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CHAPITRE 2<br />
L'Apôtre de la foi que <strong>nous</strong> confessons<br />
Le premier, le plus grand <strong>des</strong> apôtres, l'envoyé qui est la<br />
manifestation de l'Éternel, l'Apôtre par excellence, c'est le<br />
Seigneur Jésus-Christ, telle que le proclame la Parole de Dieu:<br />
«Et Jésus s'écriait donc dans le temple, enseignant, et disant:<br />
Vous me connaissez aussi, et vous admirez la source de mon<br />
existence, et que je ne me suis pas édifié moi-même. Toutefois<br />
celui qui m'a introduit est véritable, et vous ne le connaissez<br />
point. Moi, je le connais; car JE SUIS son existence, moi celui qui<br />
le manifeste.» (Jean 7:28,29) Ici la racine du verbe «manifester»<br />
est «apostolos», un envoyé, celui qui manifeste ou exprime un<br />
état d'être ou un message. Une telle révélation était<br />
bouleversante, elle était inacceptable pour les judéens (juifs) qui<br />
en étaient frustrés au plus haut degré, c'est pour cela qu'ils<br />
voulaient le saisir car ils considéraient une telle affirmation<br />
comme un blasphème sérieux qui méritait la mort: «Ils<br />
cherchaient donc à se saisir de lui; mais personne ne mit la main<br />
sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue.» (Jean<br />
7:30) L'Apôtre divin, l'envoyé qui était la manifestation même de<br />
Dieu dans la chair, était le Père Éternel qui s'était révélé à Moïse<br />
sous le nom de JE SUIS, et eux qui prétendirent connaître les<br />
Saintes-Écritures ne purent en saisir la Vérité. Pourtant Jésus leur<br />
déclara à maintes reprises la même vérité, les avertissant même<br />
qu'ils étaient pour périr dans leur péché s'ils ne la recevaient<br />
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