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Influence du down-staging sur la prise en charge et le ... - SNFGE

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8 novembre 2008<br />

c<strong>et</strong>te situation, <strong>la</strong> décision <strong>en</strong>tre une AAP <strong>et</strong> une chirurgie conservatrice ne peut être <strong>prise</strong><br />

qu’au bloc opératoire après avoir mobilisé <strong>le</strong> rectum.<br />

Question 2 : Chez ce ma<strong>la</strong>de qui semb<strong>le</strong> avoir une réponse complète après<br />

radiochimiothérapie, existe-t-il une alternative à <strong>la</strong> proctectomie avec exérèse tota<strong>le</strong> <strong>du</strong><br />

mésorectum ?<br />

1. Oui, il est possib<strong>le</strong> de ne réaliser qu’une exérèse loca<strong>le</strong> <strong>du</strong> rési<strong>du</strong> tumoral<br />

2. Oui, une simp<strong>le</strong> <strong>sur</strong>veil<strong>la</strong>nce armée sans chirurgie est suffisante<br />

3. Non, il faut réaliser à titre systématique une proctectomie avec anastomose coloana<strong>le</strong><br />

4. Il existe suffisamm<strong>en</strong>t d’argum<strong>en</strong>ts pour tester une év<strong>en</strong>tuel<strong>le</strong> alternative dans <strong>le</strong> cadre<br />

d’un essai.<br />

Réponse : 4<br />

Le traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> cancer <strong>du</strong> bas rectum reste <strong>en</strong> 2008 fondé <strong>sur</strong> l’exérèse chirurgica<strong>le</strong> <strong>du</strong><br />

rectum <strong>et</strong> de son mésorectum. Néanmoins, ce traitem<strong>en</strong>t chirurgical a un certain nombre<br />

d’inconvéni<strong>en</strong>ts. Si <strong>la</strong> mortalité opératoire de <strong>la</strong> proctectomie reste faib<strong>le</strong> inférieur à 3 %, <strong>la</strong><br />

morbidité postopératoire reste é<strong>le</strong>vée de l’ordre de 40 à 50 %. De plus, <strong>le</strong> risque de séquel<strong>le</strong>s<br />

fonctionnel<strong>le</strong>s tant digestives que génito-urinaires reste é<strong>le</strong>vé après anastomose basse, ce<br />

risque étant majoré par <strong>la</strong> radiochimiothérapie préopératoire. Tous ces inconvéni<strong>en</strong>ts<br />

pourrai<strong>en</strong>t paraître disproportionnés pour des ma<strong>la</strong>des chez qui <strong>la</strong> tumeur a complètem<strong>en</strong>t ou<br />

quasim<strong>en</strong>t disparu avec <strong>le</strong> traitem<strong>en</strong>t pré-opératoire. C<strong>et</strong>te situation n’est pas rare, puisqu’,<br />

une réponse complète histologique (ypT0) est observée dans 13 % à 25 % des cas <strong>et</strong> une<br />

réponse quasi complète (ypT1) dans 10 à 20 % des cas, soit au total 23 à 45 % de bons<br />

répondeurs après une radiochimiothérapie préopératoire [16]. De plus, il a été montré qu’il<br />

existait une corré<strong>la</strong>tion <strong>en</strong>tre <strong>la</strong> réponse tumora<strong>le</strong> <strong>et</strong> <strong>la</strong> réponse ganglionnaire <strong>et</strong> que <strong>le</strong> risque<br />

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