handicapées ou isolées.
Il appartient donc à chacun d’être attentif aux personnes qui
nous entourent.
Maryse ROUX
(Maire Adjointe aux Affaires Sociales, Vice-Présidente du CCAS).
Action en faveur du logement auprès des bailleurs sociaux :
les dossiers de demande, disponibles à la mairie, sont déposés par
les intéressés à l’organisme, puis proposés et appuyés par l’élue
siégeant à la commission d’attribution.
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N° 76 - fĒvrier 2011
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