Catalogue de la vente - Camille Bürgi

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RAFRAICHISSOIR en acajou et placage
d’acajou. Le dessus de marbre blanc
encastré, le plateau muni de deux seaux en
métal argenté. Il ouvre par un tiroir en ceinture
et repose sur des pieds légèrement galbés
à facettes réunis par deux entrejambes et
terminés par des roulettes.
Dessus de marbre blanc veiné gris.
Estampillé CANABAS, Joseph Gengenbach
dit Canabas (1712-1797), reçu maître le 1 er
avril 1766.
Époque Transition Louis XV-Louis XVI
H 75, L 55, P 48 cm
Pierre Kjellberg reproduit un modèle de
rafraîchissoir proche par Canabas dans
son ouvrage « Le mobilier français du XVIII°
siècle », édition de l’Amateur, Paris, 1989,
p 164 Un rafraichissoir de cet ébéniste est
conservé au musée Nissim de Camondo.
Sous Louis XV les salles à manger privées où
l'on prenait ses repas sans domestiques sont
en usage croissant, ce qui oblige les ébénistes
à se spécialiser dans la fabrication de petits
meubles répondant à des utilisations très
précises. C'est ainsi que Canabas produisit
dans les années 1760 un certain nombre de
rafraîchissoirs avec leur plateau de marbre
pour poser les plats et les seaux à bouteilles.
La gravure de Moreau illustre parfaitement
cette ambiance de souper fin typique de la
société du règne de Louis XV.
40 000/50 000
Le souper fin par Moreau.
Rafraichissoir estampillé Canabas, illustré
dans l'ouvrage de P. Kjellberg.
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Europ Auction - Vente de prestige - Catégorie : Mobilier et objets d'art