Master Energétique et Environnement : TP Energie Solaire
Master Energétique et Environnement : TP Energie Solaire
Master Energétique et Environnement : TP Energie Solaire
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
<strong>Master</strong> Energétique <strong>et</strong> <strong>Environnement</strong> : <strong>TP</strong> <strong>Energie</strong> <strong>Solaire</strong><br />
Page |<br />
11<br />
Figure 14 : Cellules solaires monocristallines, poly cristallines, amorphes<br />
Cellules solaires poly cristallines<br />
Le matériau de base est du silicium ultra-pur qui est porté à fusion. Mais pour lafabrication de<br />
cellules solaires poly cristallines, on ne cultive pas de monocristaux, mais lafonte de silicium est<br />
refroidie de façon contrôlée dans un moule carré. Pendant lerefroidissement, les cristaux s'orientent<br />
de manière irrégulière <strong>et</strong> forment la surfacemiroitante typique pour les cellules solaires poly<br />
cristallines. Les blocs de silicium carréssont découpés en gal<strong>et</strong>tes de 200 à 300 μm d'épaisseur. La<br />
fabrication est conclue parle dopage, l'application des surfaces de contact <strong>et</strong> de la couche anti<br />
réflexion. La coucheanti réflexion offre à la cellule solaire sa surface bleue typique, car le bleu<br />
réfléchit lemoins de lumière <strong>et</strong> en absorbe la plus grosse quantité. Les cellules solairespoly cristallines<br />
présentent un rendement entre 13 <strong>et</strong> 16 %.<br />
Cellules solaires amorphes<br />
Le terme amorphe vient du grec (a : sans, morphé: forme) <strong>et</strong> signifie qui n'a pas deforme. En<br />
physique, on appelle amorphes les éléments dont les atomes présentent desformes irrégulières. Si<br />
les atomes ont une structure ordonnée, on les appelle descristaux.<br />
Pour la fabrication de cellules solaires amorphes, on applique le silicium sur un<br />
matériausupport, comme par ex. le verre. L'épaisseur du silicium s'élève alors à env. 0,5 à 2 μm.Ainsi,<br />
non seulement la quantité de silicium requise est-elle assez faible, mais ledécoupage fastidieux des<br />
blocs de silicium n'est-il pas nécessaire. Le degré derendement des cellules solaires amorphes se<br />
situe seulement à 6-8 %.<br />
Matériau de base Rendement en % Surface en m2<br />
Cellulemonocristalline 15-18 7-9<br />
Cellule poly cristalline 13-16 8-9<br />
Cellule amorphe 6-8 13-20<br />
Cellule audiséléniure de cuivre<br />
10-12 9-11<br />
<strong>et</strong> d'indium<br />
Figure 15 : Rendement des différentes technologies<br />
Les cellules multi-jonctions à haut rendement.<br />
Aujourd'hui, la plupart des cellules photovoltaïques inorganiques sont constituéesd’une simple<br />
jonction PN. Dans c<strong>et</strong>te jonction, seuls les photons dont l'énergie est égale ousupérieure à la bande<br />
interdite du matériau (notée Eg en eV) sont capables de créer des pairesélectron-trou. En d'autres<br />
termes, la réponse photovoltaïque d’une cellule simple jonction estlimitée à l’énergie du photon.<br />
Seule la proportion du spectre solaire dont l’énergie des photons est supérieure au gapd’absorption<br />
du matériau est utile, l’énergie des photons plus faible n’est donc pas utilisable.<br />
D’autre part, même si l’énergie des photons est suffisante, la probabilité de rencontrer<br />
unélectron est faible. Ainsi, la plupart des photons traversent le matériau sans avoir transférerleur<br />
énergie. Une première réponse pour limiter les pertes est connue de longue date du pointde vue<br />
technologique, il suffit d’utiliser des systèmes à plusieurs niveaux, en empilant desjonctions<br />
possédant des gaps décroissants, (Figure 2-12). Ainsi il est possible d’exploiter lespectre solaire dans<br />
sa quasi-totalité avec des rendements de conversion très importants.<br />
UPMC | Contact : philippe.guibert@upmc.fr<br />
Exemplaire provisoire