Catalogue de la vente - Camille Bürgi
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RARE COMMODE EN CABINET en bois noirci, vernis Martin et <strong>la</strong>ques <strong>de</strong> <strong>la</strong> Chine noir et or à<br />
décor <strong>de</strong> paysages, oiseaux et batailles.<br />
Elle ouvre à <strong>de</strong>ux tiroirs en faça<strong>de</strong> séparés par <strong>de</strong>s traverses et un troisième simulé formant<br />
abattant découvrant six tiroirs p<strong>la</strong>qués <strong>de</strong> <strong>la</strong>que entourant un castin et repose sur d’élégants<br />
pieds cambrés terminés par <strong>de</strong>s sabots.<br />
Les montants à pans coupés ornés <strong>de</strong> chutes feuil<strong>la</strong>gées et fleuries.<br />
Dessus <strong>de</strong> marbre brèche.<br />
Estampillée I. DUBOIS, René Dubois (1737-1799), reçu maître en 1755.<br />
Epoque Transition Louis XV Louis XVI<br />
H 99, L 100, P 54 cm<br />
Provenance : Ce meuble a appartenu à André <strong>de</strong> Seignard <strong>de</strong> <strong>la</strong> Fressange reçu en héritage<br />
<strong>de</strong> son arrière grand-mère, famille <strong>de</strong> Bonneval, née Lazard apparentée aux David Weil.<br />
Cette commo<strong>de</strong> provient du château <strong>de</strong> Bonneval en Haute Vienne, puis a été transférée au<br />
château <strong>de</strong>s Bergeries à Draveil dans l’Essonne.<br />
René Dubois, fils ca<strong>de</strong>t <strong>de</strong> Jacques Dubois, travaille avec lui, rue <strong>de</strong> Charenton. Bien qu'ayant<br />
obtenu <strong>la</strong> maîtrise dès l'âge <strong>de</strong> dix-huit ans en qualité <strong>de</strong> fils <strong>de</strong> maître, il continue d'utiliser<br />
l'estampille paternelle. Il jouit, comme son père, d'une réputation élogieuse et les Tablettes <strong>de</strong><br />
Renommée le citent en 1772, comme l'un <strong>de</strong>s premiers ébénistes <strong>de</strong> <strong>la</strong> capitale. L'Almanach<br />
général <strong>de</strong>s marchands <strong>de</strong> 1779, le désigne comme ébéniste <strong>de</strong> <strong>la</strong> reine. Il fournit, en effet,<br />
<strong>la</strong> cour et notamment Marie-Antoinette, ainsi que le prince <strong>de</strong> Soubise.<br />
René Dubois, reprend <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l'atelier <strong>de</strong> son père à <strong>la</strong> mort <strong>de</strong> celui-ci en 1763 tout en<br />
travail<strong>la</strong>nt sous <strong>la</strong> responsabilité <strong>de</strong> sa mère. En 1772, celle-ci abandonne à son fils <strong>la</strong> direction<br />
complète <strong>de</strong> l'atelier et lui vend le stock pour <strong>la</strong> somme <strong>de</strong> 25 002 livres. L'inventaire établit à<br />
ce moment-là décrit un atelier très prospère et montre que René Dubois continue <strong>la</strong> production<br />
<strong>de</strong> meubles en <strong>la</strong>que <strong>de</strong> Chine ou du Japon, dont son père s'était fait une spécialité.<br />
Les oeuvres <strong>de</strong> René Dubois sont, aujourd'hui, conservées à Wad<strong>de</strong>sdon Manor, à <strong>la</strong> Wal<strong>la</strong>ce<br />
collection <strong>de</strong> Londres, au Metropolitan Museum à New York ou encore au Cleve<strong>la</strong>nd Museum.<br />
90 000/100 000<br />
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Europ Auction - Vente <strong>de</strong> prestige - Catégorie : Mobilier et objets d'art