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Rapports des affiliés - International Metalworkers' Federation

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<strong>Rapports</strong> <strong>des</strong> affiliés au 31e Congrès mondial de la FIOM - 217<br />

BANGLADESH<br />

Bangla<strong>des</strong>h <strong>Metalworkers'</strong> <strong>Federation</strong> - BMF<br />

Syndicalisation<br />

2001 2002 2003 2004<br />

Nombre total de membres 18 500 17 200 17 300 17 500<br />

Nombre de ces membres affiliés<br />

à la FIOM<br />

Nombre de femmes parmi<br />

ces membres<br />

Nombre de travailleurs<br />

non manuels (cols blancs)<br />

18 500 17 200 17 300 17 500<br />

1 200 900 900 940<br />

3 400 3 000 3 100 3 000<br />

Travailleuses<br />

Le nombre de travailleuses du secteur métallurgique augmente avec les nouvelles industries<br />

électroniques (surtout les usines de montage) mais le taux de syndicalisation de ces<br />

travailleuses est moins élevé. Il est très difficile de les syndiquer car les employeurs sont<br />

hostiles aux activités syndicales et les travailleuses ont peur de perdre leur travail, les emplois<br />

étant rares dans un pays où le chômage ne cesse d’augmenter. Pour faciliter la syndicalisation<br />

de ces travailleuses, la BMF, à sa dernière conférence, a élu trois nouvelles femmes au Comité<br />

et a décidé de créer un Comité <strong>des</strong> femmes et d’organiser une formation pour les militantes<br />

de façon à ce qu’elles puissent devenir recruteuses.<br />

Sociétés transnationales<br />

La BMF n’a d’affiliés que chez Philips, qui appartient maintenant à un Bangladais, et nous<br />

n’avons pas encore pu négocier d’ACI. Toutefois, maintenant encore, les salaires et les<br />

avantages sociaux sont meilleurs chez Philips que dans les industries locales.<br />

Droits <strong>des</strong> travailleurs<br />

Le Bangla<strong>des</strong>h a ratifié sept <strong>des</strong> huit conventions fondamentales de l’OIT. Sa législation est<br />

en cours de révision afin d’être développée. Ce ne sont pas réellement les lois ou les<br />

conventions internationales qui nous privent de nos droits et avantages ; ce qui cause <strong>des</strong><br />

problèmes, c’est notre manque d’unité, la pénurie de ressources, les rouages de l’État et<br />

l’attitude <strong>des</strong> employeurs. Il est indispensable de syndiquer les travailleurs non syndiqués et<br />

d’instaurer l’unité au sein du mouvement si l’on veut obtenir concrètement les droits énoncés<br />

dans les normes fondamentales du travail.<br />

Solidarité internationale<br />

Le soutien de la FIOM nous a toujours donné du courage dans notre action. Son aide dans la<br />

lutte contre Fecto Yamagen Ltd. au milieu <strong>des</strong> années 80 est toujours considérée comme un<br />

cas exemplaire de solidarité internationale.<br />

Négociation collective<br />

À plusieurs reprises, <strong>des</strong> syndicats affiliés ont présenté <strong>des</strong> revendications et conclu <strong>des</strong><br />

accords, mais nous n’avons rien obtenu de remarquable qui mérite d’être mentionné. Il s’est<br />

surtout agi d’une progression <strong>des</strong> salaires et avantages en vigueur. En fait, au Bangla<strong>des</strong>h,

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