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Vendredi<br />
Leçon <strong>du</strong> 05 Septembre 2014<br />
LA GRANDE VOIX DU CIEL<br />
Apocalypse 12:12.<br />
Texte : Apocalypse 11:12-13.<br />
«Et ils entendirent une gran<strong>de</strong> voix <strong>du</strong> ciel, leur disant: Montez ici. Et ils montèrent au ciel dans un nuage, et<br />
leurs ennemis les contemplèrent. À la même heure il y eut un grand tremblement <strong>de</strong> terre; et un dixième <strong>de</strong> la<br />
ville tomba, et sept mille hommes furent tués dans le tremblement <strong>de</strong> terre, et le reste fut effrayé et donna gloire<br />
au <strong>Dieu</strong> <strong>du</strong> ciel.»<br />
11. Pourquoi ceux qui habiteront dans les cieux <strong>de</strong>vront-ils ce réjouir ?<br />
REMARQUE: Le Dictionnaire Grec Strong écrit que le malheur est un cri <strong>de</strong> douleur<br />
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Nous acceptons le bonheur comme un don <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. Et le malheur, pourquoi ne l'accepterionsnous<br />
pas aussi? » (Job 2, 10) Je ne me retrouve pas dans cette citation. C'est comme si Job<br />
voulait nous dire que le malheur est un don <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> au même titre que le bonheur...<br />
Si nous lisons ce verset <strong>du</strong> livre <strong>de</strong> Job en l’isolant <strong>de</strong> son contexte, nous risquons d’en faire<br />
une interprétation qui a <strong>de</strong> quoi faire frémir. Pris isolément, ce verset semble une invitation à<br />
accueillir les malheurs comme <strong>de</strong>s dons <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. Nous arrivons alors à l’image d’un <strong>Dieu</strong> qui<br />
serait à l’origine <strong>de</strong>s situations souffrantes <strong>de</strong> notre vie. Une telle vision <strong>de</strong>s choses est<br />
inacceptable aux yeux <strong>de</strong> plusieurs... et avec raison.<br />
En effet, quand nous replaçons ce verset dans son contexte, nous arrivons à une autre ligne<br />
d’interprétation. Examinons ce qu’est ce contexte. Cette parole <strong>de</strong> Job en Jb 2,10 est une<br />
réponse à son épouse. Au verset précé<strong>de</strong>nt, au v. 9, l’épouse <strong>de</strong> Job lui dit : « Vas-tu persister<br />
dans ton intégrité? Maudis <strong>Dieu</strong> et meurs! » Ses mots sont surprenant venant <strong>de</strong> la femme <strong>de</strong><br />
Job<br />
De son côté, Job refuse <strong>de</strong> se rallier à la position proposée par sa femme. Pour lui, rompre avec<br />
<strong>Dieu</strong>, se révolter contre Lui, couper les ponts avec Lui, ce n’est certainement pas la façon<br />
adéquate pour un croyant <strong>de</strong> faire face à la souffrance. D’après Job, ce n’est pas la bonne façon<br />
<strong>de</strong> gérer les difficultés <strong>de</strong> la vie. Mais heureusement, c’est une option que Job a rejetée dès le<br />
départ. Job <strong>de</strong>meure ouvert à <strong>Dieu</strong>.<br />
Accepter le malheur<br />
Revenons maintenant aux propos <strong>de</strong> Job : « Nous acceptons le bonheur comme un don <strong>de</strong><br />
<strong>Dieu</strong>. Et le malheur, pourquoi ne l’accepterions-nous pas aussi? » Quand Job dit cela, il n’est<br />
pas en train <strong>de</strong> confesser que les malheurs viennent <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong> et qu’il faut les accepter avec<br />
soumission. Il entend plutôt dire que le surgissement <strong>de</strong>s malheurs dans une vie n’est pas une<br />
raison pour se révolter contre <strong>Dieu</strong> et pour couper les ponts avec Lui.<br />
Au terme <strong>de</strong> son cheminement, le personnage <strong>de</strong> Job ne comprend pas tout, loin <strong>de</strong> là. Mais il<br />
ne peut pas partager les conceptions <strong>de</strong> son épouse. Non! Ses malheurs et ses souffrances ne<br />
sont pas <strong>de</strong>s punitions que <strong>Dieu</strong> lui inflige. La présence <strong>de</strong> la souffrance dans sa vie et la<br />
présence <strong>du</strong> mal autour <strong>de</strong> lui sont <strong>de</strong>s mystères qu’il ne comprend pas, mais Job en est arrivé à<br />
croire que ces réalités ont certainement un sens dans le plan <strong>de</strong> <strong>Dieu</strong>. Ce plan <strong>de</strong>meure un<br />
mystère pour lui, mais il croit désormais que <strong>Dieu</strong>, lui, sait quoi faire avec tout cela.