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Lundi 2/2<br />
LES DEUX OLIVIERS OU LES DEUX CHANDELIERS<br />
Zacharie 4: 11-14.<br />
Texte : Zacharie 4:1-4.<br />
«Puis l’ange qui parlait avec moi revint, et me réveilla, comme un homme qu’on<br />
réveille <strong>de</strong> son sommeil; Et il me dit: Que vois-tu? Et je dis: J’ai regardé, et voici<br />
un chan<strong>de</strong>lier tout d’or, avec une coupe sur son sommet, et ses sept lampes sur lui,<br />
avec sept tuyaux pour les sept lampes qui sont à son sommet. Et <strong>de</strong>ux oliviers près<br />
<strong>de</strong> lui, l’un <strong>du</strong> côté droit <strong>de</strong> la coupe, et l’autre à son côté gauche. Et je répondis, et<br />
dis à l’ange qui me parlait, disant: Que sont ces (choses), mon seigneur?.»<br />
4. Qu'est-ce que Zacharie écrit-il à leur sujet ?<br />
……………………………………………………………………………………………………………………………………..………………<br />
Voyant Zacharie qui regar<strong>de</strong> loin dans le vi<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>s yeux vitreux,<br />
l’ange le secoue pour le sortir <strong>de</strong> sa torpeur et diriger son attention<br />
vers la cinquième vision.<br />
Versets 2-3 Il (l’ange) me <strong>de</strong>manda : – Que vois-tu ? Je répondis : –<br />
Je vois un chan<strong>de</strong>lier tout en or muni, à la partie supérieure, d’un<br />
réservoir. Il est surmonté <strong>de</strong> sept lampes et il y a sept con<strong>du</strong>its pour les<br />
lampes. Deux oliviers surplombent ce chan<strong>de</strong>lier, l’un à la droite <strong>du</strong><br />
réservoir, et l’autre à sa gauche (Zacharie 4.2-3).<br />
Le mot hébreu ( menorath ) tra<strong>du</strong>it par « chan<strong>de</strong>lier » est le même que<br />
celui qui désigne le chan<strong>de</strong>lier d’or qui se trouvait dans le Lieu saint <strong>du</strong> Temple ; il était<br />
absolument magnifique. (Exo<strong>de</strong> 25.31-32, 37).<br />
Dans le Temple <strong>de</strong> Salomon, il était nécessaire selon la loi, que parmi le mobilier <strong>du</strong> Lieu saint,<br />
figure un chan<strong>de</strong>lier, et le premier livre apocryphe <strong>de</strong>s Maccabées rapporte qu’il y en avait bien<br />
un dans le Temple érigé par Zorobabel (1Maccabées 1.21 ; 4.49-50). Que ce soit ce <strong>de</strong>rnier<br />
chan<strong>de</strong>lier ou ceux qui se trouvaient dans le Temple <strong>de</strong> Salomon, ils comportaient tous <strong>de</strong>s<br />
lampes qui étaient alignées et séparées les unes <strong>de</strong>s autres, et chacune <strong>de</strong>vait avoir sa mèche<br />
entretenue, et être remplie d’huile indivi<strong>du</strong>ellement par le prêtre <strong>de</strong> service dans le sanctuaire.<br />
Cependant, le chan<strong>de</strong>lier <strong>de</strong> la vision <strong>de</strong> Zacharie est très différent. Pour commencer, il est<br />
mystique. Ensuite, il s’approvisionne automatiquement sans l’intervention d’une main<br />
d’homme à partir d’un réservoir. En hébreu, ce mot ( gullah ) signifie une fontaine, une source<br />
d’eau (Josué 15.19) ou un bol (Ecclésiaste 12.6 : vase, coupe, globe).<br />
Non seulement ce chan<strong>de</strong>lier fonctionne tout seul, mais selon les informations qu’on peut<br />
glaner <strong>du</strong> texte, il semble que les sept lampes ne soient pas alignées mais forment un arc <strong>de</strong><br />
cercle, tandis que le réservoir qui les alimente est au centre et au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> chan<strong>de</strong>lier.<br />
Un élément <strong>de</strong> réponse nous est donné dans le livre <strong>de</strong> l’Apocalypse.<br />
Cependant les <strong>de</strong>ux témoins, ce sont les <strong>de</strong>ux Messagers qui ont reçu l’onction spécifique et qui<br />
se tiennent au service <strong>du</strong> Seigneur (Zacharie 4.14).